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Les reflets d'argent
Stéphane Roques (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 18/04/2013
Éditeurs :
Plon

Les reflets d'argent

Stéphane Roques (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 18/04/2013

La plume si délicate et pure de Susan Fletcher s'ancre ici dans les légendes marines, celle d'un homme-poisson, d'un amour perdu, que la force et la beauté des éléments font rejaillir comme un miracle.

Une légende raconte qu’il y a très longtemps un homme, pleurant son amour perdu, entendit sur une plage de l’île de Parla, une voix portée par le vent, ce mot...

Une légende raconte qu’il y a très longtemps un homme, pleurant son amour perdu, entendit sur une plage de l’île de Parla, une voix portée par le vent, ce mot soufflé par la mer : Espère. Il se tourna alors vers le large et vit une silhouette flotter dans la...

Une légende raconte qu’il y a très longtemps un homme, pleurant son amour perdu, entendit sur une plage de l’île de Parla, une voix portée par le vent, ce mot soufflé par la mer : Espère. Il se tourna alors vers le large et vit une silhouette flotter dans la mer déchaînée. Puis disparaître sous l’eau. Le corps, celui d’un homme, se terminait par une queue de poisson.
Ce jour-là, sur cette même rive, le jeune Sam Lovegrove découvre le corps d’un inconnu, il s’approche terrorisé, croyant faire face à un cadavre. Puis recule en criant, car l’homme n’est pas mort. Sur l’île, cette apparition bouleverse chacun, tout comme les cheveux noirs et la barbe de cet inconnu, qui réveillent les souvenirs d’un disparu.
Tout à coup, les légendes semblent réelles, les hommes semblent réécrire l’histoire de l’île, ramasser ses mythes sur le rivage, leurs espoirs bouillonnant dans les flots comme autant de reflets d’argent sous le vent.

Susan Fletcher est née à Birmingham en 1979. Les Reflets d’argent est déjà son quatrième roman, après Un bûcher sous la neige, Avis de tempête et La Fille de l’Irlandais (tous disponibles chez J’ai lu), qui s’est vendu à plus de 50 000 exemplaires en France et a reçu le prestigieux prix Whitbread (l’équivalent du Médicis au Royaume-Uni).
De plus en plus connue et reconnue en France, Susan Fletcher confirme à chaque nouveau roman un talent hors norme et s’impose à présent parmi les écrivains de la nature, comme une voix singulière, sensible et rare.

