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Pleurer des rivières
Date de parution : 23/08/2018
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Pleurer des rivières

Date de parution : 23/08/2018
Court, rythmé, incisif, Pleurer des rivières explore les clivages sociaux et révèle les multiples visages de la détresse. Alain Jaspard se glisse derrière l'apparente vérité, souvent froide et implacable, et refusant de s'engouffrer dans les évidences, il prend un malin plaisir à les démonter.
 
Franck le savait, il n'aurait pas dû se laisser attendrir quand Sammy, fauché comme les blés, lui a parlé de son plan infaillible  – sur le banc des accusés le... Franck le savait, il n'aurait pas dû se laisser attendrir quand Sammy, fauché comme les blés, lui a parlé de son plan infaillible  – sur le banc des accusés le constat est amer. Heureusement, Julien, leur avocat commis d’office, connaît ses dossiers et obtient facilement sa relaxe. Franck est un... Franck le savait, il n'aurait pas dû se laisser attendrir quand Sammy, fauché comme les blés, lui a parlé de son plan infaillible  – sur le banc des accusés le constat est amer. Heureusement, Julien, leur avocat commis d’office, connaît ses dossiers et obtient facilement sa relaxe. Franck est un type bien, marié à Mériem et père de sept enfants. D’ailleurs la joyeuse bande vit, ou survit, sur l'aire des gens du voyage d'Argenteuil, où Julien fait leur connaissance.
Choc des cultures pour ce bourgeois parisien confortablement installé avec Séverine, auteur jeunesse à succès qui écrit pour les enfants qu'elle ne parvient pas à avoir. Et si rien ne prédestinait les deux couples à se rencontrer, le ventre fécond de Mériem va sceller un pacte dont ils ne pourront plus revenir...
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EAN : 9782350874753
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 152
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782350874753
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 152
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • RemiPerez 13/03/2024
    Comment ne pas penser au chef d œuvre cinématographique : « La vie est un long fleuve tranquille » . Une immersion dans deux types de sociétés très différentes avec chacune ses codes et valeurs qui se voient ici devoir cohabiter par la chose la plus commune à tous : la maternité. Roman sympa , moderne j ai apprécié.
  • hendrickxvirginie 20/01/2023
    Vous allez peut-être me dire que sur le coup, je suis une guerre en retard puisque ce roman est une parution de 2018 ! Mais... cette nouvelle version est en librairie depuis le 15/09 et je remercie les éditions Héloïse d'Ormesson pour la réception. Et donc Pleurer des rivières, c'est une claque ! Avec ce premier roman, Alain Jaspard aborde de nombreux sujets à travers deux familles à l'opposé l'une de l'autre. Amener à se rencontrer, nous découvrons au rythme des violons et des guitares un récit palpitant. Imagé et réaliste, Alain Jaspard nous plonge dans la vie de Franck et Meriem parents de 7 enfants qui font partie de la communauté des gens du voyage. On fait aussi la connaissance de Séverine et Julien, respectivement dessinatrice et avocat. Un coup foireux de la part de Franck réunira les deux hommes...et ces deux femmes par la suite. Sans vous dévoiler le contenu au risque de trop en dire, ce roman est une mine d'or ! Alain Jaspard n'a pas peur des mots et ose un langage parfois cru et familier. Certains y trouveront à redire, mais j'ai adoré ! L'auteur dépeint de façon juste la société, la marginalité ou encore la débilité humaine. Il avance également sans filtre dans ce besoin viscéral de maternité et de ce que cette envie peut faire faire comme folie. Sans jugement pour laisser au lecteur le choix de décider ce qu'il en est de la finalité, Pleurer des rivières est une découverte magnifique et surprenante où j'ai aimé découvrir le mode de vie des gens du voyage.  Vous allez peut-être me dire que sur le coup, je suis une guerre en retard puisque ce roman est une parution de 2018 ! Mais... cette nouvelle version est en librairie depuis le 15/09 et je remercie les éditions Héloïse d'Ormesson pour la réception. Et donc Pleurer des rivières, c'est une claque ! Avec ce premier roman, Alain Jaspard aborde de nombreux sujets à travers deux familles à l'opposé l'une de l'autre. Amener à se rencontrer, nous découvrons au rythme des violons et des guitares un récit palpitant. Imagé et réaliste, Alain Jaspard nous plonge dans la vie de Franck et Meriem parents de 7 enfants qui font partie de la communauté des gens du voyage. On fait aussi la connaissance de Séverine et Julien, respectivement dessinatrice et avocat. Un coup foireux de la part de Franck réunira les deux hommes...et ces deux femmes par la suite. Sans vous dévoiler le contenu au risque de trop en dire, ce roman est une mine d'or ! Alain Jaspard n'a pas peur des mots et ose un langage parfois cru et familier. Certains y trouveront à redire, mais j'ai adoré ! L'auteur dépeint de façon juste la société, la marginalité ou encore la débilité humaine. Il avance également sans filtre dans ce besoin viscéral de maternité et de ce que cette envie...
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  • Manika 01/12/2022
    out commence avec Franck et Sammy, qui sont ferrailleurs et décident de monter un super coup pour sortir un peu de la tête de l'eau. Forcément rien ne se passe comme prévu, et les voilà sur le banc des accusés, heureusement leur avocat, Julien, va leur permettre d'écoper du minimum. Des liens se créent, leurs femmes respectives se rencontrent et passent un pacte qui peut s'avérer lourd de conséquence pour chacun d'entre eux. C'est d'abord la découverte d'un milieu, celui des gitans qui nous est offert dans ce roman, puis les différences de culture quand la bourgeoisie s'invite dans le camp des gens du voyage. Mais c'est avant tout un roman d'amitié, de virilité et de sororité, de partage, de soutien d'entraide. L'écriture est agréable, vive et dynamique. On s'attache assez facilement à ces personnages qui ne cachent pas trop leur faiblesse ni leur grand coeur. Un roman qui fait porter un autre regard sur les gens du voyage et nous interroge sur les lois.
  • musemania 17/11/2022
    Alain Jaspard travaille et est connu dans le cinéma en tant que réalisateur et producteur. Mais en 2018, il décide d’ajouter une corde à son arc en publiant son premier roman sous le titre « Pleurer des rivières ». C’était déjà il y 4 ans. Grâce à l’adaptation cinématographique (je vous en parle un peu ci-dessous) sortie le 5 octobre de cette année dans les cinémas, ce livre a connu une nouvelle édition parue, quant à elle, mi-septembre. Alain Jaspard, en tant qu’écrivain ne m’était pas inconnu. En effet, en 2020, déjà grâce au site Lecteurs.com, j’avais découvert son second bouquin, « Les bleus étaient verts », au travers de l’opération des Explorations de la Rentrée Littéraire. Vous pouvez retrouver ma chronique de l’époque sur mon blog. Dans « Pleurer des rivières », il fait se croiser deux familles qui, aux premiers regards, n’ont rien en commun. L’une fait partie des gens du voyage, vivant sur un terrain à Argenteuil, le mari Franck est ferrailleur, la mère Mériem, âgée d’à peine 28 ans, élève ses sept enfants. La seconde est bourgeoise, habitant dans les beaux quartiers parisiens, Julien est avocat tandis que Séverine écrit et dessine des livres à succès pour enfants. La seule ombre au tableau pour ce couple à qui tout semble tout réussir est l’impossibilité biologique d’avoir un enfant. La rencontre de Julien et de Franck va les mener tous les quatre sur un terrain dangereux dans l’illégalité. Dès les premières pages, Alain Jaspard m’a conquise et emmenée dans son univers. Je trouve qu’il dispose d’un talent de conteur imparable. La trame narrative est vraiment originale comme s’il racontait simplement une histoire à des amis autour d’une table à l’occasion d’un bon repas. Cette histoire somme toute bouleversante semble si réelle, comme s’il narrait un fait divers qu’on aurait pu lire dans le journal quotidien. Parce que même si certains trouveront à redire au sujet du « deal » qui lie les deux familles, je n’ai pas pu le leur reprocher au final tant les arguments de chacun me semblaient tout à fait concevables. L’auteur, lui, ne prend jamais partie pour l’une ou l’autre famille, il expose la situation et laisse le lecteur se positionner, selon ses idéaux. Et quant au final, là, il m’a tout simplement secouée. Oui, une autre fin aurait été possible mais il faut rester conscient que nous ne vivons pas dans un monde parfait de bisounours et pour cela, j’ai encore plus aimé cette lecture émouvante et prenante. Comme je vous le disais plus haut, « Pleurer des rivières » vient d’être adapté au cinéma par Léopold Legrand et Alain Jaspard lui-même, avec dans les rôles principaux Sara Giraudeau, Benjamin Laverhne, Damien Bonnard et Judith Chemla, sous le titre « Le 6ème enfant ». Il me tarde de voir le film et de voir si l’adaptation est fidèle au livre que j’ai énormément apprécié. Alain Jaspard travaille et est connu dans le cinéma en tant que réalisateur et producteur. Mais en 2018, il décide d’ajouter une corde à son arc en publiant son premier roman sous le titre « Pleurer des rivières ». C’était déjà il y 4 ans. Grâce à l’adaptation cinématographique (je vous en parle un peu ci-dessous) sortie le 5 octobre de cette année dans les cinémas, ce livre a connu une nouvelle édition parue, quant à elle, mi-septembre. Alain Jaspard, en tant qu’écrivain ne m’était pas inconnu. En effet, en 2020, déjà grâce au site Lecteurs.com, j’avais découvert son second bouquin, « Les bleus étaient verts », au travers de l’opération des Explorations de la Rentrée Littéraire. Vous pouvez retrouver ma chronique de l’époque sur mon blog. Dans « Pleurer des rivières », il fait se croiser deux familles qui, aux premiers regards, n’ont rien en commun. L’une fait partie des gens du voyage, vivant sur un terrain à Argenteuil, le mari Franck est ferrailleur, la mère Mériem, âgée d’à peine 28 ans, élève ses sept enfants. La seconde est bourgeoise, habitant dans les beaux quartiers parisiens, Julien est avocat tandis que Séverine écrit et dessine des livres à succès pour...
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  • clo73 15/10/2022
    J'ai passé un très bon moment de lecture en lisant ce roman. Pleurer des rivières est une histoire bouleversante et d'une humanité diabolique.. Quand le désir d'enfant est trop intense, Quand la survie d'une famille est en péril, Faut-il transiger sur ses convictions les plus fortes ? Deux couples d'un milieu diamétralement opposé vont échanger ce qu'ils convoitent et désirent le plus au monde. Et ils devront alors, laisser de côté, l'éthique et la moralité s'ils veulent l'obtenir. L'auteur raconte cette fiction d'une manière si attendrissante et si rocambolesque que je suis sous le charme de ce conte moderne. Je me suis laissée embarquer par ce récit très émouvant. Un roman lumineux et dont la simplicité fait vraiment du bien ! Je n'avais aucune envie de quitter ces personnages et encore moins, de terminer le dernier chapitre. Je tremblais de connaître une fin qui n'allait sûrement pas me plaire. Je voulais rester dans un monde où tout va pour le mieux et où tout finit bien... Vous l'aurez compris, c'est pour moi, un livre vraiment réussi dont l'adaptation cinématographique, renommée Le sixième enfant, est tout aussi géniale. Les auteurs et actrices jouent magnifiquement bien. A savourer tout simplement en livre ou devant le grand écran.
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