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Lucie ou la vocation
Date de parution : 18/08/2016
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Lucie ou la vocation

Date de parution : 18/08/2016
Que sa volonté soit faite.
Lucie est amoureuse. Éperdument. Mais pour imposer celui qu’elle a choisi, elle va devoir se battre. Ne pas céder face aux larmes de sa mère, à l'incompréhension de sa grand-mère,... Lucie est amoureuse. Éperdument. Mais pour imposer celui qu’elle a choisi, elle va devoir se battre. Ne pas céder face aux larmes de sa mère, à l'incompréhension de sa grand-mère, et à la colère de Juliette, sa meilleure amie. Malgré les humiliations quotidiennes, les renoncements, l'isolement et la sévérité de... Lucie est amoureuse. Éperdument. Mais pour imposer celui qu’elle a choisi, elle va devoir se battre. Ne pas céder face aux larmes de sa mère, à l'incompréhension de sa grand-mère, et à la colère de Juliette, sa meilleure amie. Malgré les humiliations quotidiennes, les renoncements, l'isolement et la sévérité de l’ascèse. Elle résiste et rêve d'absolu. Un jour pourtant, le sacrifice qu'elle a durement payé est violemment ébranlé par la découverte d’un secret. S'est-elle fourvoyée ou est-elle victime d’une manipulation?
 
Avec sensibilité et justesse, Lucie ou la vocation nous entraîne dans les coulisses d'un monde reclus, soumis aux règles impénétrables de la congrégation. Subtilement le roman dévoile ce processus d’abnégation jusqu’à ce que le doute s’immisce. Une histoire en étroite résonance avec l’actualité, et qui permet peut-être de saisir la violence que le sacrifice impose et surtout sa puissance à tout exiger du fidèle.
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EAN : 9782350873756
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 191
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782350873756
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 191
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Folledelivress 18/03/2024
    Un beau premier roman de l’autrice ! Son roman « Et mes jours seront comme tes nuits » a été mon plus gros coup de cœur de 2023. J’ai eu envie de découvrir ses autres romans et c’est une autre belle surprise avec ce roman. Un thème qu’on voit rarement. L’entrée dans les ordres de Lucie. Elle décide de s’abandonner complètement à sa foi. Le texte alterne entre le récit de la vie de Lucie et celui de son amie Juliette qui a du mal à comprendre le choix de celle-ci. J’aime beaucoup la plume de cette autrice, c’est fluide, les chapitres sont courts. Le rythme est assez lent mais sans lourdeur. On y découvre la vie dans ce couvent, un monde que l’on peut croire bienveillant mais qui se révèle impitoyable et assez perturbant. Ce roman fait froid dans le dos. Je me suis beaucoup interrogée. Qu’en est-il de la réalité ? Il m’a tenu en haleine jusqu’à la fin.
  • Scribe 13/04/2022
    Lucie ou la vocation de Maëlle Guillaud Une ombre blanche se confond avec une forêt sombre sur une pelouse enneigée barrée par le tronc d’un arbre couché. Telle est la photographie de ce premier livre de Maëlle Guillaud qui est arrivée il y a quelques jours sur le rayonnage de la bibliothèque de mon village. A la quatrième page de couverture, le visage de son auteure dont c’est le premier roman que je vous invite à découvrir. Lucie est amoureuse. Eperdument. Cette entrée en matière est écrite à l’encre rouge. Rien dans les lignes suivantes ne nous permet de déterminer de qui est amoureuse éperdument Lucie et notamment de celui qu’elle a choisi. Seule la fin de cette présentation nous oriente posant la question de la foi. Avant le premier chapitre de ce livre plus de doute : « Il ne faut pas vous en faire, au Carmel, ce sont les trente premières années qui sont les plus difficiles. Alain Cavalier, Thérèse. » Pour Lucie son amour inconditionnel c’est donc Dieu qui la veut comme une épouse soumise de corps et d’esprit. Après des études brillantes, c’est alors qu’étudiante en Khâgnes que Lucie découvre cet amour et décide de consacrer sa vie à Dieu. Sa décision est