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Les Sorcières de Salem
Marcel Aymé (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 16/06/2016
Éditeurs :
Robert Laffont

Les Sorcières de Salem

Marcel Aymé (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 16/06/2016
« Viscéral et vital. » The Guardian
Lorsque Abigail et une dizaine d’autres jeunes filles sont aperçues dansant nues en pleine nuit dans la forêt, quelques puritains de Salem s’empressent de crier à la sorcellerie. Bientôt, un... Lorsque Abigail et une dizaine d’autres jeunes filles sont aperçues dansant nues en pleine nuit dans la forêt, quelques puritains de Salem s’empressent de crier à la sorcellerie. Bientôt, un procès plonge cette communauté de Nouvelle-Angleterre dans la colère et la confusion. Ceux qui sont accusés d’être des oeuvres du... Lorsque Abigail et une dizaine d’autres jeunes filles sont aperçues dansant nues en pleine nuit dans la forêt, quelques puritains de Salem s’empressent de crier à la sorcellerie. Bientôt, un procès plonge cette communauté de Nouvelle-Angleterre dans la colère et la confusion. Ceux qui sont accusés d’être des oeuvres du démon encourent la potence.
En 1953, alors que l’Amérique est en proie au maccarthysme et à la « chasse aux sorcières », Arthur Miller écrit une pièce incisive sur un célèbre épisode de l’histoire américaine : le procès qui, en 1692, ébranla la petite ville de Salem, gagnée par une crise d’hystérie puritaine, et se solda par la condamnation de nombreuses personnes soupçonnées de pratiques sataniques et par vingt-cinq exécutions.
Cette oeuvre illustre de façon magistrale comment peut être franchie - à toute époque - la frontière entre raison et folie, justice et fanatisme.
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EAN : 9782221132487
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221132487
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • evaazouaghpelletier 07/04/2024
    Les sorcières de Salem a été pour moi une lecture mitigée. Le rythme est bon, étant une pièce de théâtre récente, les dialogues sont majoritairements courts et le vocabulaire est plus qu'abordable, le livre se lit donc très rapidement et la plume de Miller est bonne.Pourtant, j'ai eu un peu de mal à mis mettre, l'intrigue est plutôt basique et le lecteur connaît la réalité de l'affaire dès les premiers pages. Il n'y a aucun enjeu et le lecteur n'est attaché à aucun personnage car ils sont tous plus ou moins agaçants. La sorcellerie n'est pas plus exploitée que ça et est juste la toile de fond. Les sorcières pourtant censées être au cœur de l'histoire sont des personnages de troisième plan, il y a une omniprésent des personnages masculins. Mais d'un autre côté, les sujets abordés sont intéressants et l'évolution du Révélant, de Proctor et de Parris est sympa en particulier celle de Proctor. Abigaël qui est le seul personnage dont on cite le nom dans le résumé à 3 apparitions dans la pièce après le milieu du premier acte . La fin est bien et j'aime la dimension apportée au nom et la rébellion qui aurait mérité d'être plus creusée. Les sorcières de Salem a été pour moi une lecture mitigée. Le rythme est bon, étant une pièce de théâtre récente, les dialogues sont majoritairements courts et le vocabulaire est plus qu'abordable, le livre se lit donc très rapidement et la plume de Miller est bonne.Pourtant, j'ai eu un peu de mal à mis mettre, l'intrigue est plutôt basique et le lecteur connaît la réalité de l'affaire dès les premiers pages. Il n'y a aucun enjeu et le lecteur n'est attaché à aucun personnage car ils sont tous plus ou moins agaçants. La sorcellerie n'est pas plus exploitée que ça et est juste la toile de fond. Les sorcières pourtant censées être au cœur de l'histoire sont des personnages de troisième plan, il y a une omniprésent des personnages masculins. Mais d'un autre côté, les sujets abordés sont intéressants et l'évolution du Révélant, de Proctor et de Parris est sympa en particulier celle de Proctor. Abigaël qui est le seul personnage dont on cite le nom dans le résumé à 3 apparitions dans la pièce après le milieu du premier acte . La fin est bien et j'aime la dimension apportée au nom et la rébellion qui aurait mérité...
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  • haroldfrenkel 15/03/2024
    On est à Salem dans le Massachusetts dans les années où il ne faisait pas bon d’être accusé de sorcellerie. Une esclave Tituba accompagnée de quelques filles ont voulu invoquer le diable dans un but peu louable. Prise sur le fait, au lieu de tout avouer au pasteur, elle invente un bobard, le pasteur accepte leurs dire et c'est à partir de là qu’elles commencent leurs accusations de sorcellerie sur l’esclave puis sur d’autres personnes. Pour régler cela on fait appel à des gens plus habitués à ce genre de situations et les choses empires, procés suivi de condamnation à mort. Pour ma part j’ai trouvé cela divertissant mais si j'avais été la victime de ces accusations je l’aurais beaucoup moins apprécié.
