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L'orange de Noël
Collection : L'École de Brive
Date de parution : 08/12/2011
Éditeurs :
Robert Laffont

L'orange de Noël

Collection : L'École de Brive
Date de parution : 08/12/2011

"Une orange, je n’avais jamais espéré en trouver une, comme tombée de la hotte du Père Noël ou de ses grandes mains de vieillard. Et voilà que Cécile vient de...

"Une orange, je n’avais jamais espéré en trouver une, comme tombée de la hotte du Père Noël ou de ses grandes mains de vieillard. Et voilà que Cécile vient de déposer devant moi ce don merveilleux. Mon orange. Mon fruit de soleil et de givre."

À la fin de l'été 1913,...

"Une orange, je n’avais jamais espéré en trouver une, comme tombée de la hotte du Père Noël ou de ses grandes mains de vieillard. Et voilà que Cécile vient de déposer devant moi ce don merveilleux. Mon orange. Mon fruit de soleil et de givre."

À la fin de l'été 1913, Cécile Brunie, toute jeune institutrice, arrive à Saint-Roch pour y prendre possession de son poste. Dans ce petit village de la basse Corrèze où le curé fait seul la loi et où prospère une école catholique, elle est accueillie comme le diable en personne. Nul doute que, comme ses prédécesseurs, elle ne puisse tenir que quelques mois devant le redoutable abbé Brissaud qui, chaque dimanche, tonne contre l'école sans Dieu et ses suppôts. Mais Cécile fait front, résiste aux injures, aux provocations, aux calomnies et, peu à peu, gagne la confiance du village et voit se peupler son école.

Une histoire bouleversante, adaptée au cinéma en 1996.

