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Maigret et les vieillards
Maigret
Date de parution : 22/11/2012
Éditeurs :
Omnibus

Maigret et les vieillards

Maigret

Date de parution : 22/11/2012
Suicide maquillé en meurtre
Le comte Armand de Saint-Hilaire vit avec sa gouvernante, Jaquette Larrieu, dans sa paisible maison natale de la rue Saint-Dominique. Depuis cinquante ans, un amour platonique, presque mystique, le lie... Le comte Armand de Saint-Hilaire vit avec sa gouvernante, Jaquette Larrieu, dans sa paisible maison natale de la rue Saint-Dominique. Depuis cinquante ans, un amour platonique, presque mystique, le lie à Isabelle, fille du duc de S..., devenue par un mariage de raison princesse de V... Le mari octogénaire de... Le comte Armand de Saint-Hilaire vit avec sa gouvernante, Jaquette Larrieu, dans sa paisible maison natale de la rue Saint-Dominique. Depuis cinquante ans, un amour platonique, presque mystique, le lie à Isabelle, fille du duc de S..., devenue par un mariage de raison princesse de V... Le mari octogénaire de celle-ci vient de mourir, de sorte qu'elle va pouvoir enfin épouser celui qui, cinquante ans plus tôt, a renoncé à elle faute d'argent, mais avec lequel elle a échangé quotidiennement une volumineuse correspondance. Or, trois jours après le décès du prince de V..., Jaquette Larrieu trouve Saint-Hilaire dans son bureau tué de plusieurs balles.
Adapté pour la télévision en 1980, sous le titre Maigret et l’ambassadeur, dans une réalisation de Stéphane Bertin, avec Jean Richard (Commissaire Maigret), Annie Ducaux de la Comédie-Française, (Jacqueline Larrieu de Saint Phare), Jacques Dumesnil (Armand de Saint-Hilaire), Odile Versois (Hélène Mazeron), Roland Bertin (Maître d’Aubonnet) et en 2003, sous le titre Maigret et la princesse, par Laurent Heynemann, avec Bruno Cremer (Commissaire Maigret), Colette Renard (Jacqueline Larrieu), Micheline Boudet (Isabelle de Wissemberg), Guillaume Gallienne (Cormière).

Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
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EAN : 9782258097353
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258097353
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lehibook 21/01/2022
    Etrange enquête de Maigret : le voilà confronté à un milieu doublement hermétique : hermétisme de l’âge , tous les protagonistes sont des vieillards , hermétisme de classe , ce sont des aristocrates (ou proches) pratiquant l’entre-soi avec une imperturbable courtoisie distante . Personne ne ment semble-t-il , pas de mobile, pas d’indices , mais un cadavre qui lui , pose question. Le commissaire est troublé , incertain , entre colère et compassion. Remarquable roman qui souligne la finesse psychologique de Simenon , mais est-ce encore nécessaire ?
  • laurafcboisset 14/08/2020
    Lecture plaisir. Découverte de Simenon, de son humour et de son écriture intelligente. Des personnages forts, une analyse fine de la société. Un peu déçue par le dénouement que j'aurai voulu plus romanesque, mais tout de même, je recommande !
