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Nouvelles vénitiennes
Date de parution : 12/09/2013
Éditeurs :
12-21

Nouvelles vénitiennes

Date de parution : 12/09/2013

Sur les pas de Nicolò, joueur de dés du XIIè siècle, de Julien, reporter photographe d’aujourd’hui, de Lorenzo Lotto et Veronica Franco, on entre de plain-pied dans Venise.
Chaque personnage...

Sur les pas de Nicolò, joueur de dés du XIIè siècle, de Julien, reporter photographe d’aujourd’hui, de Lorenzo Lotto et Veronica Franco, on entre de plain-pied dans Venise.
Chaque personnage mis en scène ici, à sept moments différents de l’histoire de la cité, entretient un rapport particulier, d’amour ou de...

Sur les pas de Nicolò, joueur de dés du XIIè siècle, de Julien, reporter photographe d’aujourd’hui, de Lorenzo Lotto et Veronica Franco, on entre de plain-pied dans Venise.
Chaque personnage mis en scène ici, à sept moments différents de l’histoire de la cité, entretient un rapport particulier, d’amour ou de haine, avec elle. Entre artistes, prostituées, philosophes ou gens de peu, se noue un lien à la fois profond et subtil.
L’art, la douleur, le plaisir et la solitude s’entremêlent dans un labyrinthe utopique et féroce, image même de la création.

