Les vacances de Bérurier

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• TmbM 28/10/2023

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  Chacune des dernières traversées du Mer d'Alors a vu l'un de ses passagers se volatiliser. Gaumixte, le PDG de la compagnie Pacqsif à laquelle appartient le navire, a chargé le Vieux, dont il est ami de longue date, de mettre un terme à ces disparitions et de solutionner discrètement ce problème avant que ce scandale ne lui porte préjudice. Notre fine équipe embarque sur le paquebot en toute discrétion, sous une couverture de simples vacanciers. Et pour parfaire celle-ci, chacun vient accompagné : San-Antonio de Félicie, Achille de son chauffeur, Pinaud de sa femme, Bérurier de Marie-Marie et de Berthe, cette dernière de son amant du moment, Félix. Malheureusement, dès le premier jour et malgré la vigilance de nos hommes, on recense deux nouvelles victimes, et pas n'importe lesquelles puisqu'il s'agit de l'épouse du ministre de l'Intérim et du second du commandant ! Si l'intrigue démarre réellement à l'embarquement sur le paquebot, l'auteur se livre dès les premières pages à une série de réflexions féroces et grinçantes sur les congés payés. D'ailleurs, la scène d'introduction durant laquelle le commissaire vient chercher Bérurier dans le camping où celui-ci a planté sa tente est hilarante - Berthe empêtrée dans sa toile, le Gros occupé à dispenser des leçons de cuisine à la cantonade, Pinuche en lutte avec sa caravane, autant de raisons d'analyser le comportement grégaire du vacancier ou le désœuvrement de l'habituel travailleur qui n'est plus alors encombré que de sa famille. Une fois sur la navire, le constat se poursuit avec le transport de masse, l'oisiveté et l'assistanat des passagers, l'absence d'initiatives et j'en passe... Mais n'oublions pas que ce livre est un roman policier. Entre deux scènes dantesques, le commissaire cherche donc à dénouer le nœud de l'affaire. Or, dans les hors-série, tels celui-ci, le nombre de pages est beaucoup plus important que dans les épisodes classiques, ce qui permet à l'auteur d'agrémenter son intrigue, d'entrer dans le détail et de consacrer du temps à sa figuration et à ses personnages secondaires. Concernant ce dernier point, il est intéressant de noter les arrivées inopinées d'Alfred, coiffeur et amant officiel de Berthe, et d'Hector, cousin de Pinaud et détective privé, qui viennent compléter un tableau déjà très riche et au centre duquel Béru occupe une place de choix. Celui-ci ne se contente pas d'assister San-Antonio dans son enquête, il prend le devant de la scène et va jusqu'à assumer le commandement du paquebot ! Pour autant, rendons à César ce qui revient à César, c'est finalement grâce à Marie-Marie que la vérité éclatera, une vérité pleine de bon sens et de discernement qui sanctionnera en beauté un roman aussi malin et inventif que jubilatoire. Touchez mon blog, Monseigneur...Chacune des dernières traversées du Mer d'Alors a vu l'un de ses passagers se volatiliser. Gaumixte, le PDG de la compagnie Pacqsif à laquelle appartient le navire, a chargé le Vieux, dont il est ami de longue date, de mettre un terme à ces disparitions et de solutionner discrètement ce problème avant que ce scandale ne lui porte préjudice. Notre fine équipe embarque sur le paquebot en toute discrétion, sous une couverture de simples vacanciers. Et pour parfaire celle-ci, chacun vient accompagné : San-Antonio de Félicie, Achille de son chauffeur, Pinaud de sa femme, Bérurier de Marie-Marie et de Berthe, cette dernière de son amant du moment, Félix. Malheureusement, dès le premier jour et malgré la vigilance de nos hommes, on recense deux nouvelles victimes, et pas n'importe lesquelles puisqu'il s'agit de l'épouse du ministre de l'Intérim et du second du commandant ! Si l'intrigue démarre réellement à l'embarquement sur le paquebot, l'auteur se livre dès les premières pages à une série de réflexions féroces et grinçantes sur les congés payés. D'ailleurs, la scène d'introduction durant laquelle le commissaire vient chercher Bérurier dans le camping où celui-ci a planté sa tente est hilarante - Berthe empêtrée dans sa toile, le Gros...