irrévocable, malgré l’incompréhension de la famille, sa mère qui se rêvait grand-mère et l’amitié fusionnelle de son amie de toujours Juliette dont la vie est aux antipodes de celle de Lucie et qui ne rêve que de faire revenir à la vie d’avant Lucie. Rien n’y fera malgré toutes les manœuvres entreprises. Lucie choisira d’entrer dans les ordres. Ceux d’une congrégation religieuse ou l’on fait vœux d’obéissance, de travail, de silence et où le corps ne doit plus être qu’un support ; toute féminité doit être écartée et ou dans ce lieu retiré du monde, tout est régenté par la Mère supérieure. Il y règne une atmosphère, que je ne qualifierais pas de terreur mais de soumission totale, bien entendu pour être digne en tant que novice d’être choisie comme épouse du Christ. Maëlle Guillaud rend parfaitement compte des tensions, des jalousies, des rancœurs, des enjeux de pouvoirs, des abaissements, des punitions corporelles, des luttes contre ce corps jeune qui se rebelle d’être aussi mal traité d’abstinence. Vous serez surpris de l’attitude de ses sœurs, qui prônent à l’extérieur l’amour de Dieu et qui à l’intérieur de cette congrégation, sont les plus féroces entre-elles. Ne tombez pas malade ! Si vous avez besoin de voir le médecin, se sera que sur autorisation de Mère supérieure et accompagnée jusque dans le cabinet. Vous ne serez pas autorisée à prendre en main l’ordonnance qui vous sera remise. Seule par votre sœur chaperon à le droit et c’est d’ailleurs qui rentrée au couvent la remettra à Mère supérieure. D’ailleurs Si vous êtes malade, ne craignez rien Dieu vous délivrera de vos maux. Priez ma sœur ! Les médicaments seront celui que délivrera Mère supérieure et aucun autre. A table que vous aurez tout intérêt à le prendre avec votre repas ou rien ne doit être laisser dans votre assiette même si vous n’êtes pas en état d’ingurgiter la mixture que l’on vous sert. ! Oui, tout cela vous le lirez. Vous découvrirez comment les parloirs, sont autorisés aux membres de la famille, mais aussi comment se fait jeter la maman de Lucie venue la voir, s’inquiétant de sa santé. Dans cet univers Lucie la rebelle, va se plier aux règles, prendre l’habit est devenir Sœur Marie-Lucie. Son chemin qui ne sera pas un long fleuve tranquille je vous laisse le découvrir, mais ne croyez pas que ce livre est un pamphlet contre la religion. C’est plus une photographie de cette vie cloitrée dans ce monastère, éclairée Dieu merci par de belles histoires d’amitié. Lucie ou la vocation de Maëlle Guillaud s’ouvre aussi sur une affaire, qu’il ne faudrait pas ébruiter. La hiérarchie catholique saisie, va prendre les mesures pour que celle-ci ne sorte pas des murs. Hé oui, dans ce livre il y a aussi du suspens et comme dans un thriller tous les coups sont permis. Lucie ou la vocation est un premier roman de Maëlle Guillaud qui est très bien écrit, vif, intense et qui parviendra j’en suis sûr à vous surprendre comme je l’ai été très agréablement. Bien à vous. Lucie ou la vocation de Maëlle Guillaud Une ombre blanche se confond avec une forêt sombre sur une pelouse enneigée barrée par le tronc d’un arbre couché. Telle est la photographie de ce premier livre de Maëlle Guillaud qui est arrivée il y a quelques jours sur le rayonnage de la bibliothèque de mon village. A la quatrième page de couverture, le visage de son auteure dont c’est le premier roman que je vous invite à découvrir. Lucie est amoureuse. Eperdument. Cette entrée en matière est écrite à l’encre rouge. Rien dans les lignes suivantes ne nous permet de déterminer de qui est amoureuse éperdument Lucie et notamment de celui qu’elle a choisi. Seule la fin de cette présentation nous oriente posant la question de la foi. Avant le premier chapitre de ce livre plus de doute : « Il ne faut pas vous en faire, au Carmel, ce sont les trente premières années qui sont les plus difficiles. Alain Cavalier, Thérèse. » Pour Lucie son amour inconditionnel c’est donc Dieu qui la veut comme une épouse soumise de corps et d’esprit. Après des études brillantes, c’est alors qu’étudiante en Khâgnes que Lucie découvre...
