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Madame de Staël
Collection : Tempus
Date de parution : 30/05/2013
Éditeurs :
Perrin

Madame de Staël

Collection : Tempus
Date de parution : 30/05/2013

La vie passionnée et tumultueuse de celle qui incarna presque à elle seule l’opposition à Napoléon.

Avec le talent d’écriture et l’érudition qu’on lui connaît, Ghislain de Diesbach trace le portrait exhaustif d’une femme à la sensibilité rare, exigeante et tourmentée, disant d’elle-même : « Je...

Avec le talent d’écriture et l’érudition qu’on lui connaît, Ghislain de Diesbach trace le portrait exhaustif d’une femme à la sensibilité rare, exigeante et tourmentée, disant d’elle-même : « Je suis une personne avec laquelle et sans laquelle on ne peut vivre. » Elle incarne avec Chateaubriand l’un des deux...

Avec le talent d’écriture et l’érudition qu’on lui connaît, Ghislain de Diesbach trace le portrait exhaustif d’une femme à la sensibilité rare, exigeante et tourmentée, disant d’elle-même : « Je suis une personne avec laquelle et sans laquelle on ne peut vivre. » Elle incarne avec Chateaubriand l’un des deux tempéraments d’écrivains les plus personnels du siècle.
Digne héritière des Lumières, croyant au progrès indéfini du genre humain par la pratique de la raison et de la liberté, elle fut la première à donner au mot romantisme sa signification nouvelle et permit à la France de mieux comprendre l’Allemagne. Par la hardiesse de sa pensée, par son esprit d’indépendance, l’auteur des Considérations sur les principaux événements de la Révolution française semble aujourd’hui étonnamment moderne, et son génie singulier, plus brillant encore qu’il ne paraissait à ses contemporains.

La plupart des biographies de Ghislain de Diesbach sont devenues des classiques : Proust, Chateaubriand, La Princesse Bibesco, L’Abbé Mugnier.

