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L'homme qui regardait passer les trains
Romans durs
Date de parution : 14/11/2013
Éditeurs :
Omnibus

L'homme qui regardait passer les trains

Romans durs

Date de parution : 14/11/2013
Chasse à l’homme
Kees Popinga, honorable père de famille de la bourgeoisie de Groningue, est un homme sans histoire : les voyages, l'alcool, les femmes font pour lui partie de cette vague envie... Kees Popinga, honorable père de famille de la bourgeoisie de Groningue, est un homme sans histoire : les voyages, l'alcool, les femmes font pour lui partie de cette vague envie qu'on refoule en allumant un cigare ou en faisant une partie d'échecs. Tout se déclenche le soir où il rencontre... Kees Popinga, honorable père de famille de la bourgeoisie de Groningue, est un homme sans histoire : les voyages, l'alcool, les femmes font pour lui partie de cette vague envie qu'on refoule en allumant un cigare ou en faisant une partie d'échecs. Tout se déclenche le soir où il rencontre son patron dans un estaminet.
Adapté pour le cinéma en 1953, par Harrold French, sous le titre The Man who watched trains go by (Paris Express dans la version française doublée), avec Claude Rains (Kees Popinga), Marta Toren (Michèle), Marius Goring (Inspecteur Lucas), Herbert Lom (De Koster Jr), Anouk Aimée (Jeanne, la petite vendeuse).

Simenon en numérique : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
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EAN : 9782258096479
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258096479
Façonnage normé : EPUB2
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • karmax211 30/04/2022
    - L'homme qui regardait passer les trains - ( le titre est un "aiguilleur" qui remplit sa mission à la perfection ) est l'un des 117 "romans durs" écrits par Georges Simenon. Par "roman dur", on entend une histoire dont ne fait pas partie le commissaire Maigret, encore que dans celui-ci, il y ait au 36 Quai des Orfèvres un commissaire Lucas qui peut lui servir de substitut. Comme pour certains Tours de France, le départ de cette course contre la montre ( le temps est une composante essentielle du livre, et ce qui sert à le mesurer tout autant ) se fait à "Groningue, une ville néerlandaise, chef-lieu de la province de Groningue, dans le Nord des Pays-Bas." Kees Popinga est un petit bourgeois de 39 ans, fondé de pouvoir d'une importante firme maritime, marié et père de deux enfants adolescents. Nous sommes à quelques jours de Noël. Kees Popinga fume sa pipe en regardant passer les trains... qui lui font toujours éprouver une drôle de sensation. Sa femme complète son album de Kromos. Sa fille rêve. Son fils regagne la chambre de la villa parentale cossue. Sans raison apparente, sans élément déclencheur, Kees Popinga décide de sortir pour aller s'assurer que tout est en ordre sur un des navires de la compagnie, navire qui est sur le point d'appareiller. C'est l'instant que guettait le destin pour faire dérailler la vie jusque-là sans histoire de cet homme cantonné aux horaires fixes et réguliers ( comme ceux des trains ), à son club d'échecs et de billard ; sorties presque "ritualisées", où les notes immuables sont inscrites sur un papier à musique conservé comme un reliquaire par ses membres. Le navire ne peut appareiller. Julius de Coster, son PDG... comme on dirait aujourd'hui... a disparu. Kees Popinga part à sa recherche et finit par le retrouver en train de s'enivrer dans un bar. Il entre. Son patron lui révèle qu'il a commis des actes de malveillance, que sa compagnie est en faillite et qu'il s'apprête à disparaître en maquillant sa fuite en suicide. Kees Popinga qui avait placé toutes ses économies dans la compagnie, dont la superbe villa n'est pas encore payée, est ruiné. Étrangement, ces révélations ne l'abattent pas mais le stimulent. Son patron partage avec lui une importante somme d'argent. L'expert-comptable va se muer en expert en liberté. Ce monde n'étant basé que sur des mensonges et des apparences, il n'a plus de comptes à lui rendre. Il prend enfin le train... pour Amsterdam... pour y retrouver une "prostituée", maîtresse de son patron, dont il rêve depuis longtemps. La rencontre ne se passe pas comme il l'aurait souhaité... Qu'à cela ne tienne, il prend un autre train pour... Paris... Et là commencent les aventures de Kees Popinga. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas divulgâcher (j'aime bien ce verbe, que je répète de temps à autre...) votre plaisir. Outre la formidable imagination de Simenon et son sens inné de l'action, ce polar psychologique est truffé de l'incontestable sens... de l'acuité devrais-je dire... de l'observation de l'auteur. Ainsi, parmi les "tics" de Popinga, il en est un que vous interpréterez tel qu'il vous semblera bon ou juste de l'interpréter... c'est la relation quasi obsessionnelle de Popinga avec les glaces, les miroirs et son image. L'image renvoyée par la psyché. Psychée devenue le miroir de l'âme ou de l'inconscient... à vous de voir ! Il est plus que naturel de la part d'un lecteur de se demander quelle est celle que l'auteur a mise dans son "héros" - héros négatif en l'occurrence -. Intéressante question concernant Simenon, l'homme aux "10 000 femmes" qui, c'est lui qui l'a révélé, avait des relations tarifées en moyenne six fois par jour... Et Kees Popinga, qui appelle son épouse "maman", ne peut dormir, trouver le sommeil, que s'il a à ses côtés, dans son lit... une prostituée... Le travail, qualifié précédemment, de l'auteur concernant l'approche psychologique de son personnage est remarquable en cela qu'à travers ses déambulations parisiennes, il va le déconstruire, le déstructurer pour finalement réussir à le mettre à nu physiquement et psychologiquement. Du très grand art ! J'ajouterai que, d'un point de vue symbolique ou autre(s) ( toujours à vous de décider... ), Popinga écrit sur un carnet en moleskine... de manière compulsive et... nécessaire, voire vitale. À la fin du roman, il va demander un cahier pour y écrire " La vérité sur le cas de Kees Popinga "... on pourrait s'attendre ou y voir une mise en abîme... sauf que les pages de ce cahier vont rester blanches... comme si la vérité se trouvait ailleurs... ou comme s'il n'y en avait pas... Comme si l'idée ou l'image que se fait Simenon de l'écrivain se "résumait" à ce constat... Encore une fois, votre interprétation vaudra au moins tout autant si ce n'est davantage que la mienne. Je me suis régalé à lire les 277 pages de cet excellent roman que j'avais initialement qualifié de polar psychologique, mais qui au-delà de l'étude sociale n'a pas fini de nous livrer tous les secrets insondables qu'il recèle... - L'homme qui regardait passer les trains - ( le titre est un "aiguilleur" qui remplit sa mission à la perfection ) est l'un des 117 "romans durs" écrits par Georges Simenon. Par "roman dur", on entend une histoire dont ne fait pas partie le commissaire Maigret, encore que dans celui-ci, il y ait au 36 Quai des Orfèvres un commissaire Lucas qui peut lui servir de substitut. Comme pour certains Tours de France, le départ de cette course contre la montre ( le temps est une composante essentielle du livre, et ce qui sert à le mesurer tout autant ) se fait à "Groningue, une ville néerlandaise, chef-lieu de la province de Groningue, dans le Nord des Pays-Bas." Kees Popinga est un petit bourgeois de 39 ans, fondé de pouvoir d'une importante firme maritime, marié et père de deux enfants adolescents. Nous sommes à quelques jours de Noël. Kees Popinga fume sa pipe en regardant passer les trains... qui lui font toujours éprouver une drôle de sensation. Sa femme complète son album de Kromos. Sa fille rêve. Son fils regagne la chambre de la villa parentale cossue. Sans raison apparente, sans élément déclencheur, Kees Popinga décide de sortir pour aller s'assurer que tout est en ordre sur...
