Lisez! icon: Search engine
Que pensent les dindes de Noël ? - Oser se mettre à la place de l'animal. Antispécisme et éthologie pour bâtir une nouvelle solidarité du vivant
Collection : Documents
Date de parution : 10/10/2019
Éditeurs :
Tana

Que pensent les dindes de Noël ? - Oser se mettre à la place de l'animal. Antispécisme et éthologie pour bâtir une nouvelle solidarité du vivant

Collection : Documents
Date de parution : 10/10/2019
Face aux changements de paradigmes (sociétal, écologique), ce livre propose une nouvelle manière d’appréhender notre relation à l’animal : adopter la perspective de l’animal, oser prendre en compte son point de vue grâce à l’éthologie et défendre la cause animale avec une démarche scientifique. Pour bâtir une nouvelle solidarité du vivant.
Antispécisme, véganisme, statut de l’animal, sauvegarde de la biodiversité et nouvelle extinction de masse… La relation homme-animal vit un profond changement qui révolutionne nos lois, nos traditions alimentaires, nos loisirs,... Antispécisme, véganisme, statut de l’animal, sauvegarde de la biodiversité et nouvelle extinction de masse… La relation homme-animal vit un profond changement qui révolutionne nos lois, nos traditions alimentaires, nos loisirs, et questionne la place de l’homme dans sa relation au vivant.
Mais que pensent les dindes de Noël ? Assurément bien...
Antispécisme, véganisme, statut de l’animal, sauvegarde de la biodiversité et nouvelle extinction de masse… La relation homme-animal vit un profond changement qui révolutionne nos lois, nos traditions alimentaires, nos loisirs, et questionne la place de l’homme dans sa relation au vivant.
Mais que pensent les dindes de Noël ? Assurément bien plus qu’on se le figure selon l’éthologue Fabienne Delfour, dont le propos éclaire l’essentielle réflexion à mener sur notre relation complexe à l’animal. La science a déjà montré que les animaux font l’expérience du monde de manière subjective, qu’ils ressentent une vaste palette d’émotions, qu’ils sont sujets à la joie, à la peur, au stress, à la douleur, qu’ils sont capables d’empathie et de solidarité ou, au contraire, de duperie pour servir leurs intérêts. En se faisant la porte-parole de l’éthologie constructiviste, discipline qui étudie le comportement des animaux considérés comme des sujets et non des individus, l’auteure propose d’aller plus loin, d’ôter nos lunettes de bipède anthropocentré pour s’intéresser à l’animal à la première personne et défendre son point de vue. S’appuyant sur l’observation de nos compagnons domestiques, des animaux sauvages et de ceux des parcs zoologiques, l’auteure nous propose de réinventer notre rapport à l’animal, de tisser de nouveaux liens avec eux et de trouver les moyens de leur protection et de leur préservation, de manière individuelle et au-delà des postures militantes, afin de bâtir un monde respectueux du vivant et soucieux du partage des ressources et de l’espace.

Oser se mettre à la place de l’animal pour bâtir une nouvelle solidarité du vivant.
 
