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Menteurs !
Date de parution : 02/02/2012
Éditeurs :
Plon

Menteurs !

Date de parution : 02/02/2012

Qui peut croire des dirigeants prêts à combler la dette grecque tout en craignant que nos banques soient en quasi-faillite ? N’y aurait-il que des menteurs dans la classe politique ?

- Il n’y aura pas de suppression d’emplois chez Areva.
- Martine Aubry souhaite de toutes ses forces la victoire de François Hollande, le volontarisme fait homme.
- Fastoche : on largue...

- Il n’y aura pas de suppression d’emplois chez Areva.
- Martine Aubry souhaite de toutes ses forces la victoire de François Hollande, le volontarisme fait homme.
- Fastoche : on largue l’euro, on revient au franc. Ainsi on dissout la crise, et dix sous, en franc, c’est pas cher.
- Les rétrocommissions...

- Il n’y aura pas de suppression d’emplois chez Areva.
- Martine Aubry souhaite de toutes ses forces la victoire de François Hollande, le volontarisme fait homme.
- Fastoche : on largue l’euro, on revient au franc. Ainsi on dissout la crise, et dix sous, en franc, c’est pas cher.
- Les rétrocommissions de Karachi : une fable !
- Les hausses d’impôts ? Jamais tant que je serai président.

Jamais, sans doute, depuis l’établissement de notre démocratie républicaine, les plus hauts responsables politiques n’avaient aussi systématiquement, effrontément et cyniquement menti aux Français.
Dès lors que la tromperie vient de la tête de l’Etat, mais aussi des dirigeants de l’opposition, plus personne ne peut l’endiguer.
On respire comme on ment, et on ment comme on soupire.
La gauche a le mensonge timide, embarrassé, emberlificoté.
Le centre l’a mielleux, un peu fl asque, et honteux de lui-même. Sarkozy, lui, l’a brut de décoffrage. On pourrait dire, au reste, qu’il est franc du mensonge comme on dit de quelqu’un qu’il
est franc du collier.

Jean-François Kahn a été professeur puis journaliste (Le Monde, L’Express, Europe 1, Antenne 2), avant de créer et de diriger L’Evénement du jeudi. Il a fondé le journal Marianne. Essayiste de talent, il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont Tout change parce que rien ne change. Introduction à une théorie de l’évolution sociale (Fayard,1994), Philosophie de la réalité (Fayard, 2011), Esquisse d’une philosophie du mensonge (Flammarion,1989). Son Dictionnaire incorrect, paru chez Plon en 2005, a été un immense succès.

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EAN : 9782259217682
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259217682
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Davalian 01/05/2012
    De prime abord voici un petit mémento de l'utilisation du mensonge en politique durant le quinquennat 2007-2012. Jean-François Kahn s'en prend allègrement aux principales forces politiques du moment (avec une nette prédominance pour l'UMP et le PS). Son style est sympathique à lire, plein de gouaille et de virulence. Bien que superficielles (l'ouvrage est très court), ces analyses factuelles sont franchement pertinente. L'ouvrage reste avant tout un petit manifeste en faveur de la vérité en politique. Il suppose un certain nombre d'interrogations quant à l'esprit critique et sa valeur. Ne serait-ce que pour cela, il mérite à être mis entre toutes les mains ! (Pour la version complète et les commentaires, c'est par ici-bas...)
  • Luniver 28/04/2012
    "On ne ment jamais autant qu’avant les élections, pendant la guerre et après la chasse." Si Jean-François Kahn ne se prononce pas sur ce dernier point, il y a fort à parier qu'il approuve sans restriction les deux premiers. Dans la première partie du livre, l'auteur nous livre les plus beaux retournements de veste, les plus belles falsifications de chiffre et les mensonges les plus effrontés prononcés ces derniers mois. A priori, rien de dramatique : il y a bien peu d'électeurs qui miseraient sur une honnêteté totale de tous les candidats. Ce qui inquiéte l'auteur, c'est que les candidats ne s'embarassent même plus de faits pour étaler leur mauvaise foi, mais n'hésitent même plus à créer de toute pièce les chiffres qui leur conviennent et les évènements qui les intéressent. Kahn s'en prend principalement à l'UMP et à Nicolas Sarkozy qu'il accuse d'avoir opté pour la philosophie "la fin justifie les moyens". L'effet pervers étant qu'à chaque exagération, les partis adversaires sont obligés d'être aussi outranciers dans leurs estimations : si un parti dit mensongèrement qu'une mesure coûtera un million d'emploi, difficile pour l'adversaire de la défendre en précisant qu'elle permettra d'en créer une centaine. L'essai est assez intéressant quand l'auteur s'en tient aux faits vérifiables, bien que sans réelle surprise. Par contre, j'ai été beaucoup plus dubitatif quand Kahn qualifie des décisions prises comme mauvaises ou bonnes, sans donner beaucoup plus d'explications. Il y a aussi un parti pris sur les motivations des partis politiques : la droite ment par cynisme pur, la gauche parce qu'elle croit aux rêves qu'elle s'est créée. Par contre, avoir un avis sur l'actualité récente (crise, guerre en Lybie, Grèce, ...) totalement différent de ce que nous servent les médias traditionnels fait toujours beaucoup de bien."On ne ment jamais autant qu’avant les élections, pendant la guerre et après la chasse." Si Jean-François Kahn ne se prononce pas sur ce dernier point, il y a fort à parier qu'il approuve sans restriction les deux premiers. Dans la première partie du livre, l'auteur nous livre les plus beaux retournements de veste, les plus belles falsifications de chiffre et les mensonges les plus effrontés prononcés ces derniers mois. A priori, rien de dramatique : il y a bien peu d'électeurs qui miseraient sur une honnêteté totale de tous les candidats. Ce qui inquiéte l'auteur, c'est que les candidats ne s'embarassent même plus de faits pour étaler leur mauvaise foi, mais n'hésitent même plus à créer de toute pièce les chiffres qui leur conviennent et les évènements qui les intéressent. Kahn s'en prend principalement à l'UMP et à Nicolas Sarkozy qu'il accuse d'avoir opté pour la philosophie "la fin justifie les moyens". L'effet pervers étant qu'à chaque exagération, les partis adversaires sont obligés d'être aussi outranciers dans leurs estimations : si un parti dit mensongèrement qu'une mesure coûtera un million d'emploi, difficile pour l'adversaire de la défendre en précisant qu'elle permettra d'en créer une centaine. L'essai est assez intéressant quand l'auteur...
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