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Nous vivions dans un pays d'été
Caroline Bouet (traduit par)
Date de parution : 26/08/2021
Éditeurs :
Les Escales
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Nous vivions dans un pays d'été

Caroline Bouet (traduit par)
Date de parution : 26/08/2021
Un roman puissant sur l’aliénation adolescente et la complaisance des adultes dans un monde en mutation.
Finaliste du National Book Award.
L’un des dix meilleurs livres de l’année selon le New York Times. 

Un roman prophétique sur le monde de demain.

Une grande maison de vacances au bord d’un...
Finaliste du National Book Award.
L’un des dix meilleurs livres de l’année selon le New York Times. 

Un roman prophétique sur le monde de demain.

Une grande maison de vacances au bord d’un lac. Cet été-là, cette maison est le domaine de douze adolescents à la maturité étonnante et de leurs parents qui...
Finaliste du National Book Award.
L’un des dix meilleurs livres de l’année selon le New York Times. 

Un roman prophétique sur le monde de demain.

Une grande maison de vacances au bord d’un lac. Cet été-là, cette maison est le domaine de douze adolescents à la maturité étonnante et de leurs parents qui passent leurs journées dans une torpeur où se mêlent alcool, drogue et sexe.
Lorsqu’une tempête s’abat sur la région et que le pays plonge dans le chaos, les enfants – dont Eve, la narratrice – décident de prendre les choses en main. Ils quittent la maison, emmenant les
plus jeunes et laissant derrière eux ces parents apathiques qu’ils méprisent et dont l’inaction les exaspère autant qu’elle les effraie.
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EAN : 9782365696777
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
Les Escales
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EAN : 9782365696777
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

