Lisez! icon: Search engine
L'Illusion comique
Pierre Scipion (préface de)
Date de parution : 25/10/2012
Éditeurs :
12-21

L'Illusion comique

Pierre Scipion (préface de)
Date de parution : 25/10/2012

La scène est quelque part en Touraine, dans la grotte du magicien Alcandre, qu’un père vient consulter sur le sort de son fils disparu. La grotte se métamorphose alors en...

La scène est quelque part en Touraine, dans la grotte du magicien Alcandre, qu’un père vient consulter sur le sort de son fils disparu. La grotte se métamorphose alors en théâtre et le jeune homme apparaît, sous l’habit de comédien, en serviteur rusé du bouillant capitaine Matamore… La fantasmagorie commence,...

La scène est quelque part en Touraine, dans la grotte du magicien Alcandre, qu’un père vient consulter sur le sort de son fils disparu. La grotte se métamorphose alors en théâtre et le jeune homme apparaît, sous l’habit de comédien, en serviteur rusé du bouillant capitaine Matamore… La fantasmagorie commence, pièce follement originale toute en reflets et jeux de miroir que Corneille lui-même qualifiait d’« étrange monstre » et d’« extravagante galanterie ».

Après quelques comédies à succès, l’avocat rouennais écrit le chef-d’œuvre de sa période baroque. Depuis cette année 1636, L’Illusion comique résume en deux heures tout le mystère et tout le miracle du théâtre, sa magie et ses artifices. Entre la farce et le drame, la réalité et la féerie, elle en révèle toute la mécanique émotionnelle dans un climat de rêve et d’éclatante poésie.

