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L'Immeuble Christodora
Jérôme Schmidt (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 05/01/2017
Éditeurs :
Plon

L'Immeuble Christodora

Jérôme Schmidt (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 05/01/2017
Un roman kaléidoscopique qui retrace la vie d’un certain New York, de l’anarchie des années sida aux hipsters de demain.

RENTRÉE LITTÉRAIRE JANVIER 2017

PREMIÈRE SÉLECTION DU PRIX ANDREW CARNEGIE



New York. Milly et Jared, couple aisé animé d’ambitions artistiques, habite l’immeuble Christodora, vieux building de Greenwich Village. Les habitants du Christodora...

RENTRÉE LITTÉRAIRE JANVIER 2017

PREMIÈRE SÉLECTION DU PRIX ANDREW CARNEGIE



New York. Milly et Jared, couple aisé animé d’ambitions artistiques, habite l’immeuble Christodora, vieux building de Greenwich Village. Les habitants du Christodora mènent une vie de bohèmes bien loin de l’embourgeoisement qui guette peu à peu le quartier. Leur voisin, Hector, vit...

RENTRÉE LITTÉRAIRE JANVIER 2017

PREMIÈRE SÉLECTION DU PRIX ANDREW CARNEGIE



New York. Milly et Jared, couple aisé animé d’ambitions artistiques, habite l’immeuble Christodora, vieux building de Greenwich Village. Les habitants du Christodora mènent une vie de bohèmes bien loin de l’embourgeoisement qui guette peu à peu le quartier. Leur voisin, Hector, vit seul. Personnage complexe, ce junkie homosexuel portoricain n’est plus que l’ombre du militant flamboyant qu’il a été dans les années quatre-vingt.
 
Mateo, le fils adoptif de Milly et Jared, est choyé par ses parents qui voient en lui un artiste. Mais le jeune homme, en plein questionnement sur ses origines, se rebelle contre ses parents et la bourgeoisie blanche qu’ils représentent.
 
Milly, Jared, Hector et Mateo, autant de vies profondément liées d’une manière que personne n’aurait pu prévoir. Dans cette ville en constante évolution, les existences de demain sont hantées par le poids du passé.
 
« Un roman social ambitieux sur l’épidémie du sida. Une exploration émouvante d’une crise sanitaire toujours d’actualité. »
Kirkus Reviews
 
« Une saga new-yorkaise riche et ambitieuse… L’Immeuble Christodora a l’envergure d’autres épopées telles que Le Bûcher des vanités, Le Chardonneret et City on Fire. Vaste mais maîtrisé, un excellent livre. »
Newsday
 
« Un roman très fort et une immense ambition. »
The Washington Post
 
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EAN : 9782259252980
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259252980
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