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EAN : 9782823810936
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823810936
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ramsesgribou 21/01/2018
    Je repars à Venise sur les traces de nouvelles marquées dans leur siècle. L'auteure vénitienne pendant quelques années replace quelques personnages dans leur époque et dépeint la Sérénissime avec bonheur. Les parallèles sont tendus d'un siècle à l'autre. Intéressante lecture. Et on a envie de revoir la sculpture équestre d'Andrea del Verrocchio que l'on ne regardera plus comme avant.
  • SophieLesBasBleus 28/04/2016
    Avec ces sept nouvelles, Dominique Paravel nous fait pénétrer l'âme de Venise. Sept histoires magistralement contées qui nous font traverser sept époques du XIIème au XXIème siècles et, comme un fil conducteur dans le dédale des canaux et des ruelles, le mystère persistant de La Sérénissime. Artistes, philosophes, poètes, courtisanes, modèles habitent ces récits où le destin des personnages s'imbrique dans la ville majestueuse et sordide qui honore, adule et rejette dédaigneusement comme la mer régurgite les traces misérables d'existences ignorées. L'écriture fluide et lumineuse dessine les atmosphères et les portraits et laisse flotter l'énigme de cette ville à la fois attirante et repoussante. L'Art, la création, l'épuisement du souffle créateur et sa résurgence irriguent les récits de leurs questions intemporelles. Symboles de Venise, les deux colonnes de la Piazetta servent de repères intangibles d'une nouvelle à l'autre, comme d'autres motifs récurrents, tableaux, artistes, couleurs... si bien que l'âme de la ville nous apparaît à la fois immuable et mouvante. Une âme que ces "Nouvelles vénitiennes" incarnent à la perfection.
  • motspourmots 15/02/2016
    Venise... Trois syllabes et nous voilà transportés dans le temps et dans l'espace, l'imagination aiguisée, tous les sens en éveil. Venise, source de rêves, objet de mystères, symbole de beauté et d'excellence artistique. Avec ces sept nouvelles, Dominique Paravel parvient à sublimer Venise et tous les fantasmes qui l'accompagnent en pensées. Elle nous offre une plongée dans l'histoire de la ville et de ceux qui l'ont habitée ou ont contribué à sa beauté. Ses mots sont un régal, à la hauteur du sujet qu'ils servent... A travers le destin de quelques artistes à différentes époques, l'auteure brosse le portrait d'une ville hors normes, symbole de réussite pour les uns, de mépris pour d'autres. Elle parvient à faire sentir les conditions de vie au 12ème, au 15ème puis au 16ème siècle lorsque les sculpteurs ou les peintres dépendaient du bon vouloir de commanditaires prompt à jeter ce qu'ils avaient adoré la veille. Elle puise son inspiration dans le fabuleux patrimoine architectural et artistique de la ville, imagine les espoirs et les souffrances de ceux qui en ont fait, sans le savoir, ce qu'elle est actuellement. Dans ce recueil apparaît également la Venise libertine, la Venise violente et sans pitié, la Venise conquérante puis dominée, la Venise terreau culturel ou encore la Venise qui fait et défait les gloires. "L'art est une ascèse inexplicable, un acte d'amour sans retour". Les textes que nous livre Dominique Paravel ont tout d'une œuvre d'art. Ils sont une magnifique déclaration d'amour à Venise, ne cherchant pas à la comprendre mais au contraire, incitant à se perdre dans ses méandres et à apprécier ses atours en pensant aux vies qui se sont succédé dans ses ruelles. Ils se dégustent par tous les sens. Et l'on se délecte des liens qui se tissent entre deux nouvelles, par le jeu d'un objet qui traverse les époques, un tableau, une sculpture, un livre... de ceux que nous admirons actuellement dans les musées de la ville. Un recueil précieux, tissé avec la science d'une dentellière et la délicatesse d'une amoureuse des mots et des arts. A savourer lentement et sans aucune modération.Venise... Trois syllabes et nous voilà transportés dans le temps et dans l'espace, l'imagination aiguisée, tous les sens en éveil. Venise, source de rêves, objet de mystères, symbole de beauté et d'excellence artistique. Avec ces sept nouvelles, Dominique Paravel parvient à sublimer Venise et tous les fantasmes qui l'accompagnent en pensées. Elle nous offre une plongée dans l'histoire de la ville et de ceux qui l'ont habitée ou ont contribué à sa beauté. Ses mots sont un régal, à la hauteur du sujet qu'ils servent... A travers le destin de quelques artistes à différentes époques, l'auteure brosse le portrait d'une ville hors normes, symbole de réussite pour les uns, de mépris pour d'autres. Elle parvient à faire sentir les conditions de vie au 12ème, au 15ème puis au 16ème siècle lorsque les sculpteurs ou les peintres dépendaient du bon vouloir de commanditaires prompt à jeter ce qu'ils avaient adoré la veille. Elle puise son inspiration dans le fabuleux patrimoine architectural et artistique de la ville, imagine les espoirs et les souffrances de ceux qui en ont fait, sans le savoir, ce qu'elle est actuellement. Dans ce recueil apparaît également la Venise libertine, la Venise violente et sans pitié, la Venise conquérante...
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  • Latviane 03/01/2016
    Un délicieux petit recueil de sept nouvelles qui nous transportent dans le corps même de Venise et à travers un temps qui va du XII ème au XXI ème siècle. La Serenissima se livre et se reprend, envoûtante et mystérieuse, impudique et secrète...telle l'écriture de Dominique Paravel. Un très agréable moment de lecture...magique !
  • Fattorius 16/05/2011
