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On ne badine pas avec l'amour
Sarah Vajda (préface de)
Date de parution : 06/12/2012
Éditeurs :
12-21

On ne badine pas avec l'amour

Sarah Vajda (préface de)
Date de parution : 06/12/2012

On siffle sa première pièce ? Musset s’en moque, il publiera les autres pour son seul plaisir, insouciant d’aucune règle, sauf celle de ses caprices et de sa fantaisie douloureuse et...

On siffle sa première pièce ? Musset s’en moque, il publiera les autres pour son seul plaisir, insouciant d’aucune règle, sauf celle de ses caprices et de sa fantaisie douloureuse et si légère. Ce sera son " spectacle dans un fauteuil ". C’est pourquoi on ne cessera jamais de jouer ses comédies et...

On siffle sa première pièce ? Musset s’en moque, il publiera les autres pour son seul plaisir, insouciant d’aucune règle, sauf celle de ses caprices et de sa fantaisie douloureuse et si légère. Ce sera son " spectacle dans un fauteuil ". C’est pourquoi on ne cessera jamais de jouer ses comédies et proverbes. Dans quel rêve, quel château, quel parc mélancolique sommes-nous ? Le jeune seigneur Perdican devrait y épouser sa cousine Camille, mais en un instant, il décide d’aimer une jeune bergère. Soudain dédaignée, Camille, qui ne croyait pas à l’amour, connaît le dépit, la jalousie, l’égoïsme de la passion. Autour d’eux, s’agitent des personnages fantoches d’une cocasserie irrésistible.

Dans ce théâtre féerique, on se croise, on se déchire, on s’ennuie, on croit que tout est vain, on triche, on se désire, on souffre jusqu’à en mourir. Comme dans la vie.

