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Monstres et Monstruosités
Date de parution : 11/05/2017
Éditeurs :
Perrin

Monstres et Monstruosités

Date de parution : 11/05/2017
La créature de Frankenstein, « Elephant Man », Jack l’Éventreur ou les terroristes suscitent effroi et fascination.
Qu’ils viennent de territoires inconnus ou s’inscrivent dans notre quotidien, ces monstres peuplent notre imaginaire, construisent nos mythes et nourrissent nos peurs. Dans cet ouvrage, Laurent Lemire s’intéresse à cette... Qu’ils viennent de territoires inconnus ou s’inscrivent dans notre quotidien, ces monstres peuplent notre imaginaire, construisent nos mythes et nourrissent nos peurs. Dans cet ouvrage, Laurent Lemire s’intéresse à cette anormalité, mais nous révèle aussi que la monstruosité ne se cantonne pas à ces créatures difformes et parfois inhumaines. Elle... Qu’ils viennent de territoires inconnus ou s’inscrivent dans notre quotidien, ces monstres peuplent notre imaginaire, construisent nos mythes et nourrissent nos peurs. Dans cet ouvrage, Laurent Lemire s’intéresse à cette anormalité, mais nous révèle aussi que la monstruosité ne se cantonne pas à ces créatures difformes et parfois inhumaines. Elle fait bel et bien partie de notre réalité.

Partant des mythes et des légendes, l’auteur analyse les monstres de tous types, y compris les plus anodins, les plus inattendus et interroge le rapport qu’ils entretiennent avec l’Homme, mettant ainsi en lumière la part sombre ou bizarre de l’humanité. Le monstre montre toujours quelque chose. Reste à savoir quoi…

Dépassant de loin le simple mais instructif glossaire, l’auteur voyage avec bonheur à travers l’Histoire, la mythologie, les sciences humaines, mais aussi la criminologie et le droit, renouvelant le genre et tissant le lien qui va du merveilleux à l’horreur.