"Une fable inspirée."
Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ClaudeDlcr 07/06/2023
    Tout simplement brillant ! Un groupe de jeunes se retrouvent livrés à eux-même après une violente tempête. Alors que leurs parents profitent d’un été de débauche et de plaisir, les enfants, eux, devront apprendre à survivre. Un très gros coup de cœur de la rentrée littéraire 2021 !
  • SabrinaTrublet 28/01/2023
    Nous vivions dans un pays d’été. Lydia Millet Ça commence comme des vacances de rêves. Une immense demeure louée par leurs parents plutôt aisés. Un contrat (à l’initiative des enfants) stipulant que les enfants vivront ces vacances sans avoir de liens avec leurs propres parents mais avec les adultes en général et sans accès aux portables ni ordinateurs (à l’initiative des parents). Les enfants vont nager, discuter et surtout critiquer ces mêmes adultes qui n’ont conscience de rien puisque pour eux les 3 mots d’ordre sont : boire (beaucoup d’alcool et toute la journée), baiser (discrètement ou pas) et fumer (de préférence des substances illicites). Il fait beau, c’est l’été et Evie (et 7 autres enfants entre 5 et 16 ans environ) nous raconte ces vacances. Mais les vacances vont virer au cauchemar quand une tempête va s’abattre, obligeant les adultes à réagir : entasser des provisions, calfeutrer les fenêtres… Devant tant de désorganisation et d’inefficacité les enfants vont choisir de fuir ce chaos pour trouver de l’aide ailleurs. Ce qui ne sera pas forcément une meilleure idée, le danger pouvant venir de l’extérieur. Un roman dans la veine apocalyptique qui m’a dérouté. Ça commençait vraiment comme des vacances d’été entre jeunes qui tournent à la catastrophe. Si j’ai énormément apprécié la description de l’ouragan en lui-même (le fracas des arbres, la montée des eaux…) et les efforts déployés pour y faire face, l’attitude hautaine et prétentieuse de ces enfants beaucoup moins. Quant à l’attitude complètement inadaptée des parents je n’en parle même pas. Une lecture cependant agréable tellement elle est surprenante. Nous vivions dans un pays d’été. Lydia Millet Ça commence comme des vacances de rêves. Une immense demeure louée par leurs parents plutôt aisés. Un contrat (à l’initiative des enfants) stipulant que les enfants vivront ces vacances sans avoir de liens avec leurs propres parents mais avec les adultes en général et sans accès aux portables ni ordinateurs (à l’initiative des parents). Les enfants vont nager, discuter et surtout critiquer ces mêmes adultes qui n’ont conscience de rien puisque pour eux les 3 mots d’ordre sont : boire (beaucoup d’alcool et toute la journée), baiser (discrètement ou pas) et fumer (de préférence des substances illicites). Il fait beau, c’est l’été et Evie (et 7 autres enfants entre 5 et 16 ans environ) nous raconte ces vacances. Mais les vacances vont virer au cauchemar quand une tempête va s’abattre, obligeant les adultes à réagir : entasser des provisions, calfeutrer les fenêtres… Devant tant de désorganisation et d’inefficacité les enfants vont choisir de fuir ce chaos pour trouver de l’aide ailleurs. Ce qui ne sera pas forcément une meilleure idée, le danger pouvant venir de l’extérieur. Un roman dans la veine apocalyptique qui m’a dérouté. Ça commençait vraiment comme des vacances d’été entre jeunes qui tournent à la catastrophe. Si j’ai énormément apprécié la...
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  • Charybde2 01/01/2023
    Quand la tempête climatique frappe l’apathie des adultes, le salut vient peut-être bien des enfants et des adolescents. Au-delà d’une métaphore rusée, un grand roman drôle, poignant et incisif. Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/01/01/note-de-lecture-nous-vivions-dans-un-pays-dete-lydia-millet/ C’est l’été. Une dizaine de sympathiques familles bourgeoises américaines plus ou moins « progressistes », issues de grandes villes de la côte Est, se sont rassemblées pour cinq ou six semaines dans une immense demeure patricienne, sur le littoral, pour « souffler un peu » et goûter les plaisirs de la chère, de l’alcool, de la drogue récréative et du sexe qui le soit tout autant, peut-être. Pendant ce temps-là, leurs progénitures, privées de leurs téléphones portables et autres consoles dès le premier jour, pour pouvoir mieux « profiter du séjour », se sont organisées de manière quasiment autonome, vivant leurs « vacances » obligatoires comme elles l’entendent – ou presque. Pris dans leur ensemble, tous ces enfants ne détestent pas leurs parents, mais les méprisent et leur en veulent. Pour leur mollesse satisfaite. Pour leur côté repu et fataliste. Pour tout ce qui s’enracine dans leur inaction résignée vis-à-vis du dérèglement climatique – et de ses causes et conséquences socio-politiques – qui fait désormais de plus en plus rage. Lorsqu’une tempête centennale (au moins), dont les signes annonciateurs ont été copieusement négligés, semble se diriger fort résolument vers l’ensemble de la région de villégiature rêvée, de ce « pays d’été » tant vanté, tout est prêt à basculer dans une autre dimension, autrement plus réelle que celle qui semblait jusque là tenir le haut du pavé (numérique). On lit ou entend encore assez souvent, ces temps-ci, surtout en dehors des cercles de lectrices et de lecteurs familiers de la science-fiction, que le réchauffement