    Venise, un monde en soi; Venise, une planète à part entière, avec son lot d'enchantement et de mystère: tel est le fil rouge du recueil "Nouvelles vénitiennes", premier ouvrage d'imagination de la traductrice Dominique Paravel. Il se compose de sept nouvelles, rangées de manière chronologique de manière à évoquer, à chaque fois, une période précise de l'histoire de la Sérénissime, du Moyen Age jusqu'au vingt et unième siècle. "Un coup de dés", première nouvelle du recueil, est emblématique à plus d'un titre. Elle relate la mise en place des deux colonnes qui ornent, aujourd'hui encore, la Place Saint-Marc. Tout ce qui constituera le recueil y figure à l'état natif. La question du hasard y est abordée au travers de l'élément très concret du jeu; plus loin dans le recueil, elle reviendra de manière plus stylisée, plus abstraite. Les femmes y sont présentes, aussi, avec le personnage de Soradamor, qui consent à donner son corps à Nicolò mais refusera obstinément de lui parler - donc de partager son âme avec lui, à l'image d'une ville qui refuse de partager le coeur de son mystère avec les étrangers. Enfin, il y a le jeu des règles et lois immuables qui régissent Venise, et font d'elle une planète à part, le lieu d'une mentalité particulière, à jamais insaisissable, aspirant à l'éternité. Femmes? L'auteur creuse le sillon de manière heureuse, en insistant sur l'aspect le plus concret de la question. Le lecteur sera ainsi placé face à de nombreux personnages féminins, souvent des prostituées - qui, à l'instar de la ville, donnent leur corps mais conservent leur âme. Cela donne des pages d'une extrême sensualité, confinant à l'érotisme, où l'auteur porte une attention exacerbée aux personnes et à leurs corps: sécrétions corporelles des miséreux et des puissants, scènes de dissection, jouissances brèves ou intenses, émois, excitation de l'interdit, demandes étonnantes comme celle de cette orpheline qui, dans "Le goût du chocolat", demande à un ambassadeur français de lui caresser les seins avant de se concéder à lui dans un établissement public. Cela passe par des images fortes, classiques ou novatrices... Venise ne saurait être évoquée sans que soit abordée son histoire. Aussi chaque nouvelle relate-t-elle, sans qu'on sache si c'est vrai ou non (mais au fond, qu'importe?), un épisode de l'histoire de la Sérénissime et de ses habitants. Le lecteur a envie de connaître la destinée du joueur Nicolò, à la fois détestable et fascinant casinotier avant l'heure. Ces éléments historiques offrent à l'auteur l'occasion de placer quelques objets qui créent un fil rouge tout au long du récit - on pense à la statue équestre de la place Saint-Marc ou à l'énigmatique portrait peint par Maître Lorenzo Lotto. Les plus illustres Vénitiens traversent ces nouvelles: l'Arétin, Antonio Vivaldi, quelques doges ou représentants de familles illustres. "Mondo Novo", dernière nouvelle du recueil, paraît rompre le charme. L'auteur y adopte du reste une démarche un peu différente en insistant sur le fait que Venise, ville belle de partout s'il en est, semble avoir tout donné aux milliers de personnes qui l'ont découverte - à telle enseigne que Favier, le photographe dont il est ici question, peine à trouver un point de vue original sur cette ville. Le ton est également différent des autres nouvelles: "Mondo Novo" commence par un long épisode didactique, et ses personnages s'y expriment dans un français approximatif, semblant traduit littéralement de l'italien, alors que par convention, tout le monde a un style irréprochable dans tous les autres textes. Mais Venise est-elle moins mystérieuse pour autant? Favier n'en saisit pas l'essence, et la relation charnelle n'est pas l'objectif premier de sa rencontre avec Viola, celle femme qu'il a photographiée de manière impulsive et qu'il cherche à revoir. Ainsi le mystère persiste-t-il, au-delà des apparences du désenchantement. Amour? La porte reste ouverte. Recueil de nouvelles, "Nouvelles vénitiennes" peut également être lu comme un tout, pratiquement comme un "roman en éclats" relatant, de manière chronologique, la destinée du seul personnage essentiel du récit: Venise elle-même. Le tout est porté par un style classique est limpide; le lecteur se trouvera donc immédiatement à l'aise avec le monde vénitien de Dominique Paravel, fine connaisseuse de la ville, qui signe ici une approche personnelle, riche en résonances, du mystère de Venise - un mystère que chacun se doit désormais d'approcher, à sa manière. Venise, un monde en soi; Venise, une planète à part entière, avec son lot d'enchantement et de mystère: tel est le fil rouge du recueil "Nouvelles vénitiennes", premier ouvrage d'imagination de la traductrice Dominique Paravel. Il se compose de sept nouvelles, rangées de manière chronologique de manière à évoquer, à chaque fois, une période précise de l'histoire de la Sérénissime, du Moyen Age jusqu'au vingt et unième siècle. "Un coup de dés", première nouvelle du recueil, est emblématique à plus d'un titre. Elle relate la mise en place des deux colonnes qui ornent, aujourd'hui encore, la Place Saint-Marc. Tout ce qui constituera le recueil y figure à l'état natif. La question du hasard y est abordée au travers de l'élément très concret du jeu; plus loin dans le recueil, elle reviendra de manière plus stylisée, plus abstraite. Les femmes y sont présentes, aussi, avec le personnage de Soradamor, qui consent à donner son corps à Nicolò mais refusera obstinément de lui parler - donc de partager son âme avec lui, à l'image d'une ville qui refuse de partager le coeur de son mystère avec les étrangers. Enfin, il y a le jeu des règles et lois immuables qui...
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