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L'odeur de la nuit
Serge Quadruppani (traduit par), Maruzza Loria (traduit par)
Date de parution : 31/01/2013
Éditeurs :
12-21

L'odeur de la nuit

Serge Quadruppani (traduit par), Maruzza Loria (traduit par)
Date de parution : 31/01/2013

Un homme d'affaires marron disparaît  de Vigàta, et avec lui, les économies de bon nombre d'habitants du bourg sicilien. Est-il vivant, en train de profiter de l'argent escroqué ou bien...

Un homme d'affaires marron disparaît  de Vigàta, et avec lui, les économies de bon nombre d'habitants du bourg sicilien. Est-il vivant, en train de profiter de l'argent escroqué ou bien mort, exécuté par la mafia ? Contre l'avis de tous, Mlle Cosentino, éperdument amoureuse de son patron, attend son retour....

Un homme d'affaires marron disparaît  de Vigàta, et avec lui, les économies de bon nombre d'habitants du bourg sicilien. Est-il vivant, en train de profiter de l'argent escroqué ou bien mort, exécuté par la mafia ? Contre l'avis de tous, Mlle Cosentino, éperdument amoureuse de son patron, attend son retour. C'est le début d'une nouvelle enquête pour Montalbano, menée d'abord avec nonchalance, entre deux ventrées de rougets à la trattoria San Calogero, puis avec beaucoup plus d'acharnement, quand le petit François, le voleur de goûter qu'il faillit adopter, entre en jeu. Contre les soupçons ineptes de son supérieur, contre les pièges libidineux d'une garce, contre l'imbécillité moderniste qui a détruit son olivier centenaire, mais avec l'aide de la fine équipe du commissariat, Montalbano va chercher la clé de l'énigme jusque dans les profondeurs de la mer où il manquera s'engloutir.

Hilarante, savoureuse et captivante comme les précédentes, cette nouvelle histoire d'un Montalbano qui sent dans ses os la nostalgie du temps qui passe, prend à l'heure du dénouement une tournure tout à fait inattendue.