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EAN : 9782266225519
Code sériel : 12534
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782266225519
Code sériel : 12534
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Marie2406 13/02/2024
    Cette courte pièce de théâtre se lit vite mais pose l'éternelle question des sentiments qui peuvent unir ou séparer les humains. Perdican et Camille sont promis l'un à l'autre depuis leur plus tendre enfance. Et si les deux cousins s'aiment d'un tendre amour, ils sont séparés pendant 10 ans. Perdican a été envoyé en ville faire des études et vivre la vie un peu dissolue de tous les jeunes gens. C'est au couvent que Camille a reçu son éducation. Et les voici de retour au château familial après 10 ans d'absence. Camille annonce à Perdican qu'elle ne l'épousera pas et souhaite entrer au couvent pour y vivre une vie retirée du monde. Mais Perdican veut prouver à Camille que contrairement à ce qu'elle pense, son coeur ne va pas à la religion mais bien à lui. Aussi Perdican va-t-il essayer de séduire Rosette une jeune servante pour attiser la jalousie de Camille et lui ouvrir les yeux sur ses sentiments. Mais c'était sans compter sur ceux de Rosette…. Perdican et Camille apprendront bien cruellement et aux dépens de Rosette qu'on ne badine pas avec l'amour
  • Labibliothequedemarjorie 29/01/2024
    Doucement bercé sur sa mule fringante, messer Blazius s'avance dans les bluets fleuris, vêtu de neuf, l'écritoire au côté. Comme un poupon sur l'oreiller, il se ballotte sur son ventre rebondi, et les yeux à demi fermé, il marmotte un Pater noster dans son triple menton. Salut, maître Blazius ; vous arrivez au temps de la vendange, pareil à une amphore antique.” Dans un château de campagne française du 19ème siècle, un baron fait revenir auprès de lui son fils, Perdican, jeune diplômé, et sa nièce, Camille, élève d'un couvent. Il envisage de les marier et souhaite le leur annoncer. Perdican et Camille ne connaissent pas encore les intentions du baron. Lorsqu'ils l’apprennent, Perdican est le plus heureux des jeunes hommes. Il a toujours aimé Camille. Ses études de médecine terminées, il voit un avenir radieux se profiler. Cependant, il ne sait pas encore que Camille n'a aucunement l'intention de l'épouser. Décidée à se vouer entièrement à sa foi, elle prépare déjà son retour au couvent pour y rejoindre les sœurs qui l'ont instruite. Alfred de Musset, né en 1810 à Paris, est un poète, dramaturge et écrivain français du romantisme. Dans ses œuvres, il évoque essentiellement les thèmes de l'amour, des sentiments et de la mélancolie. Ses écrits les plus connus sont “Lorenzaccio”, “La confession d'un enfant du siècle”, “Les caprices de Marianne” et “On ne badine pas avec l'amour”. Ce dernier texte, publié en 1834, est une pièce de théâtre dramatique écrite en trois actes. Elle met en scène un baron, son fils et sa nièce. Le baron envisage le mariage entre deux jeunes gens. Mais sa nièce préfère se vouer à sa religion. Lorsqu'il en est informé, le baron est désorienté et son fils prépare une vengeance qui le perdra. J'ai adoré cette œuvre de Musset dans laquelle il est question d'amour, de jeunesse, de désillusion, de trahison et de vengeance. On y parle d'une passion amoureuse anéantie par divers stratagèmes ne laissant présager rien de bon. J'ai beaucoup aimé le ton employé par l'auteur. Les personnages sont absolument intéressants. Le baron est un être extravagant, Perdican est maladroit et Camille est manipulatrice. C'est une pièce de théâtre qui se déguste le temps d'un thé pour passer un excellent moment de lecture. Doucement bercé sur sa mule fringante, messer Blazius s'avance dans les bluets fleuris, vêtu de neuf, l'écritoire au côté. Comme un poupon sur l'oreiller, il se ballotte sur son ventre rebondi, et les yeux à demi fermé, il marmotte un Pater noster dans son triple menton. Salut, maître Blazius ; vous arrivez au temps de la vendange, pareil à une amphore antique.” Dans un château de campagne française du 19ème siècle, un baron fait revenir auprès de lui son fils, Perdican, jeune diplômé, et sa nièce, Camille, élève d'un couvent. Il envisage de les marier et souhaite le leur annoncer. Perdican et Camille ne connaissent pas encore les intentions du baron. Lorsqu'ils l’apprennent, Perdican est le plus heureux des jeunes hommes. Il a toujours aimé Camille. Ses études de médecine terminées, il voit un avenir radieux se profiler. Cependant, il ne sait pas encore que Camille n'a aucunement l'intention de l'épouser. Décidée à se vouer entièrement à sa foi, elle prépare déjà son retour au couvent pour y rejoindre les sœurs qui l'ont instruite. Alfred de Musset, né en 1810 à Paris, est un poète, dramaturge et écrivain français du romantisme. Dans ses œuvres, il évoque essentiellement les thèmes de l'amour, des...
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  • reves_de_lecture 26/10/2023
    Lu pour les cours ! J’avoue avoir particulièrement apprécié la lecture qui est en réalité une relecture ! L’intrigue est bien menée et les mœurs assez bien critiqués d’autant plus lorsque l’on sait dans quel contexte Musset a écrit son coeur ! Et la fin miam un délice ! Mais voilà je ne suis pas non plus fan de classique ahah ! Je préfère les tragédie style Phèdre
  • Blindsorrow 08/08/2023
    S'il est bien une pièce qui mêle savamment le comique et le tragique, et qui offre des réflexions profondes sur l'amour, c'est bien "On ne badine pas avec l'amour" de Musset. Cette petite pièce, reprise de la tradition des proverbes, pratiqués au XVIIIe siècle, prend une tournure moins légère qu'elle n'y paraît. Si la pièce s'ouvre sur un savoureux passage comique où le chœur présente des personnages stéréotypés et fantoches, très vite la verve de Musset nous plonge dans une réflexion sur le mariage : ses peurs, ses doutes ; mais aussi sur l'amour et ses dangers ; les jeux de l'amour qui, loin d'être si simples et légers, deviennent des jeux dangereux et mortels. Musset affronte deux egos, deux orgueils qui luttent contre leurs sentiments : les deux protagonistes s'aiment mais l'un est maladroit et n'a pas apprécié être en lutte contre la religion, l'autre est conditionnée par une éducation stricte et par les confidences des femmes désabusées par l'amour. Perdican et Camille ne peuvent que se chercher, que lutter contre ce qu'ils ressentent et cet ego qui les fait souffrir. L'intrigue se corse quand on souhaite jouer avec les sentiments des autres pour servir sa cause et déclencher une marque de rédhition chez son alter ego. La pauvre Rosette en est victime, elle qui a appris à aimer sans condition et tout naturellement. Victime lâchée en pâture, elle déclenche la rupture dans le couple qui s'avouait enfin son amour. Cette petite rose n'aura pas connu maturation et s'est éteinte brutalement car quand on joue avec le feu, on se brûle... victime innocente sacrifiée. Si la partie comique est là pour détendre l'atmosphère, et rendre la pièce légère, elle est aussi une parodie de la partie tragique : on retrouve la guerre d'ego entre Blazius/Bridaine, chacun veut avoir raison. Dame pluche est une vision caricaturale de la dévote desséchée et stricte, sans amour. Les bêtises, les incompréhensions de Bridaine et Blazius précipitent la fin et annonce le thème de la mort non plus par métaphore : leur mort sociale auprès du baron annonce la mort des espoirs de Rosette de faire un grand mariage et sa mort physique. Une pièce que j'ai lue, relue, et que j'apprécie toujours autant. L'amour n'est pas un jeu, Musset et Sand s'y sont brûlés comme leurs personnages... cette petite pièce aux allures de drame romantique offre de belles leçons et références à la vie, aux lettres échangées entre Musset et Sand. La prose qui est savoureuse et devient poétique par instants. Un chef-d'oeuvre.S'il est bien une pièce qui mêle savamment le comique et le tragique, et qui offre des réflexions profondes sur l'amour, c'est bien "On ne badine pas avec l'amour" de Musset. Cette petite pièce, reprise de la tradition des proverbes, pratiqués au XVIIIe siècle, prend une tournure moins légère qu'elle n'y paraît. Si la pièce s'ouvre sur un savoureux passage comique où le chœur présente des personnages stéréotypés et fantoches, très vite la verve de Musset nous plonge dans une réflexion sur le mariage : ses peurs, ses doutes ; mais aussi sur l'amour et ses dangers ; les jeux de l'amour qui, loin d'être si simples et légers, deviennent des jeux dangereux et mortels. Musset affronte deux egos, deux orgueils qui luttent contre leurs sentiments : les deux protagonistes s'aiment mais l'un est maladroit et n'a pas apprécié être en lutte contre la religion, l'autre est conditionnée par une éducation stricte et par les confidences des femmes désabusées par l'amour. Perdican et Camille ne peuvent que se chercher, que lutter contre ce qu'ils ressentent et cet ego qui les fait souffrir. L'intrigue se corse quand on souhaite jouer avec les sentiments des autres pour servir sa cause et déclencher...
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  • chboun 20/06/2023
    Une pièce qui est le reflet du XVIII ème siècle. Un siècle empli de nostalgie, de siècel des lumières, d'amour courtois, de vassalité désuète mais également d'une volonté d'aimer réellement et sincèrement dans le mariage, ce qui est novateur! Le personnage principal est ambigu, il veut tout sans devoir et la comédie ce transforme en tragédie.
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