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Neige sur Ballyglass House - roman noir
Michèle Albaret-Maatsch (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 08/09/2022
Éditeurs :
Robert Laffont

Neige sur Ballyglass House - roman noir

Michèle Albaret-Maatsch (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 08/09/2022
« Neige sur Ballyglass House est certainement l’un des meilleurs romans noirs de John Banville, et l’un des meilleurs romans noirs jamais écrits. » The Globe and Mail
Irlande, 1957. Après la découverte du cadavre émasculé d’un prêtre très respecté dans la majestueuse bibliothèque de Ballyglass House – le manoir de l’énigmatique famille Osborne –, le Detective Inspector... Irlande, 1957. Après la découverte du cadavre émasculé d’un prêtre très respecté dans la majestueuse bibliothèque de Ballyglass House – le manoir de l’énigmatique famille Osborne –, le Detective Inspector Strafford, prénom Saint John (à prononcer « Sinjun »), est appelé de Dublin pour enquêter. Alors que la neige tombe... Irlande, 1957. Après la découverte du cadavre émasculé d’un prêtre très respecté dans la majestueuse bibliothèque de Ballyglass House – le manoir de l’énigmatique famille Osborne –, le Detective Inspector Strafford, prénom Saint John (à prononcer « Sinjun »), est appelé de Dublin pour enquêter. Alors que la neige tombe sans discontinuer sur la campagne irlandaise, Saint John, un protestant dégingandé loin des clichés de la profession, est bien déterminé à lever le voile sur cette affaire. Mais c’est compter sans les habitants de Ballyglass House et des alentours, prêts à tout pour protéger leurs – nombreux – secrets.

Un cadavre dans la bibliothèque, des personnages hauts en couleur, un soupçon de cynisme et une plume d’une grande qualité littéraire : tout est réuni pour faire de Neige sur Ballyglass House un incontournable du genre.

« Banville reprend les codes d’un Agatha Christie avant de les faire voler en éclats d’une main de maître. »
The New York Times Book Review
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EAN : 9782221255124
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221255124
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • manonperret39 29/09/2023
    Polar particulier, mais je crois que j'ai bien aimé. On est très vite pris par l'intrigue, l'histoire est bien rédigée, on a envie de connaître le meurtrier. Puis on découvre des détails qui retournent l'estomac. Mais cette histoire raconte une vérité bien trop mis sous silence.
  • vero35 06/04/2023
    Je découvre John Banville avec ce roman, et je suis conquise. En effet, l'histoire se passe en 1957, dans le fin fond de l'Irlande, et tout y est : l'antagonisme entre protestants et catholiques, des prêtres en soutane et au comportement pas très catholique justement, une chambre glaciale au dessus d'un pub, une famille d'aristos qui fait vraiment fin de lignée, un manoir décati...et un cadavre dans la bibliothèque. Il y a plein de clins d'oeil à Agatha Christie, mais on peut lire le roman indépendamment de cela, car les personnages existent de façon très crédible, l'écriture est ciselée, savoureuse ( et la traduction est manifestement bonne), l'ambiance est tout de suite là. Je recommande vivement.
  • maevedefrance 03/04/2023
    Comme toujours avec John Banville,  écrivain de roman noir, on est dans l'Irlande des années 50. L'histoire se déroule précisément entre l'été 1947, l'hiver 1957 essentiellement et se clôture brièvement à l'été 1967. 20 ans. Et l'obesssion du 7. Je me suis également interrogée. L'inspector detective Saint John Strafford est dépêché par un temps neigeux et glacial jamais vu depuis longtemps, dans le manoir du colonel Osborne, dans un coin paumé du Wexford. Un prêtre, père Tom Lawless, a été retrouvé mort dans la bibliothèque.  On pense tout de suite à Un cadavre dans la bibliothèque d'Agatha Christie. Il n'y a pas grand chose à dire de plus à ce sujet, si ce n'est qu'on débute avec un cadavre - dans une bibliothèque -  et que l'histoire voudrait qu'on cherche le meurtrier. C'est ce qu'a bien l'intention de faire Strafford. Vivent au manoir, le colonel en retraite,  sa 2e épouse Sylvia, sa fille Lettice, son fils Dominic, en visite, étudiant en médecine à  Trinity. La cuisinière,  Mme Duffy. Un palfrenier marginal Fonsey, occupe une caravane. Il y a un pub qui est aussi un hôtel où Strafford a loué une chambre. Comme Stafford, les Obsorne sont protestants. C'est assez étrange qu'un prêtre catholique soit retrouvé chez eux. Mais on apprend que le prêtre était un ami de la famille. Soit disant un amoureux des chevaux... Nous savons qu'en plus d'avoir été égorgé,  Lawless a été émasculé. Bien évidemment,  les autorités ne diront pas l'entière vérité. Pensez donc !  