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782266225403
Code sériel : 12587
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782266225403
Code sériel : 12587
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ZennYX 23/01/2024
    J'ai lu cette pièce de théâtre tout en écoutant l'interprétation radiophonique de 1980, très bien interprété d'ailleurs. J'étais investi, Matamor m'a bien fait sourire et j'ai passé un bon moment. C'est la première œuvre de Corneille que je lis et je vais sans aucun doute m'intéresser au reste de son œuvre plus tard.
  • ninoule69 08/08/2023
    Ah, quel bonheur ! Il y avait bien longtemps que je n'avais lu un classique, comme on aime à les nommer de nos jours. Et me voilà ! Je viens tout juste de rejoindre le monde de Corneille pour découvrir avec enthousiasme l'Illusion Comique. L'auteur en personne présentait la pièce comme une œuvre inattendue, plus ou moins inclassable, tout à la fois comique et tragique. À mon sens, c'est globalement une comédie avec une part de tragique. J'en retiendrai, comme il se doit avec la plupart des classiques, le plaisir de la lecture en alexandrins. Je me suis même surprise à lire, voire relire, certains passages à voix haute. La dimension poétique de ce théâtre-là est indéniable. J'ajouterai sans trop déflorer la fin de la pièce que je me suis laissée cueillir. Et d'une certaine manière, je regrette déjà de ne pas avoir mis la main plutôt sur cette œuvre-là. En moi vivent encore Cinna, Polyeucte et Le Cid, parmi d'autres. Je les ai lus très tôt en commençant par Le Cid au collège. Et je me rappelle avoir littéralement dévalisé une librairie proche de mon université. Elle proposait des vieux livres au papier vieilli et cassant, majoritairement en violet, ceux de la très vieille édition des classiques Larousse. Leur tout petit prix permettait à l'étudiante pas très riche que j'étais, de se promener aisément avec un texte de référence en poche. Le presque tout Corneille y est passé sauf L'illusion Comique. L'auteur disait lui-même que la pièce ne pourrair être imitée sous peine de ridicule. Et c'est exact. Je ne peux pas en dire plus car cela reviendrait à trop en dire. Dans notre cas précis, ce serait tellement dommage. Ainsi, me voilà ravie d'avoir retrouvé un classique après avoir lu longtemps toutes sortes d'ouvrages, des essais, de la littérature jeunesse, des albums, des bandes dessinées, de la poésie et des romans et particulièrement des séries policières haletantes, noires ou drôles, ou tout à la fois. Peut-être, mon investissement professionnel m'a-t-il éloigné des classiques en privé. En effet, j'ai dû durablement dans mes fonctions d'enseignante de français, puis de documentaliste les fréquenter assidûment au service des élèves. La plupart du temps avec plaisir. Je les ai aussi retrouvé sous forme de spectacles vivants. Je concède que c'est une erreur de les avoir pour ainsi dire ignorés dans mes choix de lectures toutes personnelles à mon insu si longtemps. Je conseille aux jeunes lecteurs et jeunes étudiants amoureux de théâtre (classique ou pas) ou curieux en tout cas de cet univers de se plonger dans cette pièce qui n'est pas qu'une comédie, Elle a quelque chose de l'essai critique sur ce que peut-être le théâtre, sur ce qu'il peut révéler et surtout sur ce qu'il y a de particulièrement différent des autres genres littéraires. Alors, dans mon immense joie de lecture du jour, laissez-moi jouer les camelots. Amis lecteurs, retrouvez ou découvrez Pierre Corneille dans l'Illusion Comique à peu de frais, moins de 2 euros. Surprises et rebondissements garantis ! Ah, quel bonheur ! Il y avait bien longtemps que je n'avais lu un classique, comme on aime à les nommer de nos jours. Et me voilà ! Je viens tout juste de rejoindre le monde de Corneille pour découvrir avec enthousiasme l'Illusion Comique. L'auteur en personne présentait la pièce comme une œuvre inattendue, plus ou moins inclassable, tout à la fois comique et tragique. À mon sens, c'est globalement une comédie avec une part de tragique. J'en retiendrai, comme il se doit avec la plupart des classiques, le plaisir de la lecture en alexandrins. Je me suis même surprise à lire, voire relire, certains passages à voix haute. La dimension poétique de ce théâtre-là est indéniable. J'ajouterai sans trop déflorer la fin de la pièce que je me suis laissée cueillir. Et d'une certaine manière, je regrette déjà de ne pas avoir mis la main plutôt sur cette œuvre-là. En moi vivent encore Cinna, Polyeucte et Le Cid, parmi d'autres. Je les ai lus très tôt en commençant par Le Cid au collège. Et je me rappelle avoir littéralement dévalisé une librairie proche de mon université. Elle proposait des vieux livres au papier vieilli et cassant, majoritairement en violet, ceux...
    Lire la suite
    En lire moins
  • MertellD 27/06/2023
    J'ai découvert ce texte lors d'un stage sur le théâtre baroque avec Benjamin Lazar. Puis, j'ai joué le rôle de Matamore. C'est une grande surprise, j'ai vraiment apprécié ce texte, surtout la mise en abîme que Corneille met en place au cours du texte, et ses inspirations tirées de la Commedia Dell' Arte.
  • MisterWhite 21/03/2022
    Intéressante œuvre comique baroque, au ton tragique, curiosité théâtrale rythmée par le va-et-vient de ses alexandrins, comme des vagues, cette pièce charme l'imaginaire tant elle rappelle pourquoi il est si bon de lire et les trésors qu'on peut trouver dans les livres. Elle a ravi mon plaisir, a fait de la pluie des rayons solaires ! Un père, donc, vient trouver un vieux magicien et lui porte alarme : son fils, qu'il a pourtant chassé, lui manque. Notre mage, alors, projette sur les parois de son obscure caverne, magiquement, le spectacle déroulant de la vie de ce fils hasardeux. D'abord placé auprès d'un maître fantasque (Matamore), amant d'une belle Isabelle, aimé d'une suivante méchante et jalouse, ce fils désastreux, trimbalé de rivaux en prison, finit par séduire, au mépris des liens sacrés du mariage, la gentille Dorine ! À l'acte V, éminemment tragique, de produire alors la résurrection, que je laisse au bon soin votre curiosité. Je recommande donc, que vous soyez acteurs / actrices ou non, et si ce n'était pas pour les alexandrins sublimes de Corneille tout empreints de vérités utiles, ce serait du moins pour les vertus apaisante que l'art baroque parvient à produire sur nos âmes trop souvent bernées, hélas, par l'illusion comique qu'un quelconque bonheur, qui ne serait que d'honneurs et d'argent, pourrait néanmoins exister sans amour. Intéressante œuvre comique baroque, au ton tragique, curiosité théâtrale rythmée par le va-et-vient de ses alexandrins, comme des vagues, cette pièce charme l'imaginaire tant elle rappelle pourquoi il est si bon de lire et les trésors qu'on peut trouver dans les livres. Elle a ravi mon plaisir, a fait de la pluie des rayons solaires ! Un père, donc, vient trouver un vieux magicien et lui porte alarme : son fils, qu'il a pourtant chassé, lui manque. Notre mage, alors, projette sur les parois de son obscure caverne, magiquement, le spectacle déroulant de la vie de ce fils hasardeux. D'abord placé auprès d'un maître fantasque (Matamore), amant d'une belle Isabelle, aimé d'une suivante méchante et jalouse, ce fils désastreux, trimbalé de rivaux en prison, finit par séduire, au mépris des liens sacrés du mariage, la gentille Dorine ! À l'acte V, éminemment tragique, de produire alors la résurrection, que je laisse au bon soin votre curiosité. Je recommande donc, que vous soyez acteurs / actrices ou non, et si ce n'était pas pour les alexandrins sublimes de Corneille tout empreints de vérités utiles, ce serait du moins pour les vertus apaisante que l'art baroque parvient à produire sur nos âmes...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Clea1405_ 13/02/2022
    J'ai lu ce livre pour les cours. Étonnamment j'ai plutôt apprécié. Ce n'est pas toujours facile à comprendre. Par moment, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour tout comprendre. Mais dans le fond j'ai bien aimé l'histoire et l'intrigue. J'ai quand même trouvé ça amusant, original et la fin était très surprenante ! Et puis bien sûr c'est une pièce de théâtre assez rapide à lire.
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés