L'Olympe des infortunes

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• CatF 18/12/2022

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  Lorsque je vois Yasmina Khadra sur la couverture, j'achète le livre sans même avoir lu le résumé. Voilà ce qui c'est produit pour ce dernier. Je ne m'attendais pas à temps de poésie, un texte si touchant. Pourtant on pourrait penser que l'histoire ne s'y prête pas, puisque ce sont des infortunés, des mendiants vivant dans un terrain vague. Le livre fait 180 pages, d'habitude en une journée il est lus. Mais là, je l'ai relu, certains passages trois fois. Que c'est beau ! Il n'y a que la fin ou je fus déçu… Mais… Je garde espoir… un autre monde… Bonne lecture !
• VRouby 26/06/2022

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  Voila un petit livre qui fait réfléchir: c'est l'histoire d'une décharge où vivent des exclus. a priori c'est un sujet difficile et pourtant l'auteur nous décrit des collectivités bien formées et un semblant de société dans un univers très noir et pourtant plein de poésie et d'humanité.
• jm62 19/11/2021

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  Ce livre nous emmène dans un univers de laissés-pour-compte, de personnages qui vivent en marge de la société dans un terrain vague entre la mer et une décharge. Yasmina Khadra nous dépeint des individus plein de charme, de tendresse, de rêves et de drôlerie ! Ils ont baptisé ce terrain vague "L'Olympe des infortunes" et ont choisi de vivre en marge de la société. Leur principe suprême : c'est la liberté totale . Immoraux, impudiques, ces personnages ont néanmoins une certaine noblesse; ils définissent leur monde avec leurs propres codes et habitudes. Une fois de plus la plume de Y.Khadra est fluide et l'auteur nous décrit tout cet univers "si difficile" avec poésie.
• patriciabiron 31/10/2021

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  Ils se disent libres des diktats de la société. Pour eux, la liberté c’est de ne rien devoir à personne, et la richesse, de ne rien attendre des autres. Leur univers c’est le terrain vague, les abris de fortune, la misère et la crasse. Eux, ce sont Ach le vieux borgne et Junior le simplet, Négus, Clovis, Bliss, Haroun, le Pacha et Pipo, Aït cétéra, les frères Zouj, Mama et Mimosa… Tous ces personnages forment une communauté composée de braves et de lâches, solitaires ou en groupe, et leur quotidien est fait de méfiance et de solidarité. Yasmina Khadra brosse ici avec beaucoup de tendresse, les portraits saisissants de ceux qui ont décidé d’échapper à tous les pouvoirs. Avec une plume aussi poétique que philosophique, et aussi profonde qu’ironique, il donne à leur dialogue une saveur particulière faite de proverbes et de répliques croustillantes. Comment ne pas porter un regard bienveillant sur la réalité de ces laissés pour compte dont l’unique but est de passer le temps sans projet de lendemain. Pourtant, cette société à laquelle ils ont tourné le dos, ils l’ont connue, ils l’ont subie. Est-il vraiment possible d’oublier leur propre histoire ? Un livre bouleversant et une profonde réflexion sur l’exclusion sociale et la pauvreté, jusqu’à se demander où est passée notre humanité. Yasmina Khadra nous amène à réfléchir sur notre vision étriquée du monde qui détourne notre regard des défaillances de la société.Ils se disent libres des diktats de la société. Pour eux, la liberté c’est de ne rien devoir à personne, et la richesse, de ne rien attendre des autres. Leur univers c’est le terrain vague, les abris de fortune, la misère et la crasse. Eux, ce sont Ach le vieux borgne et Junior le simplet, Négus, Clovis, Bliss, Haroun, le Pacha et Pipo, Aït cétéra, les frères Zouj, Mama et Mimosa… Tous ces personnages forment une communauté composée de braves et de lâches, solitaires ou en groupe, et leur quotidien est fait de méfiance et de solidarité. Yasmina Khadra brosse ici avec beaucoup de tendresse, les portraits saisissants de ceux qui ont décidé d’échapper à tous les pouvoirs. Avec une plume aussi poétique que philosophique, et aussi profonde qu’ironique, il donne à leur dialogue une saveur particulière faite de proverbes et de répliques croustillantes. Comment ne pas porter un regard bienveillant sur la réalité de ces laissés pour compte dont l’unique but est de passer le temps sans projet de lendemain. Pourtant, cette société à laquelle ils ont tourné le dos, ils l’ont connue, ils l’ont subie. Est-il vraiment possible d’oublier leur propre histoire ? Un livre bouleversant et...

