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Mr. North
Eric Chédaille (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 03/11/2016
Éditeurs :
Belfond

Mr. North

Eric Chédaille (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 03/11/2016
Jeune intellectuel désargenté, Theophilus North débarque le temps d’un été dans le Rhode Island des années 1920. Dans cette comédie de mœurs à la fois tendre et cynique, Theophilus, tour à tour amant, professeur, médecin, anthropologue et magicien, brosse au fil de ses rencontres le portrait d’une époque. Thornton Wilder livre un roman au charme intemporel qui n’est pas sans rappeler Gatsby le Magnifique.
Été 1926. Désenchanté et cynique, un jeune homme de vingt-neuf ans, Theophilus North, s’installe pour la saison à Newport, station balnéaire ultra-chic où, huit ans plus tôt, il a fait... Été 1926. Désenchanté et cynique, un jeune homme de vingt-neuf ans, Theophilus North, s’installe pour la saison à Newport, station balnéaire ultra-chic où, huit ans plus tôt, il a fait son service militaire dans les gardes-côtes.
Enfant, Mr. North avait successivement rêvé d’être saint, anthropologue, archéologue, détective, comédien, magicien, amoureux, aventurier...
Été 1926. Désenchanté et cynique, un jeune homme de vingt-neuf ans, Theophilus North, s’installe pour la saison à Newport, station balnéaire ultra-chic où, huit ans plus tôt, il a fait son service militaire dans les gardes-côtes.
Enfant, Mr. North avait successivement rêvé d’être saint, anthropologue, archéologue, détective, comédien, magicien, amoureux, aventurier et enfin homme libre. La bonne société de Newport et les personnages singuliers qui y gravitent vont lui donner l’occasion d’incarner tour à tour, et avec brio, ces différents rôles.
North ne se contente pas de donner des leçons de tennis et de français, mais il entreprend aussi de rendre un certain nombre de « petits services ». On le sollicite, notamment, pour déjouer de sordides complots, ramener la paix dans les ménages, jouer les redresseurs de torts, les confesseurs, et même les psychothérapeutes…
Ainsi, de cette avalanche d’aventures drôles, tendres, nostalgiques ou satiriques, notre héros sortira peut-être régénéré et grandi.
Derrière le cadre charmant d’une Amérique révolue, celle de Francis Scott Fitzgerald, se cache un monde de passions exacerbées que Thornton Wilder soumet au scalpel de son humour froid.
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EAN : 9782714473844
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714473844
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bazart 20/11/2016
    Mr North jeune intellecturel sans le sou, emménage dans une petite ville de Rhode Island. Très vite, des rumeurs circulent à son sujet comme quoi il aurait le don de guérir. T Ecrivain dont la notoriété s'est un peu efilochée avec le temps, Thornton Wilder a pourtant remporté trois prix Pulitzer : deux pour ses pièces de théâtre, Notre petite ville et La Peau de nos dents, et un pour son roman Le Pont du roi Saint-Louis ainsi que le National Book Award, en 1967, pour son roman The Eighth Day, Après cette consécration paraîtra en 1973 Mr. North, qui figurera vingt-six semaines sur la liste des best-sellers. Thornton Wilder a disparu deux ans après la publication de cet ultime roman, en 1975. En 1988, année de son adaptation au cinéma par Danny Huston, sur un scénario de son père John, avec Anthony Edwards, Robert Mitchum et Lauren Bacall, Mr. North a paru en français aux Presses de la Renaissance. J'avais vu le film à sa sortie en 88 qui ne m'a pas laissé un grand souvenir malgré les noms illustres sur l'affiche mais le livre que j'ai découvert grâce à sa ressortie chez Belfond Vintage est bien plus intéressante, tant l'ombre de Fitgerald plane sur cet univers balnéaire dandy et mélancolique... Un grand livre à redécouvrir... Mr North jeune intellecturel sans le sou, emménage dans une petite ville de Rhode Island. Très vite, des rumeurs circulent à son sujet comme quoi il aurait le don de guérir. T Ecrivain dont la notoriété s'est un peu efilochée avec le temps, Thornton Wilder a pourtant remporté trois prix Pulitzer : deux pour ses pièces de théâtre, Notre petite ville et La Peau de nos dents, et un pour son roman Le Pont du roi Saint-Louis ainsi que le National Book Award, en 1967, pour son roman The Eighth Day, Après cette consécration paraîtra en 1973 Mr. North, qui figurera vingt-six semaines sur la liste des best-sellers. Thornton Wilder a disparu deux ans après la publication de cet ultime roman, en 1975. En 1988, année de son adaptation au cinéma par Danny Huston, sur un scénario de son père John, avec Anthony Edwards, Robert Mitchum et Lauren Bacall, Mr. North a paru en français aux Presses de la Renaissance. J'avais vu le film à sa sortie en 88 qui ne m'a pas laissé un grand souvenir malgré les noms illustres sur l'affiche mais le livre que j'ai découvert grâce à...