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9791030103175
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9791030103175
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Unchatpassantparmileslivres 01/01/2024
    Voici un titre provocateur et attractif, mais cet essai n’apportera pas de réponse à cette question au lecteur curieux. L’éthologie, l’étude du comportement des animaux, se subdivise en plusieurs courants. L’auteure, éthologue adepte du courant constructiviste, estime en effet qu’il n’y a pas suffisamment de recherches sur les dindes et les animaux qui finissent dans notre assiette pour répondre à la question posée par le titre. Les humains, et même les scientifiques, préfèrent ne pas trop penser au ressenti éventuel des animaux consommés, c’est plus confortable ainsi. Le courant constructiviste (proche de la phénoménologie), propose d’aborder l’animal tel que dans cette définition élaborée par un groupe de recherches en 2013 : «Acteurs de la biodiversité, les animaux sont dotés de capacités sensorielles, cognitives et émotionnelles individualisées. Ce sont des sujets qui élaborent un monde propre, au travers des actions et perceptions qu’ils portent sur l’environnement. Ils ont des intérêts particuliers et mènent leur vie à la première personne. Ce sont des êtres sensibles.» Nous sommes loin ici de la réduction courante de l’animal considéré seulement en opposition au végétal et à l’humain ! L’éthologie constructiviste se préoccupe par conséquent des besoins fondamentaux de l’animal et de sa qualité de vie. Mais notre spécisme ordinaire produit une considération très inégalitaire des animaux ; nous montrons un grand intérêt pour ceux très proches de l’homme, comme les chiens et les chats, éventuellement aussi pour les grands mammifères, mais du mépris envers ceux que nous consommons ou considérons comme nuisibles. Tout au long de cet essai passionnant, l’auteure nous fait découvrir les évolutions de la technologie, grande alliée de la recherche (les drones ou les caméras miniaturisées, par exemple, permettent d’observer les animaux dans leur stricte intimité), mais aussi l’évolution de la démarche scientifique, car les questions que posent les éthologues aux animaux sont en général liées à notre culture et à la société dans laquelle nous vivons (qui elle-même évolue). Cela passe par l’ajustement et l’affinement des protocoles expérimentaux, par exemple l’utilisation d’un dispositif enregistrant les ultrasons émis par les souris lors des interactions sociales, alors que, jusqu’à une date récente, on pensait qu’elles ne vocalisaient pas dans ces situations. Ou, concernant l’expérience du miroir, qui met en évidence la capacité à reconnaître sa propre image, on pensait que les éléphants échouaient à ce test jusqu’à ce qu’un chercheur ait l’idée d’augmenter la taille des miroirs utilisés. Elle invite aussi à la prudence, car il est compliqué et ambitieux de prendre la parole pour un être aussi différent de nous que l’animal. Elle recherche une démarche scientifique irréprochable, avec croisement de plusieurs sources d’informations, et validations ou invalidations, qui garantit de limiter les erreurs. Les études contemporaines s’attachent à oublier qu’on est un humain et à abandonner notre vision anthropocentrée (ce qui peut paraître plus facile avec son chat ou son chien) ; elles cherchent à : • de façon générale, apprendre à adopter la perspective de l’animal et à lui poser des questions pertinentes, des questions de rat aux rats, de chat aux chats, au lieu de demander à l’animal de répondre à des questions d’humains : par exemple enregistrement des infrasons produits et perçus par certains animaux, mise en évidence des capacités d’apprentissage des céphalopodes (pieuvres et seiches), de la capacité de discrimination des chevaux, des moutons et des chèvres • plus précisément, analyser les réactions émotionnelles des animaux quand ils sont soumis à des variations de leur environnement (peur, bien-être, empathie, etc.), cerner leur aptitude à se représenter l’espace, leur capacité de planification (la martre à tête grise est capable de cueillir des fruits verts pour les laisser mûrir cachés et les manger plus tard), leur capacité à adopter un autre point de vue que le leur et à coopérer, à mentir et à tromper aussi, l’aptitude de certaines espèces à l’autocontrôle, leurs modes de communication (acoustique, visuelle, tactile, chimique, électrique), leurs apprentissages sociaux ( observation, imitation et transmission), leurs innovations (outils spécifiques pour se procurer de la nourriture, et, pour les animaux dépourvus de membres préhenseurs, comme les cétacés, élaboration de stratégies pour la piéger), l’émergence de nouvelles compétences (apprentissage de la langue des signes par des chimpanzés et un gorille, appropriation de la langue humaine par un perroquet, utilisation d’un lexigramme par des dauphins) • de façon plus ambitieuse encore, chercher à cerner la nature de l’animal, capable d’infanticide, de cannibalisme, mais aussi d’adoption interspécifique ou hétérospécifique ; et, enfin, qui et que sommes-nous pour l’animal ? Les animaux possèdent leur propre sensori-motricité, leurs capacités cognitives et émotionnelles, qui leur font voir, sentir, entendre et goûter l’humain d’une manière totalement étrangère à ce qu’un humain perçoit d’un autre humain. L’animal traite l’information reçue indépendamment de nos critères (il voit dans les UV, entend des infrasons et des ultrasons, perçoit les couleurs différemment de nous, détecte d’infimes molécules chimiques, etc). L’auteure plaide pour une relation homme-animal novatrice et pour une responsabilisation de l’homme d’aujourd’hui et des générations à venir. Elle expose la nécessité de créer de nouvelles relations avec le système vivant, de quitter ce sommet imaginaire de la pyramide qui n’est pas réellement le nôtre, d’abandonner notre comportement et notre idéologie anthropocentrés, de façon à cohabiter en bonne intelligence. Hommes et animaux partagent un espace vivant qui demande à être entretenu, économisé et respecté. Voici un titre provocateur et attractif, mais cet essai n’apportera pas de réponse à cette question au lecteur curieux. L’éthologie, l’étude du comportement des animaux, se subdivise en plusieurs courants. L’auteure, éthologue adepte du courant constructiviste, estime en effet qu’il n’y a pas suffisamment de recherches sur les dindes et les animaux qui finissent dans notre assiette pour répondre à la question posée par le titre. Les humains, et même les scientifiques, préfèrent ne pas trop penser au ressenti éventuel des animaux consommés, c’est plus confortable ainsi. Le courant constructiviste (proche de la phénoménologie), propose d’aborder l’animal tel que dans cette définition élaborée par un groupe de recherches en 2013 : «Acteurs de la biodiversité, les animaux sont dotés de capacités sensorielles, cognitives et émotionnelles individualisées. Ce sont des sujets qui élaborent un monde propre, au travers des actions et perceptions qu’ils portent sur l’environnement. Ils ont des intérêts particuliers et mènent leur vie à la première personne. Ce sont des êtres sensibles.» Nous sommes loin ici de la réduction courante de l’animal considéré seulement en opposition au végétal et à l’humain ! L’éthologie constructiviste se préoccupe par conséquent des besoins fondamentaux de l’animal et de sa qualité de vie. Mais notre spécisme ordinaire...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter Tana
Mettez un souffle de green dans votre vie !