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EAN : 9782823803174
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782823803174
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jcjc352 09/04/2024
    Encore un début d’histoire qui commence avec un Montalbano couché. Réveillé en sursaut comme si l’aventure lui tombait dessus sans crier gare alors il se laisse submerger par une nostalgie contraignante qui le cloue au lit et ce n’est qu’aux cris de Catarè au tiliphone « dottori, dottori !» qu’il plonge dans la tramontane venteuse et froide et le tracassin. Mon vingtième Montalbano/Camilleri ça commence à faire mais bon il y en reste encore pas mal et quand on aime...Et puis Quadruppani cette fois-ci se fait aider par Maruzza Loria autrice de «A la table de Yasmina» qu’il va bien falloir que j’achète depuis le temps que j’y pense! Une enquête prise comme ça sur le vif, tout à fait par hasard, presque « un scenario de l’été » sur l’arnaque financière du siècle à Vigata, l’escroc et l’autre, la petite radasse, la femme mure amoureuse, Livia, Mimi qui se marie, le pull qui rétrécit et les pâtes qui brûlent, Catarella en prise avec le questeur Bonetti-Alderighi et les quiproquos relevés, « Lacté et miellé » toujours aussi suave, une motocyclette, un homme perroquet et son épouse moineau: un inventaire à la Prévert mais c’est bel et bien le sujet du livre de Camilleri) «Ne me casse pas les burnes, Catarè» petite phrase que Montalbano pourrait envoyer aussi à Mimi pour ses hésitations avec Beba ou Fazio et ses petits comptes-rendus d’état civil et surtout à Bonetti-Alderighi et il l’aurait mérité ce fourbe. Difficile de raconter l’histoire, d’ailleurs on n’en a pas l’intention juste quelques indications qui ne serviront à rin au lecteur car une enquête de Salvo c’est quelque chose de mystérieux menée par une coucourde qui n’est pas à notre mesure, parce que aussi ses investigations dépendent de la cuisson des pâtes n'casciata, de la qualité des cannoli de ricotta frais, de l’humeur de Livia et celle de ses collègues, de la tramontane, de Bonetti-Alderighi et de Pasquana que nous voyons peu dans cet épisode mais toujours aussi grossier. Et puis peut-on dire Camilleri peut passer sans transition d’une narration comique à la tragédie la plus pure. Chapeau! Quand Montalbano a la tête en l’air Une scène assez cocasse où il fait de la plongée et remonte en ayant rin mais vraiment rin vu avant de s’apercevoir qu’il avait les yeux fermés. Une scène où il fait rétrécir au lavage un pull tout neuf offert par Livia. Aie, aie, aie Quand Montalbano a faim. Du tumazzo, (petite tomme de chèvre) et des saucissons, capocotte, et autres sosizze. Des pirciati ch’abbruscianu (pâtes qui brûlent): Huile, une demi-cipuddra (un demi-oignon), deux gousses d’ail, deux anchois salés, une petite cuillerée de petites câpres, aoulives noires,toumates, vasilic, un demi-piment, sel, fromage de brebis et pipi nìvuru, poivre noir, poisson au gril et nunnatu en boulettes frites (minuscules alevins illicitement pêchés). Des kilos de biscuits regina, de pâte d’amandes, de mustazzoli (biscuits au vin décorés de sésame et parfumés à la cannelle, à l'orange et aux clous de girofle. ). Quand Montalbano voit rouge Une scène rarissime où Montalba fait péter le poing sur le bureau du questeur, si, si et que l’autre avait les grosses pétoches. Une scène où il s’en prend à Blanche-Neige et les sept nains. Une scène où il prend des privautés (Hum ! Hum!) avec une nymphette dont il pourrait être le père. Quand Montalbano a ses habitudes La visite des grands moments, pour faire le break, à son olivier sarrasin et la balade digestive sur le môle du port. Quand Montalbano parle littérature Simenon, Faulkner, Kafka et Marx, du lourd! « Et alors, il sentit que la nuit avait changé d’odeur : c’était un parfum léger, frais, une senteur d’herbe jeune, de citronnelle, de menthe sauvage » Un Montalbano en forme olympique Encore un début d’histoire qui commence avec un Montalbano couché. Réveillé en sursaut comme si l’aventure lui tombait dessus sans crier gare alors il se laisse submerger par une nostalgie contraignante qui le cloue au lit et ce n’est qu’aux cris de Catarè au tiliphone « dottori, dottori !» qu’il plonge dans la tramontane venteuse et froide et le tracassin. Mon vingtième Montalbano/Camilleri ça commence à faire mais bon il y en reste encore pas mal et quand on aime...Et puis Quadruppani cette fois-ci se fait aider par Maruzza Loria autrice de «A la table de Yasmina» qu’il va bien falloir que j’achète depuis le temps que j’y pense! Une enquête prise comme ça sur le vif, tout à fait par hasard, presque « un scenario de l’été » sur l’arnaque financière du siècle à Vigata, l’escroc et l’autre, la petite radasse, la femme mure amoureuse, Livia, Mimi qui se marie, le pull qui rétrécit et les pâtes qui brûlent, Catarella en prise avec le questeur Bonetti-Alderighi et les quiproquos relevés, « Lacté et miellé » toujours aussi suave, une motocyclette, un homme perroquet et son épouse moineau:...
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  • Herve-Lionel 25/09/2021
    N°1586 - Septembre 2021 L’odeur de la nuit – Andrea Camilleri – Fleuve noir. Traduit de l’italien par Serge Quadruppani et Maruzza Loria. Émoi dans Vigata. Le comptable Gargano, honnête et intègre comme il se doit, a disparu en emportant les économies de bien des gens, glanées grâce à un système vieux comme le monde, un énorme mensonge qui, bien entendu a fonctionné. Bref, il les a escroqués, même si sa secrétaire, follement amoureuse de son patron, refuse encore d’y croire. Ça occasionne à Montalbano des états d’âme à cause d’un éventuel dépôt de fonds effectués par un tiers chez ce malfaiteur. Il en fait une affaire personnelle ! Nous retrouvons un Montalbano toujours aussi bluffeur, qu’ils s’agisse de faire éclater la vérité ou d’affronter ses supérieurs. Cette fois c’est une veille histoire, vieille de quelques années que le Questeur exhume, évidemment averti par une lettre anonyme . Comme par hasard ces deux affaires sont peut-être liées ! Notre commissaire enquête donc, mais une enquête est toujours imprévisible et des rencontres qu’on y fait sont improbables. Comme si l’escroquerie ne suffisait pas, s’y ajoute un meurtre avec mise en scène. Grâce à ses deux habituels comparses Fazio et Augello, notre commissaire, même s’il n’est pas officiellement chargé de l’enquête, finit par comprendre les différentes phases de cette affaire et ensemble ils la reconstituent façon scénario de film. Nous sommes en Italie où le cinéma fait partie de la vie et en Sicile, si on ne comprend pas un assassinat on peut toujours en accuser la mafia. Cela a au moins l’intérêt de la vraisemblance. Mais ce Montalbano doit bien être doté d’un sixième sens, à moins que ce ne soit sa connaissance de la nature humaine avec toutes ses nuances obscures, ses refus, ses fantasmes, ses blocages intimes, ses pulsions, ses folies, et sa version risque d’être sensiblement différente des conclusions officielles. Montalbano vit ses éternelles et lointaines fiançailles, quant à Mimi, son adjoint, il va se marier même s’il hésite encore à sauter le pas, ce qui ne lui empêche pas de papillonner, mais quand même, il est un peu jaloux, notre commissaire. Il est toujours préoccupé par son âge mais ça ne l’empêche pas d’aimer les bonnes choses de la vie à commencer par la nourriture. C’est une forme de compensation, mais moins forte cependant que la lecture des romans de Simenon ou de Faulkner que pourtant il aime lire.N°1586 - Septembre 2021 L’odeur de la nuit – Andrea Camilleri – Fleuve noir. Traduit de l’italien par Serge Quadruppani et Maruzza Loria. Émoi dans Vigata. Le comptable Gargano, honnête et intègre comme il se doit, a disparu en emportant les économies de bien des gens, glanées grâce à un système vieux comme le monde, un énorme mensonge qui, bien entendu a fonctionné. Bref, il les a escroqués, même si sa secrétaire, follement amoureuse de son patron, refuse encore d’y croire. Ça occasionne à Montalbano des états d’âme à cause d’un éventuel dépôt de fonds effectués par un tiers chez ce malfaiteur. Il en fait une affaire personnelle ! Nous retrouvons un Montalbano toujours aussi bluffeur, qu’ils s’agisse de faire éclater la vérité ou d’affronter ses supérieurs. Cette fois c’est une veille histoire, vieille de quelques années que le Questeur exhume, évidemment averti par une lettre anonyme . Comme par hasard ces deux affaires sont peut-être liées ! Notre commissaire enquête donc, mais une enquête est toujours imprévisible et des rencontres qu’on y fait sont improbables. Comme si l’escroquerie ne suffisait pas, s’y ajoute un meurtre avec mise en scène. Grâce à ses deux habituels comparses Fazio et Augello, notre commissaire, même s’il n’est pas officiellement...
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  • Marie987654321 05/12/2019
    Montalbano, égal à lui-même, accompagné de Fazio et Augello, s'intéresse à la disparition d'un escroc qui a réussi à s'emparer des économies de bon nombre d'habitants plus ou moins naïfs. Est-il en train de couler des jours heureux et sans scrupules dans quelque île paradisiaque ou une de ses victimes l'a-t'elle fait passer de vie à trépas? Beaucoup de monde a un mobile. Il n'y a guère que Mariastella, l'employée, amoureuse de son ex -patron, persuadée de son innocence qui continue à croire en son retour. Tous les jours, elle vient à l'agence dont elle ouvre la porte, comme si tout allait rentrer dans l'ordre. Un comportement bien étrange….. Un bon Camilleri.
  • lehibook 04/08/2019
    Un escroc a ruiné une partie de Vigata et a disparu avec son butin … ou une victime lui a fait avaler son bulletin de naissance ..On a le sang chaud en Sicile ! Montalbano enquête car rien ne lui paraît clair . Et il est tourmenté ,la cinquantaine .. Livia… (Mimi Augello lui peine à franchir le pas de la conjugalité) Quel grand tracassin ! Alors Montalbano lutte avec son esprit affuté mais surtout son estomac ,au fil d’agapes pantagruéliques . Chapeau comme toujours à S .Quadruppani pour la traduction où il conserve le sel de cette langue si particulière qu’est l’italien montalbanais (je peux en juger car je lis les romans en V.O.)
  • Colchik 25/02/2018
    Comme toujours chez Camilleri, presque rien : un comptable véreux qui disparaît avec les économies d’une partie de la population de Vigata. L’enquête est quasiment enterrée et les victimes de l’escroquerie n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Mais, pour le commissaire Montalbano, ce presque rien l’agace. Comme il le constate souvent, on voit la main de la mafia quand elle n’y est pas et on ne la voit pas quand elle tire les fils. Gargano l’escroc n’a sans doute pas été éliminé par la pieuvre ainsi que le pense la moitié de Vigata, pendant que l’autre moitié le croit en fuite vers de verdoyants paradis. Alors, Montalbano furète à droite et à gauche tout en se ménageant de solides étapes culinaires qui lui permettent de chasser le spleen : la cinquantaine est l’heure des bilans. Cette histoire a la douceur acidulée et désenchantée des meilleurs Camilleri. Cet auteur a le don de faire vivre des personnages qui s’incarnent sous nos yeux, nous les voyons, nous les entendons comme nous respirons « l’odeur de la nuit » et goûtons presque la saveur de la cuisine sicilienne. Au fil des histoires de Montalbano, j’arrive à me faire au parti pris du traducteur de restituer les différents registres de langage. J’y trouve même une certaine mélancolie plus qu’un effet comique.Comme toujours chez Camilleri, presque rien : un comptable véreux qui disparaît avec les économies d’une partie de la population de Vigata. L’enquête est quasiment enterrée et les victimes de l’escroquerie n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Mais, pour le commissaire Montalbano, ce presque rien l’agace. Comme il le constate souvent, on voit la main de la mafia quand elle n’y est pas et on ne la voit pas quand elle tire les fils. Gargano l’escroc n’a sans doute pas été éliminé par la pieuvre ainsi que le pense la moitié de Vigata, pendant que l’autre moitié le croit en fuite vers de verdoyants paradis. Alors, Montalbano furète à droite et à gauche tout en se ménageant de solides étapes culinaires qui lui permettent de chasser le spleen : la cinquantaine est l’heure des bilans. Cette histoire a la douceur acidulée et désenchantée des meilleurs Camilleri. Cet auteur a le don de faire vivre des personnages qui s’incarnent sous nos yeux, nous les voyons, nous les entendons comme nous respirons « l’odeur de la nuit » et goûtons presque la saveur de la cuisine sicilienne. Au fil des histoires de Montalbano, j’arrive à me faire au parti pris du traducteur de restituer les différents registres de...
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