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On t'enverra du monde
Date de parution : 28/10/2010
Éditeurs :
12-21

On t'enverra du monde

Date de parution : 28/10/2010

- Eh bien ! Eh bien, Béru, t'as des vapeurs ?
- M'en parle pas, balbutie-t-il, je suis un mec terminé !
- On en reparlera quand tu seras dans ton costard en planches, dis-moi un peu ce qui ne carbure pas ?
- Ma femme a disparu, lâche le Gros. Et de ponctuer cette révélation par un barrissement qui fêlerait une plaque de blindage.

EAN : 9782265091399
Code sériel : 34
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782265091399
Code sériel : 34
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lehibook 27/10/2023
    Que Berthe Bérurier puisse avoir un sosie cela confine au fantastique …c’est pourtant le point de départ de l’enquête qui emmènera San-A et ses acolytes dans les milieux du cinéma international pour une sombre histoire de kidnapping. Le policier chéri de ces dames fera ce qu’il fait le mieux résoudre des énigmes et séduire des donzelles , le couple Bérurier mangera beaucoup et Frédéric Dard en profitera pour y aller de ses monologues misanthropes (avec un penchant misogyne accentué tout de même). Un opus moyen.
  • MrVladdy 21/04/2023
    Cela fait maintenant 34 enquêtes que je suis les aventures du Commissaire San Antonio et la formule fonctionne toujours sur moi. "On t'enverra du monde " ne déroge pas à la règle. Partant très doucement au début, j'ai bien aimé l'évolution de cette enquête. Rien de bien fou dans la recette que l'on connait mais j'ai trouvé que c'était plutôt bien amené et que l'ensemble des ingrédients étaient bien équilibré. Souvent, je trouve que le récit est trop dans la légèreté, trop misogyne où qu'on comble des trous... Ici, on peut retrouver ses éléments mais tout s'enchaîne bien sans gâcher la rythmique générale. Je trouve ça toujours aussi drôle et j'ai même bien aimé la façon qu'à Frédéric Dard de nous donner une certaine tendresse vis à vis de Béru. Le personnage est grossier et caricatural mais dans cette histoire, on ressent sa peine et son amour pour sa femme qui pourtant ne l'épargne pas. J'ai trouvé ça presque touchant la relation qui se tisse ici avec Alfred, l'amant de sa femme. Malgré tous ses défauts, il y a pleins de petites choses qui font qu'on sympathise avec Béru et j'ai trouvé que c'était une excellente idée que dans cette intrigue on rentre un peu dans son intimité. Pour le reste, les différentes répliques de Frédéric Dard me font énormément rire et c'est même devenu un jeu de tenter de trouver les différents clins d'œil et hommage de l'auteur même si je n'ai pas toujours les références liés à l'époque. Le final me parait un peu trop tiré par les cheveux par rapport à la légèreté de l'intrigue (c'est pas la première fois d'ailleurs je trouve) mais ça marche quand même. Un très bon opus ! Cela fait maintenant 34 enquêtes que je suis les aventures du Commissaire San Antonio et la formule fonctionne toujours sur moi. "On t'enverra du monde " ne déroge pas à la règle. Partant très doucement au début, j'ai bien aimé l'évolution de cette enquête. Rien de bien fou dans la recette que l'on connait mais j'ai trouvé que c'était plutôt bien amené et que l'ensemble des ingrédients étaient bien équilibré. Souvent, je trouve que le récit est trop dans la légèreté, trop misogyne où qu'on comble des trous... Ici, on peut retrouver ses éléments mais tout s'enchaîne bien sans gâcher la rythmique générale. Je trouve ça toujours aussi drôle et j'ai même bien aimé la façon qu'à Frédéric Dard de nous donner une certaine tendresse vis à vis de Béru. Le personnage est grossier et caricatural mais dans cette histoire, on ressent sa peine et son amour pour sa femme qui pourtant ne l'épargne pas. J'ai trouvé ça presque touchant la relation qui se tisse ici avec Alfred, l'amant de sa femme. Malgré tous ses défauts, il y a pleins de petites choses qui font qu'on sympathise avec Béru et j'ai trouvé que c'était une excellente idée que dans cette intrigue on...
