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Maigret et l'indicateur
Maigret
Date de parution : 14/06/2012
Éditeurs :
Omnibus

Maigret et l'indicateur

Maigret

Date de parution : 14/06/2012
Guerre de gang
Maurice Marcia, propriétaire d’un restaurant à Pigalle, est trouvé assassiné avenue Junot, où son corps a manifestement été transporté. Maigret apprend que Marcia a quitté son restaurant après avoir reçu... Maurice Marcia, propriétaire d’un restaurant à Pigalle, est trouvé assassiné avenue Junot, où son corps a manifestement été transporté. Maigret apprend que Marcia a quitté son restaurant après avoir reçu un coup de téléphone et qu’un indicateur anonyme prétend que le meurtre a été commis par un des frères Mori... Maurice Marcia, propriétaire d’un restaurant à Pigalle, est trouvé assassiné avenue Junot, où son corps a manifestement été transporté. Maigret apprend que Marcia a quitté son restaurant après avoir reçu un coup de téléphone et qu’un indicateur anonyme prétend que le meurtre a été commis par un des frères Mori du « gang des châteaux ». L'indicateur anonyme se manifeste à nouveau, il dit être en danger et demande à Maigret d'arrêter l'aîné des Mori…
Adapté pour la télévision en 1979, dans une réalisation d’Yves Allégret avec Jean Richard (Commissaire Maigret), Michel Blanc (Crotton, La Puce).

Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
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EAN : 9782258095977
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258095977
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Polars_urbains 16/08/2021
    Simenon a intégré cette dernière histoire de gangsters entre deux romans traitant de la double vie, un thème qu’il a souvent privilégié. L’histoire débute par la découverte avenue Junot (cf. Maigret et le fantôme) du corps de Maurice Marcia, un ancien du milieu devenu le propriétaire d’un restaurant réputé de Pigalle. D'abord perplexe, Maigret fait rapidement le lien avec le gang des châteaux, des cambrioleurs spécialisés dans le vol de mobilier de luxe et de tableaux de maîtres dans des propriétés inoccupées. Si le commissaire suit son intuition et dirige les recherches, nous sommes loin de son mode opératoire habituel : enquête de proximité limitée au strict minimum, ni planques ni filatures. En fait, il travaille comme par procuration, d’abord grâce à l’aide précieuse d’un inspecteur du 9e arrondissement qui connait Pigalle comme sa poche, une sorte de Lognon qui serait plus efficace et moins soupe-au-lait. Outre l’inspecteur Louis, c’est l’indicateur, longtemps non identifié, qui tient le rôle principal, Simenon reprenant avec la Puce un personnage qui apparait dans d’autres romans. Maigret se retrouve donc à faire la synthèse des informations que lui apportent deux hommes ayant une parfaite connaissance du terrain, pour aboutir à l’indentification des coupables, mais sans parvenir à établir leurs responsabilités respectives. A noter qu’avec les personnages clés de l’affaire – un vieux truand officiellement rangé, sa jeune épouse et un amant ambitieux et pressé – Simenon reprend ceux de La patience de Maigret, jusque dans la conclusion, avec des criminels s’accusant mutuellement et s'entredéchirant. Maigret et l’indicateur reste un bon « roman de gangsters » (un genre où Simenon n'est pas à mon avis à son meilleur) grâce à une enquête originale et à des personnages bien étudiés : Line Marcia, à classer dans les grands portraits de femmes de la saga; son amant, être sans scrupule ; l’inspecteur Louis, solitaire et performant ; La Puce, qui compense un physique ingrat par une vive intelligence, et sa compagne, une jeune femme plaisante, prostituée à l’occasion, à qui Maigret témoigne une certaine affection. Enfin, cet avant-dernier épisode de la série est empli d’éléments familiers : le dîner rituel avec les Pardon ; la tendresse des Maigret, discrète mais bien réelle ; le bureau du quai des Orfèvres et sa vue sur la Seine qui ne cesse de ravir le commissaire ; les collaborateurs et les services avec une visite guidée du laboratoire de Moers… Et, plus surprenant, un Maigret qui s’avère être un honnête connaisseur de meubles anciens et de peinture. Simenon a intégré cette dernière histoire de gangsters entre deux romans traitant de la double vie, un thème qu’il a souvent privilégié. L’histoire débute par la découverte avenue Junot (cf. Maigret et le fantôme) du corps de Maurice Marcia, un ancien du milieu devenu le propriétaire d’un restaurant réputé de Pigalle. D'abord perplexe, Maigret fait rapidement le lien avec le gang des châteaux, des cambrioleurs spécialisés dans le vol de mobilier de luxe et de tableaux de maîtres dans des propriétés inoccupées. Si le commissaire suit son intuition et dirige les recherches, nous sommes loin de son mode opératoire habituel : enquête de proximité limitée au strict minimum, ni planques ni filatures. En fait, il travaille comme par procuration, d’abord grâce à l’aide précieuse d’un inspecteur du 9e arrondissement qui connait Pigalle comme sa poche, une sorte de Lognon qui serait plus efficace et moins soupe-au-lait. Outre l’inspecteur Louis, c’est l’indicateur, longtemps non identifié, qui tient le rôle principal, Simenon reprenant avec la Puce un personnage qui apparait dans d’autres romans. Maigret se retrouve donc à faire la synthèse des informations que lui apportent deux hommes ayant une parfaite connaissance du terrain, pour aboutir à l’indentification des coupables, mais sans parvenir...
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  • davem 10/08/2020
    Maigret et l'indicateur fait partie des Maigret écrits sur le tard (en 1971). A une époque où Simenon dira des ces Maigret qu'ils se rapprochaient (un peu) de ses romans durs. Je n'ai pas vraiment senti cela à la lecture de ce Maigret. On est face à une enquête finalement assez classique du Paris des malfrats, où le (ou les) coupable ne fait pas beaucoup de doutes. Finalement, tout l'intérêt du roman réside dans ce qui aura fait la force de Simenon, son atmosphère. J'ai lu que Simenon était un peu comme un impressionniste et c'est tout à fait ça, en quelques touches (ou mots dans le cas présent), il nous décrit une scène, fait naître des images, une ambiance... Comme polars, les Maigret ont vieilli, mais ils n'en demeurent pas moins des classiques incontournables. Celui-ci n'est sans doute pas le meilleur, mais il reste tout à fait plaisant à lire.
  • belette42 27/09/2017
    Je n'avais encore jamais lu de livre du commissaire Maigret de Simenon. Maigret enquête sur la mort d'un célèbre restaurateur parisien. Un policier sans grande surprise mais qui se laisse agréablement lire. Vous ne serez pas surpris de la conclusion. Un petit policier sans prétention.
  • dido600 04/10/2016
    Ecrit en 1971 C'est commode, un indicateur qui vous téléphone, et vous désigne nommément l'assassin que vous cherchez... C'est commode, mais cela n'efface pas toutes les questions. D'abord, pourquoi la Puce - c'est le surnom de ce petit homme, ancien chasseur de cabaret, guère pris au sérieux dans le monde des truands - est-il pressé de coffrer Manuel Mori ? Le fait que ce dernier soit depuis trois ans l'amant de Line Marcia, l'épouse de la victime, est-il une des causes de l'assassinat ? Les uns et les autres ont-ils quelque chose à voir avec le « gang des châteaux », spécialisé dans le pillage de propriétés isolées ? Aidé de l'inspecteur Louis, le commissaire Maigret promène sa pipe et son chapeau entre les Halles et Montmartre, plus que jamais convaincu que, pour élucider une affaire, il faut d'abord comprendre les êtres qu'elle met aux prises. Je pense que Ce roman est en quelque sorte un échec de Maigret, puisqu’il n’arrive pas à savoir qui, de Manuel ou de Line, a tué, ni qui a eu l’idée du meurtre. De plus, si Maigret dirige l’enquête, l’inspecteur Louis et l’indicateur jouent un rôle important dans la progression de l’affaire. En perspective un agréable roman de littérature classique policière Ecrit en 1971 C'est commode, un indicateur qui vous téléphone, et vous désigne nommément l'assassin que vous cherchez... C'est commode, mais cela n'efface pas toutes les questions. D'abord, pourquoi la Puce - c'est le surnom de ce petit homme, ancien chasseur de cabaret, guère pris au sérieux dans le monde des truands - est-il pressé de coffrer Manuel Mori ? Le fait que ce dernier soit depuis trois ans l'amant de Line Marcia, l'épouse de la victime, est-il une des causes de l'assassinat ? Les uns et les autres ont-ils quelque chose à voir avec le « gang des châteaux », spécialisé dans le pillage de propriétés isolées ? Aidé de l'inspecteur Louis, le commissaire Maigret promène sa pipe et son chapeau entre les Halles et Montmartre, plus que jamais convaincu que, pour élucider une affaire, il faut d'abord comprendre les êtres qu'elle met aux prises. Je pense que Ce roman est en quelque sorte un échec de Maigret, puisqu’il n’arrive pas à savoir qui, de Manuel ou de Line, a tué, ni qui a eu l’idée du meurtre. De plus, si Maigret dirige l’enquête, l’inspecteur Louis et l’indicateur jouent un rôle important dans la progression de l’affaire. En perspective un agréable roman de...
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  • Woland 05/01/2016
    La faiblesse attendrie de Simenon envers tout ce qui a trait à l'univers aquatique est bien connue. De là à appeler "La Sardine" une boîte de nuit très select, on peut en conclure qu'il s'est fait un minuscule plaisir. Car cette "Sardine"-là a pignon sur rue à Paris et son propriétaire, Maurice Marcia, est étendu raide mort devant sa porte. Toutefois, selon l'Identité judiciaire, ce n'est pas là que Marcia a été tué : on s'y est simplement débarrassé du corps. C'est l'inspecteur Louis, surnommé "Le Veuf" - en raison de son veuvage et de sa tenue - qui a prévenu le commissaire. Car Marcia, quoi qu'il espérât qu'on en crût, ce n'était pas une petite pointure. Oh ! il ne faisait pas dans la drogue par exemple mais enfin, du monde et des affaires, il en connaissait. Chez lui se croisaient, comme au bon vieux temps d'un certain cinéma, vedettes de music-hall, de cinéma, girls et puis, bien sûr, trafiquants et escrocs divers. Avec ça, l'homme était sympathique. Il savait à peu près tout ce qu'il y avait à sa voir dans le milieu mais c'était une tombe et, franchement, il eût été difficile de lui découvrir un ennemi assez suicidaire pour passer à l'acte. A peine avons-nous dépassé le chapitre deux, le temps de faire connaissance avec la veuve (et tous les on-dit qu'on raconte sur elle ), une superbe blonde, prénommée Line, ancienne danseuse que Marcia avait épousée quatre ans plus tôt, que le téléphone de Maigret résonne dans son bureau. La voix cherche à se dissimuler mais en sait, des choses (et des pas très belles) et en plus, sous certaines précautions, elle est disposée à parler. C'est le fameux indicateur du titre qui va, vient, chuchote, rapporte, rase les murs, disparaît et réapparaît avant de s'escamoter encore ... et qui prend vite la tangente parce que les assassins de Marcia le soupçonnent d'en savoir plus qu'il ne devrait. "Maigret l'Indicateur" est probablement le roman le plus "cinématographiquement américain" de Georges Simenon. A l'exception de quelques scènes très rares, on y est toujours dans l'action, avec revolvers et automatiques qui jaillissent de n'importe où, ou, en tous cas, ont fait parler d'eux il n'y a pas longtemps. Les personnages, qu'il s'agisse de Line, garce intégrale, ou des frères Mori, associés de Marcia et truands caractériels, ont quelque chose de stéréotypé qui, je l'avoue, est très rare chez l'auteur belge et brouille le paysage. Simenon, pour l'habitué, c'est l'originalité qui prend ses racines dans la simplicité. Et sans notre fameux indicateur, c'est à peine si nous aurions un seul pétale de cette originalité si particulière. C'est comme si l'écrivain se fatiguait ... Après tout, il en aurait le droit : combien de grands romans - sans compter les "Maigret" - nous a-t-il déjà donnés ? Jetez un coup d'oeil sur toutes les fiches que j'ai pu faire pour Babélio et comptez. Ajoutez à cela que nous nous apprêtons seulement à entamer le troisième tome des "Romans durs" ... Dès le début - ou presque - on devine les ficelles de l'intrigue. Simenon ne fait pas beaucoup d'efforts pour les cacher. L'analyse psychologique est là, certes, mais ne concerne en fait que l'indicateur, au détriment des coupables qui eussent certainement gagné à plus de profondeur. Laid, n'ayant pas grand chose pour lui, aimé cependant, notre indicateur aurait pu faire jockey dans son jeune temps et puis, les aléas de l'existence ont fait que ... Mais, dans son style, il a réussi. Il a pensé, il a réfléchi, il est devenu quelqu'un dans son milieu. Après tout, des indicateurs, il en faut, non ? Et d'excellents indicateurs, c'est encore plus nécessaire. Respect Tandis que les responsables de la mort du propriétaire de "La Sardine" sont d'un banal effarant. On leur suppose une cervelle bien sûr mais vu la façon dont ils s'en servent - jusque devant le juge, à leur procès, où ils passent les débats à s'insulter mutuellement - on sait que, même s'ils ont certainement mené plus souvent la belle vie que l'Indicateur à physique de jockey, ce sont eux, les moches, les petits, les trop gourmands, les ratés ... Comme pris d'un vague remords, Simenon les qualifie tout de même, à la toute fin, de "fauves" mais, s'ils ont bien les instincts de certains grands prédateurs, ils n'en ont ni l'intelligence, ni le panache. A mes yeux donc, un "Maigret" tranquille, qu'on lit tout aussi tranquillement en suivant les balises indicatrices déposées çà et là par l'auteur. Mais après tout, un génie comme lui a bien le droit de se reposer de temps en temps. ;o)La faiblesse attendrie de Simenon envers tout ce qui a trait à l'univers aquatique est bien connue. De là à appeler "La Sardine" une boîte de nuit très select, on peut en conclure qu'il s'est fait un minuscule plaisir. Car cette "Sardine"-là a pignon sur rue à Paris et son propriétaire, Maurice Marcia, est étendu raide mort devant sa porte. Toutefois, selon l'Identité judiciaire, ce n'est pas là que Marcia a été tué : on s'y est simplement débarrassé du corps. C'est l'inspecteur Louis, surnommé "Le Veuf" - en raison de son veuvage et de sa tenue - qui a prévenu le commissaire. Car Marcia, quoi qu'il espérât qu'on en crût, ce n'était pas une petite pointure. Oh ! il ne faisait pas dans la drogue par exemple mais enfin, du monde et des affaires, il en connaissait. Chez lui se croisaient, comme au bon vieux temps d'un certain cinéma, vedettes de music-hall, de cinéma, girls et puis, bien sûr, trafiquants et escrocs divers. Avec ça, l'homme était sympathique. Il savait à peu près tout ce qu'il y avait à sa voir dans le milieu mais c'était une tombe et, franchement, il eût été difficile de lui découvrir un ennemi...
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