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Rouge
Date de parution : 10/03/2016
Éditeurs :
Les Escales

Rouge

Date de parution : 10/03/2016
Dans un style éblouissant, Rouge retrace la folle histoire d’une famille française prise dans les tourments du XXe siècle.
 
Après la mort de son père, alors qu’il doit vider la maison, Carl est assailli par son passé : de vieux numéros de L’Humanité, des portraits de Marx et Lénine... Après la mort de son père, alors qu’il doit vider la maison, Carl est assailli par son passé : de vieux numéros de L’Humanité, des portraits de Marx et Lénine et, surtout, un cahier d’enfant. Sur la première page, un titre écrit de sa main : « Histoire de ma... Après la mort de son père, alors qu’il doit vider la maison, Carl est assailli par son passé : de vieux numéros de L’Humanité, des portraits de Marx et Lénine et, surtout, un cahier d’enfant. Sur la première page, un titre écrit de sa main : « Histoire de ma famille », et en dessous : « De Cologne à Paris, quatre générations d’Aderhold ». Ce sont les traces de sa jeunesse, une jeunesse rouge, à la fois exaltante et honteuse.
Des brumes de la mémoire surgit alors un monde dans lequel la politique contrôlait tout : les lectures, les jeux, les sentiments, les rêves. La débâcle sera terrible. Mais la remémoration des défaites n’est-elle pas, pour l’écrivain, à la fois consolation et chant d’amour ?
 
Dans une langue éblouissante, Rouge explore la filiation impossible, les trahisons, les colères d’une génération, et retrace la folle histoire d’une famille française à travers le XXe siècle.
 