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EAN : 9782221121061
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221121061
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PLK 17/12/2023
    🍊L'orange reste un cadeau extraordinaire et inespéré pour le Noël de beaucoup d'enfants de cette époque. Choisi dans le cadre de mes lectures de l'Avent : Est-ce un Roman de Noël ? Pas vraiment, mais un roman de terroir qui se déroule en Corrèze qui commence à la rentrée scolaire 1913, à l'aube de la guerre de 14/18.. Il est très éclairant sur la séparation de l'Église et de l'État en 1905, avec les affrontements laïc et religieux, sur la vie dans les campagnes au début du XXe siècle. Cécile, jeune institutrice moderne, fraichement diplômée de l'école normale, catholique et laïque va affronter – le mot est faible – les cléricaux... Elle va faire front à tous, aux provocations de l'abominable l'abbé Brissaud, insultes, calomnies... avec compétences, finesse et patience. Elle devra imposer l'enseignement laïque face à l'enseignement catholique et même montrer qu'il ne sont pas concurrent .. La narratrice est Malvina Delpeuch, petite sauvageonne de 14 ans surnommée l'innocentoune car tout le monde la croit demeurée. Taiseuse, crasseuse, elle va se lier avec l'institutrice qui croit déceler en elle, des capacités. Et le deal sera de lui faire réussir le certificat d'études. Un agréable moment de lecture sans prise de tête. Il existe une suite avec Les demoiselles des écoles. L'orange de Noël fit l'objet d'une adaptation télévisée en 1996. 🍊L'orange reste un cadeau extraordinaire et inespéré pour le Noël de beaucoup d'enfants de cette époque. Choisi dans le cadre de mes lectures de l'Avent : Est-ce un Roman de Noël ? Pas vraiment, mais un roman de terroir qui se déroule en Corrèze qui commence à la rentrée scolaire 1913, à l'aube de la guerre de 14/18.. Il est très éclairant sur la séparation de l'Église et de l'État en 1905, avec les affrontements laïc et religieux, sur la vie dans les campagnes au début du XXe siècle. Cécile, jeune institutrice moderne, fraichement diplômée de l'école normale, catholique et laïque va affronter – le mot est faible – les cléricaux... Elle va faire front à tous, aux provocations de l'abominable l'abbé Brissaud, insultes, calomnies... avec compétences, finesse et patience. Elle devra imposer l'enseignement laïque face à l'enseignement catholique et même montrer qu'il ne sont pas concurrent .. La narratrice est Malvina Delpeuch, petite sauvageonne de 14 ans surnommée l'innocentoune car tout le monde la croit demeurée. Taiseuse, crasseuse, elle va se lier avec l'institutrice qui croit déceler en elle, des capacités. Et le deal sera de lui faire réussir le certificat d'études. Un agréable moment de lecture sans prise de tête. Il existe une suite...
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  • NathalieFerron 26/12/2022
    roman historique 1913, à l’aube de la Grande guerre, dans le village de St-Roch en Corrèze, arrive Cécile pour combler le poste d’enseignante laïque à l'école communale. Le curé voit d’un très mauvais œil l’arrivée de cette nouvelle enseignante car, de cette façon, il perd le contrôle de certaines de ses ouailles qui n’iront pas à l’école religieuse … Cécile se lie d’amitié avec la petite Malvina que tous considèrent comme sauvageonne et idiote. Envers et contre tous, l'enseignante est déterminée à faire en sorte que la jeune fille puisse obtenir son certificat d'études. Un excellent roman, qui nous fait découvrir la vie d’un village de campagne de l’époque, la pauvreté des uns et le pouvoir des autres. Très bien documenté , le texte regorge d'informations …. ce qui fait sa force. À lire pendant l’Avent, ou non, car Noël n’est pas le seul sujet du livre, il est même secondaire à l’histoire … Pour celles et ceux qui voudraient savoir ce qui arrive aux personnages, il y a deux livres qui suivent celui-ci: “Les Demoiselles des écoles” et “Le bal des célibataires”.
  • Lamifranz 02/06/2022
    Michel Peyramaure vient d'avoir cent ans. Comment ? Vous ne connaissez pas Michel Peyramaure ? C'est un de nos auteurs les plus prolifiques (il écrit sans discontinuer depuis 1954), les plus diversifiés (romans de terroir, romans historique, biographies romancées, livres de souvenirs, sans compter une infinité d'articles, de préfaces et de communications de toutes sortes) et aussi (c'est mon avis personnel, mais je sais qu'il est largement partagé - en tous cas avec les gens qui pensent comme moi) les plus talentueux. La liste de ses œuvres serait fastidieuse Citons pour mémoire : dans le roman historique : plusieurs trilogies (Les Empires de cendre, La Passion cathare, La Lumière et la boue), dans la biographie romancée : Henri IV, Jeanne d'Arc, Suzanne Valadon; dans le roman de terroir : L'Orange de Noël et Le Bal des célibataires... et des dizaines d'autres titres ! L'Orange de Noël, paru en 1982, rencontra d'emblée un succès de librairie considérable, et fit l'objet d'une adaptation télévisée très réussie en 1996. L'histoire se passe en 1913 au village de Saint-Roch, en Corrèze. En ce temps-là la guerre des deux écoles (chantée par Sardou) fait rage, et Cécile Brunie, nouvelle institutrice laïque, va l'apprendre à ses dépens. L'abbé Brissaud, curé du village prend la tête de la croisade contre la "laïque". Une