Lisez! icon: Search engine
Mon père m'a vendue
Anne Bleuzen (traduit par)
Date de parution : 01/02/2015
Éditeurs :
Archipoche

Mon père m'a vendue

Anne Bleuzen (traduit par)
Date de parution : 01/02/2015
Irlande, début des années 1970… Nuala a 16 ans. Un jour, son père décide de la marier à l’un de ses riches clients : un veuf de 65 ans. Prix... Irlande, début des années 1970… Nuala a 16 ans. Un jour, son père décide de la marier à l’un de ses riches clients : un veuf de 65 ans. Prix convenu : £2500 et une voiture.Bien que tout le monde réprouve cette union, nul n’ose affronter le patriarche. Malgré un... Irlande, début des années 1970… Nuala a 16 ans. Un jour, son père décide de la marier à l’un de ses riches clients : un veuf de 65 ans. Prix convenu : £2500 et une voiture.Bien que tout le monde réprouve cette union, nul n’ose affronter le patriarche. Malgré un arrangement prénuptial stipulant qu’il n’y aurait aucune relation sexuelle, son mari la violera et la battra.Elle essaie alors de demander de l’aide, mais à cette époque le viol conjugal n’est pas reconnu par le système judiciaire et la police préfère ignorer son calvaire.À la mort de son mari, libérée de ses menaces, Nuala s’enfuit à Londres où elle enchaîne les jobs. Aujourd’hui mère de plusieurs enfants, elle a réussi à se reconstruire.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782352877233
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 150
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782352877233
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 150
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • DETHYREPatricia 19/10/2023
    Pas étonnant pour moi qui m'intéresse aux récits de vies et aux témoignages, d'avoir été sur le chemin de ce livre qui évoque l'histoire vraie et étonnante de cette jeune irlandaise de seize ans (Nuala, prénom changé) vendue par son père à un homme de quarante ans son aîné, pour 2000 livres et un véhicule d'occasion, telle une vache à un fermier ! Le plus étonnant, ce n'est pas, en soi, l'acte de vente car L Histoire nous a montré qu'il s'agissait d'une pratique courante. le plus étonnant, c'est qu'il s'agisse d'une histoire s'étant déroulée au XXe siècle (dans les années soixante-dix) et pas, comme on pourrait le penser, au XIXe ou au XVIIIe siècle ! on se demande d'emblée comment cela a été possible ? Pourquoi cette adolescente ne s'est pas d'emblée rebellée ? Pourquoi la mère de cette enfant ne s'est pas opposée, ni ses frères ? Pourquoi l'église ayant pratiqué le mariage a pu cautionner ? Pourquoi la police n'a jamais voulu donner suite au signalement fait par l'intéressée ? Et puis, très vite, on se rend compte que quelle que soit l'époque, il s'agit encore et toujours de la sempiternelle domination des hommes sur les femmes. Des femmes ignorées et souvent ignorantes, battues et bafouées à longueur de journée, et sous totale emprise (fille/père, épouse/mari), incapables d'agir pour défendre leurs intérêts élémentaires. Et ce, malgré la modernité à laquelle semblait avoir accès Nuala. Et ce, avec l'assentiment de tous ceux qui savent (la famille, les voisins, les institutions et l'église) et qui ne disent rien. Je pensais qu'il s'agissait d'un témoignage, mais en fait, il s'agit du récit, par un narrateur omniscient, d'une histoire vécue. On le sait dès le début, ce narrateur est Sean Boyne, rédacteur en chef du service politique du Sunday Word (l'un des principaux journaux irlandais). Au milieu des années soixante-dix, il avait écrit un article sur le mariage de Nuala. Deux décennies plus tard, c'est cette dernière qui l'a contacté pour lui demander de l'aide à rédiger son histoire. De mon point de vue, cela rend le récit beaucoup moins sensible que s'il avait été raconté directement par l'intéressée (1, parce que c'est un homme et 2, parce que c'est un journaliste). On sent bien, derrière le style qui s'attache aux faits (et beaucoup moins à l'émotionnel), une prise de recul professionnelle qui transpire dans le ton général de l'ouvrage. Peut-être une froideur rendue nécessaire aussi pour mieux mettre en avant le caractère glaçant de tels actes ? Mais, il n'en reste pas moins que cette histoire a existé et que les faits évoqués sont proprement scandaleux dès lors qu'ils sont restés totalement impunis. Je suis également convaincue de l'importance qu'il y avait pour l'intéressée (devenue mère et sans doute à ce jour grand-mère... le livre a été publié la première fois en 1998) de parvenir à coucher sur le papier ce vécu si douloureux qui a été le sien. Même si l'on n'écrit pas soi-même, il y a un réel pouvoir cathartique à se raconter, puis à se retrouver dans la parole qui a été écrite par l'autre. Une forme de reconnaissance. Je ne doute pas que cette histoire a été constitutive de l'identité de cette jeune femme. La faire connaître au plus