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Murat
Emmanuel de Waresquiel (préface de)
Collection : Biographies
Date de parution : 26/02/2015
Éditeurs :
Perrin

Murat

Emmanuel de Waresquiel (préface de)
Collection : Biographies
Date de parution : 26/02/2015
Le portrait renouvelé du plus flamboyant maréchal de Napoléon et roi de Naples, Joachim Murat, figure jusqu'alors écrasé sous le poids de la légende impériale.
 
Le portrait renouvelé du plus flamboyant maréchal de Napoléon et roi de Naples, Joachim Murat, figure jusqu'alors écrasé sous le poids de la légende impériale.

Joachim Murat est bien connu des amoureux...
Le portrait renouvelé du plus flamboyant maréchal de Napoléon et roi de Naples, Joachim Murat, figure jusqu'alors écrasé sous le poids de la légende impériale.

Joachim Murat est bien connu des amoureux de l’Empire ou de l’idéal romantique : cavalier extraordinaire, épicurien affirmé, collectionneurs d’uniformes baroques, le maréchal aura pu se flatter d’apparaître...
Le portrait renouvelé du plus flamboyant maréchal de Napoléon et roi de Naples, Joachim Murat, figure jusqu'alors écrasé sous le poids de la légende impériale.

Joachim Murat est bien connu des amoureux de l’Empire ou de l’idéal romantique : cavalier extraordinaire, épicurien affirmé, collectionneurs d’uniformes baroques, le maréchal aura pu se flatter d’apparaître comme la face flamboyante d’un Napoléon plus terne. Dès le moment où sa route croise celle de Bonaparte, tout semble le porter vers une irrésistible ascension : la campagne d’Italie puis celle d’Egypte, son mariage avec Caroline Bonaparte, le proconsulat italien, les brillantes campagnes qui portent la guerre à son apothéose et, enfin, la couronne royale de Naples.
Pourtant, derrière la grandeur des tableaux d’Ingres, Murat n’est pas sans afficher quelques contradictions : si l’instinct de la gloire le pousse à réaliser des prouesses sur les champs de bataille, il épouse ensuite les querelles d’hommes politiques qui ne le manipulent que trop bien. L’esprit d’analyse a souvent manqué à cet homme jeune, droit et rigoureux, formé à la discipline d’abord au séminaire, puis à l’armée. Tout entier voué à la guerre, mais à une guerre d’essence noble, privilégiant la surprise et le mouvement à la destruction et aux horreurs, Murat apparaît parfois comme égaré dans les méandres de son temps, chevalier porté à la tête d’immenses armées, lorsque tout son être tend vers l’exploit individuel. La grandeur, la gloire et l’ambition ont eu raison d’une conscience fragile, tout entière placée dans la dépendance du grand homme de son époque, dont il tentera en vain de s’émanciper.
L’on voit alors combien le fils de laboureurs du Quercy s’est élevé pour gagner une dimension historique. La légende lui ayant conféré une stature de héros, Vincent Haegele propose ici de retrouver la mesure de cet homme contrasté mais fascinant.
 
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EAN : 9782262050870
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262050870
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JeanLibremont 29/09/2023
    L'originalité de cette biographie de Joachim Murat est dans l'étude comparée entre celui-ci et Napoléon Bonaparte, son illustre beau-frère. Néanmoins, l'auteur me parait surtout faire oeuvre d'archiviste dans cet ouvrage qui ne me parait guere avoir de profondeur psychologique. Le livre nous décrit consensuellement un Murat ambitieux et impulsif alors que le personnage était plus que cela: amoureux de soi-meme a l'extreme, oscillant constamment entre euphorie et abattement avec le manque d'empathie caractéristique du narcissisme - un psychologue moderne parlerait aussi peut-etre d'histrionisme et de trouble bipolaire - qui apparait notamment dans la maniere systématique de mener ses hommes dans des attaques autant suicidaires que victorieuses dont il était, lui, certain de sortir vivant grace a une chance quasiment surnaturelle sur le champ de bataille. Par ailleurs, n'oublions pas les méthodes de Murat pour réprimer des émeutes de civils, tant en France qu'en Espagne, en faisant tirer dans le tas au canon et charger sabre au clair. Pour se faire une idée du souvenir qu'a laissé Murat en Espagne, il n'est que de voir le portrait glacant qu'a peint de lui Francisco de Goya. Murat se faire tirer le portrait par les peintres les plus en vue du moment, mais Goya ne lui a pas de cadeau, contrairement aux autres peintres dont les productions de style pompier nous montrent aujourd'hui l'image d'un demi-dieu a la fois brave (brave, il l'était assurément) et bienveillant que l'on dirait droit sorti d'une superproduction de Hollywood.. J'ai l'air ici de vouloir descendre en flammes Murat alors que dans la critique du livre "Murat" de Jean Tulard, j'ai fait part d'une certaine admiration pour le personnage, mais celui-ci est tellement peu ordinaire et son importance est telle dans l'épopée napoléonienne qu'éloge et condamnation trouvent tous deux leur place. En tout cas, nul doute que pour les nombreux admirateurs du roi Murat, ce gros livre soit une lecture autant plaisante qu'instructive. Finalement, ce qui ressort forcément de toute biographie de Murat, c'est que sans lui - que Napoléon appelait son "cavalier flamboyant" - l'épopée napoléonienne n'aurait probablement pas eu cette amplitude faute des victoires éclatantes dues a la cavalerie de Murat. Celui-ci a donc en quelque sorte "fait" Napoléon, mais il l'a aussi probablement défait lorsqu'il refusa de prendre part a la bataille de Waterloo (ou le courageux mais peu inspiré Ney a mené la cavalerie a sa perte), ce qu'un Napoléon sachant apprécier son importance décisive dans les batailles ne lui a jamais pardonné. Par conséquent, si l'on accepte (ce qui est mon cas) que Napoléon a "fait" l'Europe moderne en protégeant la Révolution et en sonnant le glas du féodalisme européen, on est bien obligé d'admettre que Murat est aussi, a sa maniere flamboyante, un grand de l'Histoire.L'originalité de cette biographie de Joachim Murat est dans l'étude comparée entre celui-ci et Napoléon Bonaparte, son illustre beau-frère. Néanmoins, l'auteur me parait surtout faire oeuvre d'archiviste dans cet ouvrage qui ne me parait guere avoir de profondeur psychologique. Le livre nous décrit consensuellement un Murat ambitieux et impulsif alors que le personnage était plus que cela: amoureux de soi-meme a l'extreme, oscillant constamment entre euphorie et abattement avec le manque d'empathie caractéristique du narcissisme - un psychologue moderne parlerait aussi peut-etre d'histrionisme et de trouble bipolaire - qui apparait notamment dans la maniere systématique de mener ses hommes dans des attaques autant suicidaires que victorieuses dont il était, lui, certain de sortir vivant grace a une chance quasiment surnaturelle sur le champ de bataille. Par ailleurs, n'oublions pas les méthodes de Murat pour réprimer des émeutes de civils, tant en France qu'en Espagne, en faisant tirer dans le tas au canon et charger sabre au clair. Pour se faire une idée du souvenir qu'a laissé Murat en Espagne, il n'est que de voir le portrait glacant qu'a peint de lui Francisco de Goya. Murat se faire tirer le portrait par les peintres les plus en vue du moment, mais Goya...
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