Lisez! icon: Search engine
Mamba Point Blues
Date de parution : 26/08/2021
Éditeurs :
Presses de la cité
En savoir plus

Mamba Point Blues

Date de parution : 26/08/2021
Rentrée littéraire 2021

Des tranchées d’Argonne à Monrovia en passant par Dakar, New York et Paris, une fresque romanesque puissante qui court d’une guerre mondiale à l’autre, rythmée par les accents vibrants du jazz.

 
1918. Percussionniste virtuose à l’école des djembés de Gorée, Jules, interprète du régiment de Noirs américains sur le front de cette France ravagée qu’il ne connaît qu’à travers Maupassant, vit... 1918. Percussionniste virtuose à l’école des djembés de Gorée, Jules, interprète du régiment de Noirs américains sur le front de cette France ravagée qu’il ne connaît qu’à travers Maupassant, vit à l’aube de l’armistice un amour éphémère avec l’épouse d’une « gueule cassée ». Ce souvenir indélébile l’accompagnera après la... 1918. Percussionniste virtuose à l’école des djembés de Gorée, Jules, interprète du régiment de Noirs américains sur le front de cette France ravagée qu’il ne connaît qu’à travers Maupassant, vit à l’aube de l’armistice un amour éphémère avec l’épouse d’une « gueule cassée ». Ce souvenir indélébile l’accompagnera après la guerre dans son long périple à travers l’Amérique bouillonnante des Années folles, quand il rejoint le jazz-band de ses anciens compagnons de guerre, en tournée dans le Sud raciste, puis triomphe au célèbre Cotton Club de New York.
Sa vie croise celle de Joséphine Baker qui l’emmène, avec sa Revue nègre, à Paris où l’amitié qu’il scelle avec l’écrivain-espion Graham Greene les entraîne dans une périlleuse expédition en Afrique. Ils iront jusqu’à Monrovia, capitale du Liberia, sur les traces de Julius Washington, l’arrière-grand-père de Jules, premier grand reporter photographe noir américain. Alors que de nouveau une guerre s’annonce, Jules s’installe à Mamba Point, dans la maison de Julius, l’homme qui a tenté de révéler la véritable histoire de ce pays : celle de ces esclaves affranchis envoyés en Afrique pour bâtir une nation libre. Un rêve devenu cauchemar.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782258196452
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
Presses de la cité
En savoir plus
EAN : 9782258196452
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jpguery 27/03/2024
    En 1918, Jules, français d’origine sénégalaise, combat au sein d’un régiment composé de volontaires noirs américains. Petit génie de la percussion, il découvre le jazz et son talent fait des merveilles. Démobilisé, il intègre un orchestre réputé à New York et entame une longue et dangereuse tournée dans le sud ségrégationniste. Très lié à Joséphine Baker, il devient célèbre, découvre sa filiation avec un aïeul progressiste, parcoure le Libéria avec Gra-ham Green et traverse mille péripéties. Des tranchées de France aux fonctions politiques, l’histoire de Jules est une succession d’aventures passionnantes.
  • Cedric1979 19/03/2024
    Manba point blues raconte la vie de Jules Canot depuis la fin de la 1ère guerre mondiale jusqu'aux années 60. Sur fond de blues, Jules Canot étant un percussionniste de génie, on se balade de l Alsace à New York en passant par Monrovia et Paris. Il se découvre des cousines américaines et l histoire de Julius Washington, son aïeul, à travers qui on s intéresse à la colonisation du Liberia. On découvre la vie des soldats après la guerre avant la démobilisation, les années folles américaines, la vie trépidante des clubs New yorkais, une expédition dans la jungle africaine, une histoire d amour ainsi que des rencontres avec josephine Baker ou Graham greene. Malgré l histoire de julius Washington qui m à un peu perdu et une fin un peu longue, cette initiation à la condition des noirs américains, au blues et à l Afrique nous embarque vers un beau voyage à travers trois continents.