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EAN : 9782259221160
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259221160
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SainteColombe 21/02/2023
    Encore une très belle histoire de Susan qui, sur une île fouettée par les vents et dont la population vit au rythme des marées, nous parle de deuil. De souffrance. De non-dits. De la façon dont les gens vivent la perte d'un seul individu : Tom. On sent que son fantôme plane sur l'île, jusqu'à l'arrivée de l'Homme-Poisson. L'Homme-Poisson, symbole d'Espoir. L'Homme-Poisson, le mystère, le changement que l'île attendait pour aller de l'avant. C'est une histoire très belle, très touchante. Le style de Susan Fletcher (bon, traduit en français donc il perd sûrement un peu, tout petit peu, de son style originel) est toujours aussi beau. Je le trouve poétique, d'une certaine manière. Et elle traite le sujet d'une main de maître. Bref, j'ai passé un très bon moment. Une très belle histoire que je recommande.
  • Zoeprendlaplume 07/01/2023
    Les reflets d'argent est un roman sans grands enjeux, car on devine tout dès le début. On sait ce qu’il va se passer, comment ça va se finir, et on sent la romance à peine la première page lue. On sait comment elle va se dérouler, se conclure. Les reflets d’argent n’offre aucune surprise dans son intrigue, à aucun moment. On pourrait dire qu’il est d’une prévisibilité extrême. Je ne suis pas sûre que l’inverse était voulu, d’ailleurs. En effet, la similitude entre les deux hommes, Tom l’amour perdu et le nouveau venu est frappante, dès le début. En plus, comme tous les personnages du roman s’en rendent compte, cela met en place une intrigue très basique et très linéaire : les 5 étapes du deuil vers une nouvelle vie. Dans le fond, le roman n’offre pas non plus beaucoup de choses originales ni de réflexions à s’en défoncer les méninges. Les personnages ne m’ont pas éblouie non plus. On est loin de ce qui fait le succès de ces grandes sagas familiales (Bellefleur, Blackwater, ou toutes les sagas de Troyat, par exemple). Une simple esquisse des caractères, une protagoniste beaucoup trop chamallow à mon goût, et des ancêtres présentés comme des... Les reflets d'argent est un roman sans grands enjeux, car on devine tout dès le début. On sait ce qu’il va se passer, comment ça va se finir, et on sent la romance à peine la première page lue. On sait comment elle va se dérouler, se conclure. Les reflets d’argent n’offre aucune surprise dans son intrigue, à aucun moment. On pourrait dire qu’il est d’une prévisibilité extrême. Je ne suis pas sûre que l’inverse était voulu, d’ailleurs. En effet, la similitude entre les deux hommes, Tom l’amour perdu et le nouveau venu est frappante, dès le début. En plus, comme tous les personnages du roman s’en rendent compte, cela met en place une intrigue très basique et très linéaire : les 5 étapes du deuil vers une nouvelle vie. Dans le fond, le roman n’offre pas non plus beaucoup de choses originales ni de réflexions à s’en défoncer les méninges. Les personnages ne m’ont pas éblouie non plus. On est loin de ce qui fait le succès de ces grandes sagas familiales (Bellefleur, Blackwater, ou toutes les sagas de Troyat, par exemple). Une simple esquisse des caractères, une protagoniste beaucoup trop chamallow à mon goût, et des ancêtres présentés comme des bouseux arriérés : bof bof. Trop caricatural, par moments. Je pense que le but est de se laisser porter par les flots de ce roman qui nous porte, jusqu’à s’échouer sur le sable comme notre Homme poisson. Evidemment, ça parle de deuil, de reconstruction de soi, de la joyeuseté (ironie) des liens familiaux. Mais rien de nouveau sous le soleil, rien de très approfondi ni de très spontané. C’est du déjà lu/déjà traité, avec une grosse dose de mélodrame que je n’ai pas aimé du tout. Mais alors, qu'est ce que j'ai trouvé bien dans ce roman ? Pas l’écriture. Car celle-ci n’offre pas non plus monts et merveilles sur le plan formel, à part un rythme assez saccadé et sec témoignant de l’hostilité des lieux. L’immersion n’est pas ébouriffante, et c’est un peu dommage, ça manque d’ambiance. Cependant, ça se lit vite et bien. Ce n’est pas un effort intellectuel énorme à fournir mais en l’occurrence, c’était un atout majeur après La maison des feuilles. Je ne peux pas dire non plus que la construction divisée en deux timelines qui s’entremêlent est follement originale. Ca aussi c’est du déjà vu. Cela crée en revanche un dynamisme toujours efficace. Le dialogue passé-présent apporte les roulements de tambour habituels, avec les révélations absolument bouleversifiantes... Ce qui m’a vraiment plu, au-delà de cette lecture facile mais efficace, c’est la légende de l’Homme poisson. Ca apporte vraiment une fraîcheur bienvenue. Une petite percée de merveilleux dans ce bouquin. Car tout un paquet de personnages sont convaincus mordicus que cette créature est bien réelle et agissent comme si. On a un peu l’impression d’être en dehors du monde réel. Les Reflets d’argent est alors un roman qui se situe parfois sur la limite des genres. Mais sans pour autant jouer vraiment là-dessus et dépasser la frontière. Je regrette que l’autrice n’ait pas exploité plus longuement et de manière plus approfondie cet aspect, qui aurait pu apporter beaucoup plus au roman.
