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L'été où il faillit mourir
Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 03/06/2021
Éditeurs :
12-21
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L'été où il faillit mourir

Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 03/06/2021

Trois novellas. Plusieurs voix : désabusées, conquérantes ou gloutonnes, à l’image même d’Harrison. Chien Brun, d’abord, l’Indien bambocheur du Michigan, qui va devoir composer entre détresse charnelle et blessures de...

Trois novellas. Plusieurs voix : désabusées, conquérantes ou gloutonnes, à l’image même d’Harrison. Chien Brun, d’abord, l’Indien bambocheur du Michigan, qui va devoir composer entre détresse charnelle et blessures de l’âme. La faute à qui ? Trois épouses républicaines très BCBG prêtes à en découdre... Last but not least, Big...

Trois novellas. Plusieurs voix : désabusées, conquérantes ou gloutonnes, à l’image même d’Harrison. Chien Brun, d’abord, l’Indien bambocheur du Michigan, qui va devoir composer entre détresse charnelle et blessures de l’âme. La faute à qui ? Trois épouses républicaines très BCBG prêtes à en découdre... Last but not least, Big Jim lui-même, dans une variation autobiographique émouvante et poétique.

« L'été où il faillit mourir met en scène trois univers totalement différents, dont l'un, Épouses républicaines, est la preuve que Jim Harrison est capable de tout, même d'être une femme ! Totalement enthousiasmant. » Olivia de Lamberterie, Elle

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EAN : 9782823870572
Code sériel : 4032
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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EAN : 9782823870572
Code sériel : 4032
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

« On aime Harrison car il est, sans doute, le seul écrivain américain capable, dans une même tirade, de célébrer les charmes de la nature, les arômes d'un vin, la folie géniale de Joyce ou de Dostoïevski et la foudroyante beauté d'un corps féminin. »
Bruno Corty, Le Figaro

« Un nouveau Jim Harrison, c'est toujours une bonne nouvelle. Alors, trois novellas, c'est l'ivresse ! D'autant que le recueil, L'été où il faillit mourir, met en scène trois univers totalement différents, dont l'un, Épouses républicaines, est la preuve que Jim Harrison est capable de tout, même d'être une femme ! Totalement enthousiasmant. »
Olivia de Lamberterie, Elle

« Chaque récit reflète l'insolent goût de la liberté qui fait la force de l'écriture de Jim Harrison, réfractaire aux idées toutes faites et adepte de la marge, comme ses personnages. Un bel éloge de la désobéissance. »
Corinne Bourbeillon, Ouest France