  • Felina 11/08/2023
    Entre Tennessee et Arthur, mon cœur balance. Je pense avoir une préférence pour la décadence du premier, mais cela reste tout personnel. Quoique après avoir lu « Les sorcières de Salem », le choix est difficile. Je n'ai lu que deux livres d'Arthur Miller « Les Misfits » que j'ai particulièrement aimé, puis « Mort d'un commis voyageur », qui même s'il est un livre culte, n'en reste pas moins dur. Suite à un esclandre concernant des jeunes filles aperçues une nuit, dansant nues dans la forêt, toute la bonne société crie au scandale. Rapidement, un procès s'ouvre pour sorcellerie. Abigaïl, l'une des jeunes femmes, est le personnage central de cette intrigue. Belle et intelligente, elle est prête à tout pour sauver sa peau, mais également obtenir ce qu'elle désire. Est-elle la proie du démon ou seulement un catalyseur ? Après avoir lu, il y a peu « Sorcières » de Mona Chollet, il est clair que l'impact de cette pièce n'a pas les mêmes répercussions aujourd'hui, qu'elle aurait pu en avoir hier. Au moment où cette pièce culte sort, les États-Unis sont en pleine répression dirigée le sénateur Joseph Mc Carthy. Arthur Miller est un esprit brillant qui aime taper là où il sait que l'opinion va réagir. Sa pièce est basée sur le procès qui eut lieu en 1692 dans la petite ville de Salem. La peur est le vecteur majeur de cette histoire, elle déclenche un fanatisme féroce dans la population qui conduira à la mort de nombreux innocents. Il y eu quelques épisodes de ce type tout au long de l'Histoire, mais il ne fait pas bon s'en souvenir. L'engrenage écrase tout sur son passage. Entre manipulation, fanatisme religieux, puritanisme et peur de l'inconnu, les femmes, ces êtres dépravés sont les premières victimes. Cette lecture n'est pas sans rappeler « Les graciées » de Kiran Millwood Hargrave qui traite d'un sujet très similaire. Là aussi, la peur et l'inconnu pousse les hommes à se réfugier dans une religion fanatique. Saisissant !Entre Tennessee et Arthur, mon cœur balance. Je pense avoir une préférence pour la décadence du premier, mais cela reste tout personnel. Quoique après avoir lu « Les sorcières de Salem », le choix est difficile. Je n'ai lu que deux livres d'Arthur Miller « Les Misfits » que j'ai particulièrement aimé, puis « Mort d'un commis voyageur », qui même s'il est un livre culte, n'en reste pas moins dur. Suite à un esclandre concernant des jeunes filles aperçues une nuit, dansant nues dans la forêt, toute la bonne société crie au scandale. Rapidement, un procès s'ouvre pour sorcellerie. Abigaïl, l'une des jeunes femmes, est le personnage central de cette intrigue. Belle et intelligente, elle est prête à tout pour sauver sa peau, mais également obtenir ce qu'elle désire. Est-elle la proie du démon ou seulement un catalyseur ? Après avoir lu, il y a peu « Sorcières » de Mona Chollet, il est clair que l'impact de cette pièce n'a pas les mêmes répercussions aujourd'hui, qu'elle aurait pu en avoir hier. Au moment où cette pièce culte sort, les États-Unis sont en pleine répression dirigée le sénateur Joseph Mc Carthy. Arthur Miller est un esprit brillant qui aime taper...
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  • Kittiwake 09/05/2023
    Cette pièce de théâtre s’ouvre sur une scène familiale inquiétante. Betty, la fille du révérend Parris est en proie à une étrange fièvre. Après qu’elle a été aperçue dansant nue dans la forêt en compagnie d’autres jeunes filles, les rumeurs vont bon train. Or l’une de ses amies, Abigail, maitresse éconduite d’un fermier de la région, est à l’origine de ces rituels prohibés, qu’elle initie pour évincer l’épouse de son ex-amant. L’affaire n’en reste pas à un simple règlement de compte de voisinage. Une folie collective s’empare de Salem et les accusations de sorcellerie sont portées devant la justice. Les méthodes d’investigation pourraient faire rire si elles ne menaient pas à la condamnation d’une trentaine de jeunes femmes. Ecrite en 1953, La pièce semble évoquer une époque lointaine où l’ignorance et la crédulité faisait des ravages dans la population féminine, vite pointée du doigt soupçonnée de sorcellerie, à la moindre incartade ou originalité. Pourtant, Arthur Miller fait référence à ce qui se produit aux États-unis dans les années cinquante, alors que la chasse au communisme, aussi appelée chasse aux sorcières et dont il a été victime. Quand la folie s’empare de la justice, le danger est universel et n’épargne personne. 256 pages Robert Laffont 18 Août 2022 Première parution en 1953 Traduction Marcel Aymé Cette pièce de théâtre s’ouvre sur une scène familiale inquiétante. Betty, la fille du révérend Parris est en proie à une étrange fièvre. Après qu’elle a été aperçue dansant nue dans la forêt en compagnie d’autres jeunes filles, les rumeurs vont bon train. Or l’une de ses amies, Abigail, maitresse éconduite d’un fermier de la région, est à l’origine de ces rituels prohibés, qu’elle initie pour évincer l’épouse de son ex-amant. L’affaire n’en reste pas à un simple règlement de compte de voisinage. Une folie collective s’empare de Salem et les accusations de sorcellerie sont portées devant la justice. Les méthodes d’investigation pourraient faire rire si elles ne menaient pas à la condamnation d’une trentaine de jeunes femmes. Ecrite en 1953, La pièce semble évoquer une époque lointaine où l’ignorance et la crédulité faisait des ravages dans la population féminine, vite pointée du doigt soupçonnée de sorcellerie, à la moindre incartade ou originalité. Pourtant, Arthur Miller fait référence à ce qui se produit aux États-unis dans les années cinquante, alors que la chasse au communisme, aussi appelée chasse aux sorcières et dont il a été victime. Quand la folie s’empare de la justice, le danger est universel et...
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  • Leoracle 28/01/2023
    Voici un classique, parlant des malheureuses personnes qui ont été tuées en 1692 à Salem. Plusieurs femmes vont être accusé par une jeune femme, Abigaïl Williams, tout ça a cause d'un amour interdit. Dans cette pièce on découvre la fourberie dont le personnage d'Abigaïl fait par mais aussi, à quel point les hommes ont pu se faire avoir et ont préféré croire une enfant que tout un village. Quelle triste histoire.
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