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EAN : 9782365691994
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782365691994
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Brice_B 20/01/2021
    Je regarde toujours d’un œil méfiant les romans français où les auteurs parlent d’eux, de leur enfance, de leurs problèmes, de leur vie, de leur nombril, de leur besoin d’attention, parce qu’ils sont pathognomoniques de la littérature française, d’une part, et qu’ils m’ennuient profondément, d’autre part. Payer une vingtaine d’euros pour subir la psychanalyse d’un écrivain, non merci. Et pourtant, ce livre en particulier a retenu mon attention. Je ne sais pas pourquoi, la couverture, le résumé de l’éditeur en quatrième de couverture, le titre, quelque chose a fait que malgré mes a priori, je me suis lancé dans la lecture de ce roman là, d’un auteur qui m’était inconnu. Carl Aderhold brosse le portrait d’une France en pleine transformation lorsqu’il nous parle de son enfance. Ses parents vivent chichement des quelques rôles qu’ils parviennent à décrocher au théâtre, et ses jeunes années parisiennes se déroulent dans un minuscule logement qu’il partage avec ses parents et sa petite sœur. Le père est un personnage haut en couleur, pour faire un clin d’œil au titre. Communiste convaincu, il imprègne sa famille de ses idéaux révolutionnaires, Marx, Lénine et l’Humanité toujours à portée de main, dans une époque majoritairement dévouée à la politique de De Gaulle puis de Pompidou. Remontant dans l’histoire de sa famille jusqu’à son grand-père déserteur de l’armée allemande, l’auteur nous fait vivre les aléas de sa famille et illustre cette « folie des Aderhold » , ce mal qui semble frapper tous les hommes de la famille depuis plusieurs générations. Du récit nostalgique de ce père aimant, mais un peu excessif, il dira cette phrase très juste que j’ai trouvé très belle : « l’avalanche des souvenirs a le parfum amer des portraits à charge » . De cette histoire familiale finalement assez ordinaire, Carl Aderhold réussit à faire un roman passionnant, une fresque historique et sociale de la France des années 60 à aujourd’hui. J’ai pris beaucoup de plaisir à confronter mes préjugés sur les récits personnels grâce à ce livre et à me laisser guider dans les souvenirs et les interrogations d’un fils devenu père.Je regarde toujours d’un œil méfiant les romans français où les auteurs parlent d’eux, de leur enfance, de leurs problèmes, de leur vie, de leur nombril, de leur besoin d’attention, parce qu’ils sont pathognomoniques de la littérature française, d’une part, et qu’ils m’ennuient profondément, d’autre part. Payer une vingtaine d’euros pour subir la psychanalyse d’un écrivain, non merci. Et pourtant, ce livre en particulier a retenu mon attention. Je ne sais pas pourquoi, la couverture, le résumé de l’éditeur en quatrième de couverture, le titre, quelque chose a fait que malgré mes a priori, je me suis lancé dans la lecture de ce roman là, d’un auteur qui m’était inconnu. Carl Aderhold brosse le portrait d’une France en pleine transformation lorsqu’il nous parle de son enfance. Ses parents vivent chichement des quelques rôles qu’ils parviennent à décrocher au théâtre, et ses jeunes années parisiennes se déroulent dans un minuscule logement qu’il partage avec ses parents et sa petite sœur. Le père est un personnage haut en couleur, pour faire un clin d’œil au titre. Communiste convaincu, il imprègne sa famille de ses idéaux révolutionnaires, Marx, Lénine et l’Humanité toujours à portée de main, dans une époque majoritairement dévouée à la politique de...
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  • ZeroJanvier79 02/09/2018
    Le sujet de ce roman, un homme issue d'une famille d'origine allemande et élevé dans le culte du communisme, avait tout me plaire. J'ai malgré tout été un peu déçu. Si certains passages m'ont bien plu, le récit n'est pas toujours intéressant et sonne faux.
  • Laurie_lucas 01/12/2017
    Ce livre m’a touché. J’ai été ému par l’auteur. Par l’homme, par l’adolescent, par le petit garçon. Pour moi, rien que le fait que l’auteur se soit mis à nu de cette façon devant le lecteur est à applaudir. Que l’on apprécie ou non, c’est quelque chose de très courageux et je tenais donc, avant toute chose, à le souligner. L’auteur raconte, donc il n’y a que très peu de dialogue, mais ce n’est pas dense pour autant. Le plume est fluide, les mots utilisés ne sont pas compliqués. Sa façon d’écrire, de raconter, nous entraîne avec lui dans ses souvenirs, dans son passé, mais aussi dans celui de sa famille. Le passé et le présent s’entremêlent sans que cela devienne dérangeant. Dans ce livre, il attrape un des souvenirs qui le submerge et nous le fait partager. Sans filtre, sans paillettes, sans embellir la réalité, sans en faire trop. Et c’est vraiment ce qui m’a le plus ému. Au fil des pages, on ne peut que ressentir de l’empathie. Pour le petit garçon, qui veut tout faire pour plaire à son papa, pour être regardé et aimé. Pour l’adolescent, qui comprend maintenant un grand nombre de choses, qui voudrait simplement être remarqué pour ce qu’il est, pas pour ce qu’il pourrait ou devrait être. Et enfin, pour l’homme, devenu adulte, dont on ressent les fêlures. Un homme qui craint plus que tout de reproduire ce schéma avec ses propres enfants. J’aime beaucoup ce genre de lecture où on peut voir « l’envers du décor ». Découvrir ce qui peut être caché derrière un regard, un geste, une attitude. Parce qu’on n’a pas tous eu la chance