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Les saisons et les jours
Michèle Valencia (traduit par), Elizabet Fox-Genovese (postface de)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 24/03/2022
Éditeurs :
Belfond
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Les saisons et les jours

Michèle Valencia (traduit par), Elizabet Fox-Genovese (postface de)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 24/03/2022
Un classique américain méconnu, prix Pulitzer en 1934. « Le plus grand livre sur le Sud et ses habitants », dixit Margaret Mitchell, paru juste avant Autant en emporte le vent, dont il est en quelque sorte le pendant, Les Saisons et les jours ont connu un succès énorme aux États-Unis où il est aujourd’hui étudié dans les écoles.
« Le plus grand livre sur le Sud et ses habitants. »
Margaret Mitchell, Autant en emporte le vent
 
Porté par la grâce de son écriture, un roman naturaliste d’une grande beauté, hymne à...
« Le plus grand livre sur le Sud et ses habitants. »
Margaret Mitchell, Autant en emporte le vent
 
Porté par la grâce de son écriture, un roman naturaliste d’une grande beauté, hymne à la vie pastorale, au courage d’une mère, à la patience et à la foi irréductible de ces fermiers blancs du...
« Le plus grand livre sur le Sud et ses habitants. »
Margaret Mitchell, Autant en emporte le vent
 
Porté par la grâce de son écriture, un roman naturaliste d’une grande beauté, hymne à la vie pastorale, au courage d’une mère, à la patience et à la foi irréductible de ces fermiers blancs du Vieux Sud, trop pauvres pour posséder leur terre ; une œuvre poétique et bouleversante, rythmée par les naissances, les saisons, les drames et les joies.
 
Prix Pulitzer 1934, Les Saisons et les jours ont connu un succès colossal aux États-Unis, avec pas moins de trente-sept réimpressions de la première édition. Paru en France en 1935, ce livre culte est à redécouvrir.
 
 
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EAN : 9782714498199
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
Belfond
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EAN : 9782714498199
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • GoodBooksGoodFriends 19/10/2023
    Quelle belle idée de rééditer ce roman, un peu oublié, qui a pourtant reçu le Prix Pulitzer en 1934 ! Il a malheureusement été éclipsé par Autant en emporte le vent, qui a reçu cette même distinction à peine trois ans plus tard, en 1937. Et pourtant, avoir lu l'un ne dispense pas de lire l'autre, au contraire ils me paraissent complémentaires. Dans Les Saisons et les jours, nous accompagnons Cean, une jeune fermière de Géorgie, du jour de son mariage avec Lonzo jusqu'à une vingtaine d'années (et beaucoup d'enfants) plus tard. La parole est donnée à ces Blancs du Sud, plutôt pauvres, à la merci de la nature pour assurer leur subsistance, pour qui la vie consiste à travailler la terre en vue d'aller une fois par an échanger le surplus de leurs récoltes contre quelques objets de luxe. Entre deux voyages sur la Côte, des mariages, des naissances, des décès, des accidents, le cycle naturel de la vie... La postface souligne le travail de recherche de Caroline Miller pour faire résonner ces voix. Car faute d'argent et d'éducation, les paysans pauvres du Sud n'ont pas laissé beaucoup de témoignages. Et en effet, j'ai été touchée par Cean dont la voix sonne très juste, très sincère, ainsi que par le réalisme de ces pages. La nature apparait ici fourmillante, odorante, bruyante, accueillante ou dangereuse et les descriptions sont extrêmement vivantes. Il y a également un côté romanesque non négligeable et je me suis vite attachée à ces personnages dont le chemin semble tracé d'avance mais qui ont des leurs propres rêves. Une belle découverte qui donne une autre image du Sud américain que celle qu'on a l'habitude de lire ou de voir.Quelle belle idée de rééditer ce roman, un peu oublié, qui a pourtant reçu le Prix Pulitzer en 1934 ! Il a malheureusement été éclipsé par Autant en emporte le vent, qui a reçu cette même distinction à peine trois ans plus tard, en 1937. Et pourtant, avoir lu l'un ne dispense pas de lire l'autre, au contraire ils me paraissent complémentaires. Dans Les Saisons et les jours, nous accompagnons Cean, une jeune fermière de Géorgie, du jour de son mariage avec Lonzo jusqu'à une vingtaine d'années (et beaucoup d'enfants) plus tard. La parole est donnée à ces Blancs du Sud, plutôt pauvres, à la merci de la nature pour assurer leur subsistance, pour qui la vie consiste à travailler la terre en vue d'aller une fois par an échanger le surplus de leurs récoltes contre quelques objets de luxe. Entre deux voyages sur la Côte, des mariages, des naissances, des décès, des accidents, le cycle naturel de la vie... La postface souligne le travail de recherche de Caroline Miller pour faire résonner ces voix. Car faute d'argent et d'éducation, les paysans pauvres du Sud n'ont pas laissé beaucoup de témoignages. Et en effet, j'ai été touchée par Cean dont la voix sonne très juste, très sincère,...