  • HORUSFONCK 02/06/2020
    Simenon vous présente "ses meilleurs vieux"! Cette enquête du célèbre commissaire, sent bon la fin des années 50. Le milieu dans lequel enquête Maigret, se regroupe sur un territoire minuscule: Celui d'immeubles cossus et d'hôtels particuliers où vivent les classes parisiennes très aisées: Noms à particule, leurs notaires et médecins de pères en fils! Il flotte, sur ce roman, comme une odeur d'encaustique, de cuivres fourbis et de livres reliés en cuir. Maigret n'est pas à l'aise, dans cette enquête sur le meurtre d'un diplomate à la retraite, et la vérité risque d'être aussi terne et décevante, consumée comme cet amour long et impossible du Comte et de la Princesse. La vérité viendra-t-elle de la bouche de Jaquette, la vieille bonne du comte, assistée de son encore plus vieux curé-directeur de conscience. Le monde change, entre les vieillards qui se retirent et la jeune garde (représentée, entre autre, par le jeune chef de bureau du Quay d'Orsay) qui monte. Simenon, comme à son habitude bien rodée, bien huilée, déroule l'investigation et le cheminement du commissaire. Un Maigret marqué par ses souvenirs des Saint Fiacre et heurté par une citation d'un article du Lancet britannique. Maigret et les vieilards, enrichit encore l'expérience du célèbre commissaire, tout en captivant le lecteur. Un bon Maigret... Simenon vous présente "ses meilleurs vieux"! Cette enquête du célèbre commissaire, sent bon la fin des années 50. Le milieu dans lequel enquête Maigret, se regroupe sur un territoire minuscule: Celui d'immeubles cossus et d'hôtels particuliers où vivent les classes parisiennes très aisées: Noms à particule, leurs notaires et médecins de pères en fils! Il flotte, sur ce roman, comme une odeur d'encaustique, de cuivres fourbis et de livres reliés en cuir. Maigret n'est pas à l'aise, dans cette enquête sur le meurtre d'un diplomate à la retraite, et la vérité risque d'être aussi terne et décevante, consumée comme cet amour long et impossible du Comte et de la Princesse. La vérité viendra-t-elle de la bouche de Jaquette, la vieille bonne du comte, assistée de son encore plus vieux curé-directeur de conscience. Le monde change, entre les vieillards qui se retirent et la jeune garde (représentée, entre autre, par le jeune chef de bureau du Quay d'Orsay) qui monte. Simenon, comme à son habitude bien rodée, bien huilée, déroule l'investigation et le cheminement du commissaire. Un Maigret marqué par ses souvenirs des Saint Fiacre et heurté par une citation d'un article du Lancet britannique. Maigret et les vieilards, enrichit encore l'expérience du célèbre commissaire, tout en...
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  • Polars_urbains 25/08/2019
    La découverte par sa servante du corps d’Armand de Saint-Hilaire dans sa bibliothèque conduit Maigret à enquêter dans un quartier qu’il connait peu, les rues chics autour du boulevard Saint-Germain, et dans un monde qui semble exclusivement composé de septuagénaires : « Dans cette affaire, il n’y avait que des vieillards avec, entre eux, des relations qui ne paraissaient pas humaines ». Un milieu qu’il a vu de l’extérieur dans son enfance au château de Saint-Fiacre, celui de la vieille aristocratie terrienne. « Il n’allait pas loin. On n’avait jamais à aller loin pour cette affaire. On aurait dit que, pour tous ceux qui y étaient mêlés, de près ou de loin, Paris se réduisait à quelques rues aristocratiques. » La mort violente du comte de Saint-Hilaire reste mystérieuse : le crime crapuleux est vite écarté, tout comme un assassinat pour des motifs d’ordre financier ou politique. La société dans laquelle évoluait l’ancien ambassadeur, guindée et surannée, n’est constituée que de vieilles gens débonnaires, qu’ils soient notaires ou médecins, et d’une vieille servante dévote, taiseuse et méfiante. Seul contraste parmi ces gens issus d’un autre monde, un jeune fonctionnaire figé et arrogant du quai d’Orsay, plus soucieux des remous que pourrait provoquer cette affaire que de la recherche de la vérité. Maigret ne tarde pas à