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  • Sharon 05/11/2016
    La couverture de ce livre, magnifique, m’a attiré en premier. En second, le fait que l’action se passe dans l’état du Rhode Island, un état dont on ne parle quasiment jamais et qui ne parvient pas à inspirer beaucoup d’auteurs. Et j’ai vraiment beaucoup apprécié les cinq cents pages passés en compagnie de Mr North. Nous sommes en 1926, une période où tout allait bien – il n’est pas question d’anticiper le crack de 1929, même si certaines phrases nous font comprendre que Teddie (diminutif de Theophilus, ne l’appelez surtout pas Theo) écrit avec du recul sur les événements qui ont survenu dans ce roman. La guerre est loin, déjà, on profite de la vie, de tout ce qu’elle peut offrir. Bref, les habitants de Newport coulent des jours paisibles. Et Mr North arrive, s’installe, cherche un travail, en obtient plusieurs – professeur de tennis, lecteur, professeur de langue. Il est entouré par des personnalités solaires, comme Edweena, qui a surmonté bien des obstacles pour en arriver là où elle est, Persis, Elspeth, ou encore Bodo (sous ce diminutif, se cache un aristocrate doté de grandes qualités). Mais pour des êtres aussi attachants, et j’en ai oublié, il en est d’autres qui sont… Méchants ? Non, ce n’est pas le mot. Mesquins. Attachés aux apparences. Englués dans les préceptes qu’on leur a inculqué et qu’ils imposent à leurs proches. Malades, aussi, parfois. Et ils sont fortement capables, de par les pouvoirs qui leur sont conférés, de nuire, sans s’en rendre compte, à ceux qui leur sont proches. Je n’irai pas jusqu’à dire « à ceux qu’ils aiment » parce que certains habitants sont si engoncés dans leur principe ou leur névrose qu’ils ne semblent plus capables d’éprouver des sentiments – quand ils ne sont pas effrayés par ceux qu’on leur porte. Mr North pourrait semer le chaos – il en est qui l’ont fait, dans d’autres ouvrages. Lui, s’il se mêle de situations qui ne le regarde pas, le fait pour remettre de l’ordre dans des situations pénibles, ou pour libérer des personnes de du piège qui s’est refermée sur elles. L’une des qualités de Mr North est son incapacité à ployer face à la colère, la goujaterie ou l’impolitesse de ses employeurs. Sa volonté, sa finesse le lui interdisent. Et ses employeurs n’ont pas l’habitude qu’on leur désobéisse. Chacun ses règles : Mr North respecte les siennes et ne craint pas les représailles. Il a 29, il a servi pendant la guerre, et la naïveté l’a quitté depuis longtemps. Ce qui m’a frappé est le sort des femmes. Oui, elles sont riches, ne devraient avoir aucune préoccupation, mais elles sont à la merci des calomnies, des caprices d’un mari, ou, pire de la rigidité d’un père. Leur rôle ? Devenir une épouse accomplie et une mère féconde, quitte à devoir respecter les ordres des médecins paternalistes. Les femmes issues des classes populaires sont parfois mieux loties – parfois. Il leur faut cependant déplorer beaucoup d’énergie pour avoir à leur tour des conditions de vie satisfaisantes. Et les hommes, me direz-vous ? Les héros ont du mal à se réhabituer à la vie civile, ceux qui n’ont pas combattu ont parfois du mal à vivre tout court. D’autres prennent leur envol – enfin. Se jeter à bras le corps dans la vie se décide aussi. C’est avec regret et émotion que j’ai refermé ce livre.La couverture de ce livre, magnifique, m’a attiré en premier. En second, le fait que l’action se passe dans l’état du Rhode Island, un état dont on ne parle quasiment jamais et qui ne parvient pas à inspirer beaucoup d’auteurs. Et j’ai vraiment beaucoup apprécié les cinq cents pages passés en compagnie de Mr North. Nous sommes en 1926, une période où tout allait bien – il n’est pas question d’anticiper le crack de 1929, même si certaines phrases nous font comprendre que Teddie (diminutif de Theophilus, ne l’appelez surtout pas Theo) écrit avec du recul sur les événements qui ont survenu dans ce roman. La guerre est loin, déjà, on profite de la vie, de tout ce qu’elle peut offrir. Bref, les habitants de Newport coulent des jours paisibles. Et Mr North arrive, s’installe, cherche un travail, en obtient plusieurs – professeur de tennis, lecteur, professeur de langue. Il est entouré par des personnalités solaires, comme Edweena, qui a surmonté bien des obstacles pour en arriver là où elle est, Persis, Elspeth, ou encore Bodo (sous ce diminutif, se cache un aristocrate doté de grandes qualités). Mais pour des êtres aussi attachants, et j’en ai oublié, il en est d’autres qui sont…...
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