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• lulu8723 17/01/2021

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  Yasmina KHADRA. L’Olympe des Infortunes. La couverture de ce livre nous présente un homme, assis sur un pneu, à demi-nu, le visage émacié. Le sol est jonché de pierrailles, de détritus, et un véhicule abandonné avec vitres brisées doit lui servir d’abri. Au loin, deux autres silhouettes masculines errent dans ce sordide décor. C’est une décharge publique ! Nous sommes dans un no mans land, un univers de marginaux. Il n’y a qu’un écrivain comme Yasmina Khadra pour aborder un tel sujet : les démunis, les rejetés de la société. Je viens de refermer son roman, L’Olympe des Infortunes. Je me suis vu dans la banlieue de Calcutta avec Mère Theresa, au Caire, avec Sœur Emmanuelle et ses chiffonniers . Oui, nous sommes sur une décharge publique sise au bord de l’océan, de la mer. Il n’y a pas beaucoup de précision sur le lieu…. Mais il est décrit avec une telle exactitude qu’il peut être sur n’importe quel continent, en Europe, en Afrique, en Asie, etc.…. Nous fréquentons les plus pauvres des pauvres, des laissés pour compte, des déracinés, des âmes perdues qui errent à longueur de journée sur cette colline qui les accueille. Toute une société marginalisée vit sur cet espace. Nous rencontrons le Pacha et sa cour, Ach le Borgne qui a adopté Junior le simplet, Négus, Pipo, Dib, Clovis, Aït Cétéra….. Mama la Fantomatique conduit son époux ou son compagnon à la mer pour lui permettre de se laver, elle le trimballe dans une brouette : il est très alcoolisé, Bliss qui élève des chien. Mais dans ce « pays » des Horr, il y a cependant beaucoup d’amitié, d’entraide. "Ici, tu es Toi". La peur de la ville, située non loin de notre colonie de vagabonds est effrayante. Certains y ont même disparus. Qu’est ce qui relie tous ces êtres, indigents, malmenés par la vie ? Comment ont-ils pu devenir de pauvres hères, vivant au jour le jour, guettant les voitures qui passent sur la route, les comptant…. Tous ces exclus de la vie sociale forment une véritable ville, hors de la ville et dans cette terre d’infortune règne la loi du silence et l’amitié. Plus je lis de romans de cet auteur et plus je l’apprécie. Je vient de terminer Khalil et j’ai été happée à la gorge par le personnage principal. Certains d’entre nous font des cures de détox, moi je me contente de cures de lectures. Merci beaucoup Yasmina pour votre très belle plume…. Je ne peux que conseiller vivement cet auteur. Et vous, amis lecteurs, à bientôt pour de nouvelles critiques. Bonne journée. Yasmina KHADRA. L’Olympe des Infortunes. La couverture de ce livre nous présente un homme, assis sur un pneu, à demi-nu, le visage émacié. Le sol est jonché de pierrailles, de détritus, et un véhicule abandonné avec vitres brisées doit lui servir d’abri. Au loin, deux autres silhouettes masculines errent dans ce sordide décor. C’est une décharge publique ! Nous sommes dans un no mans land, un univers de marginaux. Il n’y a qu’un écrivain comme Yasmina Khadra pour aborder un tel sujet : les démunis, les rejetés de la société. Je viens de refermer son roman, L’Olympe des Infortunes. Je me suis vu dans la banlieue de Calcutta avec Mère Theresa, au Caire, avec Sœur Emmanuelle et ses chiffonniers . Oui, nous sommes sur une décharge publique sise au bord de l’océan, de la mer. Il n’y a pas beaucoup de précision sur le lieu…. Mais il est décrit avec une telle exactitude qu’il peut être sur n’importe quel continent, en Europe, en Afrique, en Asie, etc.…. Nous fréquentons les plus pauvres des pauvres, des laissés pour compte, des déracinés, des âmes perdues qui errent à longueur de journée sur cette colline qui les accueille....

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