de vivre une enfance idyllique. Parce qu’on a tous nos bagages derrière nous et qu’on doit apprendre à vivre avec eux le plus harmonieusement possible.Ce livre m’a touché. J’ai été ému par l’auteur. Par l’homme, par l’adolescent, par le petit garçon. Pour moi, rien que le fait que l’auteur se soit mis à nu de cette façon devant le lecteur est à applaudir. Que l’on apprécie ou non, c’est quelque chose de très courageux et je tenais donc, avant toute chose, à le souligner. L’auteur raconte, donc il n’y a que très peu de dialogue, mais ce n’est pas dense pour autant. Le plume est fluide, les mots utilisés ne sont pas compliqués. Sa façon d’écrire, de raconter, nous entraîne avec lui dans ses souvenirs, dans son passé, mais aussi dans celui de sa famille. Le passé et le présent s’entremêlent sans que cela devienne dérangeant. Dans ce livre, il attrape un des souvenirs qui le submerge et nous le fait partager. Sans filtre, sans paillettes, sans embellir la réalité, sans en faire trop. Et c’est vraiment ce qui m’a le plus ému. Au fil des pages, on ne peut que ressentir de l’empathie. Pour le petit garçon, qui veut tout faire pour plaire à son papa, pour être regardé et aimé. Pour l’adolescent, qui comprend maintenant un grand nombre de choses, qui voudrait...
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  • Elodieuniverse 19/10/2017
    Carl Aderhold, éditeur et écrivain, marié et deux enfants, vide la maison de son père après le décès de celui-ci. Ce n'est pas de tendres souvenirs qu'il y trouve mais les vestiges d'une vie entièrement dévouée au communisme. Une rage sourde envahit Carl, une rage après ce père qui lui a fait suivre la ligne du parti communisme et qui lui a donné cette éducation. Les souvenirs affluent le dévastant un peu plus chaque jour. L'auteur nous raconte son enfance, l'histoire de sa famille. Il a été baigné depuis son enfance par Karl Marx (de qui il tient son prénom) et Lénine adulés par son père qui vouait une haine féroce au capitalisme. Son père était un homme austère, qui buvait souvent trop, bagarreur et tyran. Sa mère était soumise et souvent maltraitée. Son enfance? De la politique, des tracts...où l'école est très importante, baignée de littérature classique et de cinéma choisis par les soins du patriarche (interdiction de regarder De Funès ou de lire Tintin trop anticommunistes pour lui)... Lui, "le fils de rouge" ressent une profonde culpabilité et de la colère par rapport à ce qu'il a vécu, au communisme de son père, à son soutien mais en même temps, l'amour qu'il lui porte, l'importance de son regard, ce lien indéfectible...Karl est totalement perdu... Quelle séquelle aura eu cette enfance sur cet homme devenu un brillant écrivain? Je ne pensais pas aimer autant ce livre. L'histoire de ce petit garçon m'a vraiment touchée. J'ai ressenti une profonde empathie pour Carl. C'est un livre sur l'importance des liens père/fils, l'importance de l'enfance et des souvenirs. Ce passé qui chamboule tout, ce passé qui devient un lourd fardeau, ces sentiments contradictoires que Carl peut éprouver pour son père. On notera que bien au-delà de la rage, c'est un immense amour qu'il avait pour lui. Les mots sont choisis avec soin, c'est bien raconté. J'ai aimé les références cinématographiques et littéraires. Le contexte politique a une grande part dans ce livre afin de mieux comprendre l'histoire. Bref, c'est un ouvrage vraiment émouvant et bouleversant qui nous plonge dans cette histoire familiale, dans la vie de ce père si dépendant d'une néfaste idéologie...Carl Aderhold, éditeur et écrivain, marié et deux enfants, vide la maison de son père après le décès de celui-ci. Ce n'est pas de tendres souvenirs qu'il y trouve mais les vestiges d'une vie entièrement dévouée au communisme. Une rage sourde envahit Carl, une rage après ce père qui lui a fait suivre la ligne du parti communisme et qui lui a donné cette éducation. Les souvenirs affluent le dévastant un peu plus chaque jour. L'auteur nous raconte son enfance, l'histoire de sa famille. Il a été baigné depuis son enfance par Karl Marx (de qui il tient son prénom) et Lénine adulés par son père qui vouait une haine féroce au capitalisme. Son père était un homme austère, qui buvait souvent trop, bagarreur et tyran. Sa mère était soumise et souvent maltraitée. Son enfance? De la politique, des tracts...où l'école est très importante, baignée de littérature classique et de cinéma choisis par les soins du patriarche (interdiction de regarder De Funès ou de lire Tintin trop anticommunistes pour lui)... Lui, "le fils de rouge" ressent une profonde culpabilité et de la colère par rapport à ce qu'il a vécu, au communisme de son père, à son soutien mais en même...
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  • puchkina 07/02/2017
    Carl Aderhold vide la maison paternelle après la mort du père et là tous les souvenirs enfouis lui reviennent, des souvenirs rouge comme le communisme forcené du père, rouge comme sa violence sourde, rouge comme sa colère rarement apaisée. Alternant les chapitres sur son enfance et ceux sur l’histoire de ses aïeux depuis le 19ème siècle, l’auteur historien se livre sur son enfance douloureuse et sur l’homme qu’il est devenu à travers cette éducation si particulière. A l’instar de Sorj Chalandon dans Profession du père, Carl Aderhold règle ses comptes avec son père pour mieux s’en libérer ou pour peut-être mieux se placer dans l’histoire familiale. Un beau texte, d’une tristesse sourde.
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