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L'Odyssée
Charles-Marie Leconte de Lisle (traduit par)
Date de parution : 29/11/2018
Éditeurs :
12-21

L'Odyssée

Charles-Marie Leconte de Lisle (traduit par)
Date de parution : 29/11/2018
Depuis plus de cent générations, les hommes s’émerveillent du fabuleux voyage d’Ulysse au retour de la guerre de Troie. Ils savent que Pénélope, sa femme, l’attendra vingt ans dans sa... Depuis plus de cent générations, les hommes s’émerveillent du fabuleux voyage d’Ulysse au retour de la guerre de Troie. Ils savent que Pénélope, sa femme, l’attendra vingt ans dans sa patrie d’Ithaque, et quels dangers le guettent sur cette Méditerranée alors inconnue. Ils se préparent, avec lui, à affronter le... Depuis plus de cent générations, les hommes s’émerveillent du fabuleux voyage d’Ulysse au retour de la guerre de Troie. Ils savent que Pénélope, sa femme, l’attendra vingt ans dans sa patrie d’Ithaque, et quels dangers le guettent sur cette Méditerranée alors inconnue. Ils se préparent, avec lui, à affronter le Cyclope mangeur de chair humaine et à défier les vents d’Éole.
Le destin a prévu qu’Ulysse échapperait aux chants des Sirènes, aux charmes de Circé, aux promesses de Calypso et de Nausicaa. Rusé comme « Personne », nom sous lequel il se cache, il nous entraîne, avec ses compagnons, dans le plus beau poème de la découverte du monde.
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EAN : 9782823870220
Code sériel : 6018
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823870220
Code sériel : 6018
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Nastasia-B 10/03/2024
    L'Odyssée, c'est un peu comme les fables De La Fontaine ou Les Aventures de Pinocchio : tout le monde connaît… ou croit connaître, sans même avoir besoin de lire les originaux. Et pourtant, oui, pourtant, combien pourraient être surpris(es) celles ou ceux qui ne l'ont pas encore lue ! C'est donc à vous que je m'adresse, vous qui ne l'avez pas lue mais pensez déjà tout connaître. À vue de nez, comme ça, quel volume représente, sur les 24 chants que compte la narration, les fameuses péripéties d'Ulysse, depuis Troie jusqu'à l'île de Calypso, celle où il reste scotché huit longues années avant de pouvoir rentrer au bercail ? Allez, allez, dites, pour voir… Eh oui, seulement 4 malheureux chapitres sur 24, dont un exclusivement réservé au voyage souterrain dans le royaume d'Hadès, donc disons 3 seulement. (Mais de quoi parle-t-il, alors, dans tout le reste ? That is the question, et j'y reviens plus bas.) Ainsi, l'épisode des Lotophages ? catapulté en à peine plus d'une demi-page ! Celui des Lestrygons ? expédié en 2 pages. Celui des Sirènes ? torché en à peine une page et demie. Charybde et Scylla ? Moins encore. Eh oui ! ça ne traîne pas la narration à ce moment-là, une poignée de vers ici ou là et le tour est joué (plus tard c'est un peu différent, certains passages, non liés au périple sont même un brin longuets). À propos, aviez-vous retenu que la première mésaventure d'Ulysse était l'épisode chez les Cicones (pas si connes que ça, d'ailleurs), dans l'actuelle partie orientale de la Grèce ? À titre de comparaison, vous qui n'avez peut-être jamais entendu parler du porcher Eumée. Quel volume occupe-t-il, lui, d'après vous, dans ce poème épique ? Réponse : depuis la fin du chant XIII jusqu'à la fin du chant XVII, soit environ 70 pages. Étonnant, non ? Et Alcinoos ? Vous connaissez Alcinoos, je suppose ? Car lui non plus n'a pas un rôle anecdotique. Deux chants et demi (soit environ 35 pages) lui sont presqu'entièrement consacrés dans L'Odyssée. D'ailleurs, savez-vous exactement ce que signifie