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• ChristianJuphard 03/07/2023

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  Un de mes San-Antonio préférés en ce qui concerne le côté burlesque. Ce quadruple volume est un concentré de drôlerie, mais aussi de philosophie comme bien souvent chez Frédéric Dard. Tout d'abord, le lancement de l'intrigue est l'occasion d'en savoir un peu plus sur la vie privée du Vieux, le patron - sa famille, son chauffeur Ross - et du coup c'est d'abord notre curiosité qui est mise en émoi. L'intrigue est simple : Lors de chaque voyage du même bateau, une personne disparait mystérieusement et l'armateur demande donc à son ami Achille de lancer une enquête discrète. Et qui de mieux que San-A pour tenir cette mission. le souci est qu'il va s'adjoindre son équipe habituelle pour qui la discrétion n'est pas vraiment de mise... Mais pour cela, il va falloir récupérer Béru dans son camping, ce qui donnera lieu à des scènes à mourir de rire, véritable réflexion sur les congés payés et les touristes qui s'empilent en des lieux plus ou moins glauques, mais toujours dans la joie. Ce sera aussi l'occasion de découvrir un nouveau personnage, Monsieur Félix, à l'appendice sexuel surdéveloppé impliquant une présence forte de Berthe, très sensible au volume de la bête... Et puis, en sortant du camping, on assistera à l'accident pas vraiment dramatique de Monsieur et Madame Pinaud, qui donnera lieu à une bagarre homérique de Béru, dont Berthe sauvera les abattis, avec le camionneur costaud dont le véhicule avait été emplâtré par le sieur Pinaud. Tout ce joli monde va prendre place, en compagnie de Marie-Marie, nièce délurée de Béru, à bord du bateau, le Mer d'Alors. L'on notera ici la subtilité du jeu de mot concernant le nom du barlu : Cela donne Merde alors, si on le dit vite ! (Mais faut le dire vite, hein !). Bon, je passe sur les cours de danse que San-A donne au vieux, sur la grande bouffe digne d'un Marco Ferreri conclue par la grande dégueulade de Monsieur Félix, sur les échanges entre notre commissaire et un ministre homosexuel sorti tout droit de la Cage aux Folles, l'arrivée du coiffeur Alfred avec ses scènes de jalousie à Berthe puis sa réconciliation avec Monsieur Félix avec qui il montera une affaire de photo de monument (Vous verrez bien) ... Bref, on en est à peut près à la moitié du livre lorsque l'enquête démarre, avec l'arrivée d'Hector, le cousin de San-A embauché précédemment sur le bateau comme détective privé. A ce moment, deux nouveaux voyageurs disparaissent, tandis que deux autres sont assassinés ! Hé oui, ça se corse (Chef-lieu Bastia). le mystère s'étend et l'enquête se développe au milieu des réflexions sur la jeunesse et le progrès de Monsieur Félix, des bêtises et des farces féroces de Marie-Marie, d'un hommage fraternel à Dubout qui illustra l'édition originale, d'une corrida ridiculisée. Béru finira commandant dans des circonstances hilarantes, et la résolution du mystère arrivera après une violente tempête, grâce à la jugeote de Marie-Marie (au delà de ses bêtises) et l'intelligence de notre cher commissaire bien entendu ! A quadruple volume double mystère, mais tout cela finira bien, sur une superbe marseillaise de notre équipe préférée...Un de mes San-Antonio préférés en ce qui concerne le côté burlesque. Ce quadruple volume est un concentré de drôlerie, mais aussi de philosophie comme bien souvent chez Frédéric Dard. Tout d'abord, le lancement de l'intrigue est l'occasion d'en savoir un peu plus sur la vie privée du Vieux, le patron - sa famille, son chauffeur Ross - et du coup c'est d'abord notre curiosité qui est mise en émoi. L'intrigue est simple : Lors de chaque voyage du même bateau, une personne disparait mystérieusement et l'armateur demande donc à son ami Achille de lancer une enquête discrète. Et qui de mieux que San-A pour tenir cette mission. le souci est qu'il va s'adjoindre son équipe habituelle pour qui la discrétion n'est pas vraiment de mise... Mais pour cela, il va falloir récupérer Béru dans son camping, ce qui donnera lieu à des scènes à mourir de rire, véritable réflexion sur les congés payés et les touristes qui s'empilent en des lieux plus ou moins glauques, mais toujours dans la joie. Ce sera aussi l'occasion de découvrir un nouveau personnage, Monsieur Félix, à l'appendice sexuel surdéveloppé impliquant une présence forte de Berthe, très sensible au volume de la bête... Et...