« Un roman très fort et une immense ambition. »
The Washington Post

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SabrinaTrublet 17/03/2024
    L’immeuble Christodora. Tim MURPHY New York, East village.1981. C’est là que se trouve l’immeuble Christodora. Un quartier populaire où sévit la pauvreté, la drogue et le sida. C’est le début des années sida, celui qui touche les homosexuels et les toxicos. C’est là où décident de vivre Milly et Jared (dans l’appartement des parents de Jared) et un de leurs ami Hector, portoricain homosexuel actif militant des droits pour les sidéens. Ils sont jeunes, artistes et plutôt à l’aise financièrement. La mère de Milly est une grande militante de la cause sida, elle est de toutes les manifestations , elle a même ouvert un centre d’accueil pour les femmes malades du sida puisque à cette époque seuls les symptômes des hommes étaient pris en compte pour les traitements. Lorsqu’une de ces femmes, Isabel, donne naissance puis meurt du sida c’est qui s’occupe du petit Matéo avant que Jared et Milly ne l’adoptent. Les années 1990 filent décimant à grande vitesse ces malades notamment le petit ami d’Hector qui sombrera dans la drogue et deviendra un véritable junkie.. C’est un New York en pleine reconstruction. Matéo semble être très perturbé par sa condition d’adopté, cherchant sa mère biologique et se confrontant de plus en plus à ses parents adoptifs jusqu’à la rupture. Les années 2010 arrivent et apportent leurs drames et leurs joies (divorces, décès, traitements et retrouvailles) dans un New York qui change encore une fois de visage… Un roman comme je les aime ! Une fresque de 40 années à une période où il s’est passé beaucoup de choses. La construction en 3 phases avec Milly, Hector et Matéo m’a beaucoup plu. J’ai lu beaucoup d’histoires sur les années sida et leurs dégâts et je retrouve à chaque fois cette atmosphère particulière entre peur, espoir de traitements et stigmatisation. D’ailleurs j’ai retrouvé un peu de ça pendant le covid. Un roman fait pour ceux qui aiment Big Apple et qui n’oublient pas le drame de ces années là… L’immeuble Christodora. Tim MURPHY New York, East village.1981. C’est là que se trouve l’immeuble Christodora. Un quartier populaire où sévit la pauvreté, la drogue et le sida. C’est le début des années sida, celui qui touche les homosexuels et les toxicos. C’est là où décident de vivre Milly et Jared (dans l’appartement des parents de Jared) et un de leurs ami Hector, portoricain homosexuel actif militant des droits pour les sidéens. Ils sont jeunes, artistes et plutôt à l’aise financièrement. La mère de Milly est une grande militante de la cause sida, elle est de toutes les manifestations , elle a même ouvert un centre d’accueil pour les femmes malades du sida puisque à cette époque seuls les symptômes des hommes étaient pris en compte pour les traitements. Lorsqu’une de ces femmes, Isabel, donne naissance puis meurt du sida c’est qui s’occupe du petit Matéo avant que Jared et Milly ne l’adoptent. Les années 1990 filent décimant à grande vitesse ces malades notamment le petit ami d’Hector qui sombrera dans la drogue et deviendra un véritable junkie.. C’est un New York en pleine reconstruction. Matéo semble être très perturbé par sa condition d’adopté, cherchant sa mère biologique et se confrontant de plus en plus à ses parents adoptifs jusqu’à la rupture. Les...
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  • henrimesquida 10/09/2021
    C'est une grande épopée familiale de combat contre la drogue, contre l'indifférence des gouvernants au Sida, qui se déroule des années 1980 au milieu des années 2020. C'est l'histoire de l'épidémie du sida racontée à l'aide de personnages la plus part appartenant à la même famille homosexuels et hétérosexuels qui se rencontrent à New York, et plus tard à Los Angeles, et qui décrit comment le sida et la consommation de drogues ont affecté des vies. C'est aussi l'histoire de la façon dont l'amour, la compréhension et le temps ont aidé à réparer certaines des vies brisées. Le Cristodora était un immeuble de l'East Village qui a connu une gentrification dans les années 80 et 90. Les appartements ont été réhabilités et achetés par des artistes et des militants sociaux. La famille que l'on va suivre se compose d'un couple ,leur enfant adoptif, la mère de la femme. Il y a aussi Hector, l'activiste du sida qui a perdu son amant et s'est effondré en sombrant dans la drogue pour faire face à la douleur il y a Drew, une jeune femme qui va s'avérer capable de se débarrasser de son problème d'addictions pour vivre la vie qu'elle désirait, sans oublier à quel point ces années étaient mauvaises et qui capable de s'occuper des autres y compris Mateo le fils adopté de la famille. Il y a beaucoup de drogue et de sexe dans "Christodora", mais toutes ces scènes font partie intégrante et organique de l'histoire. Les passages sur la consommation de drogue sont durs et durs. Le roman ne plaira pas aux prudes. Mais un bon