Strafford interroge les différents personnages. Mais on ne peut pas dire qu'il mène vraiment une enquête.  Il est dérangé par cette impression de théâtre en carton-pâte. Tout lui paraît artificiel,  jusqu'aux vêtements du colonel. C'est un peu comme si les personnages étaient sortis d'un roman. C'est plutôt l'adjoint de Strafford,  Ambrose Jenkins qui s'occupe en réalité de l'enquête, jusqu'au moment où.... il disparaît ! Je me suis beaucoup amusée, j'ai jubilé de voir de brèves allusions au docteur Quirke, me demandant s'il allait entrer en scène.  Il était parti en lune de miel. Je ne sais plus vraiment où je l'ai laissé la dernière fois, mais des petites allusions à la fameuse série que seuls les vrais amateurs de littérature irlandaise auront lue, était tout à fait plaisante ! On retrouve également, en arrière plan, le Detective Chief Superintendant Hackett... Comme toujours avec John Banville,  écrivain de roman noir, on est dans l'Irlande des années 50. L'histoire se déroule précisément entre l'été 1947, l'hiver 1957 essentiellement et se clôture brièvement à l'été 1967. 20 ans. Et l'obesssion du 7. Je me suis également interrogée. L'inspector detective Saint John Strafford est dépêché par un temps neigeux et glacial jamais vu depuis longtemps, dans le manoir du colonel Osborne, dans un coin paumé du Wexford. Un prêtre, père Tom Lawless, a été retrouvé mort dans la bibliothèque.  On pense tout de suite à Un cadavre dans la bibliothèque d'Agatha Christie. Il n'y a pas grand chose à dire de plus à ce sujet, si ce n'est qu'on débute avec un cadavre - dans une bibliothèque -  et que l'histoire voudrait qu'on cherche le meurtrier. C'est ce qu'a bien l'intention de faire Strafford. Vivent au manoir, le colonel en retraite,  sa 2e épouse Sylvia, sa fille Lettice, son fils Dominic, en visite, étudiant en médecine à  Trinity. La cuisinière,  Mme Duffy. Un palfrenier marginal Fonsey, occupe une caravane. Il y a un pub qui est aussi un hôtel où Strafford a loué une chambre. Comme Stafford, les Obsorne sont protestants. C'est assez étrange...
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  • Blok 30/12/2022
    Un roman policier, vraiment ? Plutôt un roman criminel, plus proche de Crime et châtiment que du Meurtre de Roger Ackroyd. Pourtant, au départ, Banville brouille les pistes : un manoir à la campagne sous la neige, une famille gentiment dysfonctionnelle et...un cadavre dans la bibliothèque comme dans le roman d'Agatha Christie. Un colonel en retraite (o mânes du Colonel Bantry, de St Mary Mead, royaume de Miss Marple !), qui rappelle aussi le colonel Prothero, de l'Affaire du même nom, (comme le colonel Osborne, le colonel Prothero en est à son second mariage et il a eu du premier une fille prénommée Lettice),*un meurtre dans un cercle fermé. On trouvera aussi un clin d'oeil appuyé au Crime de l'Orient-Express, auquel l'un des enquêteurs fait référence sans le nommer. Mais si nous sommes bien dans les années 50, comme souvent chez Agatha, nous ne sommes plus dans son aimable Angleterre, dernier avatar de la Merry Old England (enfin, pas tout à fait dernier, on la retrouve encore aujourd'hui dans les Cosy Mysteries) mais dans une Irlande toujours pas remise de la Guerre Civile et de ses haines inexpliables et soumise à l'implacable tutelle du clergé catholique. Ah le clergé catholique ! Banville ne l'aime visiblement pas. Et pour compliquer les choses, la victime, le Père Tom, est un prêtre catholique habitué du manoir du Colonel Osborne, protestant comme l'enquêteur. Ils appartiennent tous les deux d'ailleurs au même milieu, une petite aristocratie protestante ruinée, qui s'accroche à l'Irlande et à ses manoirs en ruine. Le Père Tom, donc. Il est familier de la maison, où pourtant on ne l'apprécie guère. le lecteur non plus, qui voit croître son animosité à son égard au cours du livre. Pourquoi ? Je n'en dirai pas plus, de crainte de vous spoiler. Quant aux autres personnages, y compris l'enquêteur, ils se débattent dans leurs problèmes personnels, au sein de la société étouffante et misérable où ils vivent, à mille lieues de nos clichés sur une Irlande qui, même si les choses s'y sont sans doute arrangées depuis, ne ressemble pas vraiment au Connemara de Michel Sardou. Ce qui apparaît du Connemara dans le livre, ce n'est pas "l'église en granit de l'île Mary " mais l'orphelinat de Carricklea, auquel