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EAN : 9782262038120
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262038120
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • la_cath_a_strophes 13/04/2023
    Mon avis : Une biographie très complète dénichée chez un bouquiniste. Ce livre oscille entre le récit et le roman dans la façon dont il est écrit, avec des extraits de lettres et en recréant quelques dialogues, ce qui le rend plus vivant. La vie de Mme de Staël est très riche et captivante et en suivant ses pérégrinations, on découvre tout un univers ; la politique, la littérature, les arts et plus encore. Dans cette biographie, nous côtoyons également un nombre impressionnant de personnages célèbres. Un livre très agréable qui nous offre un cours d’Histoire passionnant dans un style alerte ; agrémenté de quelques illustrations au milieu. À lire installé dans un fauteuil Napoléon, en vous régalant de gaufres roulées à la crème et d’un verre de vin (Chambertin), appréciés de Napoléon (oups, désolée, Mme de Staël...) Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes
  • Audrey56 03/07/2017
    « C’est une jouissance enivrante […] que de remplir l’univers de son nom, d’exister tellement au-delà de soi qu’il soit possible de se faire illusion sur l’espace et la durée de la vie… » De l’influence des passions sur le bonheur de l’individu et des nations, Germaine de Staël, 1796. Voilà bientôt deux siècles que Madame de Staël est décédée. De nombreuses publications lui sont consacrées cette année pour nous aider à mieux cerner cette femme haute en couleur. Parmi celles-ci, je me suis concentrée sur trois : Madame de Staël ou l’intelligence politique, recueil précieux de correspondances présenté par Michel Aubouin, historien, et publié chez Omnibus ; Madame de Staël, biographie signée Ghislain de Diesbach, publiée chez Perrin et Germaine de Staël et Benjamin Constant – L’esprit de liberté (Perrin), sous la direction de Léonard Burnand, Stéphanie Genand et Catriona Seth, beau-livre publié à l’occasion de l’exposition du même nom, présentée à la Fondation Martin Bodmer (Suisse) du 20 mai au 1er octobre 2017. Les premiers adjectifs qui viennent en tête, après la lecture de ces livres, pour qualifier Germaine de Staël sont : ambitieuse, capricieuse, orgueilleuse, tyrannique, précieuse (ridicule ?), bavarde, fatigante, mais aussi charismatique, brillante, passionnée, attachante, volontaire et, contre toute attente, fidèle. Fidèle à elle-même, fidèle en amitié, et même fidèle en amour. Bien qu’ils furent multiples ses amants, elle les a tous aimés, parfois même plusieurs en même temps. La suite sur : www.actualitte.com « C’est une jouissance enivrante […] que de remplir l’univers de son nom, d’exister tellement au-delà de soi qu’il soit possible de se faire illusion sur l’espace et la durée de la vie… » De l’influence des passions sur le bonheur de l’individu et des nations, Germaine de Staël, 1796. Voilà bientôt deux siècles que Madame de Staël est décédée. De nombreuses publications lui sont consacrées cette année pour nous aider à mieux cerner cette femme haute en couleur. Parmi celles-ci, je me suis concentrée sur trois : Madame de Staël ou l’intelligence politique, recueil précieux de correspondances présenté par Michel Aubouin, historien, et publié chez Omnibus ; Madame de Staël, biographie signée Ghislain de Diesbach, publiée chez Perrin et Germaine de Staël et Benjamin Constant – L’esprit de liberté (Perrin), sous la direction de Léonard Burnand, Stéphanie Genand et Catriona Seth, beau-livre publié à l’occasion de l’exposition du même nom, présentée à la Fondation Martin Bodmer (Suisse) du 20 mai au 1er octobre 2017. Les premiers adjectifs qui viennent en tête, après la lecture de ces livres, pour qualifier Germaine de Staël sont : ambitieuse, capricieuse, orgueilleuse, tyrannique, précieuse (ridicule ?), bavarde, fatigante, mais aussi charismatique, brillante, passionnée, attachante, volontaire...
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  • ileana 15/01/2015
    Quelle vie, quelle énergie, quelle époque ! Avide de gloire et de pouvoir, rêvant de jouer un rôle sur la scène politique, Mme de S souhaitait « entendre son nom mêlé au bruit du monde » ( p 13). Son choix politique pendant la révolution la situe du côté des Constitutionnels (adeptes de la monarchie constitutionnelle comme en Angleterre). Fille du ministre Necker, elle s’imagine dès 1789 être nécessaire au salut de la France ( p10). Dix ans plus tard, elle devient persona non grata à Paris : elle est l’ennemie déclarée de Napoléon, fédère des personnalités avec la même orientation. Le Directoire décrète son arrestation sitôt qu’elle se présentera aux frontières (p195). Ses agissements dans son château à Coppet, dans le canton de Vaud, où elle s’ennuie et étouffe, font l’objet des rapports détaillés à la demande des services secrets. Dans la première moitié de cette biographie, le récit colle aux pages d’histoire de la Révolution et du Premier Empire. Mme de S multiplie les liaisons amoureuses. Cependant, les bonshommes dont elle s’entiche « ont cherché à secouer son joug » ; ils souhaitent échapper à son emprise, car elle est tyrannique, possessive, exigeante. « Vivre à ses côtés est une expérience unique, mais épuisante ». Je reproche à l’auteur d’avoir accordé trop de place à ces épisodes amoureux, cela donne des passages plutôt répétitifs. Aujourd’hui on dirait que Mme de S était dépourvue d’intelligence émotionnelle. Autres réflexions sur cette brillante femme de lettres : « On se sent de l’esprit rien qu’à l’écouter ». « Un cœur trop tumultueux pour obéir à une discipline mondaine ou au simple bon sens » p13. « Où qu’elle aille, elle étonne, charme ou scandalise, mais n’ennuie jamais ». « Une conduite qui a souvent fait scandale et d’amours dont toute l’Europe s’était égayée » p567. A la cour de Vienne, le Prince de Ligne fait d’elle un portrait de type « homme-femme », dans une tentative de cerner ses contradictions, p431. « Lui a beaucoup d’esprit, elle a une imagination très vive. Lui est penseur, elle est poète. Lui est libertin, elle est presque chaste… Lui n’est constant que dans l’inconstance, mais susceptible d’amitié, elle se passionne facilement et n’aime guère qu’elle-même. Lui est capable de dévouement, elle est difficile à se déplacer de son égoïsme… Lui a de la finesse dans le maniement des affaires, elle n’en a pas dans ses actions. Lui a le tact des convenances, elle s’oublie sur ses propres intérêts de société lorsque l’imagination l’emporte… Avec lui, on peut traiter tous les sujets de la pensée et s’animer dans l’entretien ; avec elle, il faut toujours parler de ses boutades romanesques ou de ses accès de sensibilité [ …]». Attention, lui et elle - c’est la même personne, Mme de S. Un épisode particulièrement riche: son voyage en Allemagne et son approche de la culture allemande ( Goethe, Kant), présentée dans son ouvrage « De l’Allemagne », qui a marqué les esprits. Une biographie très riche. De Diesbach évoque en détail les œuvres littéraires et la correspondance de Mme de S. Il faut rester concentré, ne pas tenter de la lire sur la plage. Pour les amateurs d’histoire. Quelle vie, quelle énergie, quelle époque ! Avide de gloire et de pouvoir, rêvant de jouer un rôle sur la scène politique, Mme de S souhaitait « entendre son nom mêlé au bruit du monde » ( p 13). Son choix politique pendant la révolution la situe du côté des Constitutionnels (adeptes de la monarchie constitutionnelle comme en Angleterre). Fille du ministre Necker, elle s’imagine dès 1789 être nécessaire au salut de la France ( p10). Dix ans plus tard, elle devient persona non grata à Paris : elle est l’ennemie déclarée de Napoléon, fédère des personnalités avec la même orientation. Le Directoire décrète son arrestation sitôt qu’elle se présentera aux frontières (p195). Ses agissements dans son château à Coppet, dans le canton de Vaud, où elle s’ennuie et étouffe, font l’objet des rapports détaillés à la demande des services secrets. Dans la première moitié de cette biographie, le récit colle aux pages d’histoire de la Révolution et du Premier Empire. Mme de S multiplie les liaisons amoureuses. Cependant, les bonshommes dont elle s’entiche « ont cherché à secouer son joug » ; ils souhaitent échapper à son emprise, car elle est tyrannique, possessive, exigeante. « Vivre à ses...
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  • Hindy 24/12/2010
    Excellente biographie. Pour les amoureux d'histoire, et parce que les femmes aussi y ont une place.
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