le mot « odyssée » ? J'en croise beaucoup qui s'imaginent que ce mot voudrait dire « périple », « voyage », « aventure », que sais-je ? Eh bien non : de même que L'Iliade évoque simplement ce qui s'est passé en Ilion, l'autre nom de Troie, L'Odyssée fait uniquement référence à Odysseus, le nom grec de son personnage principal, latinisé plus tard en Ulysse. « Odyssée », en somme, ça veut juste dire « ce qui est arrivé à Odysseus ». Je ne sais pas si je vous ai convaincus de vous aventurer à lire L'Odyssée, si ça n'est déjà fait, mais permettez-moi encore de vous mentionner certains apports étonnants à notre culture occidentale. Peut-être vous arrive-t-il de dire « à tes souhaits » lorsque l'un de vos proches éternue ? Eh bien c'est à l'Odyssée que vous le devez, très certainement. En effet, cela fait référence au moment précis où Pénélope, dans le chant XVII, fait le voeux qu'Ulysse revienne afin de punir les prétendants à sa succession de leurs divers abus et où Télémaque éternue bruyamment, ce qui était considéré, à l'époque, comme un bon présage à propos de ce qui venait d'être souhaité. Autre chose. La tradition de la « baguette magique », ça vient d'où ? Oui, c'est vrai, pourquoi donc une baguette serait-elle le véhicule de la magie de quelqu'un ? Harry Potter ou la fée de Cendrillon se soucient-ils de savoir d'où vient ce prodige ? Eh bien je vais vous le dire, moi, car c'est bien la question centrale du XXIème siècle, c'est Athéna, alias Pallas — jamais lasse d'ailleurs —, qui, lorsqu'elle se pique de vouloir métamorphoser quelqu'un, le touche de sa baguette, et bing ! voilà notre beau, notre fort Ulysse transformé ipso facto en vieillard loqueteux. Et va que je te le retouche avec ma baguette, et re-bing !, le v'là à nouveau tout pimpant, tout fringant, à bomber le torse dans son slip Athéna. (Hermès aussi possède une baguette dans le chant XXIV, mais comme c'est du prêt-à-porter haut de gamme, elle est en or celle-là, vous comprenez !) Qu'en est-il de la tradition du fantôme, du spectre ? Là encore, je crois que cette représentation doit à peu près tout à L'Odyssée. En effet, c'est lors du séjour souterrain au royaume d'Hadès et de Perséphone qu'on perd ses formes, en tout cas, que l'image demeure mais plus le contact physique. C'est ce que constata Ulysse en essayant d'étreindre le fantôme de sa défunte mère Anticlée. À ce propos, les tenant(e)s de la cause féministe, celles ou ceux qui professent que de tout temps les femmes ont toujours été négligées, négligeables, s'interrogent-ils sur la signification de toutes ces hordes de femmes puissantes qu'Ulysse rencontre en pays d'Hadès, ou même, plus largement, plus généralement, sur l'étonnant pouvoir qu'elles possèdent dans la totalité de ce récit mythique : d'Athéna à Circé, de Calypso à Idothée, d'Arété à Pénélope en passant par Nausicaa, sans oublier les sabots d'Hélène ni le trousseau d'Euryclée ? Car c'est troublant, n'est-ce pas, dans cette société ô combien machiste de la Méditerranée antique de voir combien tout tourne autour des femmes et surtout de leur pouvoir. (Je l'avais déjà constaté à propos des tragédies d'Euripide, majoritairement centrées sur des personnages féminins, ou d'une comédie comme Lysistrata d'Aristophane.) Je ne vais prendre qu'un seul exemple parmi les divinités ; chez Hadès, on ne nous parle jamais du maître des lieux, ni d'un éventuel sentiment positif ou négatif qu'il inspirerait, par contre, tous ont le trouillomètre à zéro sitôt qu'ils évoquent Perséphone. Parmi les mortels, au sein des multiples griefs faits aux irrévérencieux prétendants entassés en son palais pendant son absence, Ulysse reproche surtout (aux