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Mémoires intimes suivis de Marie-Jo
Date de parution : 29/08/2019
Éditeurs :
Omnibus
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Mémoires intimes suivis de Marie-Jo

Date de parution : 29/08/2019
 Simenon par-lui-même : un monument de la littérature réédité à l'occasion des trente ans de sa mort.
En 1980, à 77 ans, œuvre faite (il a arrêté d’écrire des romans en 1972), Simenon s’attelle à ce qu’il sait être son dernier livre, ses Mémoires. Lui qui sa... En 1980, à 77 ans, œuvre faite (il a arrêté d’écrire des romans en 1972), Simenon s’attelle à ce qu’il sait être son dernier livre, ses Mémoires. Lui qui sa vie durant, le long de 192 romans, est allé à la rencontre des autres, de « l’homme nu », avec... En 1980, à 77 ans, œuvre faite (il a arrêté d’écrire des romans en 1972), Simenon s’attelle à ce qu’il sait être son dernier livre, ses Mémoires. Lui qui sa vie durant, le long de 192 romans, est allé à la rencontre des autres, de « l’homme nu », avec ses fêlures, va se confronter à lui-même. Il se raconte, montre l’individu Simenon au-delà de la légende de l’écrivain, sans fard, en toute sincérité, avec humilité – son enfance liégeoise, sa prolifique carrière de romancier à succès, ses nombreux voyages, ses amours difficiles, ses regrets... Les Mémoires intimes sont à la fois le récit d’une vie dans le siècle et ses convulsions, une confession et un déchirant dialogue avec sa fille Marie-Jo, qui s’est donné la mort en 1978 à l’âge de 25 ans, et dont Simenon publie textes, poèmes et chansons.
A sa parution en octobre 1981, les Mémoires intimes furent saluées comme un monument, le couronnement, et presque l’explication, d’une œuvre hors du commun.
La présente édition est accompagnée d’une préface de Dominique Fernandez, de l’Académie française, sur l'écriture autobiographique chez Simenon.
 
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EAN : 9782258163676
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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EAN : 9782258163676
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DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Nickie24 11/12/2022
    Livre que j'avais découvert il y a une trentaine d'années et que je viens de relire . G Simenon dans son intimité revient sur son enfance , ses débuts à Paris , la naissance de ses enfants , mariages, divorces , la vie luxueuse et puis le drame . La fierté d'être père de famille pour cet affamé de la vie . Né pauvre, il disait que c'était une chance pour apprécier à sa valeur une simple orange . Livre écrit pour Marie Jo , sa fille adorée partie trop tôt et de son choix . Impossible à s'en remettre , alors il écrit à son intention . Il cherche des explications à son mal être .Il termine ses mémoires avec les textes de Marie Jo. Tellement de désespoir " ...Je ne suis plus rien , je ne vois pas ma place ,je suis perdue dans le silence, l'espace et la mort ...." Ils ont été tellement fusionnels que l'on comprend aisément son chagrin . Livre bouleversant qui m'a beaucoup émue par sa sincérité
  • Alex8765 31/08/2020
    Au début des années 80, Georges Simenon est au paroxysme de sa renommée et s’ennuie un peu. En regardant dans le rétroviseur, il découvre l’impressionnant catalogue qu’il a laissé derrière lui et les multiples adaptations tant cinématographiques que télévisées que ses romans ont généré. Ce serait mal le connaître que de croire qu’il pourrait cracher dans la soupe et malmener ce qui a fait sa fortune. Il est un des rares écrivains de langue française à pouvoir vivre de sa plume. Un constat qui tient à la fois d’un talent authentique et d’une force persévérante dans le travail. Pourtant, il a choisi de passer à autre chose et, après les vingt-et-uns tomes consacrés à ses dictées, il se lance dans la rédaction de « Mémoires intimes ». L’occasion de raconter ses origines modestes et de narrer le chemin parcouru. Il ne s’agit certainement pas d’une hagiographie ni d’une statue qu’il souhaite élever à sa propre notoriété. Si sa