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Les seigneurs
Jacques Martinache (traduit par)
Date de parution : 19/03/2015
Éditeurs :
Presses de la cité
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Les seigneurs

Jacques Martinache (traduit par)
Date de parution : 19/03/2015

Dans le Bronx du début des années soixante, de jeunes Italo-Américains trouvent dans leur bande le courage d'affronter les réalités d'une existence difficile.

Le gang leur apporte aussi des problèmes : les rivalités avec d'autres bandes noires ou irlandaises, l'obligation de respecter un code de l'honneur et de protéger leur territoire. Richie, le...

Le gang leur apporte aussi des problèmes : les rivalités avec d'autres bandes noires ou irlandaises, l'obligation de respecter un code de l'honneur et de protéger leur territoire. Richie, le chef, Perry, le balèze, Eugene, le tombeur, et leurs copains font semblant de ne pas voir la vie d'adulte qui...

Le gang leur apporte aussi des problèmes : les rivalités avec d'autres bandes noires ou irlandaises, l'obligation de respecter un code de l'honneur et de protéger leur territoire. Richie, le chef, Perry, le balèze, Eugene, le tombeur, et leurs copains font semblant de ne pas voir la vie d'adulte qui les attend au coin de la rue, et ne pensent qu'à leurs plaisirs dérisoires : les boums, la drague, les beuveries, les blagues idiotes. Jusqu'au jour où il faut se résigner à faire le grand saut...

