Les petites filles et les petits garçons

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• theo2b 28/07/2013

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  Je suis mitigé. J'ai trouvé ce roman agréable à lire car l'écriture est fluide et les personnages attachants. En effet, le commissaire Lediacre est un policier assez haut en couleur habitué à utiliser des moyens peu avouables pour faire tomber des personnalités "intouchables" par leurs appuis politiques et médiatiques. Il entraîne donc avec lui son équipe dans la traque d'un gibier particulier : le populaire Pierre Guillaume Heuzé, leader tout de même contesté de l'aide humanitaire spécialisée dans les enfants du tiers-monde. Ce qu'il vont découvrir sous le tapis n'est pas reluisant et va même les pousser à réorienter leur enquête vers d'autres versants du mal encore plus glissants. C'est justement ce que je reproche à ce roman. J'ai eu une vague impression de changement de ligne directrice en cours de récit que je n'explique pas. De plus ce revirement est plus ou moins motivé par une rivalité interne à la police largement amplifié par l'acharnement d'une juge ambitieuse. Même si la suite est aussi intéressante que le début je suis resté avec mon impression d'inachevé que les post-face et épilogues n'ont pas totalement dissipé. A la limite, j'aurais préféré une seule enquête plus aboutie, même si elle aurait été plus courte.
• Pchabannes 27/09/2009

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  Hélène Vermeulen, inspecteur de police, relate sur un ton rapide, efficace et personnel une enquête extraordinaire sous forme de roman policier. Fiction ou réalité ? Lediacre, Sherlock Holmes et Harry Dickson réunis en un commissaire aux méthodes personnelles fait ses délices des enquêtes mettant en cause les cols blancs aux bras longs, aux doigts crochus et aux mœurs dépravées. Didier Sénécal nous sert une enquête policière, prétexte à égratigner le monde de l’Humanitaire. Un monde où la charité bien ordonnée commence parfois par soi-même, ou pire, où parfois la collusion entre les associations d’aide à l’enfance, les structures d’adoption et les réseaux pédophiles est troublante. La lutte entre la magistrature, la police et la gendarmerie agrémente le récit joliment troussé. Lectori salutem