chants XX et XXII) aux princes d'avoir violé ses servantes. Étonnant, non ? Et je pourrais de la sorte multiplier les exemples, sur l'intégralité du mythe. Il y a encore des tas d'autres questions soulevées par la lecture de L'Odyssée. Pourquoi nous précise-t-on tout le temps que le bateau d'Ulysse a la proue bleue ? Pourquoi Ulysse distingue-t-il tant les peuples « mangeurs de pain » des autres ? Pourquoi les mensonges d'Ulysse et d'Athéna sont-ils si nombreux, si fréquents, et présentés si positivement, quand Télémaque, lui, n'a jamais besoin de recourir au mensonge (sauf par omission) alors que tout l'y pousserait ? Pourquoi Idothée aiderait-elle Ménélas à entourlouper son propre père Prothée ? Et en quoi ce vieux transformeur subaquatique, digne de faire pâlir Merlin l'enchanteur et Madame Mim réunis, serait-il mieux au courant qu'un autre de ce qui empêche le frangin d'Agamemnon de rentrer au bercail ? Aussi, plutôt que de vous donner de quelconques interprétations sur ces questions-là, j'aime autant titiller votre curiosité afin de vous inciter, si tel n'était pas le cas, à venir vous frotter à ce monument de la culture occidentale, en vous précisant encore que l'un des grands rêves de nos bien-aimés dirigeants de Google, Amazon ou Tesla, savoir, le véhicule autonome sans pilote, était déjà formulé dès les origines, ici, dans L'Odyssée, car c'est précisément la spécialité des Phéaciens, qui s'avèrent capables d'affréter des bateaux rapides, fiables et… sans personne pour les diriger ! Non, moi, ce qui m'intéresse, quand je lis L'Odyssée, c'est d'essayer de comprendre la fonction du mythe, à qui il s'adresse et ce qu'on espère de lui. Car vous conviendrez que si l'on s'encombre de perpétuer un récit mythique, c'est que l'on en attend quelque chose, un quelconque effet sur l'auditoire auquel il s'adressait, n'est-ce pas ? Tout mythe fondateur, ancien comme moderne (nos deux derniers mythes fondateurs modernes sont la Révolution française et la Seconde guerre mondiale) s'appuie sur des faits réels, plus ou moins manipulés, entortillés, bidouillés, le tout dans le but de donner une ligne de conduite claire à ceux qui s'en réclament ultérieurement. Ainsi, je comprends mieux pourquoi celui qu'on baptise, pour faire simple, « Homère » (car il est certain que plusieurs auteurs, sans doute sur plusieurs siècles ont remanié ce mythe, qui avait déjà probablement eu une longue carrière exclusivement orale auparavant) a choisi de ne pas s'appesantir sur le volet « surnaturel » du mythe mais de faire la part belle, au contraire, aux actions auxquelles tout un chacun pourrait s'identifier. De la sorte, ce qui ressort, selon moi, c'est la ligne de conduite que professe l'épopée : si vous êtes une femme, soit vous êtes de haut rang et vous vous identifiez à Pénélope, ce qui veut dire que vous êtes fidèle, pas comme cette traînée de Clytemnestre qui a trompé Agamemnon et l'a fait zigouiller en douce. Si vous êtes une domestique, votre modèle absolu, c'est Euryclée, la servante dévouée et incorruptible jusqu'à la mort, pas comme ces souillons qui ont couché à droite à gauche avec tous les prétendants pendant que le boss était de sortie. En somme, c'est tout à fait du même ordre que l'ancestral proverbe : « Quand le chat n'est pas là les souris dansent. » Si vous êtes un homme, même chose, voici les exemples à suivre et les contre exemples : pour les humbles, l'exemple, c'est le porcher Eumée, le gars travailleur, honnête et fidèle à son patron. Si vous êtes un puissant, vous vous devez d'être magnanime, accueillant et généreux, tel que l'est Alcinoos. Ça vous dit quelque chose ? Comprenez-vous mieux pourquoi ceux-là tiennent