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Maigret au "Picratt's"
Maigret
Date de parution : 22/11/2012
Éditeurs :
Omnibus

Maigret au "Picratt's"

Maigret

Date de parution : 22/11/2012
Drogue et gigolo 
A quatre heures et demie du matin, Arlette, strip-teaseuse au Picratt's à Pigalle, se rend en état d'ivresse au commissariat de police tout proche : elle déclare avoir surpris dans... A quatre heures et demie du matin, Arlette, strip-teaseuse au Picratt's à Pigalle, se rend en état d'ivresse au commissariat de police tout proche : elle déclare avoir surpris dans le cabaret une conversation au cours de laquelle un certain Oscar a annoncé son intention de tuer une comtesse. On... A quatre heures et demie du matin, Arlette, strip-teaseuse au Picratt's à Pigalle, se rend en état d'ivresse au commissariat de police tout proche : elle déclare avoir surpris dans le cabaret une conversation au cours de laquelle un certain Oscar a annoncé son intention de tuer une comtesse. On l'envoie à la P.J., où, en raison de son état, on n'accorde guère de crédit à ses déclarations, d'ailleurs fort imprécises. Peu après, on découvre le corps d'Arlette et, à quelques heures d'intervalle, celui d'une comtesse ; toutes deux ont été étranglées de la même manière, dans leur appartement.

Adapté pour le cinéma en 1967, sous le titre Le Commissaire Maigret à Pigalle par Mario Landi, avec Gino Cervi (Commissaire Maigret), Lila Kedrova (Rose), Raymond Pellegrin (Fred Afonsi) et pour la télévision en 1985, par Philippe Laïk, avec Jean Richard (Commissaire Maigret), puis en 1991, sous le titre Maigret et les plaisirs de la nuit, dans un film de José Pinheiro, avec Bruno Cremer (Commissaire Maigret), Jean-Louis Foulquier (Fred).

