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Maigret et les braves gens
Maigret
Date de parution : 22/11/2012
Éditeurs :
Omnibus

Maigret et les braves gens

Maigret

Date de parution : 22/11/2012
L’assassin est de la famille
Tandis que Francine Josselin et sa fille sont au théâtre, René Josselin passe calmement la soirée dans son appartement avec son gendre pédiatre. Un coup de téléphone appelle le médecin... Tandis que Francine Josselin et sa fille sont au théâtre, René Josselin passe calmement la soirée dans son appartement avec son gendre pédiatre. Un coup de téléphone appelle le médecin au chevet d'un malade. En fait, il ne trouvera pas de malade à l'adresse qui lui a été donnée :... Tandis que Francine Josselin et sa fille sont au théâtre, René Josselin passe calmement la soirée dans son appartement avec son gendre pédiatre. Un coup de téléphone appelle le médecin au chevet d'un malade. En fait, il ne trouvera pas de malade à l'adresse qui lui a été donnée : on a simplement voulu l'éloigner de son beau-père. Lorsque les deux femmes rentrent du théâtre, elles trouvent Josselin tué de deux balles de revolver.
Adapté pour la télévision japonaise en 1978, sous le titre Keishi to zenryōna hitobito, dans une réalisation de Fujita Meiji, avec Kinya Aikawa (Commissaire Maigret) et pour la télévision française en 1982, par Jean-Jacques Goron, avec Jean Richard (Commissaire Maigret), Anouk Ferjac (Mme Josselin), Annick Tanguy (Mme Maigret).

Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
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EAN : 9782258096868
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258096868
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • caryatide 07/09/2023
    Que des "braves gens" dans cette histoire et cela agace bien Maigret ! La victime, René Josselin : un brave homme. Que ce soit pendant sa vie professionnelle -il était chef d'entreprise- ou maintenant qu'il est retraité personne n'a jamais eu à se plaindre de lui. Il a vendu son entreprise à deux de ses employés avec de larges facilités de paiement, maintenant il va faire tous les jours son petit tour au jardin du Luxembourg. Son épouse Francine, peut être moins "brave" que son mari. Demoiselle à particule et fille de colonel, elle ne sortirait pas sans chapeau même pour une petite course dans le quartier, mais elle s'occupe tranquillement de ses petits enfants. La fille : une "enfant gâtée", peut être mais elle a un mari, des enfants et sort de temps en temps avec sa mère. Le gendre : un "super brave homme" celui là : pédiatre, son seul souci, la santé de ses petits patients que ce soit à l'hôpital ou dans sa clientèle privée. Ce soir là, les deux femmes étaient ensemble au théâtre et le gendre qui jouait aux échecs avec la victime a été appelé à l'hôpital, puis au domicile d'un enfant malade. Des braves gens qui ont un alibi, donc ! Et pourtant à leur retour René Josselin était mort tué de deux coups de revolver ! Et Maigret de maugréer ! Parce qu'il fallait être un familier de la maison pour être introduit sans effraction, savoir où était le revolver, savoir également comment éloigner le gendre... Tous ces braves gens connaissent forcément le coupable. Comment leur faire dire ? C'est ce que le commissaire doit chercher en même temps qu'il enquête pour essayer de trouver des éléments à leur opposer. Pas facile !Que des "braves gens" dans cette histoire et cela agace bien Maigret ! La victime, René Josselin : un brave homme. Que ce soit pendant sa vie professionnelle -il était chef d'entreprise- ou maintenant qu'il est retraité personne n'a jamais eu à se plaindre de lui. Il a vendu son entreprise à deux de ses employés avec de larges facilités de paiement, maintenant il va faire tous les jours son petit tour au jardin du Luxembourg. Son épouse Francine, peut être moins "brave" que son mari. Demoiselle à particule et fille de colonel, elle ne sortirait pas sans chapeau même pour une petite course dans le quartier, mais elle s'occupe tranquillement de ses petits enfants. La fille : une "enfant gâtée", peut être mais elle a un mari, des enfants et sort de temps en temps avec sa mère. Le gendre : un "super brave homme" celui là : pédiatre, son seul souci, la santé de ses petits patients que ce soit à l'hôpital ou dans sa clientèle privée. Ce soir là, les deux femmes étaient ensemble au théâtre et le gendre qui jouait aux échecs avec la victime a été appelé à l'hôpital, puis au domicile d'un enfant malade. Des braves gens qui ont...
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  • TristanPichard 02/07/2021
    Chaque année, je lis un ou deux Simenon. Celui-ci est mon premier pour 2021. Même si c'est un Maigret et que je préfère les romans "durs" de l'auteur, même si ce n'est pas le meilleur des Maigret, quel bonheur ! Ce style limpide et sobre, cette ambiance poisseuse, à l'image du premier chapitre qui raconte plein de choses en même temps et qui coule malgré tout sans heurt, sans difficulté. Quelle maîtrise ! On se fiche un peu de l'intrigue, de la découverte du coupable, de son arrestation, par contre les questions existentielles du commissaire, brossées sans appuyer, sont passionnantes !
  • alberthenri 25/01/2021
    Maigret est réveillé au milieu de la nuit par la sonnerie de son téléphone ; un crime vient d'être découvert : on a tué chez lui un honnête homme du nom de René Josselin. Josselin, était un brave homme sans histoire, entrepreneur retraité, vivant avec son épouse, fréquentant peu, outre sa fille et son gendre pédiatre. L'enquête s'avère difficile, car Maigret évolue dans un monde de braves gens, bien établis et appréciés de tous. Qui pouvait vouloir tuer un homme comme Josselin ? Il faudra de la patience à Maigret un peu agacé par l'aspect lisse de la famille de Josselin, pour trouver le fin mot de l'histoire. Comme à son habitude, Simenon dans ce roman datant de 1961, va démêler l'écheveau des secrets de famille de gens "ordinaires", des braves gens qui cachent peut-être quelque chose..?
  • bfauriaux 08/10/2020
    Une belle enquête encore une fois de Maigret guidé par la plume de Simenon ! Tout ici respire le paris de l'après guerre et je me replonge avec délice comme à chaque fois dans ces ambiances tamisées et le flair de l'inspecteur fait le reste ! Merci encore une fois Mr Simenon !
  • Polars_urbains 22/12/2019
    Dans Maigret et les braves gens, le commissaire retrouve Montparnasse – un quartier qui lui est familier (La tête d'un homme, Le charretier de la Providence) – dans sa partie la plus paisible, la rue Notre-Dame-des-Champs avec ses immeubles bourgeois et ses couvents, « loin de l'agitation des brasseries de luxe du carrefour ». Un quartier fait pour les Josselin, un couple de retraités à l'abri du besoin vivant dans une atmosphère calme et feutrée, rythmée par les promenades au jardin du Luxembourg pour lui et la garde des petits-enfants pour elle. Qui pouvait donc en vouloir à René Josselin, tué de deux balles de revolver pendant que sa femme et leur fille étaient au théâtre ? La violence et le crime ne font pas partie de l’univers de ces braves gens sans histoire. Pourtant, une fois éliminé l’hypothèse du crime de rodeur, il faut bien trouver un mobile ou une raison, et donc un coupable. Si Maigret découvre rapidement qu’aucun des proches de cette famille respectable ne peut être suspecté, des détails lui laissent penser que meurtrier est un familier des lieux. Ce que confirme l’attitude de la famille : tous semblent savoir quelque chose mais tous se taisent. Face aux faux-fuyants et aux non-dits, il privilégie l’enquête de proximité mais ni la concierge, ni le médecin de famille et ni même les employés qui ont repris l’activité commerciale de Josselin ne lui apportent d’informations convaincantes. D’où un sentiment de malaise chez le commissaire qui, pour une fois, a du mal à se mettre à la place de ces gens qui pourraient être ses voisins de palier boulevard Richard-Lenoir. Il lui faudra faire du « porte à porte », solliciter les concierges et les serveurs de cafés et de brasseries pour trouver une piste le menant à la vérité. Roman d’atmosphère, portrait d’une famille et des habitants de l’immeuble dans laquelle elle vit, Maigret et les braves gens n’est pas un cru exceptionnel si l’on s’en tient strictement à l’enquête policière – même si un certain suspense prévaut jusqu’aux dernières pages : Maigret ne joue pas ici à armes égales avec l’entourage de la victime qui a compris ce qui s’était passé mais reste silencieux pour des raisons qui tiennent à sa propre histoire. Les meilleures familles ont leurs secrets et leur squelette dans le placard. Cela n’empêchera pas le commissaire de comprendre pourquoi René Josselin a été tué. Cet homme paisible devient ainsi malgré lui à la fois le personnage central du roman et la victime collatérale d’une malheureuse affaire de famille. En ce sens, Maigret et les braves gens est une brillante étude de mœurs et une analyse convaincante de ce que le sentiment de culpabilité peut vous obliger à taire.Dans Maigret et les braves gens, le commissaire retrouve Montparnasse – un quartier qui lui est familier (La tête d'un homme, Le charretier de la Providence) – dans sa partie la plus paisible, la rue Notre-Dame-des-Champs avec ses immeubles bourgeois et ses couvents, « loin de l'agitation des brasseries de luxe du carrefour ». Un quartier fait pour les Josselin, un couple de retraités à l'abri du besoin vivant dans une atmosphère calme et feutrée, rythmée par les promenades au jardin du Luxembourg pour lui et la garde des petits-enfants pour elle. Qui pouvait donc en vouloir à René Josselin, tué de deux balles de revolver pendant que sa femme et leur fille étaient au théâtre ? La violence et le crime ne font pas partie de l’univers de ces braves gens sans histoire. Pourtant, une fois éliminé l’hypothèse du crime de rodeur, il faut bien trouver un mobile ou une raison, et donc un coupable. Si Maigret découvre rapidement qu’aucun des proches de cette famille respectable ne peut être suspecté, des détails lui laissent penser que meurtrier est un familier des lieux. Ce que confirme l’attitude de la famille : tous semblent savoir quelque chose mais tous se taisent. Face...
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