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Les rémunérations obscènes
Le scandale des hauts revenus en France
Collection : ZONES
Date de parution : 07/06/2012
Éditeurs :
La Découverte

Les rémunérations obscènes

Le scandale des hauts revenus en France

Collection : ZONES
Date de parution : 07/06/2012

Cet essai vif et documenté met à jour l'ampleur des rémunérations obscènes en France. Contre les économistes qui prétendent les justifier au prix de contorsions sur le thème de la concurrence, il s'intéresse aux réactions de l'opinion publique et aux réactions « morales » comme ferment d'une force politique de contestation. Une question centrale dans la future campagne électorale. 

Les rémunérations – salaires, bonus, stock-options, retraites « chapeau », Golden hello – flambent aux sommets de la pyramide sociale. Régulièrement, la presse se penche sur ces « très hauts...

Les rémunérations – salaires, bonus, stock-options, retraites « chapeau », Golden hello – flambent aux sommets de la pyramide sociale. Régulièrement, la presse se penche sur ces « très hauts revenus », offrant à l’homme ordinaire un aperçu du monde des « surhommes » du capitalisme moderne. Et, en janvier...

Les rémunérations – salaires, bonus, stock-options, retraites « chapeau », Golden hello – flambent aux sommets de la pyramide sociale. Régulièrement, la presse se penche sur ces « très hauts revenus », offrant à l’homme ordinaire un aperçu du monde des « surhommes » du capitalisme moderne. Et, en janvier 2010, le président Barack Obama demandait – en vain – que Wall Street cesse de verser des « bonus obscènes » aux banquiers, alors que la crise de 2008 a plongé dans la misère des millions d’Américains.
Dans cet essai vif et documenté, Philippe Steiner met à jour l’ampleur de ces rémunérations obscènes. Il montre comment les économistes prétendent en expliquer la formation, au prix de contorsions compliquées sur le thème de la concurrence. Et, à partir de la vision alternative que propose la sociologie, il s’intéresse aux réactions de l’opinion publique face aux informations médiatiques. Les réactions morales ne seraient-elles que l’expression de la méconnaissance des « lois de l’économie mondialisée » ? La manifestation pathétique de l’impuissance ? Ou plutôt le ferment d’une force politique de contestation, tant les rémunérations ont partie liée à un mouvement profond du capitalisme financier contemporain, creusant toujours plus les inégalités économiques ?

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EAN : 9782355220470
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 144
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355220470
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 144
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Arthemyce 15/02/2018
    Entammé et terminé dans la soirée, ce livre d'environ 130 pages se lit très bien et est très accessible. Bien que plus tout récent (2011), les faits et chiffres (ainsi que les personalités) mentionnés sont encore bien présents à l'esprit. Mais ce qui frappe, d'entrée de jeu, ce sont surtout les écarts entre les préjugés des classes moyenne et populaire à l'égard des montants obscènes des rémunérations des "grands patrons" (d'industries et encore plus des banques) et la réalité. Une fois ces cachets faramineux contextualisés, l'auteur s'attaque, avec l'aide précieuse de la Sociologie, à démonter une à une toutes les justifications de comptoirs et argumentaires biaisés allègrement servis par des bénéficiaires en total décalage avec le monde de l'économie "normale". Il décrpyte les mécanismes de levier s'afférant, par "comparaison positive", à faire monter continuellement les enchères. Ces enchères, l'auteur en expose les biais, démontre l'irrationalité de l'appât du gain et expose des stratégies qui, en hauts-lieux du capitalisme, sont en totale contradiction avec l'idée même de concurrence. Qu'il s'agisse de l'industrie ou du secteur financier, les montants mirobolants des salaires, bonus, etc... ne sont en réalité soumis qu'à l'approbation complice d'un entre-soi de classe dont les décisions sont d'avantage liées à l'image qu'elles renvoient (celle du dirigeant sélectionné : en tant que "surhomme" - celle de l'entreprise : en tant que "suppérieure à la moyenne") qu'à la performance effective des-dits surhommes. Preuve en chiffres, notamment dans le secteur bancaire pendant la crise, où, malgré une gestion ostensiblement et irréfutablement médiocre, les bonus n'ont été ni remboursés, ni supprimés, mais au contraire, ont pour la plupart progressé de plus belle, au frais de l'état suite aux différents plans de sauvetage (et donc du contribuable). Rien de nouveau sous le soleil, pour qui s'intéresse un minimum à l'actualité avec un prisme critique, toutefois : les anecdotes sont édifiantes, l'analyse claire et juste et le ton, loin d'être indulgent, n'est pour autant pas virulent ce qui fait de l'ouvrage une lecture agréable malgré l'âpre réalité qu'elle contribue à exposer.Entammé et terminé dans la soirée, ce livre d'environ 130 pages se lit très bien et est très accessible. Bien que plus tout récent (2011), les faits et chiffres (ainsi que les personalités) mentionnés sont encore bien présents à l'esprit. Mais ce qui frappe, d'entrée de jeu, ce sont surtout les écarts entre les préjugés des classes moyenne et populaire à l'égard des montants obscènes des rémunérations des "grands patrons" (d'industries et encore plus des banques) et la réalité. Une fois ces cachets faramineux contextualisés, l'auteur s'attaque, avec l'aide précieuse de la Sociologie, à démonter une à une toutes les justifications de comptoirs et argumentaires biaisés allègrement servis par des bénéficiaires en total décalage avec le monde de l'économie "normale". Il décrpyte les mécanismes de levier s'afférant, par "comparaison positive", à faire monter continuellement les enchères. Ces enchères, l'auteur en expose les biais, démontre l'irrationalité de l'appât du gain et expose des stratégies qui, en hauts-lieux du capitalisme, sont en totale contradiction avec l'idée même de concurrence. Qu'il s'agisse de l'industrie ou du secteur financier, les montants mirobolants des salaires, bonus, etc... ne sont en réalité soumis qu'à l'approbation complice d'un entre-soi de classe dont les décisions sont d'avantage liées à l'image qu'elles renvoient...
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