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Par instants, le sol penche bizarrement - Carnets d'un traducteur
Date de parution : 02/09/2021
Éditeurs :
Robert Laffont

Par instants, le sol penche bizarrement - Carnets d'un traducteur

Date de parution : 02/09/2021

« Ah, vous traduisez des livres ? Vous faites comment ? Mot à mot ? »
Traducteur : mode d'emploi.

Dans ces carnets décalés et passionnants, le traducteur littéraire Nicolas Richard, capé et renommé, fait l’éloge de ce métier d’artisan, où chaque texte suscite son lot d’interrogations, d’émerveillements pour la...

Dans ces carnets décalés et passionnants, le traducteur littéraire Nicolas Richard, capé et renommé, fait l’éloge de ce métier d’artisan, où chaque texte suscite son lot d’interrogations, d’émerveillements pour la langue – aussi bien anglaise que française – et la littérature.
Il propose ainsi un florilège d’énigmes rencontrées au fil de...

Dans ces carnets décalés et passionnants, le traducteur littéraire Nicolas Richard, capé et renommé, fait l’éloge de ce métier d’artisan, où chaque texte suscite son lot d’interrogations, d’émerveillements pour la langue – aussi bien anglaise que française – et la littérature.
Il propose ainsi un florilège d’énigmes rencontrées au fil de sa carrière, riche d’échanges privilégiés (souvent cocasses !) avec nombre d’auteurs, et invite le lecteur à se questionner, à douter, à enquêter et à s’amuser avec lui.
Are you ready ? Êtes-vous prêt ?

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EAN : 9782221258361
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221258361
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bazart 20/08/2022
    Vous en avez rêvé ? Nicolas Richard l’a fait ! Nous emmener dans les coulisses de son travail : traducteur ! avec le livre Par instants, le sol penche bizarrement, carnets d’un traducteur. Sans traducteur, combien de magnifiques livres n’aurais-je jamais lu faute de maîtriser correctement la langue ? Sans bon traducteur, je serais aussi passée à côté de certains. « En 30 ans, j’ai traduit 120 livres et constaté que chaque traduction avait sa propre histoire, son contexte particulier, son cortège d’anecdotes. Sa mission, nous explique Nicolas Richard, en introduction, au delà de nous montrer les coulisses de son métier est de nous donner envie de lire les livres qu’il évoque et qu’il a traduits. Et on peut dire qu’il y a du beau monde dans son carnet de traducteur : Richard Brautigan, James Crumley, Harry Crews, Truman Capote, Quentin Tarentino, Woody Allen, Patty Smith….et bien d’autres ! Ce que je préfère dans la traduction c’est la relecture : voir le texte qui a commencé à naître en français, le considérer comme une pâte encore malléable en phrase de solidification. Ce plaisir là on le sent très vite, lorsque le traducteur nous propose des versions différentes d’une phrase à traduire, n’hésitant pas à être critique sur ce qu’il a proposé dans le passé. La traduction idéale, parfaite n’existe pas sous entend Nicolas Richard. La traduction est bien entendu bien plus qu’une correspondance entre mots en langue originale et mots français. Il faut se couler dans le rythme de l’auteur, dans son univers, dans son époque parfois, épouser sa folie, sa logique (ou son maque de logique), trouver le bon ton pour faire entendre par exemple l’accent des texans blancs et pauvres dans un des romans de Joe R. Landscale. Comment traduire une onomatopée, un certain niveau de langue, des gaélismes, des jeux de mots ? Que faut-il conserver ? Chaque traduction a son lot de surprises. Traduire c’est apprendre On imagine un travail très solitaire mais le travail de traducteur contient aussi des histoires de rencontres, avec les auteurs (qu’il interroge quand il en a la possibilité), avec les éditeurs, avec les personnes que Nicolas Richard sollicite selon tel ou tel sujet (des passionnés de pêche à la mouche pour un roman qui parle de pêche pour être sûr que le texte final ne fera pas tiqué un spécialiste, un spécialiste du béton pour le très beau roman de Mike Mc Cormack, D’or et de lumière car le personnage principal est ingénieur de formateur et emploie dans certains passages un vocabulaire très technique). Dans un chapitre consacré à Nick Hornby et à son roman Vous descendez ?, Nicolas Richard montre combien le traducteur doit aussi comprendre la psychologie de chacun des personnages, comprendre le regard de l’écrivain sur ces derniers pour pouvoir le transmettre sans que le texte perde en puissance. Bref si ce qui touche au travail d’écriture vous intéresse, Carnets d’un traducteur est passionnant !Vous en avez rêvé ? Nicolas Richard l’a fait ! Nous emmener dans les coulisses de son travail : traducteur ! avec le livre Par instants, le sol penche bizarrement, carnets d’un traducteur. Sans traducteur, combien de magnifiques livres n’aurais-je jamais lu faute de maîtriser correctement la langue ? Sans bon traducteur, je serais aussi passée à côté de certains. « En 30 ans, j’ai traduit 120 livres et constaté que chaque traduction avait sa propre histoire, son contexte particulier, son cortège d’anecdotes. Sa mission, nous explique Nicolas Richard, en introduction, au delà de nous montrer les coulisses de son métier est de nous donner envie de lire les livres qu’il évoque et qu’il a traduits. Et on peut dire qu’il y a du beau monde dans son carnet de traducteur : Richard Brautigan, James Crumley, Harry Crews, Truman Capote, Quentin Tarentino, Woody Allen, Patty Smith….et bien d’autres ! Ce que je préfère dans la traduction c’est la relecture : voir le texte qui a commencé à naître en français, le considérer comme une pâte encore malléable en phrase de solidification. Ce plaisir là on le sent très vite, lorsque le traducteur nous propose des versions...
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  • Charybde2 04/10/2021
    Les carnets d’un traducteur éclectique en diable : une ode à l’art étrange du changement de langue, et à la littérature tous azimuts, tout simplement. Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/10/04/note-de-lecture-par-instants-le-sol-penche-bizarrement-nicolas-richard/ La double proposition formulée en introduction par Nicolas Richard, traducteur de plus d’une centaine de textes littéraires de l’anglais (de tous horizons) vers le français ces vingt dernières années, et romancier (« Les soniques » en 2009 avec Kid Loco et « La dissipation », à propos d’un certain Thomas P., en 2018), est plus que largement réussie dans ce « Par instants, le sol penche bizarrement » (au sous-titre bien plus explicite : « Carnets d’un traducteur ») publié chez Robert Laffont en septembre 2021. D’abord, il ne s’agit pas bien entendu de gloser doctement sur la signification même du « traduire », mais bien, humblement (en n’hésitant pas, le cas échéant, à revenir sur certaines erreurs de jeunesse, voire sur des choix discutables mais plus récents, qui ne seraient sans doute plus les mêmes à présent – car, comme dans la lecture et dans l’écriture, il y a bien toujours dans la traduction un échouer mieux qui rôde), à raconter ce qui se passe en de multiples occurrences, face à des textes différents, lorsque se posent sur la table de travail les arbitrages obligatoires, instinctifs ou mûrement pensés, entre le sens et le rythme, entre la langue « personnelle » d’une autrice et l’intelligibilité pour la lectrice française imaginée, entre la fidélité d’une référence et la pertinence d’un contexte culturel distinct. Discrètement, et dans un sourire souvent fort perceptible, Nicolas Richard raconte les échecs et les succès provisoires, les trouvailles et les impasses, les faute de mieux et les percées quasiment conceptuelles qui peuvent jalonner un tel chemin au long cours. On retrouvera aussi ici certaines des préoccupations, certains des doutes, certains des choix à assumer aussi, qui hantaient le Claro des carnets de traduction de « Jérusalem« , ou de ses parcours faussement vagabonds de « Plonger les mains dans l’acide« et de « Cannibale lecteur« . Ensuite, c’est la part de rencontre, physique, émotionnelle et littéraire que l’on trouve au cœur d’une bonne part de l’entreprise de traduction, que le commerce y soit avec des morts ou avec des vivants, avec des autrices, des auteurs, ou les membres d’un formidable réseau informel d’expertes et d’experts en lexiques et en idiomes, qui nous est brillamment offerte en partage. Ainsi, la lectrice et le lecteur se régalera au fil des 450 pages de l’ouvrage en compagnie de Richard Brautigan, de Keith Abbott, de Harry Crews, de Jim Dodge, de William Kotzwinkle, d’Adam Thirlwell, de Valeria Luiselli, de Paul Beatty, de Richard Powers ou de Nick Cave, autrices et auteurs présents par ailleurs sur ce blog, pour n’en citer que 12 parmi les 73 de l’ouvrage, en incluant les mentions spéciales aux monumentaux Russell Hoban (avec l’invention du parlénigm pour « Enig Marcheur ») et Thomas Pynchon (avec « Vice caché » et « Fonds perdus »). Nous savions au moins depuis son passage amical en « libraire d’un soir » à la librairie Charybde en mai 2013 (à propos de livres qu’il n’avait PAS traduits, et à écouter ici) à quel point Nicolas Richard donne envie de lire les autrices et les auteurs dont il parle : « Par instants, le sol penche bizarrement » en offre aussi une magistrale démonstration. Et nous aurons le grand plaisir de l’accueillir pour une discussion et dédicace dans notre repaire de Ground Control (81 rue du Charolais 75012 Paris) ce mercredi 6 octobre à partir de 19 h 30. Venez nombreuses et nombreux, ça en vaut vraiment la peine !Les carnets d’un traducteur éclectique en diable : une ode à l’art étrange du changement de langue, et à la littérature tous azimuts, tout simplement. Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/10/04/note-de-lecture-par-instants-le-sol-penche-bizarrement-nicolas-richard/ La double proposition formulée en introduction par Nicolas Richard, traducteur de plus d’une centaine de textes littéraires de l’anglais (de tous horizons) vers le français ces vingt dernières années, et romancier (« Les soniques » en 2009 avec Kid Loco et « La dissipation », à propos d’un certain Thomas P., en 2018), est plus que largement réussie dans ce « Par instants, le sol penche bizarrement » (au sous-titre bien plus explicite : « Carnets d’un traducteur ») publié chez Robert Laffont en septembre 2021. D’abord, il ne s’agit pas bien entendu de gloser doctement sur la signification même du « traduire », mais bien, humblement (en n’hésitant pas, le cas échéant, à revenir sur certaines erreurs de jeunesse, voire sur des choix discutables mais plus récents, qui ne seraient sans doute plus les mêmes à présent – car, comme dans la lecture et dans l’écriture, il y a bien toujours dans la traduction un échouer mieux qui rôde), à raconter ce qui se passe en de multiples occurrences, face...
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