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L'Homme qui voulait être sage
Julie Groleau (traduit par)
Date de parution : 24/05/2018
Éditeurs :
Presses de la cité
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L'Homme qui voulait être sage

Julie Groleau (traduit par)
Date de parution : 24/05/2018
À la recherche de soi-même
Max est l’incarnation du rêve américain : grandi dans le Bronx, il a triomphé de ses origines et mène une brillante carrière à Wall Street. Un soir de décembre, pourtant,... Max est l’incarnation du rêve américain : grandi dans le Bronx, il a triomphé de ses origines et mène une brillante carrière à Wall Street. Un soir de décembre, pourtant, alors qu’il vient de quitter le chevet de sa mère mourante, Max fait la rencontre d’un homme qui va bouleverser... Max est l’incarnation du rêve américain : grandi dans le Bronx, il a triomphé de ses origines et mène une brillante carrière à Wall Street. Un soir de décembre, pourtant, alors qu’il vient de quitter le chevet de sa mère mourante, Max fait la rencontre d’un homme qui va bouleverser le
cours de son existence. Sur un coup de tête, le golden boy abandonne tout et part pour l’Inde. Sa quête le conduit aux quatre coins du pays, sur des marchés nocturnes et le long des pentes de l’Himalaya, dans des ashrams qui bannissent l’usage de la parole et entre les parois de cavernes gelées. Au bout de sa route parsemée d’embûches, après avoir côtoyé cobras intelligents, Européens déboussolés, ermites rachitiques, s’être exercé au yoga et à la lévitation, Max trouvera-t-il enfin la paix intérieure ?
À la fois roman d’aventures, récit de voyage, conte initiatique et guide de mieux-vivre, L’Homme qui voulait être sage nous embarque dans une éblouissante épopée qui interroge les fondements de notre présence au monde.
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EAN : 9782258151871
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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EAN : 9782258151871
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DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lildrille 27/10/2019
    Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=37307 J'ai mis la note de : 13.5/20 Mon avis : L’homme qui voulait être sage est un livre qui, même s’il ne le voulait certainement pas, apparaît comme quelque peu moralisateur. Cette sensation est perturbante et enlève au roman un peu de sa saveur orientale et dépaysante. Effectivement, à la fin de la lecture, nous avons l’impression que la seule voie possible à la recherche et à l’accomplissement de la plénitude est celle prônée par les maîtres yogi qui ont supprimé de leur vie quotidienne tout attachement sentimental et matériel après de longs efforts spirituels et physiques. Cette vie n’est clairement pas faite pour tout le monde et la définition du bonheur ou de la paix intérieure peuvent grandement différer selon les personnes, les religions ou les cultures. La voie choisie par ces yogi n’est pas à remettre en cause, loin de là, étant donné ses bienfaits et ses nombreux adeptes. Cependant, il apparaît comme vraiment dommage que le personnage principal n’ait pensé qu’à cela pour aller mieux et accomplir ce qu’il voulait. Ce manque de réflexion et de recherche spirituelle et philosophique est problématique dans le sens où cela enlève de la crédibilité au personnage que l’on suit, Max. Il n’a en effet pas réfléchi longtemps avant de se lancer à la poursuite de ses envies en Inde, comme si seules les croyances de ce pays pouvaient l’aider à s’accepter et à se rapprocher de la nature. Le roman le dit curieux et cultivé, ce qui nous paraît étrange et soudain quand Max part tête baissée sur un territoire dont il ne connaît rien et sur lequel il n’a pas du tout pris le temps de se renseigner. Si l’on met à l’écart ce choix dirigiste et qui manque de finesse (le lecteur sait très bien dès le départ que le personnage se rendra en Inde, étant donné que c’est tout de même le but du livre), le roman se lit bien et s’apprécie pour ce qu’il est : une découverte des yogi dans leur mode de pensée et de vie. Cela est surtout détaillé dans les deux dernières parties du roman, soit environ un peu moins de la moitié du récit complet. Les autres parties nous décrivent la vie de Max au Bronx et son expédition jusqu’à un ashram (lieu isolé dans lequel vivent des sages) où il restera des années. La partie s’attardant au Bronx semble vraiment très clichée en nous décrivant des bagarres de gangs, des problèmes de drogues, des réseaux de prostitution ou la précarité de la vie dans ces quartiers. Au départ, on