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L'Herbe de fer
Marie-Claire Pasquier (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 08/11/2018
Éditeurs :
Belfond
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L'Herbe de fer

Marie-Claire Pasquier (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 08/11/2018
Au plus profond de lui-même, là où il pouvait pressentir une vérité qui échappait aux formules, il se disait : ma culpabilité est tout ce qui me reste. Si je perds cela, alors tout ce que j’aurais pu être, tout ce que j’aurais pu faire aura été en vain.
Récompensé par le National Book Critics Circle Award en 1983 et par le prix Pulitzer en 1984, paru chez Belfond en 1986, un classique de la littérature américaine qui nous... Récompensé par le National Book Critics Circle Award en 1983 et par le prix Pulitzer en 1984, paru chez Belfond en 1986, un classique de la littérature américaine qui nous plonge dans les heures sombres de la Grande Dépression, sur les pas de Francis Phelan, vagabond éprouvé. Porté par une... Récompensé par le National Book Critics Circle Award en 1983 et par le prix Pulitzer en 1984, paru chez Belfond en 1986, un classique de la littérature américaine qui nous plonge dans les heures sombres de la Grande Dépression, sur les pas de Francis Phelan, vagabond éprouvé. Porté par une langue magnifique, flirtant avec la prose poétique, L’Herbe de fer interroge tour à tour culpabilité, pardon et rédemption.
« Avec L’Herbe de fer qui lui a valu le ‟genius grant” de la fondation Mac Arthur, le National Book Award et le prix Pulitzer, William Kennedy est devenu une gloire nationale… Son style, qui doit quelque chose à Joyce, à Fitzgerald, à Beckett, reste foncièrement original. »
The New York Times Book Review
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EAN : 9782714479327
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
Belfond
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EAN : 9782714479327
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

« Mémorable. »
Saul Bellow

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • GoodBooksGoodFriends 05/06/2023
    Il est venu le temps du Pulitzer du mois 🎉 Pour celui de mai, j'ai choisi L'herbe de fer de William Kennedy, principalement parce que ce n'était pas un pavé (je sais, ce n'est pas glorieux comme critère de choix). ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ Et au moment d'écrire mon ressenti, je suis assez hésitante. Parce que j'ai passé beaucoup de temps à lire d'un oeil sans m'attacher à Francis, ce hobo qui parcourt les rues d'Albany en conversant avec ses morts, en évoquant son passé et ce qui l'a mené à sa situation présente. Parce qu'à d'autres moments, j'étais totalement emportée par la force des émotions transmises, comme à ce moment où Helen, élevée dans les beaux quartiers et dans l'amour de la musique, et tombée ensuite dans la pauvreté, entonne une chanson dans un bar. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ Alors je choisis de retenir le beau et je me dis que ce roman était puissant, qu'il était sombre et pessimiste aussi, que William Kennedy a su offrir à la lente décadence de son héros une enveloppe rayonnante. Et que c'était un beau moment de lecture.
  • trust_me 25/05/2023
    Un grand roman américain, lauréat du National Book Award 1983 et du prix Pulitzer 1984, adapté au cinéma en 1987 avec Jack Nicholson et Meryl Streep dans les rôles principaux. Un grand roman de la grande dépression mêlant le réalisme crasse du quotidien des clochards et les apparitions spectrales des âmes blessées par le comportement de Francis. Le résultat est surprenant, à la fois drôle, sordide, poétique, cruel. La misère est dépeinte dans toute sa dureté, sans lyrisme ou apitoiement malvenus, et la galerie de personnages secondaires incroyablement marquante. Francis n’est pas un héros. Ce n’est pas non plus un salaud, juste un homme traînant avec lui son passé, ses erreurs, ses lâchetés, et surtout sa culpabilité. C’est à cause d’elle que les fantômes lui apparaissent mais c’est aussi grâce à elle qu’il reste debout : « Au plus profond de lui-même, là où il pouvait pressentir une vérité qui échappait aux formules, il se disait : ma culpabilité est tout ce qui me reste. Si je perds cela, alors tout ce que j'aurais pu être, tout ce que j'aurais pu faire aura été en vain. » Une quête de pardon et d’impossible rédemption d’une beauté crépusculaire dont l’infinie tristesse brise le cœur.