carrière d’homme de lettres a été une incroyable réussite, sa vie privée s’est (selon lui) lamentablement rétamée. Légende vivante, il tente de déboulonner le socle sur lequel il est assis. En 1978, un drame a endeuillé son existence. Marie-Jo, sa fille chérie, s’est donné la mort, égarée dans un monde de facilités où tout était devenu trop. Trop d’argent, trop de luxe, trop de loisirs faciles ont fragilisé la jeune femme et favorisé la tragédie. A un journaliste du Daiy Express, il avait alors confié : « J’ai un peu honte de la vie que le succès m’a forcé à mener. » Un peu comme il l’avait déjà fait en 1945, alors qu’il se croyait atteint d’une maladie fatale, sous le titre « Je me souviens » et dédié à son fils Marc, il entreprend à nouveau d’exposer ses faiblesses, ses hésitations et ses remords pour édifier le tombeau de sa fille disparue. Sans se parer d’hypocrisie, il se dévoile et parle de son exil à New-York, des amours de sa vie, de ses divorces et de ses enfants (essentiels à ses yeux). Jamais, il n’aura été sincère, se mettant à nu comme jamais. En 1989, il décède à son domicile de Lausanne, rejoignant pour l’éternité ceux qui ne sont plus.Au début des années 80, Georges Simenon est au paroxysme de sa renommée et s’ennuie un peu. En regardant dans le rétroviseur, il découvre l’impressionnant catalogue qu’il a laissé derrière lui et les multiples adaptations tant cinématographiques que télévisées que ses romans ont généré. Ce serait mal le connaître que de croire qu’il pourrait cracher dans la soupe et malmener ce qui a fait sa fortune. Il est un des rares écrivains de langue française à pouvoir vivre de sa plume. Un constat qui tient à la fois d’un talent authentique et d’une force persévérante dans le travail. Pourtant, il a choisi de passer à autre chose et, après les vingt-et-uns tomes consacrés à ses dictées, il se lance dans la rédaction de « Mémoires intimes ». L’occasion de raconter ses origines modestes et de narrer le chemin parcouru. Il ne s’agit certainement pas d’une hagiographie ni d’une statue qu’il souhaite élever à sa propre notoriété. Si sa carrière d’homme de lettres a été une incroyable réussite, sa vie privée s’est (selon lui) lamentablement rétamée. Légende vivante, il tente de déboulonner le socle sur lequel il est assis. En 1978, un drame a endeuillé son existence. Marie-Jo, sa fille...
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  • StCyr 04/10/2014
    Les mémoires intimes de Simenon, catharsis et tentative de fixer et d’arracher à l’oubli l’histoire d’une vie et d’une famille, comme pour “comprendre et ne pas juger” selon la devise de Simenon, est un témoignage précieux pour la compréhension de l'homme dans son intimité, celle d'un véritable papa poule. C'est au crépuscule de sa vie, alors qu’il n’écrit plus, que Simenon entame un dialogue déchirant et mélancolique avec sa bien aimée fille Marie-Jo, troisième de ses enfants, depuis près de deux ans partie trop tôt, bien trop tôt, arrachée de l’existence par la difficulté de vivre. En fait il s'adressera à chacun de ses enfants, personnellement, en un dialogue fictif transcendant la distance et l'absence, pour conter la naissance de chacun, leur éveil à la vie, leur progrès dans l'existence et leur évolution vers l'âge adulte. Pour commencer, il revient sur sa propre jeunesse à Liège, celle d'un enfant plutôt pauvre élevé dans un stricte respect des convenances et de la religion. Puis c'est l’arrivée dans un Paris pluvieux, gris et morne, mais la joie et l’espérance au cœur. Il devient garçon de bureau pour une ligue d’extrème droite, secrétaire d’un marquis. Enfin il rencontre celle qui deviendra sa première épouse, Tigy, artiste peintre, avec qui il connait la vie de bohème, l’âge d’or de la dèche, où un jeu de draps jeté sur des bottes de pailles constituait le plus charmant des lits. Il fait ces premières armes dans la presse écrite; puis c'est la naissance de Maigret: Pietr-le-letton, écrit en pleine flottaison sur une barge croupissante alors qu’on recalfate son bateau. On y découvre un Simenon grand