Maudit Karma

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Malavella 31/03/2024

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  J'ai rarement ri autant les derniers temps, et pourtant, je suis constamment à la recherche de livres amusants et bonne humeur, alors ça veut dire beaucoup ! Avant de commence le livre / la critique, il faut se rappeler que le boudhisme n'a pas de pape, pas de pouvoir central. Pour certains, la réincarnation existe, pour d'autres (bouddhisme zen par exemple) pas du tout. Ici, avec un bouddha style chinois au ventre excessivement rond et avec un large sourire, il est clair que la réincarnation existe. Et pour le reste, moi, philosophe, je ne vais plus vous ennuyer avec mes idées personnelles philosophiques - zen, car ce livre est clairement fait pour rire et ne pas le prendre au sérieux, alors rigolons. Voilà, Kim est une athée égocentrique, égoïste, une salope disons, elle marche sur des cadavres à son boulot, elle n'est jamais à la maison mais veut que son mari et sa fille l'adorent, ainsi que le gars qu'elle trouve séduisant. Elle ne donne pas de temps à sa fille ni à son mari, pas de gentillesse à ses collègues... et elle meurt. Et réincarne en fourmi. En tant que fourmi, elle se rend compte que son ex-collègue essaie de séduire son (ex ?) mari. Et que cette femme s'entend bien avec sa fille ! Ca, jamais ! Mais que faire quand on est une fourmi ? Si elle est égocentrique, cette Kim sait ce qu'elle veut, elle a un courage énorme, elle est intelligente et sait se tirer d'affaire, et surtout, elle sait s'exprimer de façon à ce que nous rigolions tout le temps. Elle passe par diverses incarnations, mais chaque fois, elle a d'abord une conversation avec Bouddha, avec son sourire énigmatique - elle le déteste. Pourtant, pendant ses diverses réincarnations, elle évoluera. Voilà, vraiment, je me suis terriblement amusée. Un auteur à retenir ! J'ai rarement ri autant les derniers temps, et pourtant, je suis constamment à la recherche de livres amusants et bonne humeur, alors ça veut dire beaucoup ! Avant de commence le livre / la critique, il faut se rappeler que le boudhisme n'a pas de pape, pas de pouvoir central. Pour certains, la réincarnation existe, pour d'autres (bouddhisme zen par exemple) pas du tout. Ici, avec un bouddha style chinois au ventre excessivement rond et avec un large sourire, il est clair que la réincarnation existe. Et pour le reste, moi, philosophe, je ne vais plus vous ennuyer avec mes idées personnelles philosophiques - zen, car ce livre est clairement fait pour rire et ne pas le prendre au sérieux, alors rigolons. Voilà, Kim est une athée égocentrique, égoïste, une salope disons, elle marche sur des cadavres à son boulot, elle n'est jamais à la maison mais veut que son mari et sa fille l'adorent, ainsi que le gars qu'elle trouve séduisant. Elle ne donne pas de temps à sa fille ni à son mari, pas de gentillesse à ses collègues... et elle meurt. Et réincarne en fourmi. En tant que fourmi, elle se rend compte que son ex-collègue essaie...

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• Oracltrice 23/03/2024

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  Je pense qu'il s'agit de mon livre préféré. Humour +++! C'est par hasard que j'ai commencé cette lecture à la bibliothèque de mon village il y a de nombreuses années. Et depuis je ne peux m'empêcher de lire tous les livres de David Safier. Il a un humour déroutant et ses histoires sont incroyables. Quelle imagination !
• Piwai 07/03/2024

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  Le bouddhisme expliqué aux très nuls, par son aspect le plus sûrement séduisant pour les hypocondriaques, la réincarnation et son versant rédemption personnelle, son karma donc, à gérer comme un investissement, et ici disséqué dans l'exagération et et la caricature pour le caractère humouristique du roman. Ce karma est de fait une bourse, qu'il faut remonter par un investissement en bonnes actions en cas de tendance baissière, bref veiller à son bon équilibre sous peine de désagréments. En résumé ses pires saloperies ne condamnent pas l'auteure de celles-ci, héroïne du roman, du moment qu'elle investit massivement sa nouvelle bonté forcée pour le bien de ses congénères du moment.. Mais pourquoi le bouddhisme me diriez-vous alors que l'histoire se déroule en Europe, Casanova himself s'y retrouvant emmêlé pour des passages hilarants. Parce que. Déjà pour l'aspect humouristique c'est plus facile ; et Bouddha est en fait un peu la voiture balai de la mort, il recycle les non croyants décédés non accueillis dans les paradis des autres religions. Une hiérarchie de la réincarnation existe, des insectes aux mammifères, la fourmi semblant être le degré zéro de cette échelle. Ce qui questionne d'ailleurs de la discrimation inter-espèces selon l'ancestrale loi de la réincarnation... Il serait par ailleurs de bon aloi de disposer de l'organigramme de l'échelle des valeurs de la réincarnation, sait on jamais... L'héroïne, une présentatrice vedette de télévision, sans foi ni loi, défuncte accidentellement et bêtement au sommet de sa gloire, acquise au détriment de sa vie familiale, délaissant mari dévoué et fille aimante, et en pietinant tout ce qui se trouve sur son chemin vers la gloire. Au bout de quelques années de pérégrinations réincarnatives animales, proches de sa famille, elle finira par comprendre ses erreurs et renouer les fils humains de son destin. Bon, un roman très amusant, drôle in fine, bien écrit, rempli de situations comiques et tragi-comiques improbables, de dialogues vifs et savoureux, de réflexions et sentences distanciées et percutantes, sur un rythme soutenu, le tout alimenté par un Casanova errant au fil de karmas dévoyés dans les basses couches des reincarnations, qu'elle sauve jusqu'à son retour au plus haut de la hirarchie reincarnative. Bref un bon moment de détente, à prendre avec la banane, et qui ne laissera cependant pas un souvenir inoubliable, ce que l'on pressent vite. Son côté moraliste par contre peut être estimé un peu lourdingue. Une femme réalisant son ambition professionnelle et publique au détriment de sa vie personnelle et privée est-elle une mauvaise mère,épouse et citoyenne, et donc forcement avec un karma souffreteux ? Et en filigrane, rien n'est au dessus de la vie de famille pour une femme... Simpliste. Le roman dénonce aussi la grossophobie, avec de gros sabots pas trop réalistes dans le contexte tel que décrit, tout un passage "bisounours" qui plombe un peu et aurait mérité plus de subtilité. A recommander pour un bon moment de lecture-détente. Le bouddhisme expliqué aux très nuls, par son aspect le plus sûrement séduisant pour les hypocondriaques, la réincarnation et son versant rédemption personnelle, son karma donc, à gérer comme un investissement, et ici disséqué dans l'exagération et et la caricature pour le caractère humouristique du roman. Ce karma est de fait une bourse, qu'il faut remonter par un investissement en bonnes actions en cas de tendance baissière, bref veiller à son bon équilibre sous peine de désagréments. En résumé ses pires saloperies ne condamnent pas l'auteure de celles-ci, héroïne du roman, du moment qu'elle investit massivement sa nouvelle bonté forcée pour le bien de ses congénères du moment.. Mais pourquoi le bouddhisme me diriez-vous alors que l'histoire se déroule en Europe, Casanova himself s'y retrouvant emmêlé pour des passages hilarants. Parce que. Déjà pour l'aspect humouristique c'est plus facile ; et Bouddha est en fait un peu la voiture balai de la mort, il recycle les non croyants décédés non accueillis dans les paradis des autres religions. Une hiérarchie de la réincarnation existe, des insectes aux mammifères, la fourmi semblant être le degré zéro de cette échelle. Ce qui questionne d'ailleurs de la discrimation inter-espèces selon l'ancestrale loi de la...