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EAN : 9782258118942
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • viperevulgaire 26/01/2024
    Premier roman de Richard Price, Les seigneurs relate l'histoire d'une bande de copains de la rue, des italiens vivant dans le Bronx à New York en 1962. Ce roman se lit comme un genre de journal intime, alternant les différents personnages avec les chapitres, toujours liés les uns aux autres. On y retrouve beaucoup de violence, les premiers émois amoureux, les grandes questions sur la sexualité adolescente et la fête. Beaucoup de fête et de grosses bitures. Grand roman sur l'amitié et l'adolescence, Les seigneurs dépeint une période de vie insouciante ou encore tout est possible, tant que la bande est liée. Malheureusement, l’âge adulte arrive vite et la bande commence à se séparer. Armée, bébé, mort, la fin est proche de cette période dorée qui laisse rêveur malgré toute cette violence. J'ai adoré cette lecture qui m'a embarquée au sein même d'une bande de jeunes italiens un tantinet sauvages. En abordant de plus, des sujets tels que le racisme, la sexualité, la violence et la mort, Richard Price nous livre une œuvre que nous ne sommes pas prêts d'oublier !
  • trust_me 22/04/2023
    Premier roman de Richard Price publié en 1974 et premier coup de maître. New-York, la zone, les terrains vagues, les bars miteux, la misère et la crasse à chaque coin de rue. Des gamins qui ne pensent qu’à tirer ou boire un coup, qui sèchent les cours et gagnent quelques billets en jouant les arnaqueurs. Les premiers émois amoureux, la baston, la solidarité, la perte des dernières illusions et une amitié qui s’exprime selon des codes bien particuliers sont les thèmes récurrents qui traversent le récit. La violence et le sexe sont très présents mais au-delà de ces aspects les plus frappants, ce roman d’initiation aborde avec beaucoup de justesse le passage de l’adolescence vers l’âge adulte. Chaque chapitre peut se lire comme une nouvelle indépendante mettant en scène un personnage différent mais l’ensemble forme un tout cohérent. Il y a du Selby dans ce roman, certes moins dérangeant et extrémiste que Last Exist to Brooklyn mais l’esprit est le même, tragique, pessimiste, âpre et parfois aussi très drôle. Le décor est identique mais les personnages de Price sont plus attachants et son écriture moins crue, moins radicale. Une plongée pleine d’énergie et de désespoir dans l’Amérique pauvre et urbaine des années 60.Premier roman de Richard Price publié en 1974 et premier coup de maître. New-York, la zone, les terrains vagues, les bars miteux, la misère et la crasse à chaque coin de rue. Des gamins qui ne pensent qu’à tirer ou boire un coup, qui sèchent les cours et gagnent quelques billets en jouant les arnaqueurs. Les premiers émois amoureux, la baston, la solidarité, la perte des dernières illusions et une amitié qui s’exprime selon des codes bien particuliers sont les thèmes récurrents qui traversent le récit. La violence et le sexe sont très présents mais au-delà de ces aspects les plus frappants, ce roman d’initiation aborde avec beaucoup de justesse le passage de l’adolescence vers l’âge adulte. Chaque chapitre peut se lire comme une nouvelle indépendante mettant en scène un personnage différent mais l’ensemble forme un tout cohérent. Il y a du Selby dans ce roman, certes moins dérangeant et extrémiste que Last Exist to Brooklyn mais l’esprit est le même, tragique, pessimiste, âpre et parfois aussi très drôle. Le décor est identique mais les personnages de Price sont plus attachants et son écriture moins crue, moins radicale. Une plongée pleine d’énergie et de désespoir dans l’Amérique pauvre et urbaine des...
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  • Derfuchs 11/09/2019
    Price nous raconte l'histoire d'un gang d'ados, les vagabons, dans le Bronx dans les années 1960. L'un après l'autre nous avons droit à une biographie de chacun des membres, de leurs turpitudes, leurs vies de famille, les histoires de copines, de coucherie, de beuverie, de surboums et tout ce qui peut emboucaner ou favoriser la vie d'un ado de cette époque. Leurs chemins s'entrecroisent, leurs vies et le grand vide de leurs existences. Il y a de l'amour, de l'affection, de l'amitié, du sexe, de la bêtise, de la peur, de la haine, des coups et, j'avoue que, étant ado à cette époque je ne me souviens pas avoir été comme ça, certes Lille ou Paris ce n'est pas New York ou alors je coule dans la facilité de l'oubli me faisant meilleur que je ne fus... L'écriture est riche, parfois rude et rêche, les dialogues sont, quand il le faut, crûs et dans l'ensemble reflètent ce que se disent des jeunes gars à leur âge. C'est bien et bon et on ne s'ennuie jamais. Je feuilletais un bouquin, récemment, sur un banc derrière l'église du village et écoutais un groupe de jeunes discuter. J'avoue que j'avais beaucoup de mal à comprendre ce qu'il se disaient, dans chaque phrase il y avait, au moins, 17 putains, 15 la vie de ma mère + un pronom, un verbe et un complément, ce qui est la base de notre grammaire. Comme quoi... J'ai mis longtemps à trouver ce livre qui, finalement, aura été réédité en 2005. L'attente et l'espoir mis dedans ont certainement rafraîchi mon ardeur et le coup de coeur que j'avais dans l'esprit se transforme en excellence sans plus ce qui n'est, déjà, pas si mal.Price nous raconte l'histoire d'un gang d'ados, les