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  • latina 21/10/2022
    Il était une fois une île… Une île où vivent trois ou quatre familles, une île où des secrets couvent, bien au chaud dans les fermes et les chaumières, une île où les épouses sont aimées tendrement ou très mal, une île où celui qu’on aime meurt, une île où les enfants rêvent d’histoires magiques, dont celle de l’Homme-Poisson qui se montre de temps en temps pour donner de l’espoir aux êtres vivants. Atmosphère feutrée, personnages secrets dont on suit les contours à travers leurs allées et venues sur la plage ou la lande, chagrins enfouis qui ressurgissent soudain, tout dans ce roman mène à l’introspection. Roman choral, mené par une femme, une jeune veuve au cœur meurtri, qui un jour se prend d’amour pour l’homme échoué sur le rivage. Culpabilité, souvenirs, fidélité, puissance du deuil… Tout m’est cher, mais malgré cela, l’ennui m’a guettée plus d’une fois. Beaucoup de redites lancinantes, énormément de personnages ayant chacun des rêves et des remords…Cela m’a été très difficile de suivre ces sinuosités obsédantes. Heureusement que l’arbre généalogique en début d’ouvrage m’a servi de pilier, mais que d’agacement de devoir sans cesse le consulter ! Malgré tout, je peux dire que j’ai aimé ce livre.... Il était une fois une île… Une île où vivent trois ou quatre familles, une île où des secrets couvent, bien au chaud dans les fermes et les chaumières, une île où les épouses sont aimées tendrement ou très mal, une île où celui qu’on aime meurt, une île où les enfants rêvent d’histoires magiques, dont celle de l’Homme-Poisson qui se montre de temps en temps pour donner de l’espoir aux êtres vivants. Atmosphère feutrée, personnages secrets dont on suit les contours à travers leurs allées et venues sur la plage ou la lande, chagrins enfouis qui ressurgissent soudain, tout dans ce roman mène à l’introspection. Roman choral, mené par une femme, une jeune veuve au cœur meurtri, qui un jour se prend d’amour pour l’homme échoué sur le rivage. Culpabilité, souvenirs, fidélité, puissance du deuil… Tout m’est cher, mais malgré cela, l’ennui m’a guettée plus d’une fois. Beaucoup de redites lancinantes, énormément de personnages ayant chacun des rêves et des remords…Cela m’a été très difficile de suivre ces sinuosités obsédantes. Heureusement que l’arbre généalogique en début d’ouvrage m’a servi de pilier, mais que d’agacement de devoir sans cesse le consulter ! Malgré tout, je peux dire que j’ai aimé ce livre. Il m’a tenu compagnie dix jours durant, et j’en ai même rêvé plusieurs nuits. Car on ne peut se soustraire au pouvoir mystérieux de l’île et de ses habitants, de cette mer enveloppante et de la lumière aux reflets d’argent.
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  • Melisende 25/09/2022
    Susan Fletcher m'a déjà enchantée l'année dernière avec son Bûcher sous la neige. Je ne doutais pas que ses Reflets d'argent me plairaient mais je n'imaginais pas à ce point… Quelle réussite ! Quelle émotion que ce roman ! Quel coup de poing en plein coeur ! A tel point qu'alors que je l'avais à peine terminé, j'avais déjà envie de m'y replonger afin de retrouver l'ambiance si particulière de cette petite île aux pouvoirs insoupçonnés… Un matin sur la rive, le jeune Sam découvre le corps d'un grand inconnu à la barbe et aux cheveux noirs. C'est l'élément qui, comme dans un conte, va venir perturber la petite vie bien rangée des habitants de l'île de Parla, surtout les membres de deux familles : les Bundy et les Lovegrove. Certains estiment que cet étranger est un danger, d'autres croient dur comme fer qu'il est l'homme-poisson des légendes et qu'il est justement là pour apporter espoir et changement… Ce qui est sûr c'est que dès son arrivée sur la plage de galets, tout se met à changer et plus rien ne sera comme avant. Qui est cet homme brun qui rappelle beaucoup trop douloureusement la disparition d'un fils quelques années plus tôt ? Que cache-t-il... Susan Fletcher m'a déjà enchantée l'année dernière avec son Bûcher sous la neige. Je ne doutais pas que ses Reflets d'argent me plairaient mais je n'imaginais pas à ce point… Quelle réussite ! Quelle émotion que ce roman ! Quel coup de poing en plein coeur ! A tel point qu'alors que je l'avais à peine terminé, j'avais déjà envie de m'y replonger afin de retrouver l'ambiance si particulière de cette petite île aux pouvoirs insoupçonnés… Un matin sur la rive, le jeune Sam découvre le corps d'un grand inconnu à la barbe et aux cheveux noirs. C'est l'élément qui, comme dans un conte, va venir perturber la petite vie bien rangée des habitants de l'île de Parla, surtout les membres de deux familles : les Bundy et les Lovegrove. Certains estiment que cet étranger est un danger, d'autres croient dur comme fer qu'il est l'homme-poisson des légendes et qu'il est justement là pour apporter espoir et changement… Ce qui est sûr c'est que dès son arrivée sur la plage de galets, tout se met à changer et plus rien ne sera comme avant. Qui est cet homme brun qui rappelle