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  • AlexandreAllamanche 28/01/2023
    Un San-Antonio, ça peut être lu n'importe où et n'importe quand. A conseiller surtout, dirais-je même, quand pour une raison connue ou inconnue on à un peu de vague à l'âme. Ce "On t'enverra du monde" ne fait pas exception à la règle, loin s'en faut ; cette fois c'est Mme Bérurier qui est enlevée... Qui peut bien en avoir après elle ? Un maniaque sexuel ? (très maniaque pour le coup...), quoiqu'il en soit, son homme officiel, ce brave Béru, et le moins officiel mais bien connu sur la place, le coiffeur, préviennent notre cher commissaire de la situation. Et v'là t'y pas ce trio infernal lancé dans une aventure qui tournera en bonne partie autour de Maisons-Lafitte et d'une maison cossue. Ajoutez à cela la présence d'un moutard, et vous obtiendrez une nouvelle enquête fort chouette à parcourir avec la plume toujours aussi aiguisée de Mr Dard.
  • LectureChronique 16/11/2021
    Bonjour, Avec les productions d'adaptations télévisuelles des classiques de la littérature française qui pullulent ces derniers temps, j'ai ce goût du nostalgique qui me donne l'envie de reprendre mes classiques du genre polar. Je viens donc vous chroniquer une œuvre parmi les ouvrages du grand illustre Frédéric Dard : "On t'enverra du monde", une aventure du commissaire San-Antonio, parue à l'époque aux éditions Fleuve Noir, celle de 1959. Petite pensée pour celui qui porte le même prénom que mon frère et qui aurait fêté son centenaire le 29 juin de cette année 2021. La littérature populaire par excellence, les nombreux ouvrages de la collection ont été lus par des millions d'afficionados du verbe fleuri, des facétieuses fantaisies et autres jeux de langage que son auteur, indissociable de son héros de commissaire, se plaisait tant à en écrire les aventures. Quel joie alors de retrouver les histoires de ce personnage truculent et désinvolte, bousculant le verbe académique par un phrasé toujours plus inventif, élevant le calembours, la contrepèterie et le hors-piste textuel croquignolesque au rang des beaux-arts. Et quand bien même, San-Antonio ne serait pas aussi populaire sans son acolyte attitré, opposé en tout point (surtout l'embonpoint), l'inspecteur Bérurier, dit Béru ou Le Gros. Un type bourré de défauts mais avec une fidélité sans faille pour son supérieur. Et dans cet opus au drame burlesque, c'est la femme de Béru qui va y tenir le premier rôle. Le voilà dans tout ses états : sa Berthe a disparu ! Avec Alfred, accessoirement coiffeur et amant de celle-ci, les deux hommes vont chercher à savoir où est passée l'épouse / maitresse. Ils en font part à San-A qui en a que faire car il croit que Berthe a planté les deux premiers pour s'acoquiner avec un troisième larron. Mais à peine disparue, la voilà revenue et elle tient un récit de ses péripéties digne des productions américaines ! Et justement, il en faut pas plus au commissaire pour trouver cette histoire louche. En enquêtant, il s'aperçoit vite que les ravisseurs de Berthe se sont trompés de cible et convoitait une richissime américaine pour réclamer une belle rançon. C'est tout ce que j'aime lire et retrouver dans ce polar , la patte toute particulière de Frédéric Dard qui étrille la langue de Voltaire au profit d'un argot bien huilé et doublé d'un ton humoristique où le second degré est manié à outrance. Les personnages sont affublés de noms aussi improbables que leur gouaillerie prête à sourire. San-Antonio les malmène autant qu'il les aime. Au final, l'enquête importe peu. Le ressenti, le plaisir que l'on éprouve à suivre les aventures rocambolesques de notre commissaire préféré comblent nos zygomatiques de bonheur par l'exercice improvisé et prolongé qu'elles procurent. Tout est en place