vagabons, dans le Bronx dans les années 1960. L'un après l'autre nous avons droit à une biographie de chacun des membres, de leurs turpitudes, leurs vies de famille, les histoires de copines, de coucherie, de beuverie, de surboums et tout ce qui peut emboucaner ou favoriser la vie d'un ado de cette époque. Leurs chemins s'entrecroisent, leurs vies et le grand vide de leurs existences. Il y a de l'amour, de l'affection, de l'amitié, du sexe, de la bêtise, de la peur, de la haine, des coups et, j'avoue que, étant ado à cette époque je ne me souviens pas avoir été comme ça, certes Lille ou Paris ce n'est pas New York ou alors je coule dans la facilité de l'oubli me faisant meilleur que je ne fus... L'écriture est riche, parfois rude et rêche, les dialogues sont, quand il le faut, crûs et dans l'ensemble reflètent ce que se disent des jeunes gars à leur âge. C'est bien et bon et on ne s'ennuie jamais. Je feuilletais un bouquin, récemment, sur un banc derrière l'église du village et écoutais un groupe de jeunes discuter. J'avoue que j'avais beaucoup de mal à comprendre ce qu'il...
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  • pmeunier33410 08/11/2017
    L univers '' AMERICAN GRAFFITI '' en plus réaliste...super bouquin à lire absolument.. Richard Price est un formidable conteur, vous prenez ce livre, vous ne le lacherez plus !!!
  • le_Bison 21/07/2014
    Bronx, New York. 1962… La guerre est déclarée. Dans la rue. Celle des bandes et des gangs. Des gamins qui se la jouent blousons de cuir et couteaux. Les plus vieux – du genre 17 ans – aux plus jeunes – à peine 13 ans. Des soirées faites de boums, de graffitis et de bières achetées avec des cartes d’identité volés ou des « grands frères ». Il y a « nous », les gentils, et « eux », les pourris. Je te fais un bref débriefing des forces en présence, au cas où tu t’aventures sur cette terre hostile surtout si tu n’as pas la bonne couleur dans le bon quartier. Donc parmi les « NOUS », les bandes en présence : Vagabonds (rital), force de frappe : 27 Pharaons (rital) : 28 Rays (irlandais) : 42 Bourreaux (polac) : 30 Boules à Z (mélangé) : 40 Lester Av. (très rital) : 50 Face à « NOUS », les sauvages, « EUX » : Extras (négro) : 50 Cavaliers (négro) : 30 Bombardiers (négro) : 36 Mau-Mau (négro) : 40 Wong (bridé) : 27 Premier roman de Richard Price paru en 1974. Depuis, l’auteur s’est fait un nom, auteur à succès, scénariste à succès. Il me plonge dans l’univers de la rue et du Bronx en particulier, avec des histoires de bandes, de drague et de bitures. Tout ce que j’aime. Un roman qui s’ouvre comme un journal intime, celui d’une bande de gamins qui s’épanchent sur leur vie quotidienne, leur premier rancart, leur premier frotti-frotta, les bastons, les boums ou les séances de ciné. Bref, une vie d’adolescent classique. Mais au milieu de la drogue, de l’alcool, des chaines de vélo et des crans d’arrêt. Des histoires qui font mal. Cruelles et violentes à l’image de ce quartier de cette époque. Des bouts de territoires qu’il faut préserver, de l’honneur à sauvegarder, des filles à impressionner. Une bonne dose de sauvagerie et d’insouciance pour survivre dans ces bas-fonds. Mais l’adolescence a toujours une fin. Et les bandes se déliteront petit à petit. Un engagement à l’armée, un job, une fille en cloque. Au bout d’un temps, soit tu te casses, soit tu meurs. La vie est courte dans ce quartier, dans ces bandes. Mais au-delà de ce déchainement de violence, de ce racisme ambiant, et de cette envie de sexe omniprésent, le roman rend aussi hommage à l’amitié. Parce qu’il s’agit aussi de reconnaître ses amis et de se serrer les coudes pour survivre dans ce milieu hostile qu’est la rue. La solidarité et l’amitié, deux états de fait indispensables pour persister dans ce monde, celui du Bronx des années soixante. Mais même si tu as un blouson noir, des cheveux gominés, un cran d’arrêt dans la poche arrière de ton jean, tu n’en oublies pas pour autant la poésie de la vie, la beauté des filles. Tu te sens poète et tu oses griffonner sur un bout de papier ces quelques vers que t’espères inoubliables pour la fille qui les lira… Tes seins sont des collines dorées de margarine, Tes tétons sont comme des cerises. Si la bombe A nous tombait dessus par surprise, C’est là que j’enfouirai ma trombine. Buddy relut son poème en plissant le front, remplaça « tétons » par « mamelons », « collines » par « monts ». Raya « bombe A » et écrivit « bombe H ». « Les Seigneurs », la guerre du Bronx. Bronx, New York. 1962… La guerre est déclarée. Dans la rue. Celle des bandes et des gangs. Des gamins qui se la jouent blousons de cuir et couteaux. Les plus vieux – du genre 17 ans – aux plus jeunes – à peine 13 ans. Des soirées faites de boums, de graffitis et de bières achetées avec des cartes d’identité volés ou des « grands frères ». Il y a « nous », les gentils, et « eux », les pourris. Je te fais un bref débriefing des forces en présence, au cas où tu t’aventures sur cette terre hostile surtout si tu n’as pas la bonne couleur dans le bon quartier. Donc parmi les « NOUS », les bandes en présence : Vagabonds (rital), force de frappe : 27 Pharaons (rital) : 28 Rays (irlandais) : 42 Bourreaux (polac) : 30 Boules à Z (mélangé) : 40 Lester Av. (très rital) : 50 Face à « NOUS », les sauvages, « EUX » : Extras (négro) : 50 Cavaliers (négro) : 30 Bombardiers (négro) : 36 ...
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