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• margueritedecadenet 20/02/2024

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  Si à la lecture du résumé, vous avez peur de vous retrouver face à un livre qui essaye d'être drôle, rassurez-vous, je pensais la même chose. Je craignais de me retrouver face à un énième "l'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea". Pourtant, il n'en est rien. Le monde que créé ici l'auteur semble presque réel, j'en suis rendue à me demander si le goéland qui vient frapper à ma fenêtre plusieurs fois par semaine ne serait pas la réincarnation d'une personne que j'ai connu. L'histoire est touchante, on a souvent envie de secouer le personnage principal, Kim, qui met du temps à changer. Casanova et son journal sont une trouvaille bien emmenée et justement dosée. Les personnages secondaires sont sympathiques, j'ai ma préférence sur sa vie de fourmi, peut-être parce qu'on découvre le fonctionnement de cette seconde vie. La fin, le dernier chapitre plus précisément, m'a un peu déçue. Trop simpliste, les ficelles sont un peu grosses d'un coup. Un autre détail m'a déplu, c'est la description du corps de Maria, la dernière réincarnation. Je sais que ce livre maintenant est un peu daté, mais déjà en 2008, l'auteur devait savoir que certains propos étaient déplacés. Peut-être sommes nous aujourd’hui plus attentifs à ce genre de chose, heureusement quand même que le personnage se révolte de temps en temps, mais les descriptions ne sont vraiment pas fameuses et très cliché. Si à la lecture du résumé, vous avez peur de vous retrouver face à un livre qui essaye d'être drôle, rassurez-vous, je pensais la même chose. Je craignais de me retrouver face à un énième "l'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea". Pourtant, il n'en est rien. Le monde que créé ici l'auteur semble presque réel, j'en suis rendue à me demander si le goéland qui vient frapper à ma fenêtre plusieurs fois par semaine ne serait pas la réincarnation d'une personne que j'ai connu. L'histoire est touchante, on a souvent envie de secouer le personnage principal, Kim, qui met du temps à changer. Casanova et son journal sont une trouvaille bien emmenée et justement dosée. Les personnages secondaires sont sympathiques, j'ai ma préférence sur sa vie de fourmi, peut-être parce qu'on découvre le fonctionnement de cette seconde vie. La fin, le dernier chapitre plus précisément, m'a un peu déçue. Trop simpliste, les ficelles sont un peu grosses d'un coup. Un autre détail m'a déplu, c'est la description du corps de Maria, la dernière réincarnation. Je sais que ce livre maintenant est un peu daté, mais déjà en 2008, l'auteur devait savoir que certains propos étaient...

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• bassenji 20/02/2024

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  Relecture de ce livre de poche, lu il y a quelques années. L'histoire suit Kim Lange dans ses nombreuses réincarnations. De manière très drôle et amusante, le suspense reste intense jusqu'au bout. On peut imaginer la fin à l'avance, mais tellement d'alternatives qu'on reste en alerte. Les personnages sont juste parfaits. Que ce soit Kim ou son acolyte Casanova, j'ai pris un réel plaisir à suivre leurs aventures. Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants, et même Bouddha qui tient un tout petit rôle me faisait bien rire a chaque apparition. La lecture est également très fluide, sans prise de tête. Un roman feel good qui fait vraiment du bien et qui pose la réflexion "Avons nous accumulé assez de bon karma pour éviter de descendre au bas de l'échelle des réincarnations" ? Pour être sûr, je m'en vais faire une bonne action en vous recommandant ce livre, j'espère que ça sera assez #x1f923