a du mal à y croire tant cela semble exagéré, mais l’histoire de Max et de sa sœur finit par nous toucher. Ils font des efforts et parviennent à s’en sortir d’une belle manière, nous apportant de beaux messages de courage et de combativité. Il aurait été vraiment appréciable d’aller encore plus loin avec cette partie pour donner plus de poids et de force aux décisions de Max pour la suite. La partie concernant son expédition n’est pas très intéressante. Elle est une suite d’aventures en Inde, d’abord sous la neige puis sous un soleil ardent. Il y a des péripéties qui nous font frémir de peur, d’autres de dégoût. Le chemin est souvent intéressant dans une quête spirituelle mais celui présenté par l’auteur manque de force et de puissance pour que l’on y trouve un réel intérêt. On a l’impression d’être face à un simple randonneur de l’extrême alors que le personnage a bien plus et mieux à nous montrer. De plus, les descriptions minimalistes données ne suffisent pas toujours à s’imaginer l’ambiance des villes indiennes ou l’atmosphère des lieux de prière visités. L’auteur a choisi de davantage décrire les émotions de son personnage et ses interactions avec d’autres personnages secondaires, ce qui laisse moins de place à la mise en scène du décor qui reste un peu trop sobre pour une culture aussi riche. Nous faire plonger complètement dans un univers oriental si différent du nôtre n’est pas un challenge totalement réussi ici. Shakti est le personnage secondaire le plus prenant, en dehors du sage qui enseigne à Max. Les autres ont l’air de caricatures d’eux-mêmes et parlent même mal, ce qui détonne avec le ton et la qualité de l’écriture de l’auteur. La partie de l’apprentissage est intéressante et apporte nombre de réflexions personnelles prenantes. On y découvre des façons de vivre différentes, et on y apprend ce qu’est vraiment le yoga et ce qu’il apporte au corps, à l’esprit et à l’âme. C’est une partie douloureuse pour notre héros qui voit ses pensées évoluer et son corps se modifier. La partie suivante est l’application de ce savoir quand Max quitte son maître pour aller tenter sa chance et essayer d’atteindre la fin de son yoga. Les explications sur les flux énergétiques et les facultés nouvelles associées sont étonnantes et tout le monde n’y croira pas. Il est tout de même impressionnant de voir jusqu’où un corps humain peut aller. L’attachement à la nature et sa pleine perception sont des enseignements captivants qui seraient bienfaiteurs pour nombre d’entre nous, si ce n’est tout le monde. La toute fin du roman laisse perplexe et apparaît comme trop facile. La morale plaira à ceux qui ont accroché complètement aux pratiques des yogi et leurs croyances. Pour les autres, elle restera un enseignement riche en information et réflexion. Se détacher de tout et de tous et vivre dans la pauvreté, n’est pas le mode de vie que tout le monde voudrait, même pour atteindre la plénitude absolue. Il peut même apparaître comme égoïste et lâche selon les points de vue. On ne sait pourtant pas ce qui nous serait bon à nous apporter le meilleur. Les yogi sont un choix possible, qui fait incontestablement du bien à l’esprit et au corps et qui apporte des éléments favorisant notre cohésion intérieure. Le yoga que nous pratiquons partout dans le monde n’est qu’une infime partie de cet enseignement mais constitue déjà une belle manière pour s’accepter, prendre soin de son corps et mieux le connaître.Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=37307 J'ai mis la note de : 13.5/20 Mon avis : L’homme qui voulait être sage est un livre qui, même s’il ne le voulait certainement pas, apparaît comme quelque peu moralisateur. Cette sensation est perturbante et enlève au roman un peu de sa saveur orientale et dépaysante. Effectivement, à la fin de la lecture, nous avons l’impression que la seule voie possible à la recherche et à l’accomplissement de la plénitude est celle prônée par les maîtres yogi qui ont supprimé de leur vie quotidienne tout attachement sentimental et matériel après de longs efforts spirituels et physiques. Cette vie n’est clairement pas faite pour tout le monde et la définition du bonheur ou de la paix intérieure peuvent grandement différer selon les personnes, les religions ou les cultures. La voie choisie par ces yogi n’est pas à remettre en cause, loin de là, étant donné ses bienfaits et ses nombreux adeptes. Cependant, il apparaît comme vraiment dommage que le personnage principal n’ait pensé qu’à cela pour aller mieux et accomplir ce qu’il voulait. Ce manque de réflexion et de recherche spirituelle et philosophique est problématique...
