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Monsieur est mort
Date de parution : 21/08/2014
Éditeurs :
Plon

Monsieur est mort

Date de parution : 21/08/2014
Quand survient la mort du père, est-ce le temps de la fin des secrets et du pardon ? Ou bien celui de la culpabilité ?
A la mort de son père, Vincent quitte l’Inde où il vit depuis quinze ans pour revenir à Paris. Telle une bombe à retardement, cette disparition fait resurgir du passé des traumatismes enfouis.
Ce retour sera-t-il le déclencheur pour que se brisent enfin les tabous, que soient dévoilés les secrets et les non-dits familiaux ?
Un roman sur la culpabilité, le pardon et le pouvoir de destruction du silence.
EAN : 9782259228237
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259228237
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • FLaureVerneuil 28/03/2018
    On ne peut pas dire que je me suis attachée aux personnages. En revanche il n'y en a qui m'ont insupporté. Un livre fort, lourd, pesant et un rythme lent. Très vite on suppose le secret qui a empêché Vincent de vivre heureux et l'a obligé de s'éloigner de sa famille. Mais le lecteur veut savoir si le pardon peut être possible. Le point final ne donne pas toutes les réponses que j'attendais.
  • Soazick 19/12/2016
    Vincent à quitté la France il y a 15 ans pour venir en Inde et fuir sa famille. Un matin il reçoit un appel de sa mère pour lui annoncer la mort de Monsieur, son père. Il revient alors instantanément en France. La narratrice nous dévoile l'histoire de cette famille et de ses secrets dans une atmosphère lourde et douce à la fois. A chaque page on a envie d'aller plus loin, d'espérer que Vincent retrouvera le goût pour cette famille déchirée entre le père cruel, la mère froide et les 4 frères qui ne trouvent pas leur place et dont l'aîné s'est suicidé. ...
  • stephmanfredo 22/10/2016
    Mon avis : Peut-on être riche et malheureux ? Vincent est le second fils d’une fratrie de quatre garçons de la haute bourgeoisie parisienne. Un père rentier, collectionneur de tableaux qui se fait appeler Monsieur, c’est aussi un grand pervers ; une mère froide ne supportant pas que ses enfants la touche. Cela fait quinze ans que Vincent a quitté la maison familiale pour un exil volontaire en Inde, quand sa mère lui annonce la mort de son père. Il décèle un appel au secours et décide, malgré les milliers de kilomètres, de rentrer à Paris. Tel un boomerang, les traumatismes du passé ressurgissent. Dans Monsieur est mort, Karine Silla, dont c’est le premier roman, brosse un portrait de la famille, de ses secrets, de ses tabous et du silence qui peut tout décimer. Elle nous fait toucher du doigt la misère d’une famille riche qui cultive sans ambages les non-dits et les carences affectives. Les mots sont justes, sans fioritures. Par flashs, dans l’avion, le taxi, la cour de son immeuble, les escaliers, le porche de son enfance, Vincent replonge dans cet univers morbide comme il a plongé des années durant dans des paradis artificiels. Mais les secrets sont-ils toujours bon à dire, la parole peut-elle être salvatrice ? Il hésitera à franchir la porte de l’appartement familial, repensera à la solitude, à la mort brutale de son frère aîné, à sa propre déchéance. De sa plume sensible, Karine Silla évoque avec pudeur la famille, la culpabilité et le deuil. Cette journée particulière marquera-t-elle la fin des secrets et le début du pardon ? La reconstruction est chose difficile, encore faut-il qu’elle soit possible. Mon avis : Peut-on être riche et malheureux ? Vincent est le second fils d’une fratrie de quatre garçons de la haute bourgeoisie parisienne. Un père rentier, collectionneur de tableaux qui se fait appeler Monsieur, c’est aussi un grand pervers ; une mère froide ne supportant pas que ses enfants la touche. Cela fait quinze ans que Vincent a quitté la maison familiale pour un exil volontaire en Inde, quand sa mère lui annonce la mort de son père. Il décèle un appel au secours et décide, malgré les milliers de kilomètres, de rentrer à Paris. Tel un boomerang, les traumatismes du passé ressurgissent. Dans Monsieur est mort, Karine Silla, dont c’est le premier roman, brosse un portrait de la famille, de ses secrets, de ses tabous et du silence qui peut tout décimer. Elle nous fait toucher du doigt la misère d’une famille riche qui cultive sans ambages les non-dits et les carences affectives. Les mots sont justes, sans fioritures. Par flashs, dans l’avion, le taxi, la cour de son immeuble, les escaliers, le porche de son enfance, Vincent replonge dans cet univers morbide comme il a plongé des années durant dans des paradis artificiels. Mais les secrets sont-ils toujours bon à dire,...
