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Palmyre
Date de parution : 12/05/2016
Éditeurs :
Perrin

Palmyre

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Date de parution : 12/05/2016
Face au bêtisier qui sévit au sujet de Palmyre en raison d’une actualité dramatique, la vérité rétablie et exposée par les véritables savants, sous une forme dynamique et pédagogique.
Palmyre, la « perle du désert », inscrite au patrimoine mondial de l’Humanité en 1980, subit depuis des années des destructions irréparables largement relayées par les médias. Mais beaucoup d’articles et d’ouvrages... Palmyre, la « perle du désert », inscrite au patrimoine mondial de l’Humanité en 1980, subit depuis des années des destructions irréparables largement relayées par les médias. Mais beaucoup d’articles et d’ouvrages écrits à la va vite ont contribué à répandre des erreurs innombrables sur une ville objet de tous les fantasmes.

Cité...
Palmyre, la « perle du désert », inscrite au patrimoine mondial de l’Humanité en 1980, subit depuis des années des destructions irréparables largement relayées par les médias. Mais beaucoup d’articles et d’ouvrages écrits à la va vite ont contribué à répandre des erreurs innombrables sur une ville objet de tous les fantasmes.

Cité de l’Empire romain, Palmyre n’a été ni une « principauté » ni un État tampon entre Rome et les Perses, pas plus que Zénobie n’en a été la reine. Ville de caravaniers, ouverte aux influences de l’Est et de l’Ouest, elle n’en est pas moins caractéristique de la Syrie gréco-romaine, avec ses rues à colonnades, son théâtre, ses thermes, ses maisons à péristyle. D’où tirait-elle sa richesse ? D’où venaient ses habitants ? Quels étaient ses dieux ? Qui furent réellement Odainath et Zénobie ? Pourquoi ce site prestigieux a-t-il suscité autant d’intérêt et de haine ? Quelle a été son importance aux yeux des Syriens, hier et aujourd’hui, et quel est son avenir ? En vingt-neuf chapitres rédigés d'une plume alerte, en mettant à la portée de tous les découvertes les plus récentes, Annie et Maurice Sartre font le tri entre réalités et légendes sur Palmyre et l’histoire de la Syrie.
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EAN : 9782262067892
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262067892
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • veroeddy 28/08/2020
    Chacun des courts chapitres de cet ouvrage comporte une idée reçue sur Palmyre. Dans le texte qui suit, les auteurs rétablissent la vérité par rapport à l’affirmation du titre. Ils présentent les arguments historiques et archéologiques de manière didactique et bien que spécialistes Annie et Maurice Sartre ne sont jamais ennuyeux. Bien au contraire, ce livre à la portée de tous se lit comme une succession d’articles. Il réussit le pari de nous permettre d’appréhender l’histoire de la Syrie depuis l’Antiquité jusqu’aux enjeux du conflit qui déchirait encore ce pays fin 2016.
  • Guillaume72 17/04/2018
    Dans un contexte émotionnellement fort autour des ruines de Palmyre et des exactions de Daesh ou des militaires du régime, de nombreux ouvrages sont sortis à la mémoire de ce que fut Palmyre. Les auteurs se saisissent de cette littérature pour reprendre quelques annonces faites ici où là et pour tordre le cou à quelques idées reçues parfois véhiculées par des auteurs qui jouissent d'un certain renom (Paul Veyne notamment). La ligné éditoriale est donc claire : on choisit quelques citations prises chez des auteurs, ou dans la presse écrite ou radio afin de rétablir des vérités dans des chapitres courts et synthétiques. Ce choix permet finalement de dresser un beau panorama de ce qu'à pu être un citoyen palmyrénien pris entre différentes cultures dont il a organisé une forme de syncrétisme. Les auteurs rappellent et démontrent que Zénobie qui a focalisé les débats n'était reine que parce que son époux avait vaincu le roi des rois, c'est à dire le dirigeant perse dans la lutte armée et que du coup les usages de l'époque voulaient qu'il reprenne ses titres. De là à en faire une souveraineté effective... C'est cette même Zénobie qui a tenté d'associer ses fils au pouvoir impérial romain avant que les intentions d'Aurélien ne se révèlent au grand jour quant aux prétentions de ces rivaux. On passe également par de beaux chapitres sur la religion, sur l'architecture de la ville, sur les échanges commerciaux et culturels. Au total, les auteurs restent les grands spécialistes de la région durant l'antiquité et font montre de pédagogie pour rendre leurs développement accessibles à tout un chacun.Dans un contexte émotionnellement fort autour des ruines de Palmyre et des exactions de Daesh ou des militaires du régime, de nombreux ouvrages sont sortis à la mémoire de ce que fut Palmyre. Les auteurs se saisissent de cette littérature pour reprendre quelques annonces faites ici où là et pour tordre le cou à quelques idées reçues parfois véhiculées par des auteurs qui jouissent d'un certain renom (Paul Veyne notamment). La ligné éditoriale est donc claire : on choisit quelques citations prises chez des auteurs, ou dans la presse écrite ou radio afin de rétablir des vérités dans des chapitres courts et synthétiques. Ce choix permet finalement de dresser un beau panorama de ce qu'à pu être un citoyen palmyrénien pris entre différentes cultures dont il a organisé une forme de syncrétisme. Les auteurs rappellent et démontrent que Zénobie qui a focalisé les débats n'était reine que parce que son époux avait vaincu le roi des rois, c'est à dire le dirigeant perse dans la lutte armée et que du coup les usages de l'époque voulaient qu'il reprenne ses titres. De là à en faire une souveraineté effective... C'est cette même Zénobie qui a tenté d'associer ses fils au pouvoir impérial romain avant...
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  • Zenobie2011 12/10/2016
    Merci à celui qui a fait une critique si élogieuse. Mais il me plairait que le livre ne soit pas attribué uniquement à Maurice Sartre. Il a été co-écrit avec Annie Sartre! Ah machisme quand tu nous tient.
  • Henri-l-oiseleur 02/07/2016
    Les massacres et les destructions commis par l'Etat Islamique (ou "Daesh") à Palmyre ont soulevé une émotion considérable en Occident, à l'occasion de laquelle le grand historien Paul Veyne publia un livre qui traîne sur toutes les tables de libraires, "Palmyre, l'irremplaçable trésor". Paul Veyne nous a donné des ouvrages admirables, comme "L'empire gréco-romain", mais il est aussi tombé dans des panneaux qu'un peu de prudence lui aurait permis d'éviter, comme avec René Char ("René Char en ses poèmes") ou avec Palmyre. C'est pourquoi les époux Sartre (Annie et Maurice Sartre) publient cet ouvrage de 29 brefs chapitres, où ils rétablissent la vérité des faits, rappellent ce que la documentation nous enseigne, corrigent les erreurs et négligences de Paul Veyne, qui a écrit trop vite son livre à succès, où il voit en Pamyre une cité organisée en tribus à la mode arabe (malgré toutes les preuves du contraire), lui invente une organisation centralisée de "princes-marchands" que tout dément, se trompe sur la citoyenneté romaine des habitants, la confond avec une oligarchie marchande à la façon des cités italiennes, la dote de remparts qui ne furent construits que trente ans après la guerre avec Aurélien, et malgré toutes les inscriptions dédicatoires, dit ignorer qui finança les splendides monuments de la ville. Deux énormités surprennent encore plus : il affirme qu'aucun dieu grec ou romain n'était adoré à Palmyre (alors que dans l'antiquité, la pratique des équivalences entre dieux était constante - Baal = Zeus = Amon = Jupiter) et fait de Zénobie une princesse de Palmyre, Palmyre qui n'était pas une principauté et ne fut jamais gouvernée par des princes ou des rois. Ces errements d'un grand historien consternent peut-être plus que les autres sottises que les auteurs relèvent et démentent, dues à la plume d'un général syrien qui se pique d'histoire, Mustafa Tlass. Ce dernier voit des Arabes partout, fait de Zénobie le chef de file d'une révolte contre le "colonialisme romain", en somme plaque sur l'histoire de Palmyre les slogans du parti Baath au pouvoir avec la famille Assad. Celle-ci ne sort pas grandie de ce livre, car ses armées, avant celles de l'Etat Islamique, ont commencé à dévaster la ville avant qu'elle ne tombe aux mains du Califat barbare. Les derniers chapitres, en dressant le tableau du niveau de culture et d'éducation d'un pays arabe oriental, expliquent la stérilité intellectuelle chronique de cette partie du monde en tous les domaines, mais surtout dans celui de l'histoire et de la connaissance de tout ce qui précède l'islam. Ce livre consternant remet la vérité à l'honneur, mais montre sans concession l'imbécillité à l'oeuvre partout, chez les fanatiques du califat, les tortionnaires syriens, les journalistes occidentaux, et même certains esprits de chez nous dont la tête s'égare. C'est un livre à lire d'urgence, même s'il donne un coup au moral. On voit encore une fois, avec Paul Veyne, que plus un ouvrage recueille de faveur médiatique et de célébrité, moins il a de valeur. L'instinct journalistique pour la nullité est infaillible.Les massacres et les destructions commis par l'Etat Islamique (ou "Daesh") à Palmyre ont soulevé une émotion considérable en Occident, à l'occasion de laquelle le grand historien Paul Veyne publia un livre qui traîne sur toutes les tables de libraires, "Palmyre, l'irremplaçable trésor". Paul Veyne nous a donné des ouvrages admirables, comme "L'empire gréco-romain", mais il est aussi tombé dans des panneaux qu'un peu de prudence lui aurait permis d'éviter, comme avec René Char ("René Char en ses poèmes") ou avec Palmyre. C'est pourquoi les époux Sartre (Annie et Maurice Sartre) publient cet ouvrage de 29 brefs chapitres, où ils rétablissent la vérité des faits, rappellent ce que la documentation nous enseigne, corrigent les erreurs et négligences de Paul Veyne, qui a écrit trop vite son livre à succès, où il voit en Pamyre une cité organisée en tribus à la mode arabe (malgré toutes les preuves du contraire), lui invente une organisation centralisée de "princes-marchands" que tout dément, se trompe sur la citoyenneté romaine des habitants, la confond avec une oligarchie marchande à la façon des cités italiennes, la dote de remparts qui ne furent construits que trente ans après la guerre avec Aurélien, et malgré toutes les inscriptions...
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