de ce qui a fait le succès de cette série et qui ne démentira pas le talent de son auteur : les personnages récurrents, l'humour, les métaphores, le langage coloré et le héros à la verve décomplexée, aux méthodes peu orthodoxes et qui aime les femmes. A consommer sans modération, je ne peux que vous conseiller de boire à pleine gorgée cette exubérance verbale patinée qui se bonifie avec le temps. Bonne lecture, amis Lecteurs !Bonjour, Avec les productions d'adaptations télévisuelles des classiques de la littérature française qui pullulent ces derniers temps, j'ai ce goût du nostalgique qui me donne l'envie de reprendre mes classiques du genre polar. Je viens donc vous chroniquer une œuvre parmi les ouvrages du grand illustre Frédéric Dard : "On t'enverra du monde", une aventure du commissaire San-Antonio, parue à l'époque aux éditions Fleuve Noir, celle de 1959. Petite pensée pour celui qui porte le même prénom que mon frère et qui aurait fêté son centenaire le 29 juin de cette année 2021. La littérature populaire par excellence, les nombreux ouvrages de la collection ont été lus par des millions d'afficionados du verbe fleuri, des facétieuses fantaisies et autres jeux de langage que son auteur, indissociable de son héros de commissaire, se plaisait tant à en écrire les aventures. Quel joie alors de retrouver les histoires de ce personnage truculent et désinvolte, bousculant le verbe académique par un phrasé toujours plus inventif, élevant le calembours, la contrepèterie et le hors-piste textuel croquignolesque au rang des beaux-arts. Et quand bien même, San-Antonio ne serait pas aussi populaire sans son acolyte attitré, opposé en tout point (surtout l'embonpoint), l'inspecteur Bérurier, dit Béru ou Le Gros. Un...
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  • KiriHara 04/08/2021
    Quand je ne sais pas quoi lire et que j’ai la flemme ou pas le temps de chercher vers quel bouquin me pencher, il n’est pas rare que je saute sur le prochain San Antonio. Si je parle de « prochain », n’entendez pas, par-là, que je sois bêta lecteur de Frédéric Dard (même s’il m’arrive d’être un gros bêta par moment). Non, Frédéric Dard écrit beaucoup moins depuis qu’il est mort et un San Antonio est forcément issu de la plume de Frédéric (tant pis pour Patrice). Non, quand je dis « prochain », je veux dire celui qui suit le dernier de la liste chronologique des San Antonio. Comme ma précédente lecture en la matière était « Prenez-en de la graine », il était normal que je lise, désormais, « On t’enverra du monde », publié en 1959. Bérurier n’est pas en forme, sa femme, Berthe, a disparu et ce n’est pas son coiffeur et amant qui dira le contraire. Mais celle-ci finit rapidement par réapparaître et assure aux deux policiers (San Antonio et son Béru de mari) qu’elle a été enlevée et enfermée dans une villa avant d’être reconduite et relâchée en ville. Si le commissaire San Antonio pense plutôt que la Berthe a jeté son dévolu sur un autre mecton, prenant excuse, pour cela, d’un kidnapping, quand il lit dans le journal qu’une riche Américaine a été enlevée à Orly et que, sur la photo accompagnant l’article et représentant la disparue, il croit se trouver en face d’un sosie de Berthe, alors, il prend conscience que cette dernière n’a pas menti et qu’elle a été la victime d’une méprise… méprise vite réparée par les kidnappeurs… Comme je le disais, Bérurier n’est pas en forme, Frédéric Dard, non plus. Avec Frédéric Dard, en général et les San Antonio, en particulier, on peut dire que le panel de qualité est souvent présent. Au mieux, les récits flirtent avec l’excellence (pour peu que l’on apprécie le style et la prose de l’auteur), au pire, ils s’élèvent à peine au-dessus de la moyenne. C’est devant ce dernier cas de figure que le lecteur se retrouve avec cette aventure mineure du célèbre commissaire. Mineur par le style, on a connu Frédéric Dard plus en verve, mais également par l’intrigue. (joli, non ? Je deviens académique. Qu’est-ce qu’ils foutent chez les Dix au lieu de me balancer le Goncourt ? Ils sont là à se démantibuler la cervelle et à user leurs bésicles pour dégauchir le bouquin le plus chiatoire de la saison, et ils ont à portée du téléphone un garçon talentueux, bourré d’idées à changement de vitesse, doté d’un style percutant, dont les images font mouche puisqu’il est de la poule ! Enfin, le jour viendra fatalement où l’on consacrera mon génie, sinon y aurait pas de justice). Que Frédéric Dard se rassure, depuis, son génie a été consacré et de belle manière, mais ce n’est pas ce roman qui justifiera cette reconnaissance, malheureusement. Rassurez-vous, pourtant, si la déception est forcément au rendez-vous, on attend toujours le meilleur de l’auteur, le texte n’est pourtant en rien indigent ni indigeste (une formule que j’apprécie tout particulièrement) on a juste l’impression que Frédéric Dard a baissé tous ses curseurs pour cet exercice. Cela arrive quand on n’est pas en forme comme ne devait pas l’être Dard à l’écriture de celui-ci. Ainsi, histoire moyenne, aucune phrase à sortir du lot, pas de personnages secondaires intéressants, apartés sans grandes saveurs, calembours laborieux… Alors oui, j’ai un peu la dent dure, mais tout simplement parce que j’attends énormément de Frédéric Dard et quand celui-ci ne me donne que « beaucoup » ou « plus qu’un peu », je suis forcément déçu. On notera la présence très furtive de Pinuche, qui permet à la Sainte Trinité (SanA, Béru, Pinaut) d’être réuni tout de même dans ce roman. On notera également la présence forte (dans tous les sens du terme) de B.B. alias Berthe Bérurier, un personnage rarement mis en avant ainsi que celui de Félicie, la mère du commissaire, mais qui est, elle, plus souvent présente dans les récits. Que dire de plus sans dire de trop, rien, probablement, tellement il est inutile de s’appesantir plus sur ce roman qui plaira aux inconditionnels de l’auteur et du personnage, mais qui est déconseillé aux béotiens désireux de découvrir la plume de Dard… Au final, quand Frédéric Dard se contente juste d’être bon, il est forcément décevant, mais mieux vaut être déçu par cet auteur que par un autre. P.S. : Michel Gourdon, l’illustrateur de la couverture, n’a probablement pas dû lire le livre ou alors s’est-il servi d’une ancienne illustration, car le personnage kidnappé ici n’a rien avoir avec le portrait de Berthe Bérurier.Quand je ne sais pas quoi lire et que j’ai la flemme ou pas le temps de chercher vers quel bouquin me pencher, il n’est pas rare que je saute sur le prochain San Antonio. Si je parle de « prochain », n’entendez pas, par-là, que je sois bêta lecteur de Frédéric Dard (même s’il m’arrive d’être un gros bêta par moment). Non, Frédéric Dard écrit beaucoup moins depuis qu’il est mort et un San Antonio est forcément issu de la plume de Frédéric (tant pis pour Patrice). Non, quand je dis « prochain », je veux dire celui qui suit le dernier de la liste chronologique des San Antonio. Comme ma précédente lecture en la matière était « Prenez-en de la graine », il était normal que je lise, désormais, « On t’enverra du monde », publié en 1959. Bérurier n’est pas en forme, sa femme, Berthe, a disparu et ce n’est pas son coiffeur et amant qui dira le contraire. Mais celle-ci finit rapidement par réapparaître et assure aux deux policiers (San Antonio et son Béru de mari) qu’elle a été enlevée et enfermée dans une villa avant d’être reconduite et relâchée en ville. Si le commissaire San Antonio pense plutôt que la Berthe...
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