  • Esorlecram 28/04/2023
    Le seul reproche que l’on pourrait faire à l’auteur, c’est d’avoir voulu en faire trop. Car même plus de cinq cents grandes pages ne suffisent pas à couvrir une longue période (1918-1980), de parcourir plusieurs pays (France, Liberia, Sierra Leone, Etats-Unis) et d’aborder autant de thèmes différents. D’où parfois des accélérations dans le récit, quand Naigeon résume rapidement la suite des événements, mais il parvient toujours à faire passer l’essentiel, dans ce style vif qui caractérise d’ailleurs tout le roman. Le personnage principal, c’est Jules, Français, noir d’origine Africaine. Il sera donc le témoin et la victime du racisme omniprésent envers les gens de couleur. L’histoire débute à l’armistice de 1918, en Alsace. Jules a été incorporé à un régiment de noirs Américains- les USA non plus ne mélangent pas le noir et le blanc- vu sa connaissance du français. Son régiment a combattu avec courage, mais se voit ignoré quand il s’agit de féliciter les vainqueurs… Jules est un grand optimiste, car la musique l’aidera toujours dans les mauvais moments. Il a un talent fou pour taper sur n’importe quoi, créant un tempo endiablé qui s’associera parfaitement au jazz, : il devient un percussionniste renommé et on ne s’étonnera pas de le voir associé à Joséphine Baker et ses danses frénétiques. Voilà un autre volet du roman : la rencontre avec des personnages célèbres. Il entamera ainsi un long périple à travers le Liberia avec Graham Greene, voyage semé d’embuches et à mes yeux assez ennuyeux pour le lecteur. Bien d’autres thèmes sont abordés au cours de cette saga qui m’a le plus souvent tenu en haleine : l’esclavage, la colonisation, la montée du nazisme, les guerriers-léopards du Liberia. Mais je m’en voudrais de ne pas dire un mot sur cet amour touchant qui unit un jour Jules à une Alsacienne dont le mari avait été victime de la grande guerre. Un amour qui se résuma longtemps à des lettres de Jules, envoyées des quatre coins du monde, mais qui retrouva bien plus tard le feu du début : pour une fois le happy-end n’a rien de mélo. Le seul reproche que l’on pourrait faire à l’auteur, c’est d’avoir voulu en faire trop. Car même plus de cinq cents grandes pages ne suffisent pas à couvrir une longue période (1918-1980), de parcourir plusieurs pays (France, Liberia, Sierra Leone, Etats-Unis) et d’aborder autant de thèmes différents. D’où parfois des accélérations dans le récit, quand Naigeon résume rapidement la suite des événements, mais il parvient toujours à faire passer l’essentiel, dans ce style vif qui caractérise d’ailleurs tout le roman. Le personnage principal, c’est Jules, Français, noir d’origine Africaine. Il sera donc le témoin et la victime du racisme omniprésent envers les gens de couleur. L’histoire débute à l’armistice de 1918, en Alsace. Jules a été incorporé à un régiment de noirs Américains- les USA non plus ne mélangent pas le noir et le blanc- vu sa connaissance du français. Son régiment a combattu avec courage, mais se voit ignoré quand il s’agit de féliciter les vainqueurs… Jules est un grand optimiste, car la musique l’aidera toujours dans les mauvais moments. Il a un talent fou pour taper sur n’importe quoi, créant un tempo endiablé qui s’associera parfaitement au jazz, : il devient un percussionniste renommé et on ne s’étonnera pas...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Laveze 21/02/2023