beaucoup trop douloureusement la disparition d'un fils quelques années plus tôt ? Que cache-t-il derrière son sourire, lui qui semble vouloir prendre la place du frère bien-aimé parti trop tôt ? Que peut-il apporter à la femme, à la tante, à la nièce de celui que tout le monde pleure encore malgré les années passées ? Le style est assez particulier. Très descriptif, les dialogues sont rares, les souvenirs nombreux. La narration passe d'un personnage à l'autre : la plupart racontés à la troisième personne du singulier ; une seule figure ayant le droit au « je » car c'est elle qui nous livre l'histoire, son histoire et celle des habitants de l'île… Les phrases sont souvent courtes mais parfois également longues de nombreuses images évocatrices. C'est lent, il ne se passe pas grand chose (vraiment, si vous êtes allergiques aux romans d'ambiance, passez votre chemin !) mais on est transporté sur cette petite île qu'on imagine sur la cote écossaise. On sent les embruns, l'humidité, le sel, on entend les mouettes, les moutons et les vagues qui se fracassent, on retrouve le goût du thé réconfortant et celui des gâteaux faits maison, on marche sur le sable, les galets et l'herbe verte, on caresse les palissades et les petites barrières qui clôturent les pâturages mais surtout… on voit les reflets de la lune sur l'eau et surtout sur la queue de l'homme-poisson. Au milieu des histoires de famille (parfois très dures), des disparitions, des drames, des amours indestructibles, des passés douloureux… on apprend à connaître chacun des membres de ces deux clans et tous prennent vie sous nos yeux de lecteur. On finit par les comprendre et par les aimer malgré leurs failles et leurs défauts. Très fort. Il est alors à la fois si dur de les quitter et en même temps, alors qu'on tourne la dernière page, on les salue avec tendresse, rassuré par le chemin parcouru, heureux de leur dénouement. C'est une magnifique histoire de deuil, de reconstruction et de résilience ; d'amour, de liens familiaux et d'espoir. C'était si beau. J'ai adoré et je le relirai, c'est sûr ! Les Reflets d'argent est sans doute une de mes plus belles lectures de l'année 2022 et monte directement sur le podium de mes lectures préférées « de tous les temps ». Il me reste dorénavant à découvrir les quelques autres romans de Susan Fletcher… j'ai hâte !
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  • ConfidencesLitteraires 10/11/2021
    Ce roman se passe de nos jours, sur une petite île battue par les vents où tout le monde se connaît et qui héberge mille contes et mythes. Les habitant.e.s sont hanté.e.s par leurs passés, leurs traumas, leurs deuils. L’apparition d’un mystérieux naufragé, objet de tous les fantasmes, va les amener à réfléchir, à réagir et à guérir. Dans cette atmosphère d’embruns où les nuits sont éclairées par la lueur argentée du phare qui tourne, immuable, chaque personnage va se confronter à lui-même et ses proches : oser se confier sur ses traumas d’enfance, dire pardon, se dégager de son sentiment de culpabilité, guérir de sa dépression. L’histoire de l’Homme-Poisson dure un mois. Les journées sont rythmées par autant de chapitres, qui s’ouvrent au petit matin et se terminent quand tout le monde s’endort, telle une vague, qui monte et qui descend. Des contes et des souvenirs s’intercalent parfois, pour donner encore plus de profondeur et de texture au récit. Cette histoire m’a emportée sans aucune difficulté. J’aurais pu rester bien plus longtemps auprès de Maggie, Tabitha, Sam, Leah, l’Homme-Poisson et le souvenir de Tom. J’étais tellement bien dans ces maisons chaleureuses, à observer les hautes herbes et à me promener sur les plages... Ce roman se passe de nos jours, sur une petite île battue par les vents où tout le monde se connaît et qui héberge mille contes et mythes. Les habitant.e.s sont hanté.e.s par leurs passés, leurs traumas, leurs deuils. L’apparition d’un mystérieux naufragé, objet de tous les fantasmes, va les amener à réfléchir, à réagir et à guérir. Dans cette atmosphère d’embruns où les nuits sont éclairées par la lueur argentée du phare qui tourne, immuable, chaque personnage va se confronter à lui-même et ses proches : oser se confier sur ses traumas d’enfance, dire pardon, se dégager de son sentiment de culpabilité, guérir de sa dépression. L’histoire de l’Homme-Poisson dure un mois. Les journées sont rythmées par autant de chapitres, qui s’ouvrent au petit matin et se terminent quand tout le monde s’endort, telle une vague, qui monte et qui descend. Des contes et des souvenirs s’intercalent parfois, pour donner encore plus de profondeur et de texture au récit. Cette histoire m’a emportée sans aucune difficulté. J’aurais pu rester bien plus longtemps auprès de Maggie, Tabitha, Sam, Leah, l’Homme-Poisson et le souvenir de Tom. J’étais tellement bien dans ces maisons chaleureuses, à observer les hautes herbes et à me promener sur les plages humides espérant trouver un trésor, coquillages ou objets abandonnés par les flots. C’est un roman sur le deuil et sur la force des histoires auxquelles on croit. C’est un superbe hommage aux bienfaits de la fiction sur l’esprit.
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