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  • La_miss_qui_lit 06/10/2023
    Aujourd'hui je vous donne mon avis pour un roman historique écrit en 1930 et primé par le prix Pulitzer . Je remercie Netgalley pour la lecture de ce livre qualifié de Vintage sur la couverture. Il raconte la vie simple de fermiers, croyants , au début du 19eme siècle en Amérique . Nous y découvrons la vie dure de ces gens qui triment du matin au soir , reconnaissant pour la nature qui les nourrit . Leur foi est très présente et rythme les saisons et leurs vies malgré toutes les vicissitudes. Le premier tiers du livre ,je me suis dit que le livre serait long. Et puis , je me suis prise d'affection pour les personnages. Notamment pour Cean ,une jeune femme dont nous découvrons son enfance jusqu'à sa vieillesse. Une femme exemplaire et courageuse . Comme les autres membres de sa famille . Leur quotidien dans cette région dure nous plonge dans une authenticité frappante . La description profonde des personnages et de leurs états d'âme m'ont vraiment touchée. Particulièrement les liens entre les enfants et leurs parents . Une belle lecture !
  • steph_bookin 05/10/2023
    Il s'est produit des choses folles pendant ma lecture de ce superbe roman de Caroline Miller : d'abord, j'ai été prise d'une envie furieuse de baratter du beurre, de semer du maïs, et de confectionner avec mes petits doigts des vêtements pour l'hiver qui approche. Et puis, j'ai ai presque été tentée de me procurer du saindoux pour fabriquer mes propres chandelles... Que mes proches se rassurent, je vais mieux maintenant! L'écriture de Caroline Miller a ce pouvoir incroyable, celui de faire surgir en une succession de tableaux vivants la vie et la labeur de ces familles de paysans blancs du milieu du XIXe siècle. En plein cœur de la Géorgie, nous découvrons avec une fascination inattendue l'énergie, la force, l'humilité de ces hommes et de ces femmes qui exploitent la terre et assurent la subsistance des leurs. Les femmes surtout y sont impressionnantes, Cean et Margot en tête. Les amours, les coups du sort, les naissances, les deuils,...les saisons se succèdent, semblables et pourtant si différentes, creusant jour après jour, le sillon d'une vie, et donnant à ce récit une portée universelle. L'attention à la nature et à ses changements y est également remarquable. Caroline Miller décrit avec beaucoup d'empathie, de dignité et de poésie les heurs et malheurs de ces fermiers blancs. C'est d'un réalisme saisissant, et la narration est très habile. Le succès public fut retentissant pour cette autrice géorgienne, récompensée rapidement par le Pulitzer en 1934. J'ai adoré cette lecture, très bien contextualisée par la postface d'Elisabeth Fox-Genovese qui permet notamment de comprendre le rapport entre Caroline Miller et l'autre grande autrice géorgienne, Margaret Mitchell, prix Pulitzer en 1938 à son tour. Un roman culte, à (re)découvrir dans la très belle collection Belfond Vintage. Il s'est produit des choses folles pendant ma lecture de ce superbe roman de Caroline Miller : d'abord, j'ai été prise d'une envie furieuse de baratter du beurre, de semer du maïs, et de confectionner avec mes petits doigts des vêtements pour l'hiver qui approche. Et puis, j'ai ai presque été tentée de me procurer du saindoux pour fabriquer mes propres chandelles... Que mes proches se rassurent, je vais mieux maintenant! L'écriture de Caroline Miller a ce pouvoir incroyable, celui de faire surgir en une succession