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  • nineentreleslignes 30/11/2021
    « Apprenez à chasser vos fantômes... Elle aimerait tant y parvenir, mais dans le royaume du Seigneur, elle a la désagréable impression de vivre entourée de spectres. » Lucie a tout quitté pour le prieuré : sa grande amie de toujours Juliette n’a pu la retenir, Mathilde, libre et rebelle rencontré sur les bancs de Khâgne, ses études devenues laborieuses, Normale Sup. Touchée par la Grâce, Lucie épouse la religion, Dieu, l’isolement. Elue de Dieu, elle fait vœu de silence. Elle croyait trouver une sororité, elle doit faire face à l’autorité et à l’abnégation. Jadis coquette, elle néglige son corps devenu gras, elle a sacrifié sa chevelure, fierté ancienne, heureuse que la révérende taille elle-même les cheveux. Lucie est portée par la foi et s’en remet à la Mère Supérieure qui régule la vie monacale du prieuré. Mais voilà, tout n’est pas amour, tout est division. Enfermement, Isolement, rigueur et silence ... « Le couvent est une institution qui dépend du Vatican ! L’Eglise doit surveiller ses dépendances. S’assurer que tous ses organes fonctionnent bien. Comme un corps vivant. » Mais quand Mathilde intègre le couvent, Lucie se met à douter, est-ce seulement un hasard ? La jeune femme semble ne pas la connaitre, pire elle lui est hostile ! Lucie qui a gardé cette aptitude à douter et à réfléchir, ce côté rebelle resté enfoui au fond d’elle qui déplait tant au couvent, va ouvrir les yeux et découvrir des agissements pour le moins contraire à la règle monastique. Un roman à la fois intéressant et perturbant, sur la vocation : état de grâce ou dérive d’un état dans l’état, sur le fil de la morale il remet en question les fondements de l’Eglise. « Apprenez à chasser vos fantômes... Elle aimerait tant y parvenir, mais dans le royaume du Seigneur, elle a la désagréable impression de vivre entourée de spectres. » Lucie a tout quitté pour le prieuré : sa grande amie de toujours Juliette n’a pu la retenir, Mathilde, libre et rebelle rencontré sur les bancs de Khâgne, ses études devenues laborieuses, Normale Sup. Touchée par la Grâce, Lucie épouse la religion, Dieu, l’isolement. Elue de Dieu, elle fait vœu de silence. Elle croyait trouver une sororité, elle doit faire face à l’autorité et à l’abnégation. Jadis coquette, elle néglige son corps devenu gras, elle a sacrifié sa chevelure, fierté ancienne, heureuse que la révérende taille elle-même les cheveux. Lucie est portée par la foi et s’en remet à la Mère Supérieure qui régule la vie monacale du prieuré. Mais voilà, tout n’est pas amour, tout est division. Enfermement, Isolement, rigueur et silence ... « Le couvent est une institution qui dépend du Vatican ! L’Eglise doit surveiller ses dépendances. S’assurer que tous ses organes fonctionnent bien. Comme un corps vivant. » Mais quand Mathilde intègre le couvent, Lucie se met à douter, est-ce seulement un hasard ? La jeune femme semble ne pas la connaitre, pire elle...
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  • Little_stranger 17/01/2021
    Je ne sais pas pourquoi, j'ai lu ce roman : la couverture ou le sujet ? Une histoire d'initiation au renoncement, une histoire de foi en soi, en une instance supérieure ... Lucie est une jeune fille des années 2000, elle a perdu son père et elle veut devenir religieuse. Lucie a une amie qui est comme une soeur pour elle qui ne comprend pas sa démarche. Lucie porte bien son nom : elle est illuminée par sa conviction, sa soumission désirée à Dieu, sa volonté de s'effacer pour n'exister que dans son amour à ce dernier. Pas simple de se retirer du monde en espérant trouver la paix et qu'on est confronté à un univers aussi agressif car fermé sur lui même, que l'extérieur. J'ai eu du mal à rentrer dans ce texte, mais je n'ai pas regretté ma persévérance. Foi, amour, oubli de soi pour devenir plus grande que ses pensées, Maëlle Guillaud a écrit un fort beau livre.
  • Lunabiax 09/01/2019
    Etudiante en khâgne, Lucie a la foi fervente et cherche l'absolu. Sa quête l'amène à entrer dans les ordres, au grand dam de ses parents et de son amie Juliette, qui y voient un véritable suicide social. Mais Lucie est enthousiaste et entame son noviciat. Malgré un quotidien difficile et des règles arbitraires, dans une congrégation tenue d'une main de fer par la révérende mère, elle tient bon et finit par accéder à des responsabilités qui font lui fait découvrir un terrible secret… Un milieu clos entièrement féminin, une vie ascétique, une discipline parfois cruelle, on est loin de l'idéal d'humanité et de bienveillance et bien plus proche d'une secte. C'est ce à quoi se heurte la foi de Lucie qui vacille et cependant se maintient malgré les doutes. Le lecteur quant à lui ne peut qu'avoir le frisson à découvrir les dessous du couvent et ce que s'imposent les femmes et les hommes au nom de Dieu. Juliette partage la même méfiance, puis la même révolte, dans de courts passages qui viennent émailler le récit vu par les yeux de Lucie. Un roman court et percutant, au dénouement glaçant.
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