lecteur saura mettre le tout dans le contexte de cette prose magnifique. Je viens de terminer ce livre, j'aurais pu le finir plus vite. Je ne voulais tout simplement pas. C'était perdre le contact avec des personnages auxquels je me suis vite attaché. Mais, inévitablement, je l'ai fini et je peux dire sans aucun doute que ce roman m'a beaucoup touché. Je pense que l'auteur a très bien géré les différentes "temporalités" (un va-et-vient temporel incessant) donne au lecteur les indications sur les personnages adéquates - où ils se trouvaient à ce stade particulier de leur vie, pourquoi ils ont pris les décisions qu'ils ont prises ) de façon assez intelligente pour que le lecteur ne s'y perde jamais. Il les inscrit aussi dans une perspective plus large que leur vie individuelle même ce qui donne à ce roman chorale une humanité exceptionnelle et donne au roman un aspect confus et à la fois tout à fait limpide qui fait penser à la vraie vie. Enfin, le roman parle donc de New York au cours des décennies précédentes et quand je pense à la la laideur, la haine et la peur de plus en plus présentes aux États-Unis (et dans le monde),je trouve que ça fait du bien d'en lire une évocation ou certes le bon côtoie le mauvais, le bien côtoie le mal mais ou l' humain est toujours présent et ou on trouve une telle affirmation des petits mais implacables triomphes de l'esprit humain qui réussissent à faire face à l'existence aussi difficile soit elle.C'est une grande épopée familiale de combat contre la drogue, contre l'indifférence des gouvernants au Sida, qui se déroule des années 1980 au milieu des années 2020. C'est l'histoire de l'épidémie du sida racontée à l'aide de personnages la plus part appartenant à la même famille homosexuels et hétérosexuels qui se rencontrent à New York, et plus tard à Los Angeles, et qui décrit comment le sida et la consommation de drogues ont affecté des vies. C'est aussi l'histoire de la façon dont l'amour, la compréhension et le temps ont aidé à réparer certaines des vies brisées. Le Cristodora était un immeuble de l'East Village qui a connu une gentrification dans les années 80 et 90. Les appartements ont été réhabilités et achetés par des artistes et des militants sociaux. La famille que l'on va suivre se compose d'un couple ,leur enfant adoptif, la mère de la femme. Il y a aussi Hector, l'activiste du sida qui a perdu son amant et s'est effondré en sombrant dans la drogue pour faire face à la douleur il y a Drew, une jeune femme qui va s'avérer capable de se débarrasser de son problème d'addictions pour vivre la vie qu'elle désirait, sans...
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  • NathalieFerron 11/04/2021
    L’immeuble Christodora existe. Il a été bâti en 1928 et est toujours situé dans l’East Village/Alphabet City sur l’île de Manhattan à New York. C’est un lieu mythique, tout comme le Chelsea Hotel. Classé historique en 1986, c’est depuis ce lieu, que le roman raconte 30 ans de la vie des personnages qui y ont vécu ….. Reconversions de l’immeuble, début de l’épidémie du Sida, toxicomanie , gentrification du quartier, on se rend jusqu’en 2021. Le roman raconte, Jared Traum et Milly Heyman qui adoptent un orphelin prénommé Mateo (élément pivot de l’histoire). On y raconte également le voisin, Hector Villanueva, maintenant junkie suite à la mort de son conjoint mais ancien militant de la cause homosexuelle et de la lutte contre le sida. Roman très documenté sur les années sida, sur la toxicomanie et le désespoir, car l’auteur, Tim Murphy, a été touché de près par cette époque de l’intrigue. On ne nous épargne rien et on accompagne ceux qui vivent une véritable descente aux enfers, et ceux qui essaient d’en sortir. Une saga très enrichissante.
  • franceflamboyant 30/08/2020
    A New -York, deux artistes adoptent un petit garçon né d'une femme sidéenne. Quelques années passent et l'enfant, qui a grandi, devient ingérable. Partant à la recherche de ses origines, il plonge dans ces années sombres où le sida a fait rage et rencontre la figure de sa mère... Tout passe dans ce très beau texte : les années quatre-vingt, le sida, l'incompréhension, le rejet et l'activisme mais aussi la difficulté à gérer son histoire familiale quand elle est difficile, la difficulté à être en couple, à être parent, la souffrance liée à la perte de l'amour, l'injustice, l'incompréhensible et le poids des illusions mais aussi l'art et la création. Magiquement mené, ce roman foisonnant qui prend comme point de depart un immeuble emblématique du New York de cette période là, court des années quatre-vingt à notre époque. C'est un portrait de l'Amérique bien sûr mais aussi celui de toutes nos grandeurs et de toutes nos vicissitudes. Magnifiquement mené, ce roman nous renvoie à ce qui fut un monde de cruauté et d'intolérance...
  • Ingannmic 13/03/2020
