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Lydia de Malemort
Collection : L'École de Brive
Date de parution : 22/09/2011
Éditeurs :
Robert Laffont

Lydia de Malemort

Collection : L'École de Brive
Date de parution : 22/09/2011

Vingt ans après... Gilbert Bordes fait revivre les trois principaux personnages des Frères du diable dans une fresque tumultueuse digne des romans de Dumas.

C'est au temps des premiers Valois, Philippe VI et Jean II le Bon, entre deux grandes défaites face aux Anglais : Crécy (1346), Poitiers (1356), et, comble de la désolation,...

C'est au temps des premiers Valois, Philippe VI et Jean II le Bon, entre deux grandes défaites face aux Anglais : Crécy (1346), Poitiers (1356), et, comble de la désolation, la Grande Peste de 1348. Le temps de la plus grande misère pour le royaume de France, au début de...

C'est au temps des premiers Valois, Philippe VI et Jean II le Bon, entre deux grandes défaites face aux Anglais : Crécy (1346), Poitiers (1356), et, comble de la désolation, la Grande Peste de 1348. Le temps de la plus grande misère pour le royaume de France, au début de ce qui sera la guerre de Cent Ans. Les Templiers, depuis la destruction de l'ordre par Philippe le Bel, ne cessent d'accabler de leur haine le royaume de France : ils s'allient avec le roi d'Angleterre, organisent complots et machinations, et cherchent à récupérer le trésor des juifs que Patte Raide a caché dans un lieu secret – trésor fabuleux qui peut assurer la maîtrise du royaume à celui qui le possède. Dans ce décor, trois personnages des Frères du diable demeurent en scène : Patte Raide, Lydia et le comte Guillaume de Capestang.

L'objectif des Templiers reste le même : s'emparer de Patte Raide et de Lydia pour obtenir la clé du trésor. Mais devant eux se dressent Guillaume de Capestang, devenu le premier conseiller du roi, et le fils d'un templier assassiné, frère Bernard de Montlaud, devenu moine mendiant. Ce sera entre eux et les Templiers une lutte à mort. Ces derniers, qui savent d'expérience qu'ils ne parviendront pas à faire parler Patte Raide, l'ont cédé à un patron d'une galère marchande. Et ils ont vendu Lydia, telle une esclave, à leurs frères Hospitaliers, qui, à leur tour, l'ont placée dans une léproserie, ou un affreux destin l'attend. Mais le pire n'est jamais assuré : Lydia s'enfuit de la léproserie. De son côté, Patte Raide s'évade de sa galère et récupère le trésor. Et c'est sous le masque du prince de Mongolta que, riche et puissant, il entre dans Paris, et s'installe dans une grande demeure au coeur de la capitale. Il se met au service du roi et de Guillaume de Capestang dans leur lutte contre les Templiers. Ils parviendront à les réduire, mais Patte Raide ne survivra guère à sa vengeance. Lydia, elle, s'est jetée sur les routes, recueillie par des bohémiens qui donnent spectacle dans les villages. Ils descendent vers le sud, et c'est à Bellac en Limousin que Capestang et son fils Jean (en vérité le fils de Lydia et de Patte Raide) retrouveront l'un son grand amour, l'autre sa mère. Mais Lydia s'échappe encore : elle n'est pas prête, après tant d'épreuves, à devenir châtelaine à Capestang. Un jour, peut-être...

Tel est le fil rouge de cette histoire. Car bien d'autres personnages et bien d'autres événements la nourrissent. La grande héroïne, c'est Lydia, la très belle, l'irrésistible, que tous, par passion amoureuse ou par vengeance, poursuivent – et qui demeure libre.