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Laveze 09/04/2023
    L’ ÉTÉ OÙ IL FAILLIT MOURIR de JIM HARRISON Trois longues nouvelles. La première met en scène Chien Brun, héros récurrent chez Harrison. Indien métis, un peu simple, attachant, il a l’art de se mettre dans des situations invraisemblables. Ici, il est amoureux d’une lesbienne, il est harcelé sexuellement par une dentiste obèse qui lui traite des rages de dents et lui ne rêve que de pêche et de nature. La seconde, peut être ma préférée nous raconte l’histoire de trois amies, républicaines, qui chacune leur tour expliquent leur relation avec un homme insupportable qu’elles s’étaient promis d’éviter et avec lequel, évidemment elles auront toutes une relation sexuelle. Hilarant. La dernière, Traces, est autobiographique et décrit les relations du tout jeune Jim avec son grand père. Touchant et poétique. Au final un livre sympathique, qui se laisse lire mais pour ceux qui n’auraient pas lu Harrison( ?) on peut faire des choix bien meilleurs pour le découvrir.
  • carnet-de-voyage 31/01/2016
    Rassurez-vous ! "L’été où il faillait mourir" ne concerne pas le lecteur qui s'apprête à lire le livre, mais Chien Brun, héros récurent des nouvelles de Harrison... Un métis, obsédé de sexe, glouton mais finalement attachant...un peu cabot quoi ! Là, Chien Brun s'éprend de Gretchen, lesbienne de haut vol, chargée de suivre son dossier, de Bélinda dentiste, obèse et nymphomane, ce qui n'est pas incompatible.... C'est du "Pur Harrison" Suivre deux autres nouvelles : 3 Républicaines : un délice ! Harrison dans la peau de 3 quadras desperates housewives, républicaines de surcroît, ayant un amant commun est un régal.... une perle Last but not least: : bof ! Harrison parlant d'un écrivain lui ressemblant comme deux poils de barbe de 3 jours... Barbant dans l'ensemble.. Un poil "irritant "même !
  • Titania 21/11/2015
    Ce qui me plaît chez Jim Harrison, c'est son humanité, son art de la digression, et ses cours de littérature comme ça en passant. C'est un vrai bon vivant, ce Jim qui fait croquer la vie à pleines dents et savourer les bons petits moments à travers des personnages profonds et originaux qu'on aime instantanément . C'est un style qui nous fait le suivre au bout du récit, au bout de la nuit. Il nous livre son regard sur la société américaine. Il évoque la pauvreté sans misérabilisme, avec une énorme tendresse et brocarde la bourgeoisie et ses bobos de province avec humour. Il fait batifoler tout ce petit monde dans une joyeuse fête des corps loin du puritanisme de ses compatriotes. Il nous livre à travers Chien Brun, c'est mon préféré ...Shirley, Daryl et les autres, sa vision du monde et son attachement à une nature sauvage grandiose. On aurait presque envie de faire un tour dans la péninsule Nord pour les vacances, voir les vagues sur le Lac Supérieur, tant il en parle bien et se régaler d'une truite grillée, pêchée du jour, avec un bon vin.... Une littérature grandiose faite de petits riens caressants et délicieux, tous ces mots posés là par un épicurien de notre siècle me laissent comme un souvenir doux amer, une envie de recommencer, de repartir en voyage avec ce merveilleux conteur, qui, dans ce recueil, se livre un peu.Ce qui me plaît chez Jim Harrison, c'est son humanité, son art de la digression, et ses cours de littérature comme ça en passant. C'est un vrai bon vivant, ce Jim qui fait croquer la vie à pleines dents et savourer les bons petits moments à travers des personnages profonds et originaux qu'on aime instantanément . C'est un style qui nous fait le suivre au bout du récit, au bout de la nuit. Il nous livre son regard sur la société américaine. Il évoque la pauvreté sans misérabilisme, avec une énorme tendresse et brocarde la bourgeoisie et ses bobos de province avec humour. Il fait batifoler tout ce petit monde dans une joyeuse fête des corps loin du puritanisme de ses compatriotes. Il nous livre à travers Chien Brun, c'est mon préféré ...Shirley, Daryl et les autres, sa vision du monde et son attachement à une nature sauvage grandiose. On aurait presque envie de faire un tour dans la péninsule Nord pour les vacances, voir les vagues sur le Lac Supérieur, tant il en parle bien et se régaler d'une truite grillée, pêchée du jour, avec un bon vin.... Une littérature grandiose faite de petits riens caressants et délicieux, tous ces mots posés...
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  • Cocotte8017 14/02/2015