voyageur, avide de rencontres, de paysages, de tout ce qui nourrit l'oeuvre d'un écrivain. Homme à femme, aux besoins sexuels impérieux, aux meurs très libres, très à l’aise avec ses deux amantes et sa femme sous le même toit, il est néanmoins jaloux quand la passion le saisit. On vit l’attente anxieuse et impatiente du futur père, les joies de la paternité avec son premier fils Marc. Puis c'est les bruits de bottes,les atermoiements de l’Europe face à l’éructant Hitler, l’envahissement de la Pologne, des Pays-bas, de la Belgique, la mobilisation générale. Nommé haut-commissaire aux réfugiés belge en France, puis changeant régulièrement de demeures au gré des circonstances, quand la santé du petit exigeait, ou tout simplement au gré de ses humeurs, il vit somme toute fort bourgeoisement et tranquillement, en Vendée, alors que le pays vit l’angoisse et la pénurie de l’occupation. Il a su tisser des liens solides avec d'illustre artistes tels Cocteau,Pagnol, Chaplin et surtout avec Jean Renoir. Puis il s'embarque pour l'Amérique du Nord,où il s'y mariera pour la deuxième fois,avec Denise, qui sera la mère de ces trois autres enfants.Denise est une femme profondément insatisfaite, qui se sent faite pour une vie brillante de dîners mondains, de cocktails dans la haute société et de réceptions fastueuses. Avec le temps elle s'avère être tyrannique et violente avec toute la maisonnée; sombre dans l’alcoolisme, puis dans un déséquilibre psychologique patent, pour finalement s’abaisser à un mesquin chantage à seul fin de soutirer le maximum d’argent à Simenon qui reste légalement son mari. On partage les déchirements et les tentatives de Simenon pour sauver son mariage et la cellule familiale, sa "tribut". Avec Marie-Jo qu'il a eu à cinquante ans, Simenon se sent une affinité particulière : son regard pathétique, sa quête d’amour, son hypersensibilité, son inadaptation à cette vie le touchent; elle porte un amour démesuré et pathétique pour son père, une véritable adoration. Puis c'est la vieillesse de l'écrivain, un regard apaisé sur la vie, sur son amour avec Teresa, sa dernière compagne,sur les vrais plaisirs d’une vie simple, celle des “petits” dont il s’est toujours sentit faire partie malgré la fortune qu’il a battit avec sa vaste production littéraire Comme le titre l'indique, se sont surtout des mémoires intimes, celle d’un père grand bourgeois, collectionnant les voitures de luxes, les résidences somptuaires, les voyages aux antipodes. La fin du volume est saisissante et émouvante tant la douleur d’un père est dite simplement, avec pudeur, avec justesse et prend toute sa dimension tragique, pathétique et déchirante avec le livre de Marie-Jo, cri lancé dans le silence oppressant de l’univers par une âme qui se perd dans la solitude de ses angoisses indissolubles.Les mémoires intimes de Simenon, catharsis et tentative de fixer et d’arracher à l’oubli l’histoire d’une vie et d’une famille, comme pour “comprendre et ne pas juger” selon la devise de Simenon, est un témoignage précieux pour la compréhension de l'homme dans son intimité, celle d'un véritable papa poule. C'est au crépuscule de sa vie, alors qu’il n’écrit plus, que Simenon entame un dialogue déchirant et mélancolique avec sa bien aimée fille Marie-Jo, troisième de ses enfants, depuis près de deux ans partie trop tôt, bien trop tôt, arrachée de l’existence par la difficulté de vivre. En fait il s'adressera à chacun de ses enfants, personnellement, en un dialogue fictif transcendant la distance et l'absence, pour conter la naissance de chacun, leur éveil à la vie, leur progrès dans l'existence et leur évolution vers l'âge adulte. Pour commencer, il revient sur sa propre jeunesse à Liège, celle d'un enfant plutôt pauvre élevé dans un stricte respect des convenances et de la religion. Puis c'est l’arrivée dans un Paris pluvieux, gris et morne, mais la joie et l’espérance au cœur. Il devient garçon de bureau pour une ligue d’extrème droite, secrétaire d’un marquis. Enfin il rencontre celle qui deviendra...
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