Retrouvez Simenon au Livre de Poche :
https://www.livredepoche.com/auteur/georges-simenon 
et dans les anthologies publiées chez Omnibus, une collection des Presses de la Cité
https://georges-simenon.lisez.com/ 
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EAN : 9782258096776
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258096776
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Sharon 05/02/2024
    L’action se déroule dans le milieu de la nuit, il nous parle d’un temps qui n’est plus – et j’ai envie de dire « tant mieux ». Il nous parle d’un temps où les filles de joie aimaient leur métier, prenaient plaisir à coucher avec des hommes, un temps pendant lequel toutes les prostituées ou presque buvaient beaucoup ou énormément, déjà usées très jeunes. C’est Arlette, l’une d’entre elle, qui a été assassinée, parce qu’elle était venue voir la police pour les prévenir que le meurtre d’une comtesse allait avoir lieu – celle-ci aussi sera retrouvée assassinée. Elle, comme Philippe, le jeune homosexuel, se droguait à la morphine – et ne venez chercher là non plus aucune compassion envers les personnes qui se droguent, il n’est jamais dit non plus qu’il est possible de s’en sortir, non, drogué un jour, drogué toujours jusqu’à ce que mort s’ensuive. Maigret, lui, a fait du Picratt’s son QG, là où il attend des nouvelles de ses hommes, de son enquête, là où il échange avec le patron de l’établissement de nuit et de sa femme. Oui, il attend, il croise Lognon, l’inspecteur Malgracieux, qui enquête, fait de son mieux, mais sait très bien que ses affaires seront récupérées par Maigret. Dans ce roman, c’est aussi la bourgeoisie de province qui se télescope avec Paris : la mère d’Arlette, à cause de ses origines, a été ostracisés par sa belle-famille après son veuvage. Est-ce pour cette raison qu’elle a voulu donner à sa fille unique la meilleure éducation qui soit pour l’époque, c’est à dire l’enfermer dans un couvent ? Peut-être. D’elle, nous saurons peu de choses, elle sera caractérisée indirectement par sa mesquine et rigide belle-soeur. Nous saurons cependant que sa fille s’est rebellée contre l’éducation reçue, qu’elle s’est enfuie non pour s’émanciper réellement, comme d’autres jeunes femmes avaient pu le faire, mais pour tomber sous la coupe d’un homme dont l’ombre planera sur une partie du roman, un homme qui a séduit bien des femmes et causé la déchéance de plusieurs d’entre elles, un homme pour qui une seule femme compta, sa mère, qu’il mit à l’abri, un homme qui, dans son propre logement, semble déjà mener une double vie. A mes yeux, ce n’est pas la meilleure enquête du commissaire Maigret.L’action se déroule dans le milieu de la nuit, il nous parle d’un temps qui n’est plus – et j’ai envie de dire « tant mieux ». Il nous parle d’un temps où les filles de joie aimaient leur métier, prenaient plaisir à coucher avec des hommes, un temps pendant lequel toutes les prostituées ou presque buvaient beaucoup ou énormément, déjà usées très jeunes. C’est Arlette, l’une d’entre elle, qui a été assassinée, parce qu’elle était venue voir la police pour les prévenir que le meurtre d’une comtesse allait avoir lieu – celle-ci aussi sera retrouvée assassinée. Elle, comme Philippe, le jeune homosexuel, se droguait à la morphine – et ne venez chercher là non plus aucune compassion envers les personnes qui se droguent, il n’est jamais dit non plus qu’il est possible de s’en sortir, non, drogué un jour, drogué toujours jusqu’à ce que mort s’ensuive. Maigret, lui, a fait du Picratt’s son QG, là où il attend des nouvelles de ses hommes, de son enquête, là où il échange avec le patron de l’établissement de nuit et de sa femme. Oui, il attend, il croise Lognon, l’inspecteur Malgracieux, qui enquête, fait de son mieux, mais sait très bien que...
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  • askarticle 10/01/2024
    Arlette, jeune danseuse de cabaret, est retrouvée morte chez elle. Le matin même elle s’était présentée au commissariat de son quartier, puis au quai des Orfèvres pour signaler qu’un meurtre allait être commis. Une petite enquête à Montmartre parmi les paumés du petit matin. Du classique facile à lire avec beaucoup de dialogues. Chaque fois que je relis un Maigret, je revois Bruno Cremer qui incarnait parfaitement ce rôle.
  • smithro 08/09/2022
    Une strip-teaseuse s'amourache d'un adjoint de Maigret. Arlette, ravagée par l'alcool, se rend à un commissariat après une nuit de travail car elle prétend avoir entendu des clients projeter l'assassinat d'une comtesse. Avant de se faire étrangler, précédant ainsi ladite comtesse. Dans ce roman, l'enquête policière n'est pas très fouillée et le texte vaut avant tout par sa peinture d'une époque désormais révolue, à savoir celle des bars à strip-tease, de l'alcool et de la prostitution. Je m'empresse de préciser, pour obvier aux foudres féministes, que je n'ai aucune nostalgie envers les moeurs de ce temps.
  • Lucas2 08/11/2020
