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Les sacrifiés
Date de parution : 19/04/2012
Éditeurs :
Belfond

Les sacrifiés

Date de parution : 19/04/2012

S’inspirant d’un fait-divers qui a défrayé la chronique au début du XXe siècle, l’auteur met à nu avec une modernité implacable les rouages de la passion amoureuse et de la...

S’inspirant d’un fait-divers qui a défrayé la chronique au début du XXe siècle, l’auteur met à nu avec une modernité implacable les rouages de la passion amoureuse et de la manipulation féminine. Un roman époustouflant, de la Malaisie coloniale aux États-Unis des années 1950, en passant par Londres et l’Argentine. 

Une...

S’inspirant d’un fait-divers qui a défrayé la chronique au début du XXe siècle, l’auteur met à nu avec une modernité implacable les rouages de la passion amoureuse et de la manipulation féminine. Un roman époustouflant, de la Malaisie coloniale aux États-Unis des années 1950, en passant par Londres et l’Argentine. 

Une mère parfaite, deux filles, un mari, un amant. Cinq vies marquées par le mensonge, la trahison, le meurtre.

États-Unis, juin 1954. Un vieil homme se fait renverser par une voiture. Refusant la thèse de l’accident, ses deux filles se penchent sur le trouble passé de leur mère, Ethel Proudlock, une Anglaise de Malaisie britannique accusée autrefois du meurtre de son amant et condamnée à mort par le sultan de Selangor, avant d’être graciée.

Cette quête de vérité vertigineuse nous emmène des coulisses de la bonne société britannique de l’Empire des Indes à la côte est des États-Unis dans les années cinquante. S’inspirant de l’« affaire Proudlock », un fait-divers qui défraya la chronique en 1911 et inspira Somerset Maugham qui écrivit alors sa célèbre nouvelle, La Lettre, l’auteur met à nu avec une modernité implacable les rouages de la passion amoureuse et de la manipulation féminine. De non-dits en révélations effroyables, les personnages vont sombrer dans la folie et le lecteur, tour à tour séduit et trompé, comprendra dans un ultime rebondissement qu’il a été lui aussi pris dans les rets vénéneux d’Ethel, une femme amoureuse sublime dans sa splendeur et sa cruauté. Époustouflant !