  • Laveze 28/12/2022
    L’HERBE DE FER de WILLIAM KENNEDY Albany, état de New York, Francis Phelan travaille au cimetière pour rembourser 50$ qu’il doit à son avocat qui lui a évité la prison pour s’être inscrit 27 fois sur les listes électorales! Il fait équipe avec Rudy atteint d’un cancer, il lui reste 6 mois à vivre qu’il veut passer en buvant. En voyant les tombes il pense à son fils Gérald, mort à 13 jours parce qu’il l’a laissé tomber par terre. En 1901 il avait tué un briseur de grève en lui lançant une pierre, c’était un fanatique de base ball et il disparaissait à chaque saison abandonnant sa famille. Dans sa galère actuelle, il a une amie qui lui est chère, Helen, il sait que pour l’aider il doit rester sobre pour avoir un logement et de la nourriture, mais en attendant ils dorment dans une carcasse de voiture. On est en octobre 1938, Il est assailli de souvenirs, son autre fils Billy, sa fille, sa femme, il repasse dans leur quartier, achète une dinde pour Thanksgiving, dîne avec eux puis disparaît honteux, hanté par ses fantômes… Un livre poignant, désespéré, un homme blessé, meurtri, qui malgré les ouvertures que sa famille lui fait ne peut se pardonner ses erreurs et continue d’errer en ville. Magnifique livre dans la lignée d’un Viande à brûler de FAUXBRAS. Une belle découverte.L’HERBE DE FER de WILLIAM KENNEDY Albany, état de New York, Francis Phelan travaille au cimetière pour rembourser 50$ qu’il doit à son avocat qui lui a évité la prison pour s’être inscrit 27 fois sur les listes électorales! Il fait équipe avec Rudy atteint d’un cancer, il lui reste 6 mois à vivre qu’il veut passer en buvant. En voyant les tombes il pense à son fils Gérald, mort à 13 jours parce qu’il l’a laissé tomber par terre. En 1901 il avait tué un briseur de grève en lui lançant une pierre, c’était un fanatique de base ball et il disparaissait à chaque saison abandonnant sa famille. Dans sa galère actuelle, il a une amie qui lui est chère, Helen, il sait que pour l’aider il doit rester sobre pour avoir un logement et de la nourriture, mais en attendant ils dorment dans une carcasse de voiture. On est en octobre 1938, Il est assailli de souvenirs, son autre fils Billy, sa fille, sa femme, il repasse dans leur quartier, achète une dinde pour Thanksgiving, dîne avec eux puis disparaît honteux, hanté par ses fantômes… Un livre poignant, désespéré, un homme blessé, meurtri, qui malgré les ouvertures que sa...
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  • MilleCab 25/09/2021
    Mon avis est mitigé à propos de L'herbe de fer. Le style de l'auteur est très agréable, il écrit très bien, c'est indéniable, et c'est l'un des points fort de cette lecture, j'ai vraiment apprécié l'écriture, les images qu'elle invoque, les émotions qu'elle provoque. J'ai eu un peu de mal avec l'histoire, même si les personnages sont tous très attachants, en particulier Francis. On le suit dans ses pérégrinations, ses galères, et son introspection. On découvre derrière un homme qui a vécu beaucoup d'aventures, encore plus de mésaventures, et qui lutte pour survivre chaque jour, un être sensible et lucide, très altruiste également, malgré l'égoïsme qu'il semble démontrer. N'ayant pas l'habitude de lire des ouvrages situés à cette époque, j'ai eu des difficultés à me représenter l'environnement, le contexte, j'ai parfois eu l'impression que l'histoire se passait en 1800 plutôt que dans les années 1930. Ce roman est aussi très dur, il ne cache pas la misère ni la violence du personnage et de ceux qui croisent sa route, cette terrible misère et pauvreté, accentuée par l'alcoolisme, est parfois difficile à lire, à supporter. Plus que l'alcool cependant, Francis est hanté par son passé, et c'est une expérience intéressante d'assister à ce cortège de fantômes qui gravitent autour de lui et le plongent dans les recoins de son coeur cadenassé et de son histoire. Mon avis est mitigé à propos de L'herbe de fer. Le style de l'auteur est très agréable, il écrit très bien, c'est indéniable, et c'est l'un des points fort de cette lecture, j'ai vraiment apprécié l'écriture, les images qu'elle invoque, les émotions qu'elle provoque. J'ai eu un peu de mal avec l'histoire, même si les personnages sont tous très attachants, en particulier Francis. On le suit dans ses pérégrinations, ses galères, et son introspection. On découvre derrière un homme qui a vécu beaucoup d'aventures, encore plus de mésaventures, et qui lutte pour survivre chaque jour, un être sensible et lucide, très altruiste également, malgré l'égoïsme qu'il semble démontrer. N'ayant pas l'habitude de lire des ouvrages situés à cette époque, j'ai eu des difficultés à me représenter l'environnement, le contexte, j'ai parfois eu l'impression que l'histoire se passait en 1800 plutôt que dans les années 1930. Ce roman est aussi très dur, il ne cache pas la misère ni la violence du personnage et de ceux qui croisent sa route, cette terrible misère et pauvreté, accentuée par l'alcoolisme, est parfois difficile à lire, à supporter. Plus que l'alcool cependant, Francis est hanté par son passé, et c'est une expérience intéressante d'assister...
