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Omerta dans la police
Jean-Marie Montali (avec la collaboration de)
Date de parution : 13/10/2011
Éditeurs :
le cherche midi

Omerta dans la police

Jean-Marie Montali (avec la collaboration de)
Date de parution : 13/10/2011

Le nouveau livre noir de la Police.

Abus de pouvoir, corruption, trafic de statistiques mais aussi racisme, sexisme, homophobie, voici la face cachée de la police, telle qu'elle n'a jamais été décrite auparavant. Ou l'histoire d'une femme...

Abus de pouvoir, corruption, trafic de statistiques mais aussi racisme, sexisme, homophobie, voici la face cachée de la police, telle qu'elle n'a jamais été décrite auparavant. Ou l'histoire d'une femme flic entrée dans la grande maison par vocation et idéalisme, qui déchante progressivement ? elle a démissionné d'un emploi de...

Abus de pouvoir, corruption, trafic de statistiques mais aussi racisme, sexisme, homophobie, voici la face cachée de la police, telle qu'elle n'a jamais été décrite auparavant. Ou l'histoire d'une femme flic entrée dans la grande maison par vocation et idéalisme, qui déchante progressivement ? elle a démissionné d'un emploi de cadre très bien rémunéré dans le privé. Sortie major de sa promotion, elle croyait que la police nationale était au service du public et des citoyens, mais elle s'aperçoit au fur et à mesure que l'institution républicaine n'est plus la garante des valeurs qu'elle est censée défendre. Le récit exceptionnel de Sihem Souid apporte, documents à l'appui, la preuve que la police, loin d'être une institution garante des valeurs républicaines, les bafoue souvent. Les coulisses d'un système souvent inhumain sont décrites dans cet ouvrage. Le plus édifiant, c'est que ce récit dissèque le pouvoir de nuisance de la hiérarchie policière sur ses subordonnés. Cette dernière n'hésite pas à user de menaces pour arranger la vérité.

 

Sihem Souid, 29 ans, toujours en fonction, a décidé de briser l'omerta. Elle refuse « de laver son linge sale en famille » ainsi qu'il lui a été suggéré à plusieurs reprises. Elle est allée, accompagnée de plusieurs collègues, jusqu'à saisir la justice pénale pour dénoncer ces comportements. Ces risques, elle les a pris au détriment de sa carrière mais aussi de sa vie personnelle. Chantages, pressions, menaces, sa plainte la poursuit jusque dans sa vie de citoyenne. Ce livre est bien plus qu'un témoignage sur la police.

 

En collaboration avec Jean-Marie Montali

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EAN : 9782749124087
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782749124087
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • melodia22 30/03/2018
    Comment ne pas s'incliner devant cette femme qui brise l'omerta! Une écriture sans chichi qui va droit au but sans tabou. On est forcément touché par ce récit de policière, de professionnelle mais surtout de femme maghrébine!
  • Bookaddict 31/01/2013
    Edifiant... tout et n'importe quoi pour faire du chiffre, de la discrimination , de l'homophobie, du harcèlement . Mais comme elle le précise à de très nombreuses reprises, bien évidemment la police n'est pas composée que de cette vermine (mais ça c'est mon mot ) mais c'est sur ils font tâche et pourrissent la vie de pas mal de personnes en interne comme en externe. Edifiant !
  • Luniver 24/05/2012
    Sihem Souid est française, ses parents tunisiens. Après avoir travaillé dans la sécurité aéroportuaire, elle entre dans la police, par vocation. Au vu de son passé, elle est affecté à la police des frontières à Orly. Dans un premier temps, tout se passe bien : travail apprécié par les supérieurs, promotion, ... Un petit grincement de dent sur l'obsession du chiffre, où chaque année, il faut essayer de renvoyer un peu d'arrivants que l'année précédente pour montrer qu'on lutte encore mieux contre l'immigration. Quite à remballer les enfants qui n'ont pas encore leurs papiers, ou ceux qui les ont, mais qui ont une tête (ou une peau) louche. Une petite gêne aussi sur le racisme ambiant, et tout à fait décontracté, dans le service. Les agents vont «contrôler les bougnes» ou accueillir un «avion de nègres». Les remarques sur le vocabulaire employé sont mal reçues. Pas la peine de faire un foin pour si peu ! Arrivé là, on peut se dire que ces mésaventures sont inévitables, et qu'au vu du nombre de candidats et de postes, on retrouvera forcément des racistes à un moment ou un autre en place. Mais on se rend compte, au fil des pages, que si les supérieurs ne font aucune remarque, c'est parce qu'ils ont exactement les mêmes opinions : racisme, homophobie, sexisme sont monnaie courante dans le service. La corruption sévit également à tous les échellons, ce qui n'arrange rien. Alors évidemment il existe une police des polices, mais il faut pour qu'elle puisse agir que des gens se plaignent, et les volontaires ne sont pas nombreux. D'abord pour ne pas s'attirer d'ennui (si la personne visée reste en poste, les mutations ne se font pas attendre une fois le dossier clôs. On conseille d'ailleurs aux plaignants de «penser à leur carrière» avant de persister dans leurs accusations), soit pour récupérer une petite part du butin (primes, petit trafic sur lequel on ferme les yeux). Le tableau dressé est sombre. Sans doute un peu trop d'ailleurs, je regrette que l'auteur n'ait pas parlé un peu plus des bonnes expériences qu'elle a connues pour donner une vue d'ensemble plus complète. Il serait abusif d'étendre ses mauvaises expériences à l'ensemble de la police. Entre "tous pourris" et "tous des héros", il y a de la marge. Il est vrai aussi que voir des discriminations venant de gens sensés faire respecter l'égalité entre tous les citoyens donne un sentiment d'injustice exacerbé.Sihem Souid est française, ses parents tunisiens. Après avoir travaillé dans la sécurité aéroportuaire, elle entre dans la police, par vocation. Au vu de son passé, elle est affecté à la police des frontières à Orly. Dans un premier temps, tout se passe bien : travail apprécié par les supérieurs, promotion, ... Un petit grincement de dent sur l'obsession du chiffre, où chaque année, il faut essayer de renvoyer un peu d'arrivants que l'année précédente pour montrer qu'on lutte encore mieux contre l'immigration. Quite à remballer les enfants qui n'ont pas encore leurs papiers, ou ceux qui les ont, mais qui ont une tête (ou une peau) louche. Une petite gêne aussi sur le racisme ambiant, et tout à fait décontracté, dans le service. Les agents vont «contrôler les bougnes» ou accueillir un «avion de nègres». Les remarques sur le vocabulaire employé sont mal reçues. Pas la peine de faire un foin pour si peu ! Arrivé là, on peut se dire que ces mésaventures sont inévitables, et qu'au vu du nombre de candidats et de postes, on retrouvera forcément des racistes à un moment ou un autre en place. Mais on se rend compte, au fil des pages, que si...
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