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EAN : 9782714447050
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714447050
Façonnage normé : EPUB2
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mjaubrycoin 04/06/2016
    Dans la Malaisie du début du 20e me siècle, une jeune femme anglaise de la bonne société coloniale tue un homme qui selon elle, avait tenté de la violer. Condamnée à mort, elle est ensuite graciee par le Sultan et elle rentre an Angleterre. Ce fait divers historique à laisse des traces dans la mémoire collective puisqu'on en parle encore dans les années 1980 période à laquelle la journaliste Juliette Morillon vient vivre en Malaisie à Juan à Lump ur. Fascinée par ce récit, elle décide de donner vie à son héroïne en imaginant une histoire pleine de rebondissements inattendus qui se révèle parfaitement crédible. Elle en profite pour brosser un portrait sans concession de cette société coloniale avec ses non dits et ses archaïsmes, son racisme érigé en système de gouvernance sociale ainsi que son profond mépris pour les femmes. Dieu sait qu'il en faudra de la ténacité à Ethel l'héroïne de cette histoire pour mener la vie qu'elle a choisi avec l'homme qu'elle aime et pour cela elle ira vraiment très loin... Les sacrifiés ce sont tous ceux qu'elle a laissés sur le bord de sa route personnelle, son premier mari toujours désespère dans son exil argentin, ses deux filles réunies autour du cercueil du second époux victime d'un chauffard (ou plutôt de son passé?), et peut être même ce fils disparu... Une intrigue intelligente avec des révélations savamment distillées tout au long du récit qui se déroule sur deux périodes, celle du crime , du procès et de leur contexte et celle de la mort du père et des mystères qui l'entourent. Hautement recommandable Dans la Malaisie du début du 20e me siècle, une jeune femme anglaise de la bonne société coloniale tue un homme qui selon elle, avait tenté de la violer. Condamnée à mort, elle est ensuite graciee par le Sultan et elle rentre an Angleterre. Ce fait divers historique à laisse des traces dans la mémoire collective puisqu'on en parle encore dans les années 1980 période à laquelle la journaliste Juliette Morillon vient vivre en Malaisie à Juan à Lump ur. Fascinée par ce récit, elle décide de donner vie à son héroïne en imaginant une histoire pleine de rebondissements inattendus qui se révèle parfaitement crédible. Elle en profite pour brosser un portrait sans concession de cette société coloniale avec ses non dits et ses archaïsmes, son racisme érigé en système de gouvernance sociale ainsi que son profond mépris pour les femmes. Dieu sait qu'il en faudra de la ténacité à Ethel l'héroïne de cette histoire pour mener la vie qu'elle a choisi avec l'homme qu'elle aime et pour cela elle ira vraiment très loin... Les sacrifiés ce sont tous ceux qu'elle a laissés sur le bord de sa route personnelle, son premier mari toujours désespère dans son exil argentin, ses deux filles...
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  • Annette55 14/08/2014
    Voici un roman surprenant, dérangeant,attachant,déroutant,qui nous transporte à travers le temps de 1907à 1954 et même 1969. Nous voyageons à travers le Monde, de chapitre en chapitre, Malaisie,Asie,Londres,Amérique du Sud,White Chapel: Connecticut,Cruz Chica: Argentine,prison de Pudu à Kuala Lumpur...... Ou le destin contrarié d'une famille hors norme, mystérieuse, vénéneuse, une quête de vérité voulue par Juliette Morillot qui a vécu quelques années à Kuala Lumpur et s'est inspirée d'une histoire vraie, résoudre l'énigme du meurtre commis par une femme pour son amant....en 1911, grâciée à l'époque par le sultan car elle était de nationalité anglaise.... Un vieil homme, Jasper Proudlock,se fait renverser par une voiture en août 1954:ses deux filles Vivian et Dorothy refusent la thése de l'accident et se penchent brutalement sur le passé trouble,d'Ethel, leur mère, accusée en son temps et grâciée, : un fait divers repris par Somerset Maugham qui écrivit la nouvelle : La Lettre... C'est le portrait d'une femme fatale, comédienne, amoureuse de sa beauté sensuelle, menteuse, meurtrière....... sans remords ,en toute inconscience,ne pensant qu'à son plaisir, dotée d'une réelle perversité, d'un égocentrisme exacerbé....une manipulatrice .... La tenue du roman est d'une virtuosité implacable qui va de non dits, de dissimulations, de faux semblants(les mots crépitent comme des flashes éclairant les inconscients complexes de la meurtrière, son mari, son amant,ses filles survivantes puisqu'elle n'hésitera pas à sacrifier son petit garçon Bobby...) en révélations effroyables: chocs à l'extrême fin qui nous laisseront,nous, lecteurs,heurtés, dérangés,presque trompés par rapport à toute l'histoire.... Une histoire peu commune faite de secrets , de secrets, jusqu'au suicide et à la folie...Les sacrifiés...Quoi!...difficile d'en dire plus..j'en dirais trop.... À la fin le lecteur se sent séduit mais trompé, je le redis mais c'était sans doute la volonté de madame Juliette Morillot,dont je n'ai lu que cette œuvre! Voici un roman surprenant, dérangeant,attachant,déroutant,qui nous transporte à travers le temps de 1907à 1954 et même 1969. Nous voyageons à travers le Monde, de chapitre en chapitre, Malaisie,Asie,Londres,Amérique du Sud,White Chapel: Connecticut,Cruz Chica: Argentine,prison de Pudu à Kuala Lumpur...... Ou le destin contrarié d'une famille hors norme, mystérieuse, vénéneuse, une quête de vérité voulue par Juliette Morillot qui a vécu quelques années à Kuala Lumpur et s'est inspirée d'une histoire vraie, résoudre l'énigme du meurtre commis par une femme pour son amant....en 1911, grâciée à l'époque par le sultan car elle était de nationalité anglaise.... Un vieil homme, Jasper Proudlock,se fait renverser par une voiture en août 1954:ses deux filles Vivian et Dorothy refusent la thése de l'accident et se penchent brutalement sur le passé trouble,d'Ethel, leur mère, accusée en son temps et grâciée, : un fait divers repris par Somerset Maugham qui écrivit la nouvelle : La Lettre... C'est le portrait d'une femme fatale, comédienne, amoureuse de sa beauté sensuelle, menteuse, meurtrière....... sans remords ,en toute inconscience,ne pensant qu'à son plaisir, dotée d'une réelle perversité, d'un égocentrisme exacerbé....une manipulatrice .... La tenue du roman est d'une virtuosité implacable qui va de non dits, de dissimulations, de faux semblants(les mots crépitent comme des flashes éclairant...
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  • Lizouzou 03/11/2012
    En 1954, Dorothy et Vivian assistent à l'enterrement de leur père Jasper Proudlock. Dorothy est convaincue que son père n'est pas mort d'un banal accident de la route, elle se met donc à fouiller dans les souvenirs de sa famille, plus particulièrement dans le passé plus que douteux de sa mère Ethel Proudlock... Finalement mon résumé en dit peu, je vous laisse la peine ou le plaisir d'en découvrir un peu plus en lisant ce livre ! ^^ Vous l'aurez compris, ce livre regorge de secrets de famille, de souvenirs et de faits peu communs : de l'infidélité, des meurtres, des secrets, des secrets et encore des secrets ! Rien que ça ! L'auteure s'est inspirée d'un fait réel qui c'est passé en Malaisie dans les années 1910, à savoir le meurtre d'un homme par sa soit-disant amante et qui aurait été gracié par le sultan grâce à sa nationalité anglaise. Le film "La lettre" s'en est d'ailleurs inspiré également. On en parle dans ce roman. Dans sa préface, l'auteure insiste bien sur le fait qu'il s'agit de sa propre version, il faut donc comprendre que ce roman comporte donc une part de réel mais aussi une part de fiction. Pour ma part, j'ai été parfois surprise des réactions de certains personnages, ce qui m'a amené à trouver quelques passages peu crédibles. Dans ces conditions, il devient difficile pour moi d'apprécier ces personnages même si l'histoire reste bien construite et est assez prenante. La fin est pleine de rebondissements, le lecteur apprend quasi tout d'un coup, on en ressort donc assez dérangé, autant par l'accumulation d'infos que par leur signification ! Une fin peut-être un peu trop rapide comparé à la mise en place de l'histoire. Une histoire qui reste agréable mais dont on ressort forcément un peu dérangé... En 1954, Dorothy et Vivian assistent à l'enterrement de leur père Jasper Proudlock. Dorothy est convaincue que son père n'est pas mort d'un banal accident de la route, elle se met donc à fouiller dans les souvenirs de sa famille, plus particulièrement dans le passé plus que douteux de sa mère Ethel Proudlock... Finalement mon résumé en dit peu, je vous laisse la peine ou le plaisir d'en découvrir un peu plus en lisant ce livre ! ^^ Vous l'aurez compris, ce livre regorge de secrets de famille, de souvenirs et de faits peu communs : de l'infidélité, des meurtres, des secrets, des secrets et encore des secrets ! Rien que ça ! L'auteure s'est inspirée d'un fait réel qui c'est passé en Malaisie dans les années 1910, à savoir le meurtre d'un homme par sa soit-disant amante et qui aurait été gracié par le sultan grâce à sa nationalité anglaise. Le film "La lettre" s'en est d'ailleurs inspiré également. On en parle dans ce roman. Dans sa préface, l'auteure insiste bien sur le fait qu'il s'agit de sa propre version, il faut donc comprendre que ce roman comporte donc une part de réel mais aussi une part de fiction. Pour ma...
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  • sylire 28/10/2012