de tableaux vivants la vie et la labeur de ces familles de paysans blancs du milieu du XIXe siècle. En plein cœur de la Géorgie, nous découvrons avec une fascination inattendue l'énergie, la force, l'humilité de ces hommes et de ces femmes qui exploitent la terre et assurent la subsistance des leurs. Les femmes surtout y sont impressionnantes, Cean et Margot en tête. Les amours, les coups du sort, les naissances, les deuils,...les saisons se succèdent, semblables et pourtant si différentes, creusant jour après jour, le sillon d'une vie, et donnant à ce récit une portée universelle. L'attention à la nature et à ses changements y est également remarquable. Caroline Miller décrit avec beaucoup d'empathie, de dignité et...
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  • latina 01/04/2023
    Vous connaissez « Autant en emporte le vent », de Margaret Mitchell ? Ce roman se passe dans le Sud profond des Etats-Unis, aux alentours de la guerre de Sécession. En fait, il a été écrit peu après « Les saisons et les jours » qui a connu un succès exemplaire à son époque (1934). Encore une femme-auteure, encore le Sud, encore le 19e siècle. Mais la comparaison s’arrête là. Car si Margaret Mitchell décrit le monde des nantis, des Blancs riches ayant une multitude d’esclaves, ici c’est le contraire : dans la famille Carver (dont on va détailler tous les membres, en particulier la fille, Cean), ils doivent tous travailler dur pour s’implanter de façon durable dans cette Géorgie pas très hospitalière, où les serpents grouillent, où les années de sécheresse anéantissent jusqu’au plus petit brin d’herbe, où les incendies sont meurtriers, où il n’y a pas âme humaine à dix kilomètres à la ronde. Les femmes accouchent seules, avec l’aide de leur mari ou de leur mère/sœur/belle-sœur. Elles ont une tripotée d’enfants pendus à leurs basques, leur mari étant parti aux champs ou à la Côte, à plus d’une centaine de kilomètres, pour vendre leurs récoltes et les objets qu’ils ont fabriqués. Et puis la mort rôde et emporte beaucoup d’enfants… Bref, c’est un monde âpre que dépeint Caroline Miller, à coups de descriptions très fréquentes et détaillées. A vrai dire, si les romans historiques m’intéressent énormément, j’ai été rebutée par ces descriptions : le travail à la ferme, les alentours de la ferme, les pièces de la maison… A la longue, je passais même des pages tellement ça me semblait fastidieux. Et pourtant, je reconnais que je suis sortie de cet univers avec davantage de connaissances sur la vie de ces Blancs pauvres, pour lesquels les esclaves noirs sont de parfaits inconnus. J’ai suivi aussi avec sollicitude le trajet de la pauvre Cean, qui a tant et tant d’enfants et qui en perd aussi quelques-uns avec un désespoir immense, mais qui garde un caractère d’acier. Quelle femme ! Le roman traite beaucoup de la mort, celle des parents, des maris, des enfants ; de la pauvreté, du travail, des relations familiales, de l’amour, du couple. La vie, quoi, celle qui s’écoule tout au long des saisons et des jours… Vous connaissez « Autant en emporte le vent », de Margaret Mitchell ? Ce roman se passe dans le Sud profond des Etats-Unis, aux alentours de la guerre de Sécession. En fait, il a été écrit peu après « Les saisons et les jours » qui a connu un succès exemplaire à son époque (1934). Encore une femme-auteure, encore le Sud, encore le 19e siècle. Mais la comparaison s’arrête là. Car si Margaret Mitchell décrit le monde des nantis, des Blancs riches ayant une