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  • ecceom 13/01/2022
    Ceux qui l'aiment prendront ce train " Il n'y a pas de vérité, n'est-ce-pas ? " A elle seule, la dernière phrase de ce roman pourrait le résumer. " L'homme qui regardait passer les trains " publié en 1938, est une nouvelle réussite de ce boulimique d'écriture qu'est Simenon. Pensez-donc : cette année là, il ne propose pas moins d'une dizaine de romans sans que l'on puisse crier au fabriqué ou au procédé. Quel homme et quel train ? L'homme s'appelle Kees Popinga. Jusqu'au 22 décembre, il est cet individu sans relief qui subit sa vie entre le bureau de l'entreprise d'accastillage Julius de Coster où il est fondé de pouvoir, et sa belle maison de Groningue, en Hollande. Il est marié à " maman " et père de famille sans histoire. Mais la vie de Kees bascule ce soir-là quand il rencontre son patron accoudé à un zinc de bistrot qui, dans un élan combinant provocation, mépris et ébriété, lui révèle qu'il a mené sa compagnie à la ruine en raison de malversations financières et qu'il s'apprête à fuir en simulant un suicide. Kees qui avait investi sa confiance et ses économies dans l'entreprise, comprend que sa vie d'avant vient de s'écrouler. C'est alors qu'il se décide à prendre enfin, LE train. Ce train que Kees regardait jusqu'alors passer, comme une promesse d'ailleurs pour cet homme qui ne voyage jamais bien que titulaire d'un diplôme de capitaine au long cours. Mais aussi ce train qui va faire de lui, un autre homme. Kees, poussé par les événements, va vivre enfin la vie pour laquelle il pense avoir été fait, lui qui pendant 16 ans, a rêvé de sortir un soir sans dire où il allait. Grisé par cette liberté, il choisit de défier le monde, refuse de reconnaître les signes d'enfermement mental, et s'enferre dans une paranoïa qui va finir par le perdre. C'est un roman particulièrement riche et troublant.Ceux qui l'aiment prendront ce train " Il n'y a pas de vérité, n'est-ce-pas ? " A elle seule, la dernière phrase de ce roman pourrait le résumer. " L'homme qui regardait passer les trains " publié en 1938, est une nouvelle réussite de ce boulimique d'écriture qu'est Simenon. Pensez-donc : cette année là, il ne propose pas moins d'une dizaine de romans sans que l'on puisse crier au fabriqué ou au procédé. Quel homme et quel train ? L'homme s'appelle Kees Popinga. Jusqu'au 22 décembre, il est cet individu sans relief qui subit sa vie entre le bureau de l'entreprise d'accastillage Julius de Coster où il est fondé de pouvoir, et sa belle maison de Groningue, en Hollande. Il est marié à " maman " et père de famille sans histoire. Mais la vie de Kees bascule ce soir-là quand il rencontre son patron accoudé à un zinc de bistrot qui, dans un élan combinant provocation, mépris et ébriété, lui révèle qu'il a mené sa compagnie à la ruine en raison de malversations financières et qu'il s'apprête à fuir en simulant un suicide. Kees qui avait investi sa confiance et ses économies dans l'entreprise, comprend que sa vie d'avant vient de s'écrouler. C'est alors qu'il se décide à...
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  • pgremaud 04/08/2021
    Peut-on décider un jour d'échapper à la routine et de changer de vie ? C'est ce qui arrive au héros de ce roman de Simenon, trouvé dans ma bibliothèque de vacances. Le mot "héros" est du reste peut-être mal choisi car sa fin n'a rien d'héroïque ! Quand son patron lui annonce la ruine de son entreprise, Kees Popinga se dit que c'est l'occasion de ne plus être ce que les autres attendent de lui. Mais une de ses premières actions d'homme "libre" le conduit à tuer involontairement quelqu'un et il s'enfuit à Paris. Ce n'est que le début d'une suite de mésaventures et d'actes ratés et Kees n'arrive même pas à terminer sa vie sur le coup d'éclat qu'il avait prévu. Comme souvent chez Simenon, l'accent est mis davantage sur la psychologie du personnage que sur l'action. On assiste ainsi progressivement à la dégringolade de son héros , un homme respecté qui se retrouve finalement dans un asile psychiatrique !
  • Thomas_Harnois 25/09/2020
    « L’homme qui regardait passer les trains » est encore un roman d’une incroyable qualité de Simenon, qui brosse le portrait d’un homme en apparence rangé dans une routine bourgeoise, basculant soudainement dans la folie et le crime. On suit avec délectation cette folle cavale de la Belgique à Paris et sa banlieue, ainsi que les délires mégalomanes traduisant la quête éperdue de reconnaissance d’un homme déséquilibré. Un excellent Simenon donc même si on aurait apprécié une fin plus tragique à la M Hire susceptible de mieux rendre hommage à la démesure du personnage !
  • Baluzo 19/05/2020
    Je ne suis pas un expert de Simenon, j'en ai quand même lu une grosse dizaine quand même! et celui-là me semble atypique sur certains points: d'abord l'histoire commence hors de France en mettant en scène un personnage principal non français....ensuite et c'est ce qui m'a le plus surpris , c'est "presque" un roman d'actions!!! Là, où Simenon nous ( m') avait habitué à un récit tout en tensions lentes, évolutions progressives , ici, on va de rebondissement en rebondissement et on accompagne le personnage principal en permanence en mouvement ! On retrouve quand même la belle écriture et aussi , je trouve ,ces "héros " qui basculent dans leurs actes hors de la loi, souvent considérés comme ...fous mais qui semblent si proches de nous et de nos semblables....
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