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  • Ingannmic 13/03/2020
    "L'herbe de fer" nous fait suivre les tribulations de Francis Phelan dans la ville d'Albany, dont il est originaire, pendant la Grande Dépression. Une triste épopée, qui aurait pu être submergée par la dimension sordide du quotidien du héros, puisqu'en sa qualité de "cloche", Francis traîne d'abris de fortune en foyers, occupé par la quête de nourriture ou de quelques pièces pour s'acheter une bouteille. Et pourtant, le prosaïsme de cette routine est illuminé par la poésie que William Kennedy parvient à insuffler à son récit... Cela commence avec l'introduction, dès l'entame du roman, d'éléments surnaturels, sous la forme de fantômes mis en scène comme des personnages à part entière, entretenant des dialogues avec le héros. J'avoue que ce procédé m'a au départ un peu déstabilisée, me paraissant en décalage avec le propos par ailleurs terre à terre. Mais on comprend assez vite qu'il s'agit en réalité de la matérialisation de visions qui hantent Francis. Car à presque soixante ans, cette ancienne gloire du base-ball a un lourd passé à son actif, qui semble soudain se rappeler à lui, par l'intermédiaire de ces incarnations, notamment celle de son père, mort sous ses yeux, de sa mère rigide et aigrie pour laquelle il éprouvait de la détestation, d'un homme qu'il a tué pendant la grève des tramways de 1901, du fils qu'il a eu avec Annie, son épouse, et dont il est responsable de la mort, à l'âge d'à peine quinze jours... La culpabilité conséquente lui a fait couper tout lien avec sa famille. Au cours des quelques jours pendant lesquels nous le suivons, entouré de ses compagnons de misère, une machine à remonter le temps semble s'être mise en branle en faisant resurgir maints souvenirs -ses exploits sportifs, les bagarres, les femmes, l'amour, les orgies de picole-, l'amenant à s'interroger sur ses erreurs, ses manquements, sur cette existence parsemée d'une violence qu'il prétend n'avoir pas cherchée (mais à laquelle il est enclin !), sur son attirance presque amoureuse pour la fuite qui, une fois encore, l'amène à tourner le dos à la possibilité de rédemption qui lui est offerte... toute tentation de sombrer dans la détresse est cependant occultée par la prérogative quotidienne de survie, Francis étant "Trop occupé pour avoir le temps de se poser tranquillement quelque part pour mourir". C'est un homme éprouvé, désabusé, parfois belliqueux, qui ne s'en laisse pas compter, mais c'est aussi un être sensible, généreux, et introspectif, tirant de ses expériences des leçons de vie aussi philosophiques ("la vie est pleine de caprices et d'occasions manquées", "une main tendue dans l'adversité est une belle chose"...) que fantaisistes ("un Italien court moins vite qu'une balle de fusil"...). Avec ce récit à la fois touchant et vivant, William Kennedy rend à ces laissés-pour-compte leur humanité et leur dignité, en faisant d'eux des êtres singuliers, creusant sous leur piteuse apparence pour rappeler qu'ils ne sont pas que des sans-abri, mais des individus comme les autres, avec leur passé, leurs rêves, leur détresse. Avec sensibilité, sans tomber ni dans le misérabilisme, ni dans l'angélisme, il évoque la fraternité qui unit parfois ces désespérés, mais aussi la violence qui régit souvent leurs rapports. "L'herbe de fer" nous fait suivre les tribulations de Francis Phelan dans la ville d'Albany, dont il est originaire, pendant la Grande Dépression. Une triste épopée, qui aurait pu être submergée par la dimension sordide du quotidien du héros, puisqu'en sa qualité de "cloche", Francis traîne d'abris de fortune en foyers, occupé par la quête de nourriture ou de quelques pièces pour s'acheter une bouteille. Et pourtant, le prosaïsme de cette routine est illuminé par la poésie que William Kennedy parvient à insuffler à son récit... Cela commence avec l'introduction, dès l'entame du roman, d'éléments surnaturels, sous la forme de fantômes mis en scène comme des personnages à part entière, entretenant des dialogues avec le héros. J'avoue que ce procédé m'a au départ un peu déstabilisée, me paraissant en décalage avec le propos par ailleurs terre à terre. Mais on comprend assez vite qu'il s'agit en réalité de la matérialisation de visions qui hantent Francis. Car à presque soixante ans, cette ancienne gloire du base-ball a un lourd passé à son actif, qui semble soudain se rappeler à lui, par l'intermédiaire de ces incarnations, notamment celle de son père, mort sous ses yeux, de sa mère rigide et aigrie pour laquelle...
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