    J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman, et me suis même demandée, à l'idée de ses 630 pages, si j'allais persévérer dans la lecture de ce récit à l'écriture trop "bavarde", s'attardant sur des précisions pas toujours utiles, dont les dialogues me semblaient manquer de naturel... Bref, je trouvais que l'ensemble manquait à la fois de chair et d'efficacité. Et puis, l'histoire m'a peu à peu embarquée, suffisamment en tous cas pour que j'ai envie de savoir ce qu'il allait advenir de ses personnages, dont nous faisons connaissance au gré d'une chronologie éclatée, couvrant une période allant du milieu des années 80 à 2021. A partir d'un trio central, formé par Milly et Jared Traum, couple d'artistes bourgeois, et Mateo, leur fils adoptif, Tim Murphy à la fois évoque l'intime, les remous des destinées individuelles, et restitue l'atmosphère caractéristique des lieux et des époques que traversent ses héros, en s'attardant notamment sur les années sida et les discriminations subies par les minorités. L'immeuble Christodora, dans un appartement duquel vit la famille Traum, est lui-même témoin des mutations qui transforment le quartier alentour (Greenwich Village), sa dimension populaire laissant progressivement la place à un embourgeoisement "branché". Il hébergera les prémisses de la douloureuse quête identitaire de Mateo, et sa révolte contre ce qu'incarnent ses parents adoptifs. Déchiré entre ses origines biologiques (sa mère, une latino américaine d'extraction modeste, est morte du sida avant son premier anniversaire) et tout ce qu'apporte à ses aptitudes et sa passion pour le dessin le milieu privilégié où il est élevé, il tombe dans l'engrenage de l'addiction à la drogue, s'y adonnant entre autre en compagnie d'Hector, ancien locataire du Christodora, grande figure déchue de la lutte contre le sida que le décès de son compagnon, des années auparavant, a rendu aigri et solitaire. L'immeuble Christodora assistera par ailleurs au délitement du couple Traum, affaibli par le conflit l'opposant à Mateo, et à l'esseulement grandissant de Milly, personnage sans doute le plus discret mais non le moins touchant de cette fresque new-yorkaise, qui semble avoir laissé sa vie lui échapper, s'interdisant le bonheur et un certain égoïsme salutaire, par terreur d'avoir hérité de la folie maternelle. Elle a ainsi toujours subi l'ombre d'Ava, dont la réussite professionnelle et l’investissement forcené dans l'activisme contre le sida dissimulaient un chaos intérieur plus ou moins maîtrisé à coups de doses de cheval d'anti-dépresseurs. Ava, trop absorbée par ses engagements sociétaux et sa lutte contre la maniaco-dépression pour jouer son rôle de mère... D'autres protagonistes viennent nourrir la densité de l'intrigue, notamment Drew, la fidèle et solide amie de Milly, ou Ysabel Mendes, la mère de Mateo, que des incursions dans le passé nous permettent de retrouver bel et bien vivante... et c'est sans doute l'une des plus grandes forces de ce roman, que cette riche galerie de personnages, constituée de portraits complexes et attachants, l'auteur traquant dans les personnalités même les plus anodines ces éclairs de flamboyance, ces zones d'ombre ou ces pans de désespoir qui donnent l'impression de pénétrer leur intimité la plus profonde. On suit de même avec beaucoup d'intérêt le ballet de leurs relations, dont sont mis en évidence les mécanismes qui se détraquent, les fondements qui les gouvernent -besoin, culpabilité, pitié...-, mais aussi la grâce et la sincérité qui parfois les cimentent. Un bilan plutôt positif, finalement, pour ce roman à l'arrière-goût mélancolique et même un peu amer, même si, comme évoqué en début de billet, il m'a manqué une certaine fluidité au niveau du style pour que je sois vraiment emballée. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman, et me suis même demandée, à l'idée de ses 630 pages, si j'allais persévérer dans la lecture de ce récit à l'écriture trop "bavarde", s'attardant sur des précisions pas toujours utiles, dont les dialogues me semblaient manquer de naturel... Bref, je trouvais que l'ensemble manquait à la fois de chair et d'efficacité. Et puis, l'histoire m'a peu à peu embarquée, suffisamment en tous cas pour que j'ai envie de savoir ce qu'il allait advenir de ses personnages, dont nous faisons connaissance au gré d'une chronologie éclatée, couvrant une période allant du milieu des années 80 à 2021. A partir d'un trio central, formé par Milly et Jared Traum, couple d'artistes bourgeois, et Mateo, leur fils adoptif, Tim Murphy à la fois évoque l'intime, les remous des destinées individuelles, et restitue l'atmosphère caractéristique des lieux et des époques que traversent ses héros, en s'attardant notamment sur les années sida et les discriminations subies par les minorités. L'immeuble Christodora, dans un appartement duquel vit la famille Traum, est lui-même témoin des mutations qui transforment le quartier alentour (Greenwich Village), sa dimension populaire laissant progressivement la place à un embourgeoisement "branché". Il hébergera les prémisses...
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