    Ce recueil réunit trois longues nouvelles. La première met en scène Chien Brun, un métis indien du Nord du Michigan. Jim Harrison raconte avec beaucoup d'humour les tribulations de ce personnage amoureux de la pêche, des femmes et de l'alcool, thèmes chers à l'auteur. La deuxième nouvelle nous présente trois femmes mariées et bourgeoises. Elles prendront la parole à tour de rôle pour nous raconter leur relation avec leur amant qui est d'ailleurs le même pour chacune. La troisième nouvelle nommée Traces est un récit autobiographique où l'auteur raconte une partie de son enfance dominée par la chasse et la pêche. C'est le deuxième titre de Jim Harrison que je lis et je n'ai pas l'intention d'en arrêter là! Comme trame de fond, encore et toujours le Michigan, un endroit tant chéri par l'auteur que ça donne le goût d'y aller! J'ai particulièrement aimé la première nouvelle et ce bon vivant de Chien Brun dépeint avec un humour tout à fait délectable. Les récits de Jim Harrison sont toujours un hymne à la bonne bouffe, aux femmes, à la nature, aux plaisirs de la vie quoi!
  • le_Bison 14/01/2015
    Je me suis levé ce matin, la gueule en bois, la bouche poussiéreuse. Après avoir craché quelques fragments de poumon, chaussé mes santiags et mis mon caleçon, dans cet ordre, je pars me faire du café. Les yeux dans le vague, ou le vide, cela dépend où pointe mon regard, je remplis la bouilloire, prends la tasse pas très nette qui était rangée dans l’évier entre les restes d’une vaisselle de trois jours, sors une petite cuillère du tiroir, ouvre le bocal à Nesca, et me rend compte qu’il est vide. Ça me donne envie de me recoucher aussitôt. Je repense à toi qui m’as quitté un peu plus tôt dans la saison. Depuis, l’envie de la vie se conjugue surtout avec saoulerie et coucherie. Le diptyque préféré des amoureux solitaires du Michigan. Il neige dehors. Banalité d’une phrase mais qui prend tout son sens dans une contrée du Michigan. Tout de vient blanc et immobile, comme une coupure du temps. Les secondes ne s’égrènent même plus. On s’y fait à cette vie. Je m’y suis accoutumée, au contraire de ces dames souvent trop frileuses pour ce genre de lieu. Bref, je ne suis pas là pour m’étendre sur ma chienne de vie. Non, je voulais te parler d’une rencontre. Mais tout d’abord, j’enfile mon futal, démarre le pick-up direction la Wolf Tavern. L’odeur du café matinal me manque trop. Je prends un tabouret en bout de comptoir et attends que la serveuse vienne prendre ma commande. Nancy, je crois, une nouvelle de la Grande ville. Elle a du se perdre dans ce patelin ou alors son mec l’a largué sur le bord de la route. Un beau petit brin, cette fille. Ça me réchauffe déjà le cœur, et les yeux. Je lui commande une bière. En attendant, je la reluque et je crois qu’elle le sent. Il est vrai que je ne suis pas très distingué mais si tu viens ici, tu n’auras affaire qu’à des rustres et péquenauds. Parfois gentils et aimables, n’empêche, dans ce pays, les gars aiment bien la chaire et le plaisir des yeux entretient l’espoir d’une rencontre d’une nuit. Et le cul qu’elle entretient, celle-là. Tiens, voilà le fidèle compagnon du comptoir qui vient s’installer à coté de mon tabouret. Un habitué, mi chien, mi indien. Il ne sent pas le raffinement non plus, mais c’est une crème avec les autres, surtout les femmes. Un œil aussi lubrique que le mien. Chien Brun qu’on l’appelle. Il a une caravane à la sortie de la ville. Je l’aime bien, comme tout le monde, sauf les services sociaux. Je suis sûr qu’il va entamer la discussion sur la dernière nuit qu’il a passé. Il m’éclate, ce gars-là. Il lui en arrive toujours des drôles et des superbes. L’associé idéal pour passer le temps accoudé au comptoir collant d’un bar d’une région reculée et enneigée. Gagné ! Si je comptabilisais le nombre de fois où l’histoire commence de cette manière, je deviendrais expert-comptable dans une usine désaffectée à Milwaukee. Sa dentiste ! Belinda. Elle a les yeux bleus. Elle a le front blond Belinda. Un nom à faire une chanson si je trouvais un refrain. Je lui demande alors pourquoi il a l’air si triste, la gueule d’un chien battu à qui l’on aurait caché toutes ses croquettes. Il me dit qu’il sortait de son cabinet, une rage de dent, et que malgré les invitations de la belle, il a du renoncer à un nouveau rencart ce soir. Pas de pot… Mais quand même. Réflexion nécessaire, Belinda la nymphomane. Nancy repasse par là, deux verres pour ces deux chiens abattus. Abattus mais qui gardent la force de regarder au travers de son chemisier. Elle me rappelle mon ex, en plus classe. Comment qu’elle s’appelait déjà ? Ah, oui, Gretchen qui a viré lesbienne. Je serais bien resté avec. Ce