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Pierre Dac, mon maître 63
-nouvelle édition augmentée-
Collection : Documents
Date de parution : 22/01/2015
Éditeurs :
le cherche midi

Pierre Dac, mon maître 63

-nouvelle édition augmentée-

Collection : Documents
Date de parution : 22/01/2015

NOUVELLE EDITION AUGMENTEE

Si Pierre Dac (1893-1975) n’avait pas existé, une certaine forme d’humour resterait à inventer : l’humour loufoque. Ses innombrables admirateurs n’ont pas oublié ses sketches débités d’une voix monocorde ni...

Si Pierre Dac (1893-1975) n’avait pas existé, une certaine forme d’humour resterait à inventer : l’humour loufoque. Ses innombrables admirateurs n’ont pas oublié ses sketches débités d’une voix monocorde ni ses Pensées, dont l’une des plus célèbres demeure : « Celui qui est parti de zéro pour n’arriver à rien...

Si Pierre Dac (1893-1975) n’avait pas existé, une certaine forme d’humour resterait à inventer : l’humour loufoque. Ses innombrables admirateurs n’ont pas oublié ses sketches débités d’une voix monocorde ni ses Pensées, dont l’une des plus célèbres demeure : « Celui qui est parti de zéro pour n’arriver à rien dans l’existence n’a de merci à dire à personne. » Mais qui connaît l’homme caché derrière le masque imperturbable du comique ?

Humoriste, Pierre Dac était aussi un homme fragile, angoissé, que la vie a peu épargné et qui a vécu presque toutes les grandes heures du siècle. Héros de la Première Guerre mondiale, il commence après l’armistice une carrière de chansonnier, participe à la naissance de la radio moderne, crée un hebdomadaire intitulé L’Os à moelle, rejoint de Gaulle à Londres en 1943 pour mettre sa verve au service de ces « Français [qui] parlent aux Français ». Après la guerre, il rencontre Francis Blanche, son fils spirituel, et imagine avec lui le fameux feuilleton radiophonique Signé Furax qui fit rire des millions d’auditeurs tout au long de ses 1 034 épisodes. Aujourd’hui encore, près de quarante ans après sa mort, Pierre Dac demeure le maître incontesté de nombreux humoristes, affirmation à laquelle, de son vivant, il avait l’habitude de répondre : « Je ne suis pas votre maître. Étant donné ma hauteur, je suis votre maître soixante-trois. »

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EAN : 9782749135595
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782749135595
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lamifranz 28/07/2022
    S’il y en a un qui a bien sa place dans cette collection Seghers-humour (où nous avons déjà accueilli Goscinny, Breffort, Bacri, et Cami) c’est bien Pierre Dac. On a tendance à voir en Pierre Dac (1893-1975) un humoriste. Bien que la véracité de cette assertion n’altère en rien son authenticité ni sa réalité virtuelle, qui d’ailleurs ne cède en rien à sa réelle virtualité, j’ai le regret de vous dire que c’est un peu court, jeune homme. Avant d’être un humoriste, Pierre Dac, je vous l’apprends si vous ne le savez pas, et si vous le savez, je ne vous apprends rien, était un drôle de rigolo. Pendant la guerre, trouvant qu’il manquait d’occupations, et qu’il souffrait au contraire d’un trop plein d’Occupation, il partit à Londres se mettre au vert, et là il débita dans un micro des incongruités que personne ne comprenait et qui n’étaient même pas drôles. C’est ainsi qu’il mit au point son système humoristique : dire des choses tellement banales qu’elles en perdent leur banalité et deviennent drôles, c’est marrant, non ? Alors quand on me dit que Pierre Dac est un amuseur, laissez-moi rire. C’est un scientifique, oui madame, oui monsieur. Il est l’inventeur du biglotron et du schmilblick, merveilleuses machines « qui ne servent à rien et donc, par définition servent à tout », dont l’action est souveraine « dans des domaines variés allant de la physique thermonucléaire jusqu'à la pratique de la gynécologie dans l'espace ». Pierre Dac était également un cuisinier hors pair : on lui doit quelques recettes succulentes telles que la sauce aux câpres sans câpres, le médaillon de veau surprise (la surprise, c’est qu’il n’y a pas de veau), et celle qui qui réjouit nos papilles depuis plusieurs décennies, la toujours délicieuse confiture de nouilles… Pierre Dac également philosopha (je n’ai pas dit file au sofa, j’ai dit philosopha, du verbe philosopher, même si file au sofé ça veut rien dire) On lui doit des pensées dont la portée intellectuelle est à mon boucher ce que le piano est à bretelles : “Un très ancien proverbe birman dit :"Rien ne sert de courir si on n'est pas pressé et rien ne sert de marcher si on n'est pas foutu de se tenir debout". “Un autre très ancien proverbe birman dit :"Rien ne sert de pisser si on n'en a pas envie". “Un tout autre très ancien proverbe birman, plus ancien encore que les deux précédents, dit je ne me rappelle pas trop quoi au juste tellement il est ancient”. “Quand à la Saint Médard il tombe de la pluie, de la neige, de la grêle, des hallebardes et de la suie, on est tranquille pour quarante jours plus tard, parce que, à part tout ça, qu'est-ce que vous voulez qu'il tombe ? Oui, je sais, mais enfin c'est plutôt rare”. “Enfin, le sarcastique et prophétique proverbe qui dit :"Rira bien qui rira le dernier" gagnerait à être ainsi modifié :" quand celui qui rit le dernier a bien fini de rire, personne ne rigole plus". Alors oui, je vous l’accorde (à sauter), je suis bon prince (sans rire), Pierre Dac a, deci-delà et même cahin-caha, n’ayons pas peur des mots, commis quelques échappées dans le domaine de la franche rigolade, comme ce célèbre sketch (que vous trouverez en citation), “Le Sâr Rabindranath Duval”, écrit avec l’assistance fortement imbibe de son complice et ami Francis Blanche. Il y a encore beaucoup d’autres pans de la personnalité de Pierre Dac qui restent à découvrir, notamment le fameux pan-talon, décousu de fil blanc, qu’on a tort de traiter par dessus la jambe… Mais il se fait tard, il ne me reste plus qu’à envoyer des baisers à l’assistance publique ; Bonsoir, mesdames, bonsoir, mesdemoiselles et bonsoir, messieurs. Poil aux yeux. S’il y en a un qui a bien sa place dans cette collection Seghers-humour (où nous avons déjà accueilli Goscinny, Breffort, Bacri, et Cami) c’est bien Pierre Dac. On a tendance à voir en Pierre Dac (1893-1975) un humoriste. Bien que la véracité de cette assertion n’altère en rien son authenticité ni sa réalité virtuelle, qui d’ailleurs ne cède en rien à sa réelle virtualité, j’ai le regret de vous dire que c’est un peu court, jeune homme. Avant d’être un humoriste, Pierre Dac, je vous l’apprends si vous ne le savez pas, et si vous le savez, je ne vous apprends rien, était un drôle de rigolo. Pendant la guerre, trouvant qu’il manquait d’occupations, et qu’il souffrait au contraire d’un trop plein d’Occupation, il partit à Londres se mettre au vert, et là il débita dans un micro des incongruités que personne ne comprenait et qui n’étaient même pas drôles. C’est ainsi qu’il mit au point son système humoristique : dire des choses tellement banales qu’elles en perdent leur banalité et deviennent drôles, c’est marrant, non ? Alors quand on me dit que Pierre Dac est un amuseur, laissez-moi rire. C’est un scientifique, oui madame, oui monsieur. Il est l’inventeur du...
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