jeune paysanne, Malvina Delpeuch, se trouve au centre du conflit. D'abord recueillie par Cécile dans son école, puis récupérée par le curé pour la sienne, Malvina finira quand même par obtenir son certificat d'études, grâce à une coopération tacite entre les deux institutrices. Par ailleurs Cécile vit une intense histoire d'amour avec Pierre Delpeuch le frère de Malvina. Ils se marient à la fin du roman... mais la guerre vient d'éclater et Pierre doit partir. J'avais beaucoup aimé ce roman. Il contenait ce qu'il fallait de romance, mais aussi de rigueur historique (la mentalité provinciale dans ce contexte particulier y est très bien décrite), et les portraits des personnages, à la fois finement dessinés et psychologiquement forts, sont inoubliables. Peyramaure a donné deux suites à ce roman : Les Demoiselles des écoles (1994) et Le Bal des célibataires (inspiré du scénario du téléfilm éponyme - 2005). Le téléfilm L'orange de Noël a donné lieu, avec l'assentiment de Michel Peyramaure, à une série de téléfilms d'égale qualité, reprenant les personnages du premier roman : La tranchée des espoirs (2003), où Pierre Delpeuch, à la guerre, fait la connaissance de Sylvaine Morillon; Le Bal des célibataires (2005), où Cécile et Sylvaine décident de faire revivre le village en faisant venir des hommes pour tenir les emplois désertés - et plus si affinités; Chat bleu chat noir (2006), où Sylvaine et les siens vivent l'Occupation à Paris; et enfin Epuration (2007) ou Cécile et Sylvaine font face aux rancœurs et règlements de comptes de la Libération. L'ensemble de ces cinq téléfilms, réalisés par Jean-Louis Lorenzi, constitue une somme romanesque télévisuelle de très grande qualité, qui fait référence autant par la réalisation technique et l'interprétation que par un remarquable souci d'authenticité, qui était au départ celui de Michel Peyramaure. Lisez L'Orange de Noël, vous en aurez la preuve absolue. Michel Peyramaure vient d'avoir cent ans. Comment ? Vous ne connaissez pas Michel Peyramaure ? C'est un de nos auteurs les plus prolifiques (il écrit sans discontinuer depuis 1954), les plus diversifiés (romans de terroir, romans historique, biographies romancées, livres de souvenirs, sans compter une infinité d'articles, de préfaces et de communications de toutes sortes) et aussi (c'est mon avis personnel, mais je sais qu'il est largement partagé - en tous cas avec les gens qui pensent comme moi) les plus talentueux. La liste de ses œuvres serait fastidieuse Citons pour mémoire : dans le roman historique : plusieurs trilogies (Les Empires de cendre, La Passion cathare, La Lumière et la boue), dans la biographie romancée : Henri IV, Jeanne d'Arc, Suzanne Valadon; dans le roman de terroir : L'Orange de Noël et Le Bal des célibataires... et des dizaines d'autres titres ! L'Orange de Noël, paru en 1982, rencontra d'emblée un succès de librairie considérable, et fit l'objet d'une adaptation télévisée très réussie en 1996. L'histoire se passe en 1913 au village de Saint-Roch, en Corrèze. En ce temps-là la guerre des deux écoles (chantée par Sardou) fait rage, et Cécile Brunie, nouvelle institutrice laïque, va l'apprendre à ses dépens. L'abbé...
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  • Fanfan-Do 26/12/2021
    Roman de Noël !? Pas vraiment puisqu'il commence vers la rentrée des classes 1913. Il nous parle d'un fait historique, la séparation de l'Église et de l'État opérée en 1905 dans la douleur et comment Cécile Brunie, jeune institutrice est arrivée un jour de 1913 dans l'école d'un village de Corrèze où on l'a d'abord traitée de suppôt de Satan, car l'école laïque était considérée comme l'oeuvre du diable par les paysans qui se faisaient bourrer le crâne par les curés. J'ai aimé tout de suite cette histoire. Je l'ai trouvée dépaysante, distrayante, instructive et très bien racontée. En un mot : addictive ! La narratrice est Malvina, petite sauvageonne de 14 ans que tout le monde appelle l'innocentoune car tout le monde la pense simplette. Taiseuse, crasseuse et malodorante, elle va se lier avec l'institutrice qui pense que sous cette apparence mal dégrossie se trouve un papillon dans sa chrysalide. Une complicité va naître entre elles. C'est une belle description de la campagne de l'époque, arriérée, dévote, puritaine et hypocrite, incapable d'aimer son prochain comme soi-même, préférant salir, vouer aux gémonies et colporter mensonges et calomnies. L'institutrice, croyante et laïque, devra batailler contre le curé pour se faire la place qui lui revient. Cette histoire est aussi une belle leçon d'humanité qui raconte les rêves de gens simples, qui n'ont rien et qui voudrait un peu pour une vie plus belle. Elle parle de ces enfants qui savaient que c'était l'école et l'instruction qui les sortirait de leur misère. Ça a été aussi un incroyable ascenseur émotionnel. Je suis passée par des phases de joie quand l'institutrice, tout à sa passion de l'enseignement, instruisait les enfants avec une sorte de jubilation. Ensuite une colère noire m'envahissait à l'énumération de toutes les horreurs proférées en chaire à l'encontre de Cécile par le curé, cet homme retors, sournois, mesquin, lâche, calomniateur, prêt à tout pour garder la mainmise sur ses calotins superstitieux et peureux. Ce prêtre guerrier qui fait fuir les uns après les autres les instituteurs de