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EAN : 9782221118283
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221118283
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • DETHYREPatricia 30/05/2023
    Gilbert Bordes compte parmi mes auteurs préférés de l'Ecole de Brives, et si je n'ai pas lu toute son oeuvre (c'est un auteur particulièrement prolifique), je privilégie surtout ses romans historiques. Et puis, j'ai eu la chance de le rencontrer personnellement (il était, il y a quelques années, mon voisin de table lors d'un salon du livre auquel je participais) et d'échanger avec lui, et c'est toujours avec une petite émotion que je me plonge dans l'un de ses écrits (saviez-vous qu'il était luthier de profession ?). Donc, je n'ai pas été, encore une fois, déçue par la verve de Gilbert Bordes qui sait dépeindre avec talent ses personnages, mais aussi les paysages dans lesquels ils évoluent et les situations et contextes qu'ils traversent. L'action se déroule en pleine guerre de Cent Ans (à partir de 1346), principalement en Corrèze (mais aussi à Crécy, à Paris, à Etampes ou Orléans, en Aquitaine, en Angleterre...). Nous suivons les destins croisés de Lydia, une très belle femme aux charmes mystérieux et de Patte-Raide, son mari ; de Guillaume de Capestang, un nobliau de province amené à servir le roi (Philippe VI puis Henri II) et de son fils "adopté" Jean, prisonnier des Anglais ; des frères Jean et Bernard de Montlaud, dont le premier est un ex-Templier en fuite quelque peu espion de ses frères d'arme et le second un moine-mendiant qui se charge de véhiculer à qui de droit les informations transmises par son frère ; mais aussi celui de différentes figures historiques (des ex-Templiers conduits par un maître autoproclamé du Temple) ou locales (hommes et femmes) dont on verra qu'ils joueront des rôles dans l'histoire qui nous est ici racontée. A la base, une histoire de trésor caché par Enguerrand de Niollet, le maître et le père adoptif de Patte-Raide, à la suite de la Croisade des Pastoureaux (1320), trésor que les ex-Templiers bannis du royaume de France, devenus mercenaires pour le compte du roi anglais Edouard III, entendent bien récupérer pour aider ce dernier à battre le Roi de France. Ils enlèvent donc Patte-Raide, le seul détenteur du secret de son lieu de dépôt, et tentent par tous les moyens (la torture, l'enlèvement de sa femme) d'avoir l'information. Ce moment de l'Histoire est également traversé par la survenue de la première grande épidémie de peste noire en France (1348-1352) avant de s'étendre à toute l'Europe. A travers ce roman historique particulièrement bien documenté, Gilbert Bordes fait oeuvre pédagogique et sociologique : on y apprend les différentes batailles qui ont opposé Français et Anglais, mais aussi les caractéristiques des personnalités des rois impliqués. Traits de personnalité qui les amènent - notamment pour les rois français - à commettre de vraies erreurs stratégiques qui les conduiront à la défaite. On en apprend un peu plus sur l'histoire des Templiers (dont on sait que certains d'entre eux ont trouvé refuge en Angleterre) après la tuerie de masse organisée par Philippe Le Bel. Toutefois, je me suis interrogée sur la véracité de cette histoire de vengeance organisée par ce comte André d'Ivry : personnage fictif ou réel maître du Temple (je n'ai rien retrouvé le concernant) ? Toutefois, le propos reste possiblement crédible... Même s'il s'agit d'un roman, c'est une occasion inespérée de mesurer combien, à cette époque, la vie d'un homme ou d'une femme (voire même d'un enfant) n'avait aucune valeur, et encore plus s'agissant du bas-peuple dont on rase sans vergogne les villages, que l'on affame, que l'on vole et que l'on viole à tour de bras ! De même, on mesure combien la parole donnée n'a également que très peu de valeur (ex : épisode des bourgeois de Calais) ; on constate combien les dénonciations, les trahisons, les chausse-trapes..., sont le quotidien de ces gens dits de "la noblesse" et font partie intégrante du jeu politique guidé principalement par des intérêts personnels au détriment de l'intérêt collectif (tiens, on dirait que cela n'a guère changé) ; on vérifie, une fois encore, combien la vie et le rôle des femmes est totalement soumis aux seuls desiderata des hommes (ex : deux femmes sont emprisonnées pendant neuf ans parce que gênantes !). Mais, c'est aussi un livre dont le style et le rythme transportent vraiment le lecteur dans l'époque et dans les espaces géographiques tels que décrits. Ressorts dramatiques ou romanesques (ah, l'amour courtois !), péripéties, rebondissements, surprises sont autant d'éléments qui donnent au lecteur l'impression d'être, comme les personnages principaux, dans le feu de l'action. Seul bémol, la fin qui laisse vraiment sur sa faim... Est-ce à dire qu'il existe un autre opus ? Je n'en ai pas retrouvé le titre (quelqu'un peut-il me renseigner ?). Par contre, j'ai constaté lors de mes recherches que Lydia de Malemort était en fait le tome 2 d'une saga commencée avec le titre suivant : Les frères du diable, que je vais m'empresser d'acheter ! Gilbert Bordes compte parmi mes auteurs préférés de l'Ecole de Brives, et si je n'ai pas lu toute son oeuvre (c'est un auteur particulièrement prolifique), je privilégie surtout ses romans historiques. Et puis, j'ai eu la chance de le rencontrer personnellement (il était, il y a quelques années, mon voisin de table lors d'un salon du livre auquel je participais) et d'échanger avec lui, et c'est toujours avec une petite émotion que je me plonge dans l'un de ses écrits (saviez-vous qu'il était luthier de profession ?). Donc, je n'ai pas été, encore une fois, déçue par la verve de Gilbert Bordes qui sait dépeindre avec talent ses personnages, mais aussi les paysages dans lesquels ils évoluent et les situations et contextes qu'ils traversent. L'action se déroule en pleine guerre de Cent Ans (à partir de 1346), principalement en Corrèze (mais aussi à Crécy, à Paris, à Etampes ou Orléans, en Aquitaine, en Angleterre...). Nous suivons les destins croisés de Lydia, une très belle femme aux charmes mystérieux et de Patte-Raide, son mari ; de Guillaume de Capestang, un nobliau de province amené à servir le roi (Philippe VI puis Henri II) et de son fils "adopté" Jean, prisonnier des...
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