    Très "années 50". Arlette, "danseuse" dans une boite de nuit, le Picratt's, fait une déposition au commissariat de quartier au petit matin. Dans la soirée, elle a entendu deux hommes annoncer qu'ils allaient tuer une comtesse. Enfin pas sûr, l'un deux s'appelait peut-être Oscar... Finalement elle était peut-être un peu trop pompette... Mettons qu'elle n'a rien dit. Curieux avertissement qu'a transmis cette séduisante demoiselle. Quand on la retrouve étranglée, on découvre qu'elle était secrète, et vivait sous une fausse identité. Puis une comtesse meurt. Etranglée elle aussi... Un polar on ne peut plus classique de l'époque, ou du moins de l'idée qu'on s'en fait. On a l'impression d'être dans un film noir et blanc, avec nuits Parisiennes en toile de fond, alors que ce roman a été écrit à des milliers de kilomètres de là. Et si cet environnement est extrêmement plaisant la première partie du livre, il devient curieusement bien pitoyable sur la fin... Avec des descriptions de mœurs pas à l'avantage de Simenon, particulièrement acerbe envers plusieurs souffre-douleurs dépeints dans cette histoire. On a Lognon du côté de la loi, ou Philippe côté miséreux. A noter encore que si Maigret se sent à l'aise au Picratt's, l'auteur soulignant maintes fois le côté familier de l'endroit, je ne l'ai pas ressenti comme tel. A mon sens, l'ensemble aurait pu être bien meilleur. (plus d'avis sur PP)Très "années 50". Arlette, "danseuse" dans une boite de nuit, le Picratt's, fait une déposition au commissariat de quartier au petit matin. Dans la soirée, elle a entendu deux hommes annoncer qu'ils allaient tuer une comtesse. Enfin pas sûr, l'un deux s'appelait peut-être Oscar... Finalement elle était peut-être un peu trop pompette... Mettons qu'elle n'a rien dit. Curieux avertissement qu'a transmis cette séduisante demoiselle. Quand on la retrouve étranglée, on découvre qu'elle était secrète, et vivait sous une fausse identité. Puis une comtesse meurt. Etranglée elle aussi... Un polar on ne peut plus classique de l'époque, ou du moins de l'idée qu'on s'en fait. On a l'impression d'être dans un film noir et blanc, avec nuits Parisiennes en toile de fond, alors que ce roman a été écrit à des milliers de kilomètres de là. Et si cet environnement est extrêmement plaisant la première partie du livre, il devient curieusement bien pitoyable sur la fin... Avec des descriptions de mœurs pas à l'avantage de Simenon, particulièrement acerbe envers plusieurs souffre-douleurs dépeints dans cette histoire. On a Lognon du côté de la loi, ou Philippe côté miséreux. A noter encore que si Maigret se sent à l'aise au Picratt's, l'auteur soulignant...
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  • michelangelo 02/04/2020
    Le roman se situe en 1951, dans le Montmartre des boîtes de nuit de la rue Pigalle, avec sa faune de souteneurs et de filous en tous genres. La belle Arlette est la vedette du spectacle du Picratt’s où, chaque nuit elle utilise ses charmes pour séduire le client et lui faire dépenser beaucoup d’argent pour un retour bien maigre fait de mauvais champagne et de promesses vite envolées. Arlette cache un secret qui lui vaudra d’être assassinée. Le commissaire Maigret va devoir procéder à une enquête dans le milieu très sulfureux de la nuit parisienne, mais aussi des addictions de l’époque, alcoolisme et drogue, homosexualité. On est surpris de voir un Maigret très en forme et plutôt à l’aise dans cette situation. Il faut dire qu’il boit pas mal et serait presque prêt à succomber aux charmes de ces jolies femmes de la nuit ! L’auteur nous plonge donc dans une aventure nocturne certes un peu datée mais pleine de charme (c’est le cas de le dire). Ce petit roman bien écrit (comme d’habitude) est devenu le témoignage d’un Paris oublié. L’intrigue est parfaitement menée, avec quelques rebondissements et on est une nouvelle fois surpris par la puissance des intuitions de Maigret. Le final est un peu long et manque d’originalité. Personnellement, je m’attendais à un dénouement moins banal. Le duo vocabulaire et morale reste étonnant et dépassé. Ainsi les femmes sont grasses (au lieu de fortes), elles sont soumises et d’une intelligence souvent inférieure (même Mme Maigret), les homosexuels sont des pédérastes (apathiques, fourbes et menteurs), la drogue principale est la morphine, tous les hommes (et les femmes de petite vertu) boivent énormément (il serait édifiant de dresser la liste des boissons ingurgitées par Maigret chaque jour). Voilà pour résumer une chronique d’un autre temps qui possède un grand charme et se lit avec un plaisir gourmand. A consommer sans modération. Michelangelo 2/04/2020 Le roman se situe en 1951, dans le Montmartre des boîtes de nuit de la rue Pigalle, avec sa faune de souteneurs et de filous en tous genres. La belle Arlette est la vedette du spectacle du Picratt’s où, chaque nuit elle utilise ses charmes pour séduire le client et lui faire dépenser beaucoup d’argent pour un retour bien maigre fait de mauvais champagne et de promesses vite envolées. Arlette cache un secret qui lui vaudra d’être assassinée. Le commissaire Maigret va devoir procéder à une enquête dans le milieu très sulfureux de la nuit parisienne, mais aussi des addictions de l’époque, alcoolisme et drogue, homosexualité. On est surpris de voir un Maigret très en forme et plutôt à l’aise dans cette situation. Il faut dire qu’il boit pas mal et serait presque prêt à succomber aux charmes de ces jolies femmes de la nuit ! L’auteur nous plonge donc dans une aventure nocturne certes un peu datée mais pleine de charme (c’est le cas de le dire). Ce petit roman bien écrit (comme d’habitude) est devenu le témoignage d’un Paris oublié. L’intrigue est parfaitement menée, avec quelques rebondissements et on est une nouvelle fois surpris par la puissance des intuitions de Maigret....
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