découvrir, ce que personne de l’entourage du mort n’ignorait, qu’Armand de Saint-Hilaire entretenait depuis cinquante ans une relation platonique et épistolaire avec une femme, Isabelle, qu’il n’a pu épouser dans sa jeunesse, faute de fortune. C’est cette histoire d’amour échappant aux limites du temps qui constitue la trame du roman, une histoire si parfaite et si romanesque qu’elle perturbe profondément un Maigret qui admet avoir besoin de se retrouver sur un terrain plus solide, comme celui du « petit peuple du faubourg Saint-Antoine » qu’il a côtoyé lors de sa précédente enquête. « Les lettres d’Isabelle ne ressemblaient peut-être pas à celles ces amants dont Maigret avait à s’occuper d’habitude, mais le crime, lui, était bien réel. » Maigret et les vieillards s’articule autour de trois thèmes, le soleil printanier qui rend la vie plus légère – « …un son lointain, une bouffée d’air tiède, la tache claire d’un corsage qui le reportaient à vingt ou trente ans en arrière. » –, la tendresse de la relation entre deux êtres dont il ne reste que la correspondance et, surtout, la vieillesse des protagonistes. Maigret est à la fois fasciné par l’histoire d’amour, qu’il voit comme une légende qu’ont créée Armand et Isabelle et à laquelle ils ont cru, et agacé : « Tout cela était faux, inhumain. » bougonne-t-il. Il n’en sortira pas indemne, partagé entre ses souvenirs d’enfance au château de Saint-Fiacre et la crainte du temps qui passe. Les dernières lignes du roman décriront un Maigret plein de tendresse à son épouse : « Il était plus grave que d’habitude, d’une gravité sereine, mais elle n’osa pas le questionner quand, pour l’embrasser, il la serra longtemps contre lui sans rien dire. Elle ne pouvait pas savoir qu’il venait de plonger dans un passé lointain, d’un avenir un peu moins lointain. » Extraits tirés de Maigret et les vieillards in Tout Maigret VII © Omnibus, 2017. Je trouve la dernière phrase citée un peu bancale.La découverte par sa servante du corps d’Armand de Saint-Hilaire dans sa bibliothèque conduit Maigret à enquêter dans un quartier qu’il connait peu, les rues chics autour du boulevard Saint-Germain, et dans un monde qui semble exclusivement composé de septuagénaires : « Dans cette affaire, il n’y avait que des vieillards avec, entre eux, des relations qui ne paraissaient pas humaines ». Un milieu qu’il a vu de l’extérieur dans son enfance au château de Saint-Fiacre, celui de la vieille aristocratie terrienne. « Il n’allait pas loin. On n’avait jamais à aller loin pour cette affaire. On aurait dit que, pour tous ceux qui y étaient mêlés, de près ou de loin, Paris se réduisait à quelques rues aristocratiques. » La mort violente du comte de Saint-Hilaire reste mystérieuse : le crime crapuleux est vite écarté, tout comme un assassinat pour des motifs d’ordre financier ou politique. La société dans laquelle évoluait l’ancien ambassadeur, guindée et surannée, n’est constituée que de vieilles gens débonnaires, qu’ils soient notaires ou médecins, et d’une vieille servante dévote, taiseuse et méfiante. Seul contraste parmi ces gens issus d’un autre monde, un jeune fonctionnaire figé et arrogant du quai d’Orsay, plus soucieux des remous que pourrait...
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  • dictus 22/04/2019
    CACOCHYMES ET VIEILLES RANCOEURS Chargé d'enquêter discrètement sur la mort violente d'un ambassadeur retraité, Maigret est introduit dans les hautes sphères de la diplomatie, un milieu qui n'est pas le sien : le Quai des Orfèvres et le Quai d'Orsay se regardent plutôt en chiens de faïence... Regards en coin et propos doucereux sont un défi pour le Bourru de la Tour pointue. Simenon a l'art d'assembler des mots simples et précis qui font jaillir à l'esprit une image claire des lieux, des attitudes et de la psychologie des personnages, comme si l'action se déroulait sous les yeux du lecteur. L'intrigue, habilement construite, ménage le suspense, allant jusqu'à renverser le dénouement apparemment acquis à quelques pages de la fin !
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