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  • dom007 09/04/2016
    Un premier roman agréable à lire malgré la noirceur de l’histoire. Vincent, réfugié en Inde, reçoit un appel de sa mère lui annonçant la mort de son père à qui il n’avait pas adressé la parole depuis plusieurs années .Sous le choc et en proie à un violent débat intérieur, il rentre malgré tout à Paris pour seconder sa mère. Ce voyage sera l’occasion de faire le point sur ses sentiments et la haine qu’il voue à son père. Histoire d’une famille ravagée par le comportement paternel et les non-dits. Un thème souvent abordé et des lecteurs peut-être plus difficiles à convaincre.
  • isabelleisapure 10/09/2015
    « Ton père est mort il y a deux jours», ces quatre mots Vincent les reçoit dans la chaleur de Calcutta, son refuge du bout du monde. Parti quinze ans plus tôt de la maison familiale, Vincent croit déceler dans le coup de téléphone maternel un appel au secours. Les milliers de kilomètres de distance, les années écoulées n’ont plus d’importance. Vincent décide de rentrer à Paris. Il sait que le retour sera difficile, le temps du voyage est propice à la réflexion, les souvenirs affluent, douloureux, insupportables. Le suicide de son frère ainé, l’indifférence et la cruauté du père qui obligeait ses enfants à l’appeler « Monsieur » et ne vivait que pour sa collection de tableaux ont fait de Vincent un être révolté cherchant l’apaisement dans les paradis artificiels, jusqu’au départ définitif. Par petites touches, Karine Silla nous fait découvrir cette famille, le père ignoble dans ses certitudes, la mère froide et indifférente qui ne supporte pas que ses enfants la touchent, et les quatre frères qui essaient désespérément de trouver une place dans cet appartement où tout est trop vaste, sauf l’amour. « Vivre dans un espace trop grand empêche d’aimer. » Karine Silla nous propose une histoire cruelle et douloureuse sur la culpabilité, le pardon et le deuil. J’ai été bouleversée, happée, dès la première phrase par l’ambiance lourde et pesante de ce magnifique roman. Un coup de cœur. « Ton père est mort il y a deux jours», ces quatre mots Vincent les reçoit dans la chaleur de Calcutta, son refuge du bout du monde. Parti quinze ans plus tôt de la maison familiale, Vincent croit déceler dans le coup de téléphone maternel un appel au secours. Les milliers de kilomètres de distance, les années écoulées n’ont plus d’importance. Vincent décide de rentrer à Paris. Il sait que le retour sera difficile, le temps du voyage est propice à la réflexion, les souvenirs affluent, douloureux, insupportables. Le suicide de son frère ainé, l’indifférence et la cruauté du père qui obligeait ses enfants à l’appeler « Monsieur » et ne vivait que pour sa collection de tableaux ont fait de Vincent un être révolté cherchant l’apaisement dans les paradis artificiels, jusqu’au départ définitif. Par petites touches, Karine Silla nous fait découvrir cette famille, le père ignoble dans ses certitudes, la mère froide et indifférente qui ne supporte pas que ses enfants la touchent, et les quatre frères qui essaient désespérément de trouver une place dans cet appartement où tout est trop vaste, sauf l’amour. « Vivre dans un espace trop grand empêche d’aimer. » Karine Silla nous propose une histoire...
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