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Oscar Wilde et le mystère de Reading
Jean-Baptiste Dupin (traduit par)
Date de parution : 19/09/2013
Éditeurs :
12-21

Oscar Wilde et le mystère de Reading

Jean-Baptiste Dupin (traduit par)
Date de parution : 19/09/2013

Tout juste libéré de la prison de Reading, où il a été enfermé deux ans, Oscar Wilde se réfugie à Dieppe. Il croise la route d’un mystérieux étranger manifestement très...

Tout juste libéré de la prison de Reading, où il a été enfermé deux ans, Oscar Wilde se réfugie à Dieppe. Il croise la route d’un mystérieux étranger manifestement très intéressé par son histoire. Jour après jour, Wilde entame le récit de son calvaire, des corvées endurées, de la censure…...

Tout juste libéré de la prison de Reading, où il a été enfermé deux ans, Oscar Wilde se réfugie à Dieppe. Il croise la route d’un mystérieux étranger manifestement très intéressé par son histoire. Jour après jour, Wilde entame le récit de son calvaire, des corvées endurées, de la censure… sans oublier le double meurtre qu’il lui a fallu résoudre. Car dans une affaire si délicate, à quel saint se vouer, si ce n'est au détenu le plus célèbre de Reading Gaol ?

« Gyles Brandreth et Oscar Wilde sont faits l'un pour l'autre. » Daily Telegraph

« Du pur génie… Wilde revient à la vie dans ce nouveau roman palpitant, riche et atmosphérique. » Sunday Express

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EAN : 9782264058140
Code sériel : 4722
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782264058140
Code sériel : 4722
Façonnage normé : EPUB2
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • katicha 06/10/2022
    Dernier volume d'une série d'enquêtes formidable, cet ouvrage voit le poète en bien mauvaise posture. Oublié, le dandy si délicat, l'élégant aux cravates extravagantes, l'amateur de Perrier-Jouët et de cigarettes turques: Oscar Wilde n'est plus que l'ombre de lui-même, enfermé qu'il est dans une cellule obscure et puante de la prison de Reading, purgeant sa peine de deux années pour "grave immoralité". L'immoralité, à dire vrai, le cerne de toutes parts. A commencer par celle des gardiens, qui s'amusent de voir un "Monsieur" rendu si bas, et le tourmentent de toutes les façons possibles, se jouant de son désespoir. L'immoralité, c'est aussi celle des détenus qui vendent leurs services ou leurs faveurs en échange de quelques avantages. L'immoralité, enfin, c'est l'hypocrisie générale de ce système carcéral qui cherche à broyer les Hommes sous couvert de les redresser. Mais les détenus ne sont pas seuls à en pâtir. Y a-t-il une justice immanente ? L'un après l'autre, les geôliers sont victimes de meurtre. Les prisonniers les plus retors les suivent dans la tombe. Que se passe-t-il à la prison de Reading, et pourquoi tant de cadavres autour d'Oscar ? C'est lui qui le dira. Si on le laisse parler.
  • Yanoune 25/04/2020
    Oscar Wilde et le mystère de Reading... Ou le bouquin offert par mon chéri... Parce qu'il sait bien que j'aime beaucoup cette sérié, malgré le fait qu'au final les enquêtes policières soient souvent secondaires... là c'est vraiment le cas, et pourtant... Bon je vous fais un coup de pitch histoire de, donc pitch : 1895, c'est l'été les oiseaux chantent dans les jardins, le soleil pleut et les enfants courent après leurs cerceaux. Oscar en a mare ! Mare du marquis de Queensbury, nan mais franchement ! Il n'arrête pas de lui mettre des bâtons dans les roues... Faut dire qu'il est le père de son amoureux, fervent adepte des femmes, un tantinet machiste, et complètement rétrograde, et que son fils soit un inverti (comme on dit à l'époque) passe franchement mal... la faute doit être reportée sur quelqu'un, lui en l'occurrence ! Comme si !... Non Oscar en a tellement mare, qu'il intente un procès en diffamation... il aurait pas du... Car Queensbury sait où taper, et malgré les nouvelles règles qu'il a instaurées pour la boxe, il tape là où ça fait mal, sous la ceinture ! Car pour Oscar l'avenir est plutôt sombre, il a perdu son procès, où il se défendait lui -même. Ça n'a pas suffit, après plusieurs jours enflammés, où la bataille fut rude, où les rires avaient pourtant fusé, les réparties magnifiques, et les bons mots, il en a fait trop, il s'est foutu lui même dedans comme on dit.. Résultat, deux ans de travaux forcés.. deux ans... tout ça parce qu'il aime les garçons, qu'il les préfère aux filles, à sa femme... La peine maximum qu'il risquait, tout le monde fut d'accord, le public et le jury, mais il le sait bien le public pardonne tout sauf le génie... Et du génie il en a c'est un fait indéniable... Dés le procès terminé, après un un dédale de couloirs souterrains, le voilà devant devant le directeur de la prison de Newgate, de là il partira ailleurs, dans un autre pénitencier... Il en connaîtra deux, Pentonville, et Reading... et dans les deux, les violences, les humiliations, la faim, le froid, la tristesse, la maladie, la peur, la souffrance et le désespoir vont le suivre.. et puis las, les morts aussi... Que ce roman est glauque, noir, violent, de cette violence qui serre la tripe, face à l'inhumanité du monde et à la stupidité... Oscar fut traité de pervers, je ne vois la perversion que dans le traitement qu'on faisait aux inculpés... et le sentiment de honte qui submerge quand on se rend compte qu'on appartient à la même race que ces gens, que ces faiseurs de loi iniques, stupides et monstrueuses.. dés l'âge de dix ans on incarcérait... pour des broutilles, pour des riens... des histoires de lapins, dés l'âge de dix ans, on fouettait, on frappait, on tabassait, sans remord... punition en bonne et due forme.. alors imaginez, ce que l'on faisait subir aux adultes !... la même chose en juste plus poussé... en pire... Franchement, Oscar reste Oscar, l'histoire policière passe au second plan.. Déjà parce que je m'en foutais de savoir qui avait tué ces êtres ignobles .. dans ma tête ils le méritaient, bien fait pour leur gueule ! Et là, le frisson.. le frisson de se rendre compte que le propre de l'homme n'est pas l'humanité comme on voudrait nous le faire croire, mais l'inhumanité... le pire du pire.. l'humain est capable de tout, mais surtout du pire.. Si une bisounours comme moi, peut avoir ce genre de pensées (même si c'est mauvais pour le karma.. niveau karma je suis plus à ça près ^^)... Oui je suis une bisounours... je préfère le beaux, le gai, le bon, la bienveillance et la gentillesse... comme dit dans une autre chronique..je préfère passer pour une bisounours un peu niaise, qu'une grosse enfoirée.. Et pourtant... C'est bien une pensée de grosse enfoirée que j'ai eu, non ? Le bouquin qui laisse place non pas à la découverte du coupable, pour moi, mais à des questions d'un ordre plus philosophique, mais il paraîtrait que je suis tapée du casque... Qui ramène à la perversité, et où elle se place, l'abus de pouvoir, la malignité.. Qu'est ce qui fait qu'on est bon ou mauvais ? Dans un système définitivement mauvais et pervers, y prendre part fait obligatoirement quelqu'un de mauvais ? Savoir que le système est mauvais, et ne pas vouloir le changer, suivre ces règles, et les appliquer ? Qu'est ce que cela fait des humains ? Qui sont les pires ? Et cela peut-il s'appliquer à tout ? Ou juste au pire ? Et il est où le pire ? Comme vous pouvez le constater les questions que m'ont amené ce livre sont bien loin d'être simples, et bien loin du polar divertissement... on me dit souvent que je me pose trop de questions, que j'en pose trop.. que cela n'amène que de la souffrance à mes interlocuteurs qui eux ne veulent pas s'en poser... Et je me demande pourquoi ? Oui pourquoi ? Pourquoi ?.... Oscar Wilde et le mystère de Reading... Ou le bouquin offert par mon chéri... Parce qu'il sait bien que j'aime beaucoup cette sérié, malgré le fait qu'au final les enquêtes policières soient souvent secondaires... là c'est vraiment le cas, et pourtant... Bon je vous fais un coup de pitch histoire de, donc pitch : 1895, c'est l'été les oiseaux chantent dans les jardins, le soleil pleut et les enfants courent après leurs cerceaux. Oscar en a mare ! Mare du marquis de Queensbury, nan mais franchement ! Il n'arrête pas de lui mettre des bâtons dans les roues... Faut dire qu'il est le père de son amoureux, fervent adepte des femmes, un tantinet machiste, et complètement rétrograde, et que son fils soit un inverti (comme on dit à l'époque) passe franchement mal... la faute doit être reportée sur quelqu'un, lui en l'occurrence ! Comme si !... Non Oscar en a tellement mare, qu'il intente un procès en diffamation... il aurait pas du... Car Queensbury sait où taper, et malgré les nouvelles règles qu'il a instaurées pour la boxe, il tape là où ça fait mal, sous la ceinture ! Car pour Oscar l'avenir est plutôt sombre, il a perdu son procès, où il se défendait lui -même. Ça n'a...
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  • poupy 14/05/2017
    Extraordinaire livre qui donne envie de lire Oscar Wilde. une intrigue très bien ficelée et crédible très bien écrite et argumentée sur la vie des prisonniers à la fin du XIX ème siècle. Je vais acheter sur le champ les autres livres de la série.
  • Souri7 27/03/2017
    Sixième et dernier livre de la saga Oscar Wilde. Ce livre peut cependant être lu indépendamment des autres tomes. Ce qui d'ailleurs est un vrai plus qu'apporte cette série. Oscar Wilde après toutes ses turpitudes est rattrapé par la justice et condamné pour comportement immoral aux travaux forcés pendant deux ans. Conduit dans un premier temps à Newgate, puis Petonville puis Wandsworth où le gardien Braddle lui voue une haine indicible avant de mourir devant lui officiellement d'un arrêt cardiaque, le voilà arrivé à Clapham Junction et plus précisément dans la geôle de Reading. Manque de chance ou aléas de la vie, son nouveau gardien n'est autre que le frère du gardien Braddle et ce dernier est bien décidé à lui en faire baver. Événement étrange, Braddle frère fait une chute d'une passerelle juste devant la cellule d'Oscar Wilde, qui entre-temps n'est plus appelé que par le numéro de sa cellule : C 3.3. Ptard, le révérend Friend est agressé par un autre condamné. Bien qu'enfermé en prison avec interdiction de communiquer, Oscar mène petit à petit son enquête et commence à échafauder la solution à ces incidents malencontreux. Ce dernier opus est sans hésitation le plus fort en émotions. Nous découvrons au travers du récit d'Oscar Wilde son séjour en prison dans les années 1890. Dans un premier temps, Oscar semble abattu par sa condamnation et les règles de son incarcération assez drastiques puisque pour les autorités, le prisonnier n'existe plus en tant que personne mais en temps que numéro. Cela se caractérise par l'obligation pour les prisonniers de porter un masque, de ne pas communiquer entre eux.Le règlement au sein de ses geôles est tel que la moindre incartade entraîne une punition allant de l'isolement avec pain sec et verre d'eau au coup de fouet. Gyles Brandreth a ensuite fictionné le tout en y ajoutant cette intrigue policière qui en quelque sorte redonne ses notes de noblesse à Oscar en lui permettant de focaliser son esprit sur une énigme. En ce qui concerne l'intrigue, au départ, je me demandais comment un livre relatant le séjour du personnage principal en prison aurait pu être aussi vivant et palpitant que les cinq autres livres de la série. En effet, dans les précédentes enquêtes Oscar Wilde ne cesse de se déplacer, de brasser de l'air afin de résoudre une enquête. Là, enfermé dans une cellule d'à peine 6 mètres, le doute était permis. Le challenge est plutôt réussi puisque Gyles Brandreth a su jongler avec les différents protagonistes comme le Docteur, le Réverend, les gardiens et les autres prisonniers pour apporter de la consistance au récit. Comme pour les précédents volumes, ce récit est relaté par Oscar Wilde qui ici s'adresse à un certain Dr Quilp désirant écrire un livre racontant son séjour en prison. Petit à petit, nous nous retrouvons plongés dans cette atmosphère carcérale au travers du regard parfois horrifié de Wilde. Puis, plus le récit avance, plus le lecteur commence à se poser de nombreuses questions sur cette série de meurtres, sur les autres protagonistes dont notamment les autres prisonniers comme le nain, l'hindou ou l'empoisonneur au nom imprononçable de Atitis-Snake. La fin du livre ne vous étonnera pas si vous avez suivi le récit avec attention. Personnellement, j'avais vu venir les choses. Globalement, une série pseudo policière et bibliographique permettant de découvrir ou redécouvrir ce grand homme d'Oscar Wilde. Un homme décrié pour ses tendances sexuelles, adulé pour son génie et qui pourtant ne peut laisser indifférent. Gyles Brandreth a su avec cette série rendre humain et vivant cet homme grandiose qui a côtoyé les plus grands de son temps comme Victor Hugo, Proust avant de finir pauvre comme Job loin de son pays et de sa famille. Sixième et dernier livre de la saga Oscar Wilde. Ce livre peut cependant être lu indépendamment des autres tomes. Ce qui d'ailleurs est un vrai plus qu'apporte cette série. Oscar Wilde après toutes ses turpitudes est rattrapé par la justice et condamné pour comportement immoral aux travaux forcés pendant deux ans. Conduit dans un premier temps à Newgate, puis Petonville puis Wandsworth où le gardien Braddle lui voue une haine indicible avant de mourir devant lui officiellement d'un arrêt cardiaque, le voilà arrivé à Clapham Junction et plus précisément dans la geôle de Reading. Manque de chance ou aléas de la vie, son nouveau gardien n'est autre que le frère du gardien Braddle et ce dernier est bien décidé à lui en faire baver. Événement étrange, Braddle frère fait une chute d'une passerelle juste devant la cellule d'Oscar Wilde, qui entre-temps n'est plus appelé que par le numéro de sa cellule : C 3.3. Ptard, le révérend Friend est agressé par un autre condamné. Bien qu'enfermé en prison avec interdiction de communiquer, Oscar mène petit à petit son enquête et commence à échafauder la solution à ces incidents malencontreux. Ce dernier opus est sans hésitation le plus fort en émotions. Nous découvrons...
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  • Isambour 15/03/2017
    J'ai lu ce livre davantage comme un roman presque biographique que comme un polar car l'intrigue en elle-même ne tient que modérément en haleine. Si on omet l'aspect polar, c'est un roman vraiment bien écrit qui donne une image touchante et terriblement humaine d'un écrivain connu pour ses multiples boutades verbales.
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