 
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EAN : 9782262072377
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262072377
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ALDAMO21 12/03/2021
    Depuis la nuit des temps, la monstruosité, qu’elle soit physique ou qu’elle se niche dans l’esprit, a toujours suscité à la fois la terreur et la fascination. Le monstre nous renvoie à nos peurs, à ce que nous pourrions devenir. Il nous renvoie à cette partie sombre qui se tapis dans chacune de nos âmes. Les monstres nous renvoient aussi à notre désir de normalité. Ce sont eux qui pervertissent l’harmonie du monde. Et c’est ce sujet admirablement bien documenté et traité que nous offre Laurent Lemire, dans son essai « Monstres et Monstruosités ». L’auteur brosse une galerie d’anormalités stupéfiantes sous toutes les formes, parfois des plus effrayantes et à toutes les époques. Les premiers monstres datent de 13500 ans avant notre ère, où des formes humaines à tête d’oiseau peintes dans les grottes de Lascaux ont été découvertes. On retrouve des êtres étranges mi-homme mi-bête, dans les dieux égyptiens, grecques et même gaulois. Les anormalités furent aussi souvent considérées comme des punitions divines, sur des gens de mauvaise vie ou sur un peuple corrompu. Tout au long du Moyen-Age, les monstres étaient considérés souvent comme l’œuvre du diable, qui venaient engrosser les femmes et pervertir les âmes. Les possédés, les succubes ou incubes seront sévèrement, punis, châtiés et exécutés. Après la nature, les premiers fabricants de montres furent les artistes, peintres, écrivains et cinéastes. Et on retrouve ces monstruosités dans le monde de la peinture et la gravure avec en exemple, des tableaux de Jérôme Bosch ou Goya. Dans le monde de la littérature avec des livres comme Quasimodo, Frankenstein ou Dr Jekyll and Mr Hyde, etc. Le monde de la bande dessinée n’est pas en reste avec tous les supers héros américains aux pouvoirs fantastiques, de « Hulk » en passant par « les mutants ». Le monde du cinéma fit aussi ses choux gras en mettant en scène des monstres impressionnants physiquement, comme « King Kong » ou « Godzilla ». Dans un autre registre, « Les oiseaux » d’Hitchcock, les volatiles qui s’attaquent à l’homme sont considérés comme des bêtes monstrueuses. C’est aussi au cinéma et dans littérature que les monstres, les pervers, les démoniaques sont souvent écrits ou mis en scène, comme « Freddy » et toute la gamme des sérials killers fictifs. Laurent Lemire consacre tout un chapitre sur les « foires aux monstres » qui apparurent dans les années 1920. C’est sous des chapiteaux qu’on exhibait, toutes sortes de monstres humains, présentant des anomalies de la nature. Les géants de 2.70 m de haut, Les frères siamois avec un seul corps et deux têtes, la femme tronc et d’autres horreurs épouvantables donnaient le grand frisson aux visiteurs. Dans les années 1960/1970, l’Art ne montre plus ni ne décrit des montres, mais devient monstrueux. Des provocateurs « performeurs » se produisaient sur scène se barbouillant de sang, de boue, d’excréments humains et buvant leur urine. Certains acteurs eurent des peines de prisons pour outrages aux bonnes mœurs. Laurent Lemire n’épargne personne et consacre aussi un petit chapitre sur la dictature de la mode. Celle qui prend contrôle des corps qu’elle prétend libérer. Celle qui créée des top models, des créatures difformes, squelettiques et anorexiques. Enfin, l’auteur consacre une large partie de son livre aux monstres criminels, les monstres politiques, les monstres terroristes, tous ces humains qui n’en furent probablement pas et qui commirent des crimes les plus atroces et abominables et qui ont proliféré dans l’Humanité. Je nommerai entre autres, car la liste est trop longue, du sérial killer comme Gilles de Rais ou Jacques l’Eventreur, à des plus sanguinaires comme Robespierre. Et je finirai par les plus infâmes des infâmes, comme les « médecins de la mort » dans les camps de concentration et de tous ces dictateurs cruels et assassins, comme Hitler, Staline, Mao, etc. L’auteur a oublié tout de même de terribles et « monstrueux » génocides ceux entre autres des indiens d’Amérique, de l’esclavage du peuple noir, plus proche comme celui du Rwanda, et de cette poignée de vrais « monstres » qui n’hésitèrent pas, par deux fois en 1945, à balancer leur bombe atomique sur le peuple japonais. Depuis la nuit des temps, la monstruosité, qu’elle soit physique ou qu’elle se niche dans l’esprit, a toujours suscité à la fois la terreur et la fascination. Le monstre nous renvoie à nos peurs, à ce que nous pourrions devenir. Il nous renvoie à cette partie sombre qui se tapis dans chacune de nos âmes. Les monstres nous renvoient aussi à notre désir de normalité. Ce sont eux qui pervertissent l’harmonie du monde. Et c’est ce sujet admirablement bien documenté et traité que nous offre Laurent Lemire, dans son essai « Monstres et Monstruosités ». L’auteur brosse une galerie d’anormalités stupéfiantes sous toutes les formes, parfois des plus effrayantes et à toutes les époques. Les premiers monstres datent de 13500 ans avant notre ère, où des formes humaines à tête d’oiseau peintes dans les grottes de Lascaux ont été découvertes. On retrouve des êtres étranges mi-homme mi-bête, dans les dieux égyptiens, grecques et même gaulois. Les anormalités furent aussi souvent considérées comme des punitions divines, sur des gens de mauvaise vie ou sur un peuple corrompu. Tout au long du Moyen-Age, les monstres étaient considérés souvent comme l’œuvre du diable, qui venaient engrosser les femmes et pervertir les âmes. Les possédés, les succubes ou incubes seront sévèrement,...
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