tant de place dans la narration et non les épisodes dont tout le monde parle, du Cyclope, de Circé, de Calypso, d'Éole et tutti quanti ? De sorte que, même si, comme Ulysse, vous avez accompli des prodiges, vous devez toujours rester humble, tel que lui l'est à son retour, transformé en gueux par les bons soins d'Athéna. Vous devez être méfiants et ne rien vous croire acquis d'avance car tout le monde cherchera à vous escroquer, vous spolier votre richesse chèrement gagnée, vous devrez prêcher le faux pour savoir le vrai afin de tester la loyauté de vos proches. Bref, un vrai programme digne d'un syndicat patronal de PME ! En somme, le Ulysse moderne, ce serait une sorte de Jean-Baptiste André Godin, le capitaine d'industrie sympa, qui créa les poêles du même non et les cités ouvrières à dimension humaine. D'ailleurs, il n'est pas exclu que ce dernier fût un lecteur assidu de L'Odyssée, mais je n'en ai pas la preuve formelle. Le contre exemple, ce sont bien évidemment les infidèles, les envieux, les irrévérencieux prétendants, ces parasites qui dilapident le bien d'autrui et qui, s'ils périrent par les armes, ne jouiront jamais du culte ni des sépultures merveilleuses telles que celles qui furent édifiées pour l'exemple absolu de la mort « digne », savoir, celle d'Achille, d'où ce rappel au dernier chant de l'épopée. Pour conclure, outre, comme je l'avais mentionné dans ma réflexion à propos de L'Iliade, l'apologie de l'installation de comptoirs grecs un peu partout en Méditerranée afin de civiliser moindrement tous ces odieux peuples qui ne mangent même pas de pain (et qui ne révèrent donc pas les dieux de l'Olympe, ce qui est bien pire encore, convenons-en, et ce qui justifie certainement une bonne vieille colonisation en règle), cette Odyssée me semble revêtir un aspect social important dont le message pourrait se résumer ainsi : ayez confiance en vos dieux, en vos rois (ce qui revient au même, car les mauvais rois seront châtiés par les dieux, tels que le furent les prétendants), ils sont tous bons et ils en ont vu plus que vous. Surtout ne déviez pas du droit chemin qu'ils vous dictent, bref, ne soyez pas séditieux, quoi ! Je dois reconnaître que ce n'est pas nécessairement le genre de message dont je raffole, moi qui n'affectionne ni dieu ni maître, mais la lecture de L'Odyssée va, bien évidemment, au-delà, ô combien, de son message immédiat. La culture en a retenu les anecdotes, la traduction en altère forcément une bonne part. Personnellement, j'ai lu celle de Philippe Jaccottet, que je pense assez sensationnelle et qui nous invite à considérer ô combien on perd par rapport à la mélodie, la prosodie, la psalmodie initiales. D'un point de vue narratif, même si ça n'est de loin pas le souci primordial des auteurs, la construction de la première moitié est fort intéressante, puisqu'on débute le poème au moment où Ulysse est encore au plus loin de chez lui chez la nymphe Calypso, où Télémaque n'en peut plus de voir ces goinfres de pourceaux de prétendants se vautrer de façon menaçante dans ce qui lui revient de droit et surtout, de ne pas savoir si, oui ou non, son père est bel et bien mort. On comprend donc que la tension narrative est tout de suite présente et que les péripéties d'Ulysse apparaîtront ultérieurement sous forme de flash-back. La seconde moitié de la narration m'est apparue beaucoup, beaucoup plus poussive, et, partant, moins plaisante. J'en termine, Ô mer, en te jetant cette bouteille à vis, où l'avis s'enroule dans tes rouleaux, mais, n'étant que mien, tel l'esquif misérable après la houle de Zeus, le fracas de Poséidon et la baguette tragique d'Athéna, atomisé façon puzzle, il ne signifie certainement pas grand-chose.L'Odyssée, c'est un peu comme les fables De La Fontaine ou Les Aventures de Pinocchio : tout le monde connaît… ou croit connaître, sans même avoir besoin de lire les originaux. Et pourtant, oui, pourtant, combien pourraient être surpris(es) celles ou ceux qui ne l'ont pas encore lue ! C'est donc à vous que je m'adresse, vous qui ne l'avez pas lue mais pensez déjà tout connaître. À vue de nez, comme ça, quel volume représente, sur les 24 chants que compte la narration, les fameuses péripéties d'Ulysse, depuis Troie jusqu'à l'île de Calypso, celle où il reste scotché huit longues années avant de pouvoir rentrer au bercail ? Allez, allez, dites, pour voir… Eh oui, seulement 4 malheureux chapitres sur 24, dont un exclusivement réservé au voyage souterrain dans le royaume d'Hadès, donc disons 3 seulement. (Mais de quoi parle-t-il, alors, dans tout le reste ? That is the question, et j'y reviens plus bas.) Ainsi, l'épisode des Lotophages ? catapulté en à peine plus d'une demi-page ! Celui des Lestrygons ? expédié en 2 pages. Celui des Sirènes ? torché en à peine une page et demie. Charybde et Scylla ? Moins encore. Eh oui ! ça ne traîne pas la narration à ce moment-là, une poignée de vers ici ou...
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  • Chryslit 04/03/2024
    Un peu déstabilisant de premier abord, j'ai réussi, au 2nd essai, à passer autour les formulations que je trouvais grandiloquentes. Parce que pour de la poésie, en prose, cela se lit, après quelques pages, assez facilement. Surtout qu'il y a un petit récap' dece qu'il va se passer avant chaque "chant", petits chapitres. Une fois apprivoisée, l'histoire est fidèle à la légende : les sirènes, le cyclope, Calypso, Charybde et Scylla, des croqueurs d'hommes, tout crus, sans pitié qui donne une pointe de merveilleux horrible qui marque les plus jeunes, je le comprends mieux. Vue la palanquée de personnages, ce n'est pas ce livre qui me fera retenir la péripétie de chacun et mieux apprendre la mythologie grecque. Je craignais également de me lasser de la dernières partie, où [masquer] le Crétois applique son plan scrupuleusement, joue à l'arc et aux haches où tout semble se goupiller incroyablement en un mois, alors qu'il n'a eu que des emm...des pendant 20 ans ^^ [/masquer]
  • MaujeanClement 08/01/2024
    L'"Odyssée" d'Homère, une épopée grecque antique qui à traversé les siècles par sa richesse narrative et ses thèmes intemporels. Cette œuvre, souvent considérée comme l'une des plus grandes de la littérature occidentale, nous transporte dans un monde de héros, de divinités et d'aventures épiques. Je l'ai lu dans le contexte de ma classe préparatoire. L'ingéniosité d'Homère réside dans sa capacité à tisser une trame narrative complexe tout en explorant les aspects humains et divins de l'existence. L'"Odyssée" est bien plus qu'un simple récit de voyages et de péripéties ; elle explore la nature humaine, la ruse, la loyauté, et la quête de l'identité. La variété des personnages rencontrés par Ulysse lors de son périple offre une galerie riche et nuancée de l'humanité. Chaque rencontre, qu'elle soit amicale ou hostile, devient une toile de fond pour des réflexions profondes sur la morale, la justice et la résilience face à l'adversité. La figure d'Ulysse lui-même, emblème de la ruse et de l'intelligence, se démarque comme un héros complexe. Son voyage homérique devient une métaphore captivante de la condition humaine, illustrant le désir incessant de retourner chez soi, de surmonter les obstacles et de se réinventer. Les divinités qui peuplent l'univers d'Homère ajoutent une dimension mythique à l'histoire. Les caprices des dieux, leurs intrigues et leurs interventions dans la vie des mortels soulèvent des questions éternelles sur le destin, la liberté et la relation entre les êtres divins et humains. La poésie d'Homère, avec son langage évocateur et ses descriptions vivantes, plonge le lecteur dans des paysages enchanteurs et des scènes d'action palpitantes. Chaque chant de l'"Odyssée" devient une invitation à l'émerveillement, à la contemplation et à la méditation sur les mystères de l'existence. Le thème de la nostalgie, central dans l'"Odyssée", résonne avec une universalité intemporelle. Ulysse, cherchant son foyer, devient le miroir de notre propre quête de sens et de connexion, renforçant ainsi le pouvoir intemporel de cette épopée. L'"Odyssée" d'Homère transcende son contexte antique pour offrir des réflexions profondes sur la nature humaine. Son impact réside non seulement dans l'aventure extraordinaire d'Ulysse, mais aussi dans les thèmes universels qu'elle explore, faisant de cette épopée un trésor littéraire intemporel qui continue de nous interroger et de nous émerveiller.L'"Odyssée" d'Homère, une épopée grecque antique qui à traversé les siècles par sa richesse narrative et ses thèmes intemporels. Cette œuvre, souvent considérée comme l'une des plus grandes de la littérature occidentale, nous transporte dans un monde de héros, de divinités et d'aventures épiques. Je l'ai lu dans le contexte de ma classe préparatoire. L'ingéniosité d'Homère réside dans sa capacité à tisser une trame narrative complexe tout en explorant les aspects humains et divins de l'existence. L'"Odyssée" est bien plus qu'un simple récit de voyages et de péripéties ; elle explore la nature humaine, la ruse, la loyauté, et la quête de l'identité. La variété des personnages rencontrés par Ulysse lors de son périple offre une galerie riche et nuancée de l'humanité. Chaque rencontre, qu'elle soit amicale ou hostile, devient une toile de fond pour des réflexions profondes sur la morale, la justice et la résilience face à l'adversité. La figure d'Ulysse lui-même, emblème de la ruse et de l'intelligence, se démarque comme un héros complexe. Son voyage homérique devient une métaphore captivante de la condition humaine, illustrant le désir incessant de retourner chez soi, de surmonter les obstacles et de se réinventer. Les divinités qui peuplent l'univers d'Homère ajoutent une dimension mythique à...
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  • nico5060 03/01/2024
    L'épopée du grand Ulysse, narrée par l'aède Homère, fait partie de ces textes dont on connaît les histoires racontées sans pour autant les avoir lus. Ayant étudié des passages du roman à l'école et entendu de multiples références à cette œuvre au cours de ma vie, je me suis finalement décidé à lire ce grand classique de la littérature. L'histoire, certes courte, est un remarquable condensé de péripéties épiques et fortes en émotion : à la fois tristes mais aussi d'une grande violence parfois. Un roman d'aventures puissant, petit par la taille mais grand par la richesse de l'histoire qu'il raconte. Un vrai plaisir que de l'avoir enfin lu.
  • SilverSurfer0137 26/12/2023
    Quand Ulysse quitte TROIE, il se retrouve prisonnier de la magicienne Circé qui le garder près d'elle pendant plusieurs années, vont s'ensuivre toute une série d'aventures pour avant de retrouver sa mère dans la belle cité d'Ithaque. Les sirènes, les lothophages, le cyclope, les phéaciens, charybde et scylla. Bref toutes les histoires dont on a déjà entendu parlé mais qu'on avait pas encore mis dans l'ordre. Voilà, c'est chose faite !
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