multitude d’esclaves, ici c’est le contraire : dans la famille Carver (dont on va détailler tous les membres, en particulier la fille, Cean), ils doivent tous travailler dur pour s’implanter de façon durable dans cette Géorgie pas très hospitalière, où les serpents grouillent, où les années de sécheresse anéantissent jusqu’au plus petit brin d’herbe, où les incendies sont meurtriers, où il n’y a pas âme humaine à dix kilomètres à la ronde. Les femmes accouchent seules, avec l’aide de leur mari ou de leur mère/sœur/belle-sœur. Elles ont une tripotée d’enfants pendus à leurs basques, leur mari étant parti aux champs ou à la Côte, à plus d’une centaine de kilomètres, pour vendre leurs récoltes et les objets...
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  • sweetie 06/12/2022
    L’autonomie alimentaire, c’était plus qu’un concept au milieu du XIXe siècle dans les hameaux ruraux de la Georgie, il y allait de la survie des familles venues coloniser le territoire « racheté » aux Amérindiens par le gouvernement américain. Prix Pulitzer 1934, le roman ramène du passé l’existence de ces gens vivant en autarcie autour d’un lopin de terre à cultiver, loin de la civilisation côtière et de tous les bourdonnements sociétaux. « Les choses s’enchaînaient comme des perles de bois régulièrement espacées, enfilées sur un cordonnet de coton. » Semailles, labours, traite des vaches, boucherie, tannage de peaux, confection de chaussures, tissage de la laine, fabrication du savon, barattage du beurre, pelleterie (ours noir, opossum gris, loup, renard roux, lapin) , apiculture, ébénisterie, culture du coton, du maïs et de la canne à sucre, élevage de cochons, de poules, d’oies, de pintades, cueillette de petits fruits sauvages, récolte et conserves, tout représentait un labeur incessant et exigeait une force de caractère qui venait avec les tâches à accomplir. Caroline Miller raconte cette vie austère qui clouait sur place ceux et celles qui s’y engageaient, contraints par les nombreuses bouches à nourrir et l’implacabilité du temps qui passe. Les saisons et les jours, c’est un roman d’atmosphère qu’on se doit de lire lentement et d’en apprécier la force tranquille. L’autonomie alimentaire, c’était plus qu’un concept au milieu du XIXe siècle dans les hameaux ruraux de la Georgie, il y allait de la survie des familles venues coloniser le territoire « racheté » aux Amérindiens par le gouvernement américain. Prix Pulitzer 1934, le roman ramène du passé l’existence de ces gens vivant en autarcie autour d’un lopin de terre à cultiver, loin de la civilisation côtière et de tous les bourdonnements sociétaux. « Les choses s’enchaînaient comme des perles de bois régulièrement espacées, enfilées sur un cordonnet de coton. » Semailles, labours, traite des vaches, boucherie, tannage de peaux, confection de chaussures, tissage de la laine, fabrication du savon, barattage du beurre, pelleterie (ours noir, opossum gris, loup, renard roux, lapin) , apiculture, ébénisterie, culture du coton, du maïs et de la canne à sucre, élevage de cochons, de poules, d’oies, de pintades, cueillette de petits fruits sauvages, récolte et conserves, tout représentait un labeur incessant et exigeait une force de caractère qui venait avec les tâches à accomplir. Caroline Miller raconte cette vie austère qui clouait sur place ceux et celles qui s’y engageaient, contraints par les nombreuses bouches à nourrir et l’implacabilité du temps...
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