est consacré un passage abominable, et le Père Tom, qui y a exercé son ministère, y a sans doute mérité son sort. Ce n'est pas gai ? Oui, ce n'est pas gai. Crime et châtiment non plus Le traducteur n'a pas toujours été très avisé. Était-il bien nécessaire de faire apparaitre un baroque "Ordre du Service Distingué" ? Un roman policier, vraiment ? Plutôt un roman criminel, plus proche de Crime et châtiment que du Meurtre de Roger Ackroyd. Pourtant, au départ, Banville brouille les pistes : un manoir à la campagne sous la neige, une famille gentiment dysfonctionnelle et...un cadavre dans la bibliothèque comme dans le roman d'Agatha Christie. Un colonel en retraite (o mânes du Colonel Bantry, de St Mary Mead, royaume de Miss Marple !), qui rappelle aussi le colonel Prothero, de l'Affaire du même nom, (comme le colonel Osborne, le colonel Prothero en est à son second mariage et il a eu du premier une fille prénommée Lettice),*un meurtre dans un cercle fermé. On trouvera aussi un clin d'oeil appuyé au Crime de l'Orient-Express, auquel l'un des enquêteurs fait référence sans le nommer. Mais si nous sommes bien dans les années 50, comme souvent chez Agatha, nous ne sommes plus dans son aimable Angleterre, dernier avatar de la Merry Old England (enfin, pas tout à fait dernier, on la retrouve encore aujourd'hui dans les Cosy Mysteries) mais dans une Irlande toujours pas remise de la Guerre Civile et de ses haines inexpliables et soumise à l'implacable tutelle du clergé catholique. Ah le clergé catholique ! Banville...
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  • Ana_Kronik 27/12/2022
    Ça commence comme une partie de Cluedo: un cadavre poignardé dans la bibliothèque. Comme l'écrit le New York Times Book Review, Banville reprend les codes d'une Agatha Christie, avant de les faire voler en éclats de main de maître. En effet, le décor nous transporte au sein de la petite aristocratie terrienne et bourgeoise, quelque part sur la côte irlandaise. Mais très vite, le malaise s'installe: la victime est un prêtre... Et l'église catholique est quasi omnipotente dans le pays. Comme dans tout bon polar, on croit avoir compris qui est l'assassin, et même le mobile. Jusqu'à la scène finale. Non, celle-ci n'est pas à l'image d'un Hercule Poirot plein de suffisance, réunissant tous les suspects, dans un manoir victorien... À l'opposé de l'orgueilleux et omniscient détective belge, l'inspecteur Strafford trimballe son pesant de doutes et de faiblesses. C'est à une Agatha Christie capable d'ironie et de dérision que l'on a affaire. Et surtout, comme dans tout bon polar (bis), on assiste à une peinture de la société de l'époque. En demi-teinte, l'auteur nous dévoile les rancœurs entre catholiques et protestants, ainsi que les séquelles de la guerre d'indépendance, qui reste dans les mémoires : le livre se situe dans les années cinquante, la République est encore très jeune. Les raisons du meurtre, quant à elles, sonnent furieusement actuelles. Le livre est aussi une interrogation sur la liberté, à travers le choix de vie de certains des personnages, influencés par leur milieu et leurs parents. Deux possibilités: se révolter, ou se plier au conformisme. Sans pour cela garantir l'accès au bonheur. Une histoire beaucoup plus amère que douce.Ça commence comme une partie de Cluedo: un cadavre poignardé dans la bibliothèque. Comme l'écrit le New York Times Book Review, Banville reprend les codes d'une Agatha Christie, avant de les faire voler en éclats de main de maître. En effet, le décor nous transporte au sein de la petite aristocratie terrienne et bourgeoise, quelque part sur la côte irlandaise. Mais très vite, le malaise s'installe: la victime est un prêtre... Et l'église catholique est quasi omnipotente dans le pays. Comme dans tout bon polar, on croit avoir compris qui est l'assassin, et même le mobile. Jusqu'à la scène finale. Non, celle-ci n'est pas à l'image d'un Hercule Poirot plein de suffisance, réunissant tous les suspects, dans un manoir victorien... À l'opposé de l'orgueilleux et omniscient détective belge, l'inspecteur Strafford trimballe son pesant de doutes et de faiblesses. C'est à une Agatha Christie capable d'ironie et de dérision que l'on a affaire. Et surtout, comme dans tout bon polar (bis), on assiste à une peinture de la société de l'époque. En demi-teinte, l'auteur nous dévoile les rancœurs entre catholiques et protestants, ainsi que les séquelles de la guerre d'indépendance, qui reste dans les mémoires : le livre se situe dans les...
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