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Se résoudre aux adieux
Date de parution : 30/09/2010
Éditeurs :
Julliard

Se résoudre aux adieux

Date de parution : 30/09/2010

Besson revisite le roman épistolaire avec une élégance d'une rare maîtrise.Sur un thème universel (la séparation), il propose une invitation au voyage,un témoignage sur la violence invisible de la rupture amoureuse,et une ode à l'écriture qui sauve.

Lorsque l'homme qu'elle aime la quitte pour une autre femme, Louise décide de fuir Paris. Mais ni le voyage ni l'exotisme de Cuba ne suffisent à dissiper son chagrin, à...

Lorsque l'homme qu'elle aime la quitte pour une autre femme, Louise décide de fuir Paris. Mais ni le voyage ni l'exotisme de Cuba ne suffisent à dissiper son chagrin, à détourner ses pensées de son amant. Afin de garder un contact avec lui, aussi dérisoire et masochiste soit-il, Louise décide...

Lorsque l'homme qu'elle aime la quitte pour une autre femme, Louise décide de fuir Paris. Mais ni le voyage ni l'exotisme de Cuba ne suffisent à dissiper son chagrin, à détourner ses pensées de son amant. Afin de garder un contact avec lui, aussi dérisoire et masochiste soit-il, Louise décide alors de lui écrire une série de lettres, comme on lance des bouteilles à la mer.Depuis La Havane, New York, Venise, l'Orient Express et même Paris où s'achève son exil, naît une correspondance à une voix, implacablement honnête et poignante. S'y succèdent souvenirs des temps heureux, prémisses de la rupture, déchirement de l'abandon, désespoir de la solitude. Bientôt, l'évidence s'impose à Louise : la véritable destinataire de ces lettres n'est autre qu'elle-même. Tout au long de ce processus, se dessine alors la possibilité d'une guérison…Philippe Besson aime à s'imposer des contraintes formelles pour donner un cadre à ses fictions. En se réappropriant le genre du roman épistolaire, il fait de chaque lettre une méditation sur l'amour, le couple, le manque de l'absent, la solitude nécessaire à la reconstruction de soi… Et démontre que tout travail de deuil passe nécessairement par les mots. Au style singulier de Besson, tout à la fois dense et lyrique, s'ajoute l'admirable capacité à épouser une sensibilité féminine. Par ce roman optimiste, l'auteur d'Un instant d'abandon rompt volontairement avec la noirceur de ses derniers écrits.