l'école laïque est prêt à toutes les bassesses pour garder son petit pouvoir. J'ai adoré cette histoire de la France profonde de 1913 à 1914, qui raconte entre autre les préoccupations politiques de l'époque, l'affaiblissement du pouvoir religieux, nous parle de féminisme en un temps où les femmes n'avaient aucun droits et nous décrit le chemin qui a mené à la première guerre mondiale. Des personnages passionnants et des émotions fortes m'ont totalement emportée dans cette tourmente douce et violente à la fois, empreinte d'une beauté rugueuse.Roman de Noël !? Pas vraiment puisqu'il commence vers la rentrée des classes 1913. Il nous parle d'un fait historique, la séparation de l'Église et de l'État opérée en 1905 dans la douleur et comment Cécile Brunie, jeune institutrice est arrivée un jour de 1913 dans l'école d'un village de Corrèze où on l'a d'abord traitée de suppôt de Satan, car l'école laïque était considérée comme l'oeuvre du diable par les paysans qui se faisaient bourrer le crâne par les curés. J'ai aimé tout de suite cette histoire. Je l'ai trouvée dépaysante, distrayante, instructive et très bien racontée. En un mot : addictive ! La narratrice est Malvina, petite sauvageonne de 14 ans que tout le monde appelle l'innocentoune car tout le monde la pense simplette. Taiseuse, crasseuse et malodorante, elle va se lier avec l'institutrice qui pense que sous cette apparence mal dégrossie se trouve un papillon dans sa chrysalide. Une complicité va naître entre elles. C'est une belle description de la campagne de l'époque, arriérée, dévote, puritaine et hypocrite, incapable d'aimer son prochain comme soi-même, préférant salir, vouer aux gémonies et colporter mensonges et calomnies. L'institutrice, croyante et laïque, devra batailler contre le curé pour se faire la place qui lui...
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  • Plumes39 05/12/2021
    Dans ce roman Michel Peyramaure nous fait découvrir les difficultés de l’école au début du XXème siècle, juste avant la guerre de 14, dans les villages Français où l’école catholique était encore de mise malgré les lois Ferry des années 1882, qui rendent obligatoire l’école pour tous jusqu’à 13 ans, et qui doit être, surtout, laïque. Difficultés accrues, par l’obligation des enfants à aider les parents à la ferme et aux corvées. Parents qui ne voient aucun intérêt à envoyer leurs enfants à l’école. Cette histoire nous est racontée par Malvina Delpeuch, élève en 1913. Elle n’a pas franchement envie d’apprendre quoi que ce soit à l’école. Elle est surtout infantilisée, voir, considérée comme la “simplette” du village, pas très maligne, fouineuse, curieuse,,...  Cette année-là, elle rencontre la nouvelle institutrice, Cécile Brunie, qui doit laïciser l’école du village de Saint Roch en basse Corrèze. Lors de cette rencontre, Cécile décèle une grande intelligence en Malvina, contrairement au reste du village, à sa famille et surtout à le l’Abbé Brissaud, le curé de la paroisse. Pierre, le frère de Malvina, qui en est le tuteur depuis la mort de leur père, l’inscrit dans cette école, que l’on appelait La Communale à cette époque. Le défi de Cécile sera de faire en sorte qu’une majorité de ces élèves aient leur certificat d’étude, mais surtout que Malvina l’ait aussi. Ce sera sans compter sur les attaques de l’Abbé et de ses ouailles, qui voient en Cécile le Diable en jupon. C’est cette année-là, aussi, que Malvina vivra son “vrai” 1er Noël, avec Cécile, qui lui offrira une orange et une boîte de crayon. J’ai trouvé ce petit roman chez un bouquiniste Charentais, en vacances. Le titre m’a tout de suite interpelé, car mon père, à chaque approche de Noël, lorsque nous étions petit, moi et mon frère, nous répétait souvent, “nous, quand nous avions une orange dans nos godasses on était heureux, parce que c’est la seule fois qu’on mangeait une orange tellement c’était cher.” Un très beau roman du terroir, avec de la passion, de l’espoir, du chantage, de l’amour. Tout y est pour passer un très bon moment en cette période de l’année.Dans ce roman Michel Peyramaure nous fait découvrir les difficultés de l’école au début du XXème siècle, juste avant la guerre de 14, dans les villages Français où l’école catholique était encore de mise malgré les lois Ferry des années 1882, qui rendent obligatoire l’école pour tous jusqu’à 13 ans, et qui doit être, surtout, laïque. Difficultés accrues, par l’obligation des enfants à aider les parents à la ferme et aux corvées. Parents qui ne voient aucun intérêt à envoyer leurs enfants à l’école. Cette histoire nous est racontée par Malvina Delpeuch, élève en 1913. Elle n’a pas franchement envie d’apprendre quoi que ce soit à l’école. Elle est surtout infantilisée, voir, considérée comme la “simplette” du village, pas très maligne, fouineuse, curieuse,,...  Cette année-là, elle rencontre la nouvelle institutrice, Cécile Brunie, qui doit laïciser l’école du village de Saint Roch en basse Corrèze. Lors de cette rencontre, Cécile décèle une grande intelligence en Malvina, contrairement au reste du village, à sa famille et surtout à le l’Abbé Brissaud, le curé de la paroisse. Pierre, le frère de Malvina, qui en est le tuteur depuis la mort de leur père, l’inscrit dans cette école, que l’on appelait La Communale à cette époque. Le défi...
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