grand nombre, est une façon pour elle d'une part d'alerter l'opinion sur la nécessité de rester vigilants face à de telles dérives comportementales et d'autre part, de tourner la page tout en transmettant à sa descendance des informations précieuses sur ce qu'a été sa vie (afin de veiller que jamais cela ne se reproduise parmi ses descendants...). En tant que femme, j'ai été meurtrie par ce récit, au plus profond de ma chair, de mon coeur et de mon esprit. En tant que militante de la cause des femmes, cela m'a mise en colère en constatant que bien qu'elle sût que sa situation n'était pas normale, l'intéressée n'a rien fait (ou trop tardivement) pour l'empêcher. En lisant, j'aurais eu envie de la secouer, de lui crier dessus pour qu'elle ouvre les yeux... Je me dis que les jeunes filles d'aujourd'hui ont bien de la chance d'avoir pu bénéficier d'une réelle avancée sociétale leur reconnaissant quasiment les mêmes droits que les hommes (je dis quasiment, car on sait bien que la réalité n'est pas toujours encore aujourd'hui en adéquation avec la loi qui se veut égalitaire). Malgré tout, les choses ne sont pas encore totalement acquises, puisque l'on sait que dans l'intimité des foyers, lorsque la porte de chez soi est fermée, il peut y avoir encore des situations difficiles d'emprise ou de violence, quand celles-ci ne conduisent pas à un nombre toujours plus croissant de féminicides. Pas étonnant pour moi qui m'intéresse aux récits de vies et aux témoignages, d'avoir été sur le chemin de ce livre qui évoque l'histoire vraie et étonnante de cette jeune irlandaise de seize ans (Nuala, prénom changé) vendue par son père à un homme de quarante ans son aîné, pour 2000 livres et un véhicule d'occasion, telle une vache à un fermier ! Le plus étonnant, ce n'est pas, en soi, l'acte de vente car L Histoire nous a montré qu'il s'agissait d'une pratique courante. le plus étonnant, c'est qu'il s'agisse d'une histoire s'étant déroulée au XXe siècle (dans les années soixante-dix) et pas, comme on pourrait le penser, au XIXe ou au XVIIIe siècle ! on se demande d'emblée comment cela a été possible ? Pourquoi cette adolescente ne s'est pas d'emblée rebellée ? Pourquoi la mère de cette enfant ne s'est pas opposée, ni ses frères ? Pourquoi l'église ayant pratiqué le mariage a pu cautionner ? Pourquoi la police n'a jamais voulu donner suite au signalement fait par l'intéressée ? Et puis, très vite, on se rend compte que quelle que soit l'époque, il s'agit encore et toujours de la sempiternelle domination des hommes sur les femmes....
    Lire la suite
    En lire moins
  • menagerlaura 30/09/2021
    Une histoire vrai vraiment émouvante, nous entrons dans l'intimité de la jeune Nuala qui as vécu un véritable enfer. La pauvre jeune fille as vécu la pire des trahison qu'il est humainement possible de vivre. Une histoire poignante dans laquelle je me suis littéralement abandonnée.
  • legendary62 21/08/2021
    Mon père m'a vendue : un titre qui m'a interloquée : il y a combien de temps?Sur quel continent?Avec quelle religion?Comment?Pourquoi? J'ai été happée par le récit de ce journaliste qui raconte l'histoire de cette jeune fille irlandaise vendue par son père à un veuf de 65 ans qui abusera d'elle par la suite. Certes, le récit en aurait été que plus fort raconté par la victime mais j'ai aimé le ton utilisé par le journaliste, qui ne cherche pas à apitoyer le lecteur, mais à raconter les faits.
  • Lademoiselleauxcerfs 28/09/2020
    1970, Irlande. Nuala, fille d’un homme alcoolique et aimant l’argent bien plus que sa famille, est vendue à un homme âgé. Mariée de force, Sean Boyne écrit ici l’histoire de Nuala, ses horreurs, ce qu’elle a vécu. Après des années à se taire, Nuala décide de raconter son histoire à un journaliste. Très jeune, son père décide de la marier à un homme bien plus âgé qu’elle. Petit à petit, elle découvre la vie avec lui et sa vraie nature. Les violences physiques, mentales et sexuelles vont alors commencer. C’est un témoignage touchant que je suis ravie d’avoir lu. Le mariage forcé a existé et existe toujours, il est aussi intéressant de lire comment certains hommes traitent leur femme. Le journaliste, qui est l’auteur du livre, met une certaine distance avec Nuala, ce qui permet au lecteur d’avoir des sentiments mais aussi un certain recul et de ne pas vivre le récit pleinement. J’ai apprécié ma lecture, j’en suis ressortie grandi et j’ai pris connaissance de l’histoire de Nuala, de l’enfer qu’elle a vécu.
  • majero 13/01/2019
    Irlande années 70, Nuala, 16 ans, pour fuir un père alcoolique et violent, accepte d'épouser un vieux fermier de 65 ans, croyant naïvement à la promesse qu'il ne la toucherait pas. 22 ans plus tard elle racontera et bien que retranscrit par une journaliste, j'ai trouvé le style assez plat.
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés