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Schroder
Isabelle D. Philippe (traduit par)
Date de parution : 06/03/2014
Éditeurs :
Belfond

Schroder

Isabelle D. Philippe (traduit par)
Date de parution : 06/03/2014

« Un roman à contre-courant, magnifiquement écrit, qui introduit une voix neuve et puissante dans les lettres américaines », Jennifer Egan (Qu’avons-nous fait de nos rêves ?). Salué par une presse internationale unanime, chef-d’œuvre de finesse psychologique, un roman au suspense haletant sur la force de l’amour paternel et le poids ravageur des non-dits, doublé d’une magnifique réflexion sur l’invention de soi.

 
Salué par une presse dithyrambique, la découverte d’un talent exceptionnel. Entre suspense et profondeur psychologique, un roman fulgurant sur l’amour paternel, le poids des non-dits et la réinvention de soi.

À...
 
Salué par une presse dithyrambique, la découverte d’un talent exceptionnel. Entre suspense et profondeur psychologique, un roman fulgurant sur l’amour paternel, le poids des non-dits et la réinvention de soi.

À quelques semaines de son procès, Erik Schroder prend la plume pour expliquer ses actes à son ex-femme. Lui dire qu’il...
 
Salué par une presse dithyrambique, la découverte d’un talent exceptionnel. Entre suspense et profondeur psychologique, un roman fulgurant sur l’amour paternel, le poids des non-dits et la réinvention de soi.

À quelques semaines de son procès, Erik Schroder prend la plume pour expliquer ses actes à son ex-femme. Lui dire qu’il est un bon père. Qu’il n’a jamais voulu enlever leur fille, Meadow. Que leur petit road-trip n’avait qu’un but : voler quelques heures de bonheur avec son enfant.

Mais voilà, quelque chose est arrivé. Et tout ce qu’Erik a tu pendant trente ans remonte à la surface.

Comment un père aimant a-t-il pu mettre en danger sa propre fille ? Quels secrets cache son passé ? Qui est vraiment Erik Schroder ?
 
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EAN : 9782714457295
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714457295
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Little_stranger 07/02/2021
    Un homme rencontre une femme, ils s'aiment, ont une petite fille, s'éloignent et la procédure de divorce s'engage. La particularité de l'histoire, c'est que l'homme n'existe pas, enfin pas vraiment : il s'est construit une identité fictive pour oublier son passé en Allemagne de l'Est, l'absence de sa mère et l'aridité de son enfance aux USA avec un père taiseux. C'est ce mensonge qui finit par faire basculer le mariage, même si l'épouse, Laura ne sait rien, mais ressent la vacuité d'Eric Schroder qui se fait appeler Kennedy. Et c'est cette "absence" qui provoque la demande de la mère d'avoir la garde exclusive de Meadow et provoque aussi le geste d'Eric : il enlève sa fille pour l'entraîner dans un court road movie au coeur de l'Amérique profonde avant d'être arrêté. Au cours de sa détention et avant son procès, Eric tente de s'expliquer par écrit ayant décidé une grève du silence. Il est inquiétant cet homme, car même si il semble sincèrement aimer sa fille, il refuse la réalité avec une grande force. Il se construit un monde avec des miroirs qui lui renvoie une image heureuse, mais qui n'existe pas ou plus. Il est attachant cet homme qui ressemble à un enfant terrifié dans le noir, qui est persuadé que ses rites d'endormissement éloigneront les monstres potentiels. Il est absurde, cet homme car toutes les décisions qu'il prend, virent à la catastrophe. Un livre intéressant, même si je me demande comment on peut mener une telle vie de faux-semblants sans les papiers administratifs ad-hoc.Un homme rencontre une femme, ils s'aiment, ont une petite fille, s'éloignent et la procédure de divorce s'engage. La particularité de l'histoire, c'est que l'homme n'existe pas, enfin pas vraiment : il s'est construit une identité fictive pour oublier son passé en Allemagne de l'Est, l'absence de sa mère et l'aridité de son enfance aux USA avec un père taiseux. C'est ce mensonge qui finit par faire basculer le mariage, même si l'épouse, Laura ne sait rien, mais ressent la vacuité d'Eric Schroder qui se fait appeler Kennedy. Et c'est cette "absence" qui provoque la demande de la mère d'avoir la garde exclusive de Meadow et provoque aussi le geste d'Eric : il enlève sa fille pour l'entraîner dans un court road movie au coeur de l'Amérique profonde avant d'être arrêté. Au cours de sa détention et avant son procès, Eric tente de s'expliquer par écrit ayant décidé une grève du silence. Il est inquiétant cet homme, car même si il semble sincèrement aimer sa fille, il refuse la réalité avec une grande force. Il se construit un monde avec des miroirs qui lui renvoie une image heureuse, mais qui n'existe pas ou plus. Il est attachant cet homme qui ressemble...
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  • Maju_lapetitebibliotheque 10/02/2020
    Erik Kennedy, né Schroder rencontre un jour Laura, c'est un coup de foudre. De cette rencontre découle un mariage heureux et la naissance de leur enfant, Meadow. Mais l'amour s’essouffle et le couple se sépare. La garde de Meadow devient alors leur seul intérêt commun. C'est alors qu'Erik prend la décision la plus déraisonnable de sa vie, ne pas ramener leur fille à Laura en temps voulu. Il décide de profiter et partir à l'aventure avec Meadow et voir où le vent les mène. Ce récit dont Erik est le narrateur est une longue lettre adressée à Laura pour lui expliquer qu'il est vraiment, comment a-t-il pu prendre une telle décision et surtout que s'est-il passé pendant ces quelques jours. Je dois avouer que ce roman me laisse assez perplexe et fait naître bon nombre de sentiments. Evidemment, je ne cherche pas à excuser l'homme qui rend une maman malheureuse en ne lui donnant aucune nouvelle. Mais d'un autre côté, on suit cet homme qui se trouve lésé dans cette séparation et éloigné de sa fille qu'il aime tant. Ce qu'il voulait, c'était simplement passer plus de quelques heures avec elle. Cependant, cela ne s'arrête pas là car Erik a un secret sur lequel il a basé toute sa vie, c'est qui parfois, donne l'impression qu'il s'écoute parler. Cette lettre est adressée à son ex-femme mais on se demande de temps en temps s'il ne parle pas à lui-même, pour se convaincre. Mon avis est donc partagé, comme l'est mon opinion sur cet homme. Ni vraiment bon mais pas mauvais pour autant, juste apte à faire de mauvais choix, comme chaque humain. Une lecture qui ne sera pas inoubliable mais qui a le mérite de se placer de l'autre côté et d'ouvrir les yeux un peu plus.Erik Kennedy, né Schroder rencontre un jour Laura, c'est un coup de foudre. De cette rencontre découle un mariage heureux et la naissance de leur enfant, Meadow. Mais l'amour s’essouffle et le couple se sépare. La garde de Meadow devient alors leur seul intérêt commun. C'est alors qu'Erik prend la décision la plus déraisonnable de sa vie, ne pas ramener leur fille à Laura en temps voulu. Il décide de profiter et partir à l'aventure avec Meadow et voir où le vent les mène. Ce récit dont Erik est le narrateur est une longue lettre adressée à Laura pour lui expliquer qu'il est vraiment, comment a-t-il pu prendre une telle décision et surtout que s'est-il passé pendant ces quelques jours. Je dois avouer que ce roman me laisse assez perplexe et fait naître bon nombre de sentiments. Evidemment, je ne cherche pas à excuser l'homme qui rend une maman malheureuse en ne lui donnant aucune nouvelle. Mais d'un autre côté, on suit cet homme qui se trouve lésé dans cette séparation et éloigné de sa fille qu'il aime tant. Ce qu'il voulait, c'était simplement passer plus de quelques heures avec elle. Cependant, cela ne s'arrête pas là car Erik a un...
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  • saphoo 04/02/2017
    Un joli texte pour un sujet sensible et souvent resté dans le silence. Le désespoir des pères se voyant séparés de leurs enfants. Ce roman est un cri d'amour, un cri de désespoir, un cri d'incompréhension. Pourquoi du jour au lendemain Eric ne serait-il plus le père qu'il a été ? Pourquoi devrait-il se contenter de voir sa fille une semaine sur deux et encore ? Pourquoi ne la verrait-il pas grandir ? etc... alors oui, il kidnappe sa fille enfin c'est le mot qu'il convient aux journaux, à la justice, lui il dirait comme ça qu' il savoure des instants uniques avec sa fille. Certes pour cela, il se met hors la loi, mais qu'est ce qu'une loi au regard d'instants magiques à partager avec sa fille. Alors commence une cavalcade sans but réel juste s'octroyer une petite parenthèse d'une semaine de vacances au bord d'un lac et pourquoi pas poursuivre un peu plus vers le Canada, et puis non, ça devient trop compliqué, dangereux. A la fois, Eric, ressent ce besoin rester responsable et bien dans les normes, mais à la fois il se dit pourquoi ne pas dépasser ces limites qu'on lui impose. Un besoin de réfléchir, de se poser, et de vivre juste simplement, lui et sa fille. Quel mal, peut-on lui reprocher ? Il raconte donc son errance, pour Laura, son ex-femme pour qu'elle comprenne qu'il n'a jamais eu l'intention de faire du mal à sa fille, que son seul crime c'est d'être un Papa qui voulait autant qu'elle, la Maman, vivre aux côtés de son enfant unique. Outre, l'histoire déchirante de ce divorce et cette garde de leur enfant, Eric nous conte son passé. Car lui aussi, il a été séparé de sa mère à l'âge de 5 ans, restée à Berlin Est. C'est un passage intéressant que ce témoignage du mur de Berlin, les fuites vers l'Ouest et puis le chois du père d'Eric de s'exiler vers l'Amérique Eric nous conte sa difficulté d'être un Allemand en Amérique et c'est pourquoi il choisit d'abandonner son nom Schroder pour celui de Kennedy bien plus respectable sur ces terres de migrants. Y a t il un parallèle entre son passé déraciné et cette fuite avec son enfant vers Boston pour retrouver son père ? Faire le lien du présent avec le passé ? Ce besoin de reconnaissance de paternité et son manque d'une enfance 'normale' un papa et une maman ? Toujours est il qu'il ne comprend pas son divorce, qu'il s'est laissé manipulé par son avocat et qu'il se retrouve face à une souffrance qui doit s'achever d'une façon ou d'une autre. Cette échappée verra-t-elle une issue heureuse, vous le découvrirez en lisant ce roman, simple, percutant et touchant. Un joli texte pour un sujet sensible et souvent resté dans le silence. Le désespoir des pères se voyant séparés de leurs enfants. Ce roman est un cri d'amour, un cri de désespoir, un cri d'incompréhension. Pourquoi du jour au lendemain Eric ne serait-il plus le père qu'il a été ? Pourquoi devrait-il se contenter de voir sa fille une semaine sur deux et encore ? Pourquoi ne la verrait-il pas grandir ? etc... alors oui, il kidnappe sa fille enfin c'est le mot qu'il convient aux journaux, à la justice, lui il dirait comme ça qu' il savoure des instants uniques avec sa fille. Certes pour cela, il se met hors la loi, mais qu'est ce qu'une loi au regard d'instants magiques à partager avec sa fille. Alors commence une cavalcade sans but réel juste s'octroyer une petite parenthèse d'une semaine de vacances au bord d'un lac et pourquoi pas poursuivre un peu plus vers le Canada, et puis non, ça devient trop compliqué, dangereux. A la fois, Eric, ressent ce besoin rester responsable et bien dans les normes, mais à la fois il se dit pourquoi ne pas dépasser ces limites qu'on lui impose. Un besoin de réfléchir,...
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  • MaCaWorld 03/01/2016
    J'ai beaucoup aimé ce livre acheté par hasard, à la couverture intrigante (je possède une édition où elle représente une petite fille en maillot de bain tenant une bouée, éclairée par le soleil). J'ai vraiment été captivée par l'histoire, celle d'un homme divorcé qui doit garder sa fille et qui décide de partir en voiture vers une destination inconnue, en l'emmenant avec elle, essayant de se convaincre sans grande conviction que certes ce n'est pas légal, mais c'est sa fille , alors il a le droit un petit peu quand même. J'aime que le narrateur soit le anti-héros lui-même, nous permettant d'entrer dans l'intimité d'un être qui vu de l’extérieur nous paraîtrait monstrueux. J'aime l'attente qui se dégage de l'histoire, on sait, c'est inéluctable, qu'il va se faire arrêter (les premières pages décrivent le monologue du père à son avocat, pour revenir sur son parcours) , créant une sorte de suspens. J'aime la spirale infernale qui se crée, la petite fille naïve au début qui comprend peu à peu que quelque chose ne tourne pas rond, que la situation n'est pas tout à fait normale. Les personnages loufoques et débridés, rencontrés sur la route, auxquels on s'attache. Bref un bon livre que je relirais sans doute, et qui m'a permis de découvrir cette auteure que j'apprécie (même si j'ai moins aimé "O my darling"). J'ai beaucoup aimé ce livre acheté par hasard, à la couverture intrigante (je possède une édition où elle représente une petite fille en maillot de bain tenant une bouée, éclairée par le soleil). J'ai vraiment été captivée par l'histoire, celle d'un homme divorcé qui doit garder sa fille et qui décide de partir en voiture vers une destination inconnue, en l'emmenant avec elle, essayant de se convaincre sans grande conviction que certes ce n'est pas légal, mais c'est sa fille , alors il a le droit un petit peu quand même. J'aime que le narrateur soit le anti-héros lui-même, nous permettant d'entrer dans l'intimité d'un être qui vu de l’extérieur nous paraîtrait monstrueux. J'aime l'attente qui se dégage de l'histoire, on sait, c'est inéluctable, qu'il va se faire arrêter (les premières pages décrivent le monologue du père à son avocat, pour revenir sur son parcours) , créant une sorte de suspens. J'aime la spirale infernale qui se crée, la petite fille naïve au début qui comprend peu à peu que quelque chose ne tourne pas rond, que la situation n'est pas tout à fait normale. Les personnages loufoques et débridés, rencontrés sur la route, auxquels on s'attache. Bref un...
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  • cats26 14/10/2015
    Sur la quatrième de couverture, un homme dans l'eau avec une petite fille accrochée sur le dos, le père et la fille dans le roman se baignant dans un lac. C'est, en effet, un roman de la relation entre un père et sa fille mais aussi entre un homme et son père, son enfance, un roman de l'incommunicabilité des sentiments dans le couple, d'un homme qui perd tout en voulant fuir le monde. Erik Schroder, le narrateur du récit qu'il adresse à sa femme pour expliquer les faits a un secret, un secret qu'il esquive et qui lui permet de vivre la vie dont il rêve, celle de l'Américain moyen, à sa place dans son environnement et son pays. Cependant, une vie ou un amour ne peuvent seulement être rêvés, il faut les "endosser", s'y incarner car sinon, ils vous échappent. C'est ce qui arrive à Erik qui tente dans un geste désespéré de se raccrocher à cette vie mensongère car les sentiments qu'elle contenait étaient vrais. Comment un père qui adore sa fille a-t-il pu la mettre en danger? En l'aimant mais en refusant de voir la vérité, en voulant vivre un rêve de paternité loin des exigences et des normes de la société. Un roman plein de tendresse, de détresse, d'une fuite en avant qui finit dramatiquement. J'ai eu un coup de coeur pour ce roman, pour ce personnage masculin qui se raconte alors qu'il cache habituellement ce qu'il ressent, ce qu'il est; un coup de coeur pour sa relation avec sa petite fille, si précoce et si lucide, qui semble parfois plus mature que son père. Erik, rétrospectivement, dévoile les raisons de ses actes mais ne se dévoile pas tout à fait; il en est, en fait, incapable, son père lui ayant transmis le mensonge en héritage ainsi que cette impossibilité à parler de soi. La scène la plus déchirante du roman n'est pas, paradoxalement, entre Erik et Meadow mais entre lui et son père, lorsque le protagoniste principal s'empêche de pleurer et promet à Dieu, s'il y arrive, de ne jamais retourner voir son père. Drame de celui qui veut rester froid à tout prix. En bref, une belle découverte de rentrée et dont la mélancolie me poursuivra pendant longtemps. Sur la quatrième de couverture, un homme dans l'eau avec une petite fille accrochée sur le dos, le père et la fille dans le roman se baignant dans un lac. C'est, en effet, un roman de la relation entre un père et sa fille mais aussi entre un homme et son père, son enfance, un roman de l'incommunicabilité des sentiments dans le couple, d'un homme qui perd tout en voulant fuir le monde. Erik Schroder, le narrateur du récit qu'il adresse à sa femme pour expliquer les faits a un secret, un secret qu'il esquive et qui lui permet de vivre la vie dont il rêve, celle de l'Américain moyen, à sa place dans son environnement et son pays. Cependant, une vie ou un amour ne peuvent seulement être rêvés, il faut les "endosser", s'y incarner car sinon, ils vous échappent. C'est ce qui arrive à Erik qui tente dans un geste désespéré de se raccrocher à cette vie mensongère car les sentiments qu'elle contenait étaient vrais. Comment un père qui adore sa fille a-t-il pu la mettre en danger? En...
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