n’est pas moi que ça dérangeait. Un peu plus de fantaisie et de trous dans le lit, ça ne peut que flatter notre virilité. Chien Brun revient sur Gretchen qu’il a connu aussi avant moi, sans réussir à la dompter. Une fille qui a mal tourné. Je ne comprends pas pourquoi. J’étais pour elle. Plusieurs fois, je l’ai invité à ce bar. Notre table, c’était celle du coin là-bas, là où sur la table est gravé « C.B. + Shelley » entouré d’un cœur. Chien Brun me raconte du coup leur première rencontre. C’était à l’université. Je te rassure de suite, ni lui ni moi n’avons fréquenté ces bancs. Et pourtant, j’aurais du, je m’en mords les doigts. Pas que j’aurais mieux fini, genre dans une Grande ville, avec une cravate et des mocassins en peau de belette non maculés de bières de la veille. Non, là-bas, j’aurais pu en faire des rencontres, des belles, des jeunes, mêmes des grosses. Incontestablement, c’est ce qui ressemble dans cette contrée au paradis. Au fait, Shelley, elle était comment déjà. Je crois que je l’avais croisé ici, mais je ne devais pas être en état de me souvenir de qui que ce soit l’heure d’après. Elles sont belles toutes ces femmes. Je tombe facilement amoureux. Seul moyen de survie, quelqu’un pour partager sa couche, histoire de ne pas finir seul et congelé dans une caravane remuée par le vent incessant du Nord. Ce vent glacial qui te fait garder les santiags pendant les préliminaires des ébats amoureux. Parce que de l’amour, il en est souvent question, on n’est pas des bêtes. Des hommes un peu rustres certes, un peu loups parfois même, mais on garde le respect du reflet dans le miroir. Shelley, brune callipyge perdue dans ce comté venteux, de quoi ébouriffer sa toison brune. Je crois qu’en chemin, je me suis perdu. Une route longue et sinueuse entre les pins et les épicéas. La sève coule le long des arbres. Sensuelle sensation quand je caresse l’arbre, passant le majeur sur cette substance mielleuse glissant sur l’écorce, en pensant à Shelley, à Gretchen, à Belinda… Je te parle de mes femmes, de sève et d’alcool alors qu’il était question de roman. Bien sûr tout ceci n’est que fiction ou fantasme, où est la différence ? Au début, il était question de Jim Harrison et de « l’été où il faillit mourir ». Un roman, trois histoires, singulières différentes, surprenantes. Lire Jim, c’est comme entrer dans un bar du Michigan, commander une bière et regarder le menu. Entrée – plat – dessert. 3 nouvelles. D’abord cette histoire de Chien Brun, drolatique et pimentée, passionné par les femmes et la gastronomie. Une mise en bouche savoureuse et épicée. Se poursuit ensuite cet étrange récit où Jim se prend pour une femme. L’écriture devient féminine et raconte une histoire d’adultères et de femmes républicaines. Aie, Caramba… La bouche en feu, celles-là, toujours la passion, l’amour charnel. Sensuel et immoral comme ce gibier que l’on te sert à table de ce restaurant. Comme la boule de glace à la vanille sur ta tarte chaude aux cerises, tu entames la troisième nouvelle. Histoire alcoolique, histoire de la littérature. Jim est redevenu Jim, il se met en scène, décrit son penchant pour l’alcool, sa façon de vivre, ses amis de Misoula et d’ailleurs, ses références et sources inspiratrices, Hemingway et Faulkner en tête. Récit personnel et passionné. Puissant. Presque indispensable pour les amoureux de Jim Harrison, pour partager sa vie, ces espaces, pendant quelques pages…Je me suis levé ce matin, la gueule en bois, la bouche poussiéreuse. Après avoir craché quelques fragments de poumon, chaussé mes santiags et mis mon caleçon, dans cet ordre, je pars me faire du café. Les yeux dans le vague, ou le vide, cela dépend où pointe mon regard, je remplis la bouilloire, prends la tasse pas très nette qui était rangée dans l’évier entre les restes d’une vaisselle de trois jours, sors une petite cuillère du tiroir, ouvre le bocal à Nesca, et me rend compte qu’il est vide. Ça me donne envie de me recoucher aussitôt. Je repense à toi qui m’as quitté un peu plus tôt dans la saison. Depuis, l’envie de la vie se conjugue surtout avec saoulerie et coucherie. Le diptyque préféré des amoureux solitaires du Michigan. Il neige dehors. Banalité d’une phrase mais qui prend tout son sens dans une contrée du Michigan. Tout de vient blanc et immobile, comme une coupure du temps. Les secondes ne s’égrènent même plus. On s’y fait à cette vie. Je m’y suis accoutumée, au contraire de ces dames souvent trop frileuses pour ce genre de lieu. Bref, je ne suis pas là pour m’étendre sur ma chienne...
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