    En s'inspirant d'un fait divers datant des années 1910, dont elle a eu connaissance en séjournant en Malaisie, Juliette Morillot a eu l'idée d' écrire ce roman à la fois passionnant et dérangeant. Elle ne prétend pas reconstituer la vérité des faits mais seulement tenter de s'approcher au plus près de la personnalité de l'héroine. Le fait divers qui a défrayé la chronique est le meutre de son amant par une jeune femme britanique. Condamnée à mort, elle a été graciée. Elle a alors quitté La Malaisie pour la Grande Bretagne. Bien des années plus tard, à l'occasion du décès de son mari, ses filles sont confrontées au passé trouble de leur mère, dont elles ignoraitent tout. Peu à peu, la personnalité de leur mère leur apparait, ainsi que le mal qu'elle a fait autour d'elle. La vérité est absolument terrifiante... Comme je l'ai dit au début de ce billet, ce livre est dérangeant car il est impossible de s'attacher à l'héroine ou de lui trouver des circonstances atténuantes. Sa cruauté prend sans doute racine dans sa propre enfance mais elle est inexcusable. Ses filles découvrent avec sidération que leur mère est un monstre se cachant sous une apparence de femme presque modèle, un monstre qui a gaché leur vie, elle le comprenne trop tard. La construction du roman est complexe mais très bien menée, à la manière d'un thriller psychologique. Une fois commencé, je ne l'ai plus laché. J'en suis sortie un peu sonnée avec des interrogations. Cette femme souffrait certainement d'une pathologie mentale mais que penser de certaines personnes de son entourage ont fermé les yeux ? Un roman à la fois dérangeant et passionnant... En s'inspirant d'un fait divers datant des années 1910, dont elle a eu connaissance en séjournant en Malaisie, Juliette Morillot a eu l'idée d' écrire ce roman à la fois passionnant et dérangeant. Elle ne prétend pas reconstituer la vérité des faits mais seulement tenter de s'approcher au plus près de la personnalité de l'héroine. Le fait divers qui a défrayé la chronique est le meutre de son amant par une jeune femme britanique. Condamnée à mort, elle a été graciée. Elle a alors quitté La Malaisie pour la Grande Bretagne. Bien des années plus tard, à l'occasion du décès de son mari, ses filles sont confrontées au passé trouble de leur mère, dont elles ignoraitent tout. Peu à peu, la personnalité de leur mère leur apparait, ainsi que le mal qu'elle a fait autour d'elle. La vérité est absolument terrifiante... Comme je l'ai dit au début de ce billet, ce livre est dérangeant car il est impossible de s'attacher à l'héroine ou de lui trouver des circonstances atténuantes. Sa cruauté prend sans doute racine dans sa propre enfance mais elle est inexcusable. Ses filles découvrent avec sidération que leur mère est un monstre se cachant sous une apparence...
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  • Sharon 20/09/2012
    Ce livre est bien écrit, le récit est solidement construit. Non, ce n’est pas une erreur si je m’arrête ainsi, sur ce court éloge. Je n’ai pas aimé ce livre, je n’ai pas aimé son héroïne poisseuse et sans charisme, je n’ai aimé aucun de ses personnages. Point n’est besoin de ressentir de l’empathie pour un personnage pour le trouver remarquable. Dans ce récit, j’ai trouvé tous les personnages mesquins, étriqués. Même Vivian est oubliable car elle n’a rien de remarquable. J’aurai aimé que l’héroïne soit autre, flamboyante, passionnée. Elle est manipulatrice, certes, mais à sa petite échelle. J’ai envie de dire qu’elle a réussi de cruels tours de passe-passe, à son profit, sans jamais s’élever au-delà de sa médiocrité. Aucune sublimation de sa condition, aucune révolte bouleversante : il ne faut pas confondre grandiloquence et grandiose. Ethel passe sa vie à se mettre en scène, devant un publique toujours choisi. Elle sait très bien s’adapter pour chacun de ses spectateurs. Ce choix de vie est sans doute à rechercher dans cette mascarade que fut son enfance. Son éducation l’a parfaitement formaté, l’aidant à se servir des pires situations, tout en reproduisant les comportements dont elle a souffert – en toute connaissance de cause. La lecture des Sacrifiés ne fut pas une déception, non, j’ai assisté à un exercice de style, une variation sur un fait divers qui ne m’a pas convaincue.Ce livre est bien écrit, le récit est solidement construit. Non, ce n’est pas une erreur si je m’arrête ainsi, sur ce court éloge. Je n’ai pas aimé ce livre, je n’ai pas aimé son héroïne poisseuse et sans charisme, je n’ai aimé aucun de ses personnages. Point n’est besoin de ressentir de l’empathie pour un personnage pour le trouver remarquable. Dans ce récit, j’ai trouvé tous les personnages mesquins, étriqués. Même Vivian est oubliable car elle n’a rien de remarquable. J’aurai aimé que l’héroïne soit autre, flamboyante, passionnée. Elle est manipulatrice, certes, mais à sa petite échelle. J’ai envie de dire qu’elle a réussi de cruels tours de passe-passe, à son profit, sans jamais s’élever au-delà de sa médiocrité. Aucune sublimation de sa condition, aucune révolte bouleversante : il ne faut pas confondre grandiloquence et grandiose. Ethel passe sa vie à se mettre en scène, devant un publique toujours choisi. Elle sait très bien s’adapter pour chacun de ses spectateurs. Ce choix de vie est sans doute à rechercher dans cette mascarade que fut son enfance. Son éducation l’a parfaitement formaté, l’aidant à se servir des pires situations, tout en reproduisant les comportements dont elle a souffert – en toute connaissance de...
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