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EAN : 9782260017875
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782260017875
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • roxymusic 25/02/2024
    Clément a quitté Louise. Pour survivre à cet événement, Louise décide de partir loin, là où elle ne comprendrait pas la langue et les usages. Peut être pour se retrouver, mais sûrement plus pour se perdre dans sa douleur. Nous vivons, au travers des courriers que Louise écrit à Clément, sa douleur, ses émotions. Roman épistolaire à sens unique, on regarde Louise se debattre avec cette rupture et son passé. Charmant, mais je ne suis pas parvenue a entrer dans l´esprit de Louise.
  • MesCarnetsLitteraires 06/02/2024
    Ce roman, c'est l'histoire d'une femme meurtrie, quittée, qui tente de faire le deuil de son histoire d'amour et de se reconstruire par l'exil. Cet exil va la conduire dans différents lieux du globe, à La Havane, New York, Venise, Paris, en passant par l'Orient-Express. Lors de ses voyages, elle va écrire à son ex-compagnon. Des lettres restées sans réponses mais qui sonnent comme un exutoire, une délivrance par les mots. Elle lui livre (et donc aussi à nous, lecteurs) ses pensées, ses sentiments, mais également les paysages et les rencontres de cette épopée solitaire. C'est beau, touchant, délicat, sensible. Du grand Philippe Besson à l'état pur ! J'aime toujours autant sa plume qui me transporte à chaque fois. Il peut me raconter n'importe quoi, je reste toujours subjuguée par ses mots...
  • Jarseno 06/01/2024
    Ce qui m'impressionne le plus chez Besson, c'est son talent incroyable pour toujours réussir à se réinventer à chacun de ses romans. C'était mon cinquième roman de cet auteur et je suis toujours aussi fascinée par sa polyvalence. Louise, journaliste pour un journal, est quittée par Clément, qui choisit finalement de rester avec sa femme, après avoir eu une liaison de plusieurs années avec Louise comme amante. Suite à cette rupture très difficile, Louise décide de partir ailleurs pour tenter de guérir son grand amour blessé pour Clément. Le roman est constitué de toutes les lettres que Louise va lui écrire tout au long de son voyage à l'étranger, afin de tenter de lui décrire sa souffrance, ses émotions et ses pensées pour tenter de l'oublier, de l'exorciser d'elle. Une peine d'amour incommensurable. C'est sans aucun doute la plus longue lettre d'amour qu'il m'ait été donné de lire. Une lettre d'adieux de 156 pages, il faut quand même le faire. Impressionnant! Ce n'est pas mon préféré de Besson, mais j'ai quand même passé un très bon moment de lecture.
  • natn 27/05/2023
    Un très court roman de Philippe Besson qui prend pour narrateur, une narratrice et les lettres qu’elle envoie à Clément, ou qu’elle écrit pour elle puisqu’elle sait qu’il ne lui enverra pas de réponse. C’est un livre d’intimité, qui respire l’amour incontrôlable, pas de passion violente, non, mais l’inconditionnel. Louise aime Clément, qui lui vit avec une autre femme. Ils se font « des week-ends en semaine » et par deux fois, Clément a tenté de vivre avec Louise quelques mois, puis est retourné auprès de sa compagne officielle. Alors Louise fuit. De la Havane, New-York, Venise, l’Orient express puis Paris. Au fil de ses lettres nous découvrons son amour, les lâchetés, les beaux moments, son aveu d’avoir rencontré la compagne même pas détestée mais pas seulement. Nous sommes à la Havane, sa chaleur, ses voitures, ses maisons décrépites, New-York et son bruit permanent, Venise et ses senteurs humides si lourdes, l’orient express et sa lenteur et puis Paris, le retour. C’est un beau voyage au cœur de sentiments qui pour moi peuvent être féminin ou masculin, peu importe, celui d’aimer et de n’y être pas assez en retour et d’en souffrir jusqu’aux os. Clément n’est pas un pervers, un maltraitant, juste un indécis et Louise une amoureuse en désespoir. Beaucoup de pudeur, de sensibilité, d’amour dans ce livre. Un très court roman de Philippe Besson qui prend pour narrateur, une narratrice et les lettres qu’elle envoie à Clément, ou qu’elle écrit pour elle puisqu’elle sait qu’il ne lui enverra pas de réponse. C’est un livre d’intimité, qui respire l’amour incontrôlable, pas de passion violente, non, mais l’inconditionnel. Louise aime Clément, qui lui vit avec une autre femme. Ils se font « des week-ends en semaine » et par deux fois, Clément a tenté de vivre avec Louise quelques mois, puis est retourné auprès de sa compagne officielle. Alors Louise fuit. De la Havane, New-York, Venise, l’Orient express puis Paris. Au fil de ses lettres nous découvrons son amour, les lâchetés, les beaux moments, son aveu d’avoir rencontré la compagne même pas détestée mais pas seulement. Nous sommes à la Havane, sa chaleur, ses voitures, ses maisons décrépites, New-York et son bruit permanent, Venise et ses senteurs humides si lourdes, l’orient express et sa lenteur et puis Paris, le retour. C’est un beau voyage au cœur de sentiments qui pour moi peuvent être féminin ou masculin, peu importe, celui d’aimer et de n’y être pas assez en retour et d’en souffrir jusqu’aux os. Clément n’est pas un pervers, un...
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  • auray2 25/01/2023
    On ne peut pas vraiment dire que ce roman contient une relation épistolaire, puisque Louise n'attend pas vraiment une réponse. Philippe Besson arrive à toucher son public en choisissant les mots justes après une rupture douloureuse. L'heure du bilan est arrivée... peut-être celui de la reconstruction aussi. On arrive à se demander comment la jeune femme va arriver à se remettre de cet amour tant elle était entièrement vouée corps et âme. Cependant, cette relation était si épanouissante que ça ? Un roman sur le voyage aussi. Pas celui où vous attendez les nombreuses descriptions sociales ou naturalistes, non, plutôt celui sur ces lieux qui vous hantent toute une vie... Comme les phrases de Philippe Besson : « Il faut aimer les gens beaucoup pour les accepter tels qu'ils sont. Tu ne m'aimais pas assez. »
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