climatique ne suscite pas suffisamment d’œuvres littéraires probantes, échappant au piège du prêche ou de l’essai déguisé. Celles et ceux qui connaissent déjà Kim Stanley Robinson (son « SOS Antarctica » de 1997, sa « Trilogie climatique » de 2004-2007, son « New York 2140 » de 2017 ou encore son « Ministère pour le Futur » de 2020, à paraître en français dans les mois qui viennent) ou Paolo Bacigalupi (sa « Trilogie des cités englouties » de 2010-2017 ou son « Water Knife » de 2015) – ou même Ian McEwan et son « Solaire » de 2010, par exemple – ne seront bien entendu pas d’accord avec cette complainte relative. Pour les autres (pour toutes et tous en fait, bien entendu !), Lydia Millet proposait en 2020 ce petit roman décisif, joliment traduit en français en 2021 par Caroline Bouet aux éditions Les Escales, et désormais disponible en poche (depuis août 2022) chez 10/18, parfaite démonstration de la possibilité d’écrire court et puissant, drôle et radieux, autour d’une thématique sinistre et urgente s’il en est. Celles et ceux qui avaient suivi l’autrice américaine dans la mythique collection Lot 49 du Cherche-Midi, que ce soit par le magnifique « Le cœur est un noyau candide » (son quatrième roman, datant de 2005) ou par sa trilogie si affûtée, multipliant notamment les angles d’attaque d’un malaise existentiel complexe saisissant certains types de mercenaires du capital (« Comment rêvent les morts » en 2008, « Lumières fantômes » en 2011 et « Magnificence » en 2012), ne seront pas surprises ou surpris de la puissance concentrée de ce onzième roman, opérant juste sur la frontière entre la littérature générale et l’anticipation, mobilisant tout le pouvoir d’une métaphore subtile, agencée et architecturée sous une forme ramifiée et néanmoins pénétrante, où la figure tutélaire de Greta Thunberg, évidemment jamais mentionnée, rôde comme en secret filigrane. Dépassant le simple et galvaudé « conflit de générations », l’autrice enregistre et reflète, en cruauté et en humour noir, mais aussi avec une réelle tendresse, la divergence fondamentale qui s’est créée entre des adultes résignés, mous, battus d’avance, distraits, et pour tout dire, décevants, et une jeunesse réputée scotchée à ses jeux vidéo et à ses réseaux sociaux mais pourtant infiniment moins zombifiée, en réalité, que ses parents soumis à l’envoûtement capitaliste (selon la belle formule de Philippe Pignarre et Isabelle Stengers). Dans le New York Times (joliment illustré d’un dessin de Ben Giles, ci-contre, et à lire ici), Jonathan Dee rappelait avec pertinence que, dotée d’un master en politique environnementale et travaillant à Tucson pour le Centre pour la Diversité Biologique, Lydia Millet connaissait parfaitement son sujet, et pouvait ainsi d’autant plus se permettre de travailler toute la légèreté apparente des interactions socio-familiales de son roman, pour mieux développer sa parabole silencieuse (nourrie de lectures enfantines d’une Bible illustrée qui vient rythmer certaines des péripéties), plongée dans un réel que nous connaissons bien ou devrions bien connaître, auquel pourtant nous restons encore si largement aveugles et sourds – malgré les cris d’alarme de la jeunesse, précisément. Dans le Los Angeles Times (à lire ici), Carolyn Kellogg préférait à raison aussi insister sur le parcours professionnel extraordinairement varié de l’autrice, et sur sa capacité à piocher avec malice et allégresse dans son répertoire désormais extrêmement diversifié pour écrire ce somptueux roman qui, malgré son titre américain (« A Children’s Bible »), n’est décidément ni religieux ni « pour les enfants ». Ron Charles, dans le Washington Post (à lire ici) saisit la puissance captivante de la figure adolescente choisie pour la narration, avec sa faculté à passer sans effort apparent d’un registre léger et drôle à celui de la détermination la plus sérieuse, comme avec sa redoutable lucidité quant aux mirages survivalistes et aux illusions technologiques. La critique, anglo-saxonne comme française, ne peut que saluer la superbe association d’une technique narrative sans faille et d’un art consommé de l’émotion à transmettre – sous condition d’humour noir et tranchant, bien sûr. Présentant grâce à cet assemblage hétéroclite d’enfants et d’adolescents un véritable mélange détonant de naïveté, de fraîcheur, de roublardise, d’inventivité et de détermination (Extinction Rebellion , voire le « Comment saboter un pipeline ? » d’Andreas Malm, ne sont peut-être plus si loin d’ici, en effet), « Nous vivions dans un pays d’été » laisse deviner une autre forme, radicale, d’Arche de Noé. Au-delà du cynisme et de la résignation, au-delà de la lenteur et de l’usure (on songera sans doute à nouveau aux paroles si prémonitoires, là aussi, du « On était tellement de gauche » de Miossec : « À essayer de vivre comme si de rien n’était / On se fait un beau jour rattraper par la marée » et « C’est désormais bon pour les gosses / Allez les enfants, foutez le raffut »), ce roman nous éclaire d’une lueur que l’on pourrait d’abord croire blafarde, mais qui se révèle in fine étrangement solaire et mobilisatrice. Une belle réussite, et l’une des lectures indispensables de cette année 2022 qui s’achève, sans aucun doute.Quand la tempête climatique frappe l’apathie des adultes, le salut vient peut-être bien des enfants et des adolescents. Au-delà d’une métaphore rusée, un grand roman drôle, poignant et incisif. Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/01/01/note-de-lecture-nous-vivions-dans-un-pays-dete-lydia-millet/ C’est l’été. Une dizaine de sympathiques familles bourgeoises américaines plus ou moins « progressistes », issues de grandes villes de la côte Est, se sont rassemblées pour cinq ou six semaines dans une immense demeure patricienne, sur le littoral, pour « souffler un peu » et goûter les plaisirs de la chère, de l’alcool, de la drogue récréative et du sexe qui le soit tout autant, peut-être. Pendant ce temps-là, leurs progénitures, privées de leurs téléphones portables et autres consoles dès le premier jour, pour pouvoir mieux « profiter du séjour », se sont organisées de manière quasiment autonome, vivant leurs « vacances » obligatoires comme elles l’entendent – ou presque. Pris dans leur ensemble, tous ces enfants ne détestent pas leurs parents, mais les méprisent et leur en veulent. Pour leur mollesse satisfaite. Pour leur côté repu et fataliste. Pour tout ce qui s’enracine dans leur inaction résignée vis-à-vis du dérèglement climatique – et de ses causes et conséquences socio-politiques – qui fait désormais de...
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  • CITERGUE 21/12/2022
    "L'enfance sous nos latitudes est un privilège, et la maturité un apostolat" dit Daniel PENNAC Lors d'un été, un groupe de parents, anciens étudiants, décident de louer une maison de vacances, en compagnie de leurs enfants respectifs. Les adultes choisissent de vivre entre eux et de laisser les enfants en pleine autonomie. Le but des enfants est d'éviter au maximum les adultes avec pour challenge de cacher aux autres l'identité de ces derniers et ainsi leurs filiations. Au cours de cette parenthèse estivale, les rôles sont inversés. Les parents se révèlent totalement immatures et insouciants et ne préoccupent plus de leurs progénitures. A l'inverse, les adolescents dont preuve de plus de hauteur et de maturité que leurs ainés. Mais cette république des enfants va être bouleversée par des dérèglements climatiques majeurs. Comment survivre dans un monde post apocalypse ? Dans ce récit les enfants deviennent les adultes et vice versa. Roman très étonnant qui surprend le lecteur. Ce livre m'a rappelé le roman de Jean Hengland "dans la forêt" ou encore la série Jericho (diffusée sur M6 en 2006). Personnellement, je trouve que le titre original "la bible des enfants" aurait dû être conservé. Roman bien construit. A découvrir !!!
  • Arthore 03/11/2022
    Une idée de base intéressante : "un roman prophétique sur le monde de demain" et des enfants qui suite à une catastrophe climatique, vont tenter de s'en sortir en ignorant des parents apathiques qui leur journées dans une torpeur "où se mêlent alcool, drogue et sexe". Une promesse attirante : "un des meilleurs livres de l'année" pour The New York Times, un roman finaliste du National Book Award, et j'en passe... Résultat : un ressenti en demi-teinte : une première partie assez poussive, celle décrivant la mise en place des personnages, leur arrivée dans une grande maison de vacances au bord d'un lac. Il est difficile de s'accrocher à l'un des adolescents qui vivent dans le sillage d'adultes totalement irresponsables et égoïstes. Puis arrive la 2nde partie, celle post-apocalypse. Le pays est plongé dans le chaos après une succession de tempêtes. Les ado, d'une maturité surprenante, vont quitter la maison, emmener les plus jeunes avec eux, afin d'échapper à une vie sans espoir. Ils devront s'organiser, faire confiance, affronter le pire, faire des choix d'adultes. Le traitement est assez moralisateur et très caricatural : les adultes n'ont rien compris, leur faire confiance est impossible et seuls les jeunes pourront sauver le monde en cas d’apocalypse. Mais le style est agréable et l'on se laisse prendre par la façon dont les jeunes vont réagir. Pas l'un des meilleurs romans de l'année mais un détour possible à faire. Une idée de base intéressante : "un roman prophétique sur le monde de demain" et des enfants qui suite à une catastrophe climatique, vont tenter de s'en sortir en ignorant des parents apathiques qui leur journées dans une torpeur "où se mêlent alcool, drogue et sexe". Une promesse attirante : "un des meilleurs livres de l'année" pour The New York Times, un roman finaliste du National Book Award, et j'en passe... Résultat : un ressenti en demi-teinte : une première partie assez poussive, celle décrivant la mise en place des personnages, leur arrivée dans une grande maison de vacances au bord d'un lac. Il est difficile de s'accrocher à l'un des adolescents qui vivent dans le sillage d'adultes totalement irresponsables et égoïstes. Puis arrive la 2nde partie, celle post-apocalypse. Le pays est plongé dans le chaos après une succession de tempêtes. Les ado, d'une maturité surprenante, vont quitter la maison, emmener les plus jeunes avec eux, afin d'échapper à une vie sans espoir. Ils devront s'organiser, faire confiance, affronter le pire, faire des choix d'adultes. Le traitement est assez moralisateur et très caricatural : les adultes n'ont rien compris, leur faire confiance est impossible et seuls les jeunes pourront sauver le monde en...
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