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  • LeCombatOculaire 16/07/2018
    En commençant la lecture, j'ai tout de suite eu l'impression de plonger dans un océan de stéréotypes et de clichés, de devoir encore me lancer dans le récit d'un jeune américain blanc privilégié qui part à la recherche de l'Indian Dream après avoir déjà réalisé l'American Dream, avec des liasses de bons gros dollars en poche et un semblant de révélation. Honnêtement, on est en plein dedans. Ce qui a fini par me rassurer, c'est en premier lieu que l'auteur, indien de naissance et américain de nationalité, connaît sûrement assez bien son sujet pour en être à la fois détaché et imprégné, et qu'il est totalement conscient des préjugés dont il use, avec recul ou parfois en appuyant bien dessus (peut-être pour faire un pied de nez à d'autres livres du genre). D'ailleurs, ce récit a un côté plutôt bien biographique puisqu'il s'inspire librement de la propre expérience de Karan Bajaj à bien des niveaux. De mon point de vue, ça aurait pu être encore plus intéressant s'il s'était vraiment placé comme le personnage principal, plutôt que ce Max tellement archétypal du bon américain qui tente bien de s'approprier un monde qui n'est pas le sien - mais sûrement était-ce justement le point. Je ne cache pas que j'ai pris beaucoup de plaisir à voir ce personnage s'en prendre d'abord plein la figure et plein l'ego, ce qui a engendré du coup quelque remise en question, même si j'ai un peu déchanté quand il commence à se faire aduler comme un saint. Par contre, j'ai eu bien plus de sympathie pour les personnages locaux. Le thème principal, donc, qui est le yoga dans sa forme la plus globale, est assez bien traité, en ce sens qu'on en fait un peu le tour, autant dans son aspect spirituel, altruiste, physique et mystique. L'auteur tient à parler autant des avantages du yoga sur soi et les autres que ses possibles dérives et ascèses strictes, de même qu'il effleure légèrement le panthéon religieux hindou sans pourtant y plonger moins qu'une phalange. C'est aussi bien le récit de tous les occidentaux qui rêvent de l'éveil spirituel sans pour autant avoir la pratique, la philosophie, le mode de vie et la culture nécessaire à réveiller leur Kundalini et devenir de vrais yogis, qu'une mise en garde et un enseignement assez durs et rigoureux. Mon impression, après coup, est un peu la même que celle que procure La Prophétie des Andes : un récit qui veut apprendre de grandes choses, procurer des illuminations sur la nature de l'univers et démontrer qu'il est possible de se dépasser pour avoir une influence sur le monde. Un livre moitié tragique moitié feel good, parce qu'il faut bien un équilibre, dans lequel vous pourrez apprendre à marcher sur l'eau (si, si).En commençant la lecture, j'ai tout de suite eu l'impression de plonger dans un océan de stéréotypes et de clichés, de devoir encore me lancer dans le récit d'un jeune américain blanc privilégié qui part à la recherche de l'Indian Dream après avoir déjà réalisé l'American Dream, avec des liasses de bons gros dollars en poche et un semblant de révélation. Honnêtement, on est en plein dedans. Ce qui a fini par me rassurer, c'est en premier lieu que l'auteur, indien de naissance et américain de nationalité, connaît sûrement assez bien son sujet pour en être à la fois détaché et imprégné, et qu'il est totalement conscient des préjugés dont il use, avec recul ou parfois en appuyant bien dessus (peut-être pour faire un pied de nez à d'autres livres du genre). D'ailleurs, ce récit a un côté plutôt bien biographique puisqu'il s'inspire librement de la propre expérience de Karan Bajaj à bien des niveaux. De mon point de vue, ça aurait pu être encore plus intéressant s'il s'était vraiment placé comme le personnage principal, plutôt que ce Max tellement archétypal du bon américain qui tente bien de s'approprier un monde qui n'est pas le sien - mais sûrement était-ce...
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  • Atasi 06/06/2018
    Max a grandi dans le Bronx, où la vie était difficile et la survie était quotidienne. Grâce à la détermination de sa mère, Max a fait de belles études et travaille aujourd'hui à Manhattan. Il pourrait donc être satisfait de son parcours et vivre une vie heureuse. Pourtant, Max ne sent pas à sa place dans son nouvel environnement qu'il trouve trop superficiel. Le décès de sa mère ayant accentué son mal-être, il décide de tout plaquer du jour au lendemain pour aller trouver un yogi dans l'Himalaya indien. Trouver un yogi dans l'étendue de l'Inde est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, de plus, Max n'a pas choisi la meilleure saison pour s'aventurer dans l'Himalaya car l'hiver vient de commencer. Arrivera-t-il à atteindre son objectif ? Trouvera-t-il ce yogi ou tout autre chose ? "L'homme qui voulait être heureux" est un récit initiatique qui, tout en suivant les aventures de Max à travers l'Inde, l'on se prend à réfléchir sur soi-même. Suivre le cheminement méditatif et spirituel de Max est une belle leçon de vie, une bonne leçon pour essayer de faire le point sur sa propre vie. le récit, écrit par son auteur, qui a lui-même connu la vie dans des ashrams et qui a tenté de progresser sur le chemin du yoga, est un roman à lire par toutes les personnes à la recherche de soi, ceux pratiquant la médiation et le yoga, ou ceux qui souhaitent la pratiquer. Max a grandi dans le Bronx, où la vie était difficile et la survie était quotidienne. Grâce à la détermination de sa mère, Max a fait de belles études et travaille aujourd'hui à Manhattan. Il pourrait donc être satisfait de son parcours et vivre une vie heureuse. Pourtant, Max ne sent pas à sa place dans son nouvel environnement qu'il trouve trop superficiel. Le décès de sa mère ayant accentué son mal-être, il décide de tout plaquer du jour au lendemain pour aller trouver un yogi dans l'Himalaya indien. Trouver un yogi dans l'étendue de l'Inde est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, de plus, Max n'a pas choisi la meilleure saison pour s'aventurer dans l'Himalaya car l'hiver vient de commencer. Arrivera-t-il à atteindre son objectif ? Trouvera-t-il ce yogi ou tout autre chose ? "L'homme qui voulait être heureux" est un récit initiatique qui, tout en suivant les aventures de Max à travers l'Inde, l'on se prend à réfléchir sur soi-même. Suivre le cheminement méditatif et spirituel de Max est une belle leçon de vie, une bonne leçon pour essayer de faire le point sur sa propre vie. le récit, écrit par son auteur, qui a lui-même connu...
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