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• alberthenri 03/11/2021

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  Paru en 1969 (année érotique !) dans une édition reliée sous jaquette illustrée par Dubout, ces Vacances sont une belle occasion de faire travailler ses zygomatiques ! San-Antonio embarque pour une croisière à bord du Mer d'Alors (oui, je sais…) accompagné du couple Bérurier de leur nièce Marie-Marie et de Monsieur Félix un professeur doté d'un organe remarquable (et bien sûr, il n'est pas question de sa voix !) Comme souvent dans les romans de Dard de la série San-Antonio, l'intrigue abracadabrantesque n'est que prétexte à déconnades..! Toute une galerie de frappadingues s'agite sur le bateau de croisière, pour le plus grand plaisir du lecteur. Je me répète (si ! Je l'ai déjà écris), mais la période la plus faste pour les San-Antonio, et en outre ma préférée, est celle située entre la fin des années soixante et le milieu des années soixante-dix, ici, nous y sommes pile ! Bien entendu, les illustrations de Dubout (sont-elles encore présentes dans les rééditions récentes ?) sont un plus très appréciable… Pour conclure, mon attention a été retenue par la citation de L.F Céline en page de garde : "Je ne me réjouis que dans le grotesque, aux confins de la mort". Or, il y a dans ce roman, une scène qui rappelle celle de la traversée de la Manche dans "Mort à crédit" (quand tout le monde se dégueule dessus !), je me m'avance pas beaucoup en disant que l'on peut y voir un hommage en forme de clin d'oeil de Dard à l'un de ses maîtres...Paru en 1969 (année érotique !) dans une édition reliée sous jaquette illustrée par Dubout, ces Vacances sont une belle occasion de faire travailler ses zygomatiques ! San-Antonio embarque pour une croisière à bord du Mer d'Alors (oui, je sais…) accompagné du couple Bérurier de leur nièce Marie-Marie et de Monsieur Félix un professeur doté d'un organe remarquable (et bien sûr, il n'est pas question de sa voix !) Comme souvent dans les romans de Dard de la série San-Antonio, l'intrigue abracadabrantesque n'est que prétexte à déconnades..! Toute une galerie de frappadingues s'agite sur le bateau de croisière, pour le plus grand plaisir du lecteur. Je me répète (si ! Je l'ai déjà écris), mais la période la plus faste pour les San-Antonio, et en outre ma préférée, est celle située entre la fin des années soixante et le milieu des années soixante-dix, ici, nous y sommes pile ! Bien entendu, les illustrations de Dubout (sont-elles encore présentes dans les rééditions récentes ?) sont un plus très appréciable… Pour conclure, mon attention a été retenue par la citation de L.F Céline en page de garde : "Je ne me réjouis que dans le grotesque, aux confins de la mort". Or, il y a dans ce roman, une...

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• JML38 29/10/2015

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  Pour moi le plus hilarant et déjanté des San-Antonio ( avec ceux de début 60 "Fleur de nave vinaigrette" "San-Antonio chez les Mac" ...). Toute la fine équipe est réunie pour une croisière sur le "Mer d'Alors", San-Antonio, Bérurier, Pinaud, le Vieux, Félicie, Berthe, Marie-Marie et Monsieur Félix. Disparitions et cadavres sont au programme de cette joyeuse ballade en mer rythmée par les excès habituels de Béru et de la tendre et douce Bertaga.