    MAMBA POINT BLUES de CHRISTOPHE NAIGEON Alsace, 1918, le jour de l’armistice, Jules Canot, franco sénégalais, est auxiliaire auprès d’un bataillon américain composé exclusivement de soldats noirs, il sert d’interprète. Il est hébergé par Sigrid, mariée à Hermann revenu du front en 1916, gueule cassée entre la vie et la mort. On célèbre l’armistice, il y a de la musique, Jules fait des percussions avec la batterie de cuisine de Sigrid, des soldats jouent du jazz, on danse la mazurka. Des sympathies musicales fortes se nouent autour d’un jazz métissé et improvisé. L’amour va naître avec Sigrid, Jules doit vite partir au Sénégal car on l’accuse d’être le vecteur de la grippe espagnole. En Amérique, Ruth, africaine d’origine, profite de Thanksgiving pour raconter sa migration du Liberia vers le Massachusetts en1865 à ses filles Diane et Liberty mais aussi leurs vies et leurs espoirs déçus à Monrovia plus exactement à Mambo Point. Jules va rejoindre ses copains jazzmen connus en Alsace et faire des tournées avec eux. Les deux histoires vont se croiser. C’est une sorte d’épopée que construit l’auteur pour son deuxième livre qui va balayer tous les grands problèmes du début du 20 ème siècle de la première guerre mondiale au projet de retour des noirs en Afrique au Liberia, de la naissance des grands orchestres de jazz, Duke Ellington et le Cotton club sans oublier Joséphine Baker ou Graham Greene avec lequel Jules voyagera. Beaucoup de charme dans ce roman bien documenté, peut-être un peu léger sur le fond tant Christophe NAIGEON a voulu aborder de sujets variés. A découvrir.MAMBA POINT BLUES de CHRISTOPHE NAIGEON Alsace, 1918, le jour de l’armistice, Jules Canot, franco sénégalais, est auxiliaire auprès d’un bataillon américain composé exclusivement de soldats noirs, il sert d’interprète. Il est hébergé par Sigrid, mariée à Hermann revenu du front en 1916, gueule cassée entre la vie et la mort. On célèbre l’armistice, il y a de la musique, Jules fait des percussions avec la batterie de cuisine de Sigrid, des soldats jouent du jazz, on danse la mazurka. Des sympathies musicales fortes se nouent autour d’un jazz métissé et improvisé. L’amour va naître avec Sigrid, Jules doit vite partir au Sénégal car on l’accuse d’être le vecteur de la grippe espagnole. En Amérique, Ruth, africaine d’origine, profite de Thanksgiving pour raconter sa migration du Liberia vers le Massachusetts en1865 à ses filles Diane et Liberty mais aussi leurs vies et leurs espoirs déçus à Monrovia plus exactement à Mambo Point. Jules va rejoindre ses copains jazzmen connus en Alsace et faire des tournées avec eux. Les deux histoires vont se croiser. C’est une sorte d’épopée que construit l’auteur pour son deuxième livre qui va balayer tous les grands problèmes du début du 20 ème siècle de la première guerre...
    Lire la suite
    En lire moins
  • arnauddangoisse 25/07/2022
    Aujourd’hui, je vais vous parler de cette superbe fresque qui traverse les époques et qui s’impose à nous à travers l’histoire de la négritude, de la condition des noirs dans les grands événements qui ont parsemé le siècle dernier. L’auteur se nomme Christophe NAIGEON. Nous nous sommes rencontrés sur une dédicace au Cultura de Rambouillet. Il a eu la bonne idée de me dédicacer son livre et de me confier un marque page sur lequel un flash code permet d’avoir accès à la musique qui baigne cet ouvrage. Car c’est avant tout un livre musical, qui raconte le blues et le jazz et se « symphonise » des mots qui rythment les phrases. J’y reviendrai. La couverture m’intriguait avec le visage de ce personnage noir. Je lui demandai quel était son rapport à l’Afrique et il me confia qu’il était un ancien grand reporter, il avait donc traversé de nombreuses régions. Pour ma part, le lui parlai de mon expérience à Butaré, au Rwanda. « Butaré ? me dit-il. Je connais ». Là, je dois dire que j’avais été un peu scotché car je suis sûr qu’il n’y a pas une personne sur 1 million qui connaisse Butaré. « J’y étais en 1994. » L’année du génocide, celle qui avait rendu ce pays tristement célèbre aux yeux du monde. Ce gars-là savait, c’est sûr, de quoi il parlait. Cela ne rendait son œuvre que plus intéressante. Bon revenons à nos moutons. Le roman démarre à la fin de la guerre de 14, dans les tranchées. Mais il démarre surtout sur les rythmes du tam tam qui rebondissent dans le cerveau du personnage central, Jules Canot et qui ne vont pas le quitter jusqu’au mot fin. « Aveugle. Sourd. Sans corps, juste un battement primaire quelque part là-haut. Dundumba, dundumba. Un tronc vide qui résonne. Tronçon d’arbre creux sans branche ni racines, afzelia dont on fait ces tambours wolofs aux noms sonores qui tapent fort dans sa tête. » On est immédiatement happé par la violence et l’âpreté des conditions de vies des soldats dans la boue et l’humidité des combats. On suit ce régiment de noirs américains qui se fait remarquer par son courage, son sens de la fête comme sa propension à créer du jazz et dont les hautes sphères dirigeantes ne veulent pas. Fin de la 1ere partie. Puis l’auteur nous embarque de l’autre côté de l’Atlantique, dans l’Amérique des années 20 et l’on commence à parler des liens entre ce continent et l’Afrique, celle des esclaves et de la soumission. Joséphine Baker est une figure de cette période que notre héros côtoie et avec laquelle il a une liaison. Tout est magnifiquement bien décrit. Ensuite, retour en Afrique, au Libéria notamment, devenu la terre d’accueil des anciens esclaves revenus sur leur continent originel, tout cela sur fond de manipulations, de traitrises. L’auteur n’a pas son pareil pour mettre la musique en mots et nous présenter son intime message. Il sait également avec beaucoup d’érudition nous parler de politique et des enjeux qui se cachent derrière certaines décisions. Enfin, les atmosphères sont très bien rendues et on a l’impression de les vivre avec les personnages. Il y a pourtant des fossés gigantesques entre la France des années folles et la jungle du Liberia mais le narrateur y est parfaitement à son aise et il sait nous y entraîner sans jamais nous lâcher. Si vous aimez l’Afrique, si vous aimez le jazz, si vous aimez l’histoire ou si simplement vous êtes curieux de ces choses là, ce livre est fait pour vous. Laissez-vous emporter dans un voyage qui restera gravé dans votre mémoire.Aujourd’hui, je vais vous parler de cette superbe fresque qui traverse les époques et qui s’impose à nous à travers l’histoire de la négritude, de la condition des noirs dans les grands événements qui ont parsemé le siècle dernier. L’auteur se nomme Christophe NAIGEON. Nous nous sommes rencontrés sur une dédicace au Cultura de Rambouillet. Il a eu la bonne idée de me dédicacer son livre et de me confier un marque page sur lequel un flash code permet d’avoir accès à la musique qui baigne cet ouvrage. Car c’est avant tout un livre musical, qui raconte le blues et le jazz et se « symphonise » des mots qui rythment les phrases. J’y reviendrai. La couverture m’intriguait avec le visage de ce personnage noir. Je lui demandai quel était son rapport à l’Afrique et il me confia qu’il était un ancien grand reporter, il avait donc traversé de nombreuses régions. Pour ma part, le lui parlai de mon expérience à Butaré, au Rwanda. « Butaré ? me dit-il. Je connais ». Là, je dois dire que j’avais été un peu scotché car je suis sûr qu’il n’y a pas une personne sur 1 million qui connaisse Butaré. « J’y étais en...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous et recevez toute l'actualité des éditions Presses de la Cité
Des comédies hilarantes aux polars les plus noirs, découvrez chaque mois nos coups de cœur et de nouvelles idées de lecture.