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Paradis amer
Georges-Michel Sarotte (traduit par)
Date de parution : 01/09/2015
Éditeurs :
Presses de la cité

Paradis amer

Georges-Michel Sarotte (traduit par)
Date de parution : 01/09/2015
« Un livre extraordinaire, comme l’on en voit peu. Un texte qui doit être lu, étudié, et aimé. Une véritable œuvre d’art. » New York Journal of Books
Un vieil homme, Tom Smith, reçoit une lettre et un colis de la part d’une personne qu'il n'a pas vue depuis cinquante ans : Danny, qui fut prisonnier avec lui pendant... Un vieil homme, Tom Smith, reçoit une lettre et un colis de la part d’une personne qu'il n'a pas vue depuis cinquante ans : Danny, qui fut prisonnier avec lui pendant la Seconde Guerre mondiale, en Afrique du Nord. Dans cette intimité contrainte, tous deux se surprirent à ressentir l’un pour... Un vieil homme, Tom Smith, reçoit une lettre et un colis de la part d’une personne qu'il n'a pas vue depuis cinquante ans : Danny, qui fut prisonnier avec lui pendant la Seconde Guerre mondiale, en Afrique du Nord. Dans cette intimité contrainte, tous deux se surprirent à ressentir l’un pour l’autre de forts sentiments qui les aidèrent à supporter les terribles conditions de détention, mais qui furent aussi source de conflits violents et passionnés…

Roman autobiographique, Paradis amer nous plonge avec virtuosité dans l’atmosphère d’un camp de prisonniers et évoque avec finesse la fatigue des corps, mais aussi la naissance du désir.

« Paradis amer est incisif et lyrique, caustique et émouvant. C’est une lecture enivrante. » Christos Tsiolkas
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EAN : 9782258129856
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258129856
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

"Un livre extraordinaire comme l'on en voit peu. Un texte qui doit être lu, étudié et aimé. Une véritable œuvre d'art."
New York Journal of Books
"Le magnifique roman autobiographique du poète sud-africain Tatamkhulu Afrika traite d'un sujet assez peu abordé en littérature, celui des prisonniers de guerre qui ont passé la Seconde Guerre mondiale enfermés dans des camps. [...] Un texte à la fois brut et profondément sensible, qui révèle toute la complexité et la beauté des relations humaines."
Charlène Busalli / PAGE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Ymerej13 10/12/2023
    C'est un très beau roman autobiographique que je viens de finir. Nous sommes pendant la seconde guerre mondiale, un huis-clos dans les camps de prisonniers. Nous allons découvrir une histoire forte entre deux hommes : amitié, fraternité, sexualité ou amour ? Difficile pour eux d'y voir clair car la dureté des camps leur fait perdre bien des capacités physiques et intellectuelles ... Ce qui est sûr c'est que des liens existent entre eux deux. L'auteur nous raconte cette relation avec pudeur et sans nous donner toutes les clés. Lui-même semble ne pas avoir envie de mettre des mots sur cette relation tant elle est complexe et inscrite dans un contexte terrible. Le style est travaillé, les personnages attachants et pas de manichéisme malgré ce qu'a vécu l'auteur pendant cette guerre ... Une très belle lecture avec deux hommes vraiment attachants et hors tout préjugé.
  • bdelhausse 02/02/2023
    Voilà un récit, un roman, une autobiographie, qui chamboule tout. le récit est conçu comme un grand flashback... Tom Smith reçoit un colis d'un homme qu'il n'a plus vu depuis 50 ans. Ils étaient prisonniers de guerre ensemble, dans un camp gardé par les Italiens d'abord, puis par les Allemands ensuite. Devant la lettre et le colis, Tom Smith se remémore cette détention. Les conditions dures, les vexations, les exécutions... mais les moments de joie et les petits bonheurs. Les relations intimes qui se nouent. La prostitution masculine. Les libertés gagnées de haute lutte comme tenir un salon de coiffure. Les pièces de théâtre montées pour passer le temps et chasser la dureté du camp. Pour ces pièces de théâtre on retrouve la question de l'homosexualité. Quand Tom joue Lady Macbeth... le lecteur est plongé dans des abîmes de réflexion profonde, intense. Tatamkhulu Afrika nous fait vivre le quotidien du camp, très loin de la rivière Kwaï. C'est cru, le vocabulaire est cash. C'est dur. Mais le camp est ce paradis amer. La juxtaposition de ces deux mots qui ne vont pas vraiment ensemble en dit long... prisonniers mais couvés, enfermés mais insouciants, privés de libertés mais ayant tout leur temps pour se consacrer l'un à l'autre. Mais le récit est aussi pudique, étonnamment pudique, empathique. Les sentiments que va éprouver Tom pour Danny sont beaux, fiers, et vrais. Brokeback Mountain dans le désert lybien, en quelque sorte. Tom et Danny sont hétéros au départ, du moins le croient-ils, et ce sont les épreuves partagées ensemble, surmontées ensemble qui les poussent l'un vers l'autre, lentement. Même si leur esprit et leur corps refusent d'abord. L'auteur montre cela avec délicatesse, dans un univers où la mort rôde toujours. La fin est amère. Mais c'est le point d'orgue du livre. Quand le choix doit être posé... se rapprocher ou s'éloigner en se promettant de se revoir, de s'écrire, mais tout en sachant que ces promesses ne seront jamais tenues. Voilà clairement le genre de roman qui vit longtemps dans l'esprit du lecteur.Voilà un récit, un roman, une autobiographie, qui chamboule tout. le récit est conçu comme un grand flashback... Tom Smith reçoit un colis d'un homme qu'il n'a plus vu depuis 50 ans. Ils étaient prisonniers de guerre ensemble, dans un camp gardé par les Italiens d'abord, puis par les Allemands ensuite. Devant la lettre et le colis, Tom Smith se remémore cette détention. Les conditions dures, les vexations, les exécutions... mais les moments de joie et les petits bonheurs. Les relations intimes qui se nouent. La prostitution masculine. Les libertés gagnées de haute lutte comme tenir un salon de coiffure. Les pièces de théâtre montées pour passer le temps et chasser la dureté du camp. Pour ces pièces de théâtre on retrouve la question de l'homosexualité. Quand Tom joue Lady Macbeth... le lecteur est plongé dans des abîmes de réflexion profonde, intense. Tatamkhulu Afrika nous fait vivre le quotidien du camp, très loin de la rivière Kwaï. C'est cru, le vocabulaire est cash. C'est dur. Mais le camp est ce paradis amer. La juxtaposition de ces deux mots qui ne vont pas vraiment ensemble en dit long... prisonniers mais couvés, enfermés mais insouciants, privés de libertés mais ayant tout leur temps...
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  • zabeth55 08/11/2022
    L'auteur, à l'aube de sa vie, reçoit une lettre et un paquet de la part d'un notaire. Cela vient d'un ancien ami qui vient de mourir. Cet ami, il se l'était fait il y a cinquante ans, lors de son internement dans des camps italiens puis allemands lors de la dernière guerre. Il ne l'a plus revu. Tous ses souvenirs de cette éprouvante période remontent alors à la surface, et il nous les livre dans ce livre. Paradis amer C'est bien de cela qu'il s'agissait. Le froid, la faim, la saleté, la solitude, la souffrance, la promiscuité....... C'est de tout cela qu'il s'agit. Pendant des mois et des mois. Dans ces camp, des affinités se créent. L'auteur se fera deux amis ; Douglas, attentif, protecteur, puis Danny, un anglais. Dans cette intimité forcée, Danny et lui se vouent une amitié forte qui frôle l'attirance physique jusqu'à parfois la rejoindre. C'est un récit intime très fort. Si je l'ai parfois trouvé un peu long, il m'a profondément émue. L'auteur s'y livre tout entier, sans rien cacher, avec une sincérité admirable, avec réalisme et sans faux-semblants. L'amitié et l'amour sont parfois si proches. Et dans l'horreur de ces camps, l'humanité reste toujours présente
  • Brice_B 17/01/2021
    L’auteur vous est probablement inconnu, et ce fut également mon cas jusqu’à ce que je fasse sa connaissance par le biais de cette autobiographie écrite du temps de son vivant. Si l’écrivain sud-africain est mort il y a plus de dix ans, il nous a laissé en ultime héritage un magnifique roman d’amour : Paradis amer. L’histoire débute aux prémisses de la seconde guerre mondiale, quand le narrateur, Tom Smith, part au combat en Afrique du nord puis est fait prisonnier. Dans les camps dans lesquels ils s’entasseront avec d’autres combattants de différentes nationalités, ils passeront des mains des alliés italiens à celles de l’ennemi absolu, les soldats du Reich, et si la vie au camp est un supplice psychologique et physique, l’ambiance, les conditions de détentions, les visites de la Croix-Rouge, les activités autorisées rendent le quotidien moins insupportable que dans les camps de concentration. Et c’était sans compter sur les sentiments nés de la promiscuité… Aussi improbable que cela puisse sembler, ces camps de prisonniers ont abrité des histoires d’amour entre hommes, des relations qui allaient plus loin que le simple plaisir mécanique que deux hommes coupés du monde extérieur peuvent s’offrir. Il y aura donc Douglas, cet anglais pot-de-colle dont l’auteur semble ne pas réussir à se défaire, et vis à vis duquel un sentiment ambivalent apparaît : bien qu’il ne supporte pas ses manières d’épouse, il appréciera cette amitié si forte qui parfois l’aura porté au delà des épreuves de l’emprisonnement. Tout sera remis en question par l’arrivée de Danny, un jeune éphèbe sans manières, solitaire et assez sauvage pour offrir au narrateur une échappatoire à sa relation étouffante avec Douglas. Très vite, leur relation éveillera des questionnements inédits chez Tom, sur la nature exacte de ses sentiments, sur la réalité de son attirance, sur ce désir physique qui s’impose malgré la fragilité des corps. Paradis amer est une histoire d’amour singulière, différente parce qu’homosexuelle sans vraiment l’être, unique parce que subordonnée a un moment précis, un moment très sombre de la vie de deux hommes. J’y ai trouvé la camaraderie et la tendresse des Amitiés Particulières de Peyrefitte, avec ce désir brûlant, cet incendie amoureux qui couve, que j’avais tant aimé dans Brokeback Moutain. L’auteur nous rappelle au crépuscule de sa vie que l’amour est beau parce qu’il transcende les questions d’étiquette, et qu’il réussi tel une petite graine à germer dans le cœur pourtant aride de deux hommes déportés dans les camps de prisonniers nazis. Un roman qui se dévore et qui nous consume, une très belle histoire à découvrir sans tarder.L’auteur vous est probablement inconnu, et ce fut également mon cas jusqu’à ce que je fasse sa connaissance par le biais de cette autobiographie écrite du temps de son vivant. Si l’écrivain sud-africain est mort il y a plus de dix ans, il nous a laissé en ultime héritage un magnifique roman d’amour : Paradis amer. L’histoire débute aux prémisses de la seconde guerre mondiale, quand le narrateur, Tom Smith, part au combat en Afrique du nord puis est fait prisonnier. Dans les camps dans lesquels ils s’entasseront avec d’autres combattants de différentes nationalités, ils passeront des mains des alliés italiens à celles de l’ennemi absolu, les soldats du Reich, et si la vie au camp est un supplice psychologique et physique, l’ambiance, les conditions de détentions, les visites de la Croix-Rouge, les activités autorisées rendent le quotidien moins insupportable que dans les camps de concentration. Et c’était sans compter sur les sentiments nés de la promiscuité… Aussi improbable que cela puisse sembler, ces camps de prisonniers ont abrité des histoires d’amour entre hommes, des relations qui allaient plus loin que le simple plaisir mécanique que deux hommes coupés du monde extérieur peuvent s’offrir. Il y aura donc Douglas, cet anglais...
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  • prettyrosemary 15/02/2018
    Je l’avoue volontiers, il a d’abord été difficile pour moi d’entrer dans le récit que j’avais beaucoup de mal à situer dans l’espace et dans le temps, en dépit d’une introduction de l’éditeur bien utile à propos de la vie et de l’oeuvre de l’auteur. Je trouvais l’écriture opaque bien qu’envoutante et il m’a fallu plusieurs pages avant de me plonger réellement dans un roman autobiographique que je n’ai pas pu lâcher ensuite. Le narrateur se souvient de son « paradis amer » comme il l’appelle, où l’horreur du quotidien dans le camp côtoie l’intensité d’une histoire d’amour et d’amitié avec Danny, un anglais à la virilité et à la sensualité magnétiques. Grâce à une écriture à multiples facettes, tantôt poétique, tantôt dure et triviale, l’auteur nous emporte dans un univers où des hommes sont parqués et condamnés à voir leurs forces les abandonner peu à peu, à renoncer à une part de leur amour-propre pour survivre. Le seul espoir de Tom, c’est Danny et cette étrange relation étouffée et sublimée par les sous-entendus et les tabous. La pudeur et la force de cette histoire d’amour m’ont vraiment touchées, surtout dans un contexte aussi violent et absurde. On referme ce roman le coeur serré, surtout quand on connait un peu le parcours de l’auteur, au si joli nom, que je vous invite aussi à découvrir. Je l’avoue volontiers, il a d’abord été difficile pour moi d’entrer dans le récit que j’avais beaucoup de mal à situer dans l’espace et dans le temps, en dépit d’une introduction de l’éditeur bien utile à propos de la vie et de l’oeuvre de l’auteur. Je trouvais l’écriture opaque bien qu’envoutante et il m’a fallu plusieurs pages avant de me plonger réellement dans un roman autobiographique que je n’ai pas pu lâcher ensuite. Le narrateur se souvient de son « paradis amer » comme il l’appelle, où l’horreur du quotidien dans le camp côtoie l’intensité d’une histoire d’amour et d’amitié avec Danny, un anglais à la virilité et à la sensualité magnétiques. Grâce à une écriture à multiples facettes, tantôt poétique, tantôt dure et triviale, l’auteur nous emporte dans un univers où des hommes sont parqués et condamnés à voir leurs forces les abandonner peu à peu, à renoncer à une part de leur amour-propre pour survivre. Le seul espoir de Tom, c’est Danny et cette étrange relation étouffée et sublimée par les sous-entendus et les tabous. La pudeur et la force de cette histoire d’amour